Japan Wrestling

L'équipe japonaise de lutte libre réunie pour son premier camp national depuis six mois

By Ken Marantz

TOKYO -- A l'exception d'une courte période pendant laquelle son université était complètement fermée, l'ancien champion du monde Takuto OTOGURO a pu conserver son habituelle routine d'entraînement durant la pandémie.

Cependant, pouvoir enfin s'entraîner avec ses coéquipiers de l'équipe nationale japonaise le ramène à son plus haut niveau, attise les braises et l'espoir que le jour n'est pas si loin où le monde de la lutte remontera sur les tapis.

"Etre réuni ici avec l'équipe nationale me rend heureux à nouveau," dit Otoguro. "Je me sens motivé pour les Jeux Olympiques."

L'équipe nationale japonaise de lutte libre a commencé son premier camp d'entraînement en six mois le 1er octobre, au Centre national d'entraînement Ajinomoto, où 17 des meilleurs athlètes du pays se sont retrouvés pour 8 jours et sous de stricts protocoles sanitaires.

Les deux meilleurs lutteurs de chaque catégorie du championnat national de l'année passée étaient en principe invités -- quelques-uns étaient excusés pour cause d'engagements universitaires ou professionnels  -- , car le Japon a commencé sa préparation pour le championnat du monde provisoirement prévu pour le mois de décembre, le championnat d'Asie pour février et le tournoi de qualification olympique d'Asie pour mars. Savoir si ces compétitions pourront se dérouler reste du domaine de la spéculation.

Il était prévu que les lutteurs, qui s'étaient réunis pour la dernière fois en mars dernier, aient un autre camp d'entraînement vers la mi-juillet, à la suite des équipes de lutte féminine et gréco-romaine. Bien que les camps de celles-ci se soient déroulés comme prévu, la lutte libre fut laissée à elle-même lorsqu'une soudaine augmentation des cas de coronavirus à Tokyo provoqua l'annulation du camp par la Fédération japonaise.

Takuto OTOGURO aux prises avec le médaillé olympique et entraîneur de l'équipe nationale Shinichi YUMOTO (Photo par Sachiko Hotaka/JWF).

"Tellement de fois nous avons établi un programme et dû l'annuler," commente le coach principal de lutte libre Kenji INOUE. "Dans ces conditions, il n'y avait rien à faire."

Etablir le programme d'un camp national d'entraînement n'est pas chose simple. Les lutteurs sont éparpillés dans tout le pays et doivent être libérés par leur université ou l'équipe de leur club. La Fédération doit également obtenir le feu vert de la commission médicale.

"Même si nous [la fédération] voulons maintenir le programme, nous ne pouvons pas le faire sans le soutien ni la coopération de nombreuses autres personnes," dit Inoue. "Puis quand il nous faut annuler après toute la préparation, tout ce que nous pouvons faire est nous excuser. Cette fois, tout en étant reconnaissant de leur coopération, nous pouvons les récompenser en tenant un camp sans incident."

Rei HIGUCHI se mesure au médaillé d'or olympique et entraîneur de l'équipe nationale Tatsuhiro YONEMITSU (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

Suivre des  protocoles stricts

Comme pour les camps du mois de juillet, les lutteurs doivent respecter des règles strictes quant à leurs mouvements dans la 'bulle' du Centre national d'entraînement. Leur nombre est limité dans la salle de pesée par exemple. Dans le réfectoire, ils doivent s'asseoir en diagonale et non pas l'un en face de l'autre. Les contacts avec le monde extérieur sont réduits à une rapide course occasionnelle à la supérette locale.

Lors de leur entrée dans la salle de lutte, leur température est prise et ils se désinfectent non seulement les mains mais aussi les semelles de leurs chaussures. Chaque athlète a passé un test PCR et tous sont négatifs au coronavirus.

"Les équipes ont fait ce qu'elles pouvaient et chaque personne également," dit Inoue. "J'ignore si les autres pays font la même chose, mais nous ne sommes pas du tout anxieux."

Otoguro aura été, en quelque sorte, chanceux que la préfecture de Yamanashi, où il suit les cours de l'université Yamanashi Gakuin, ait été relativement épargnée par le gros de l'épidémie. Jusqu'au 3 octobre, la préfecture, située à l'est de Tokyo, n'a enregistré que 194 cas et six décès, à comparer aux 26'376 cas et 411 décès de la capitale. En tout, le Japon décompte environ 1'600 décès.

Takiuto et son frère aîné Keisuke sont, à ce jour, les seuls Japonais qui se sont assurés une place en lutte libre aux JO de Tokyo, reportés à 2021. Takuto, champion du monde en 2018, a décroché une place en 65kg en terminant 5ème des mondiaux 2019, tandis que Keisuke s'est sélectionné en 74kg en remportant les éliminatoires nationaux après être passé de 70 à 74kg.

La situation de Keisuke était quelque peu plus favorable lors de son arrivée au camp, car il est membre de l'équipe de l'Ecole de force d'auto-défense et d'entraînement physique, qui offre un haut niveau de compétition et fonctionne d'ordinaire dans sa propre bulle.

Pour s'inspirer, il ne lui est pas nécessaire de chercher plus loin que les entraîneurs de l'équipe, dont trois d'entre eux ont gagné des médailles olympiques. Non seulement cela mais Inoue (bronze, Athènes 2004), Tatsuhiro YONEMITSU (or, Londres 2012) et Shinichi YUMOTO (bronze, Londres 2012) font partie du personnel de l'équipe nationale.

"J'apprends de lutteurs munis de la grande expérience d'avoir gagné des médailles olympiques," dit Otoguro. "Je crois que ce peut être un grand avantage pour moi."

Son frère et Rei HIGUCHI, médaillé d'argent à Rio en 2016 en 57kg qui tentera d'obtenir une place pour Tokyo dans la même catégorie lors du prochain qualificatif Asie, ont tous deux eu l'occasion de voir de première main que leurs entraîneurs n'ont rien perdu depuis leur grande époque.

Takuto Otoguro avait l'avantage du poids face à Yumoto, qui luttait en 55kg dans sa jeunesse. Mias Higuchi s'est retrouvé dans la situation inverse avec Yonemitsu, qui donne l'impression qu'il reviendrait très vite à son meilleur niveau s'il décidait de reprendre la compétition.

"Il y a tellement de choses que je peux apprendre," a commenté Hi face au très musculaire Yonemitsu, dont la corpulence a augmenté depuis son triomphe aux JO de Londres en 66kg. "Naturellement, il y a une certaine différence de taille. Il me faut la dépasser.. Je suis une personne qui déteste perdre, ça a été dur à avaler. Mais je ne crois pas que la situation est sans espoir."

Il reste heureux d'être de retour dans l'équipe nationale, ce qui lui donne la chance de telles rencontres.

"Si je ne suis pas là, je perds l'occasion [de lutter] avec Yonemitsu ou Yumoto. C'est un plaisir, mais c'est aussi frustrant. Cette semaine, je ferai ce que je peux pour les battre."

Keisuke OTOGURO travaille un amené au sol (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

De difficiles décisions à prendre

Higuchi avait tout d'abord choisi de rejoindre l'équipe nationale en 65kg, mais n'a pas pu passer Otoguro. Il est alors descendu de deux catégories, jusqu'en 57kg, pour défier l'ancien champion du monde Yuki TAKAHASHI, qu'il a vaincu en finale de la Coupe de l'Empereur en décembre dernier, ce qui lui a permis de décrocher un billet pour le qualificatif olympique d'Asie.

Un obstacle s'est dressé sur sa route lorsqu'un foyer d'infection a éclaté parmi les lutteurs de l'Université japonaise de sciences sportives, son alma mater où il continue à s'entraîner et officie en tant que professeur assistant. Alors qu'il n'a pas été révélé si Higuchi était parmi ceux touchés par l'infection, il a déclaré avoir fait du mieux possible en les circonstances.

"En raison du coronavirus, la pratique a été réduite" dit-il. "Je suis rentré à la maison et avais beaucoup de temps libre. Je me sentais revigoré avec un sens renouvelé de l'engagement. Donc, ça n'a pas été si mauvais."

Le vétéran Sosuke TAKATANI, deux fois athlète olympique et médaillé mondial d'argent en 2014 en 74kg, qui tentera d'aller aux JO de Tokyo en 86kg, a vu lui aussi son entraînement réduit. Mais il reste imperturbable au sujet de la longue durée entre chaque camp de l'équipe nationale et l'annulation de toutes les compétitions.

"Je ne me sens pas du tout concerné," dit-il. "Chacun dans le pays doit surmonter la crise. Ce n'est pas l'histoire de 'ils ont fait comme ça ou on ne pouvait pas faire comme ci'. Je ferai ce que je peux pour me préparer pour la prochaine compétition."

Quelle sera cette compétition est toujours en suspens, mais même dans le cas du meilleur scénario, les meilleurs lutteurs du Japon devront prendre une décision difficile.

Le championnat du monde, normalement tenu en septembre, a été reprogrammé du 12 au 20 décembre à Belgrade. Mais il chevauchera ainsi les championnats du Japon prévus du 17 au 20 septembre.

Normalement, l'équipe envoyée au championnat du monde est choisie en fonction des résultats de la Coupe de l'Empereur en décembre et des championnats du Japon sur invitation de la Coupe Meiji, habituellement tenus en mai ou juin. Mais ces derniers ont été annulés cette année et un officiel de la Fédération japonaise de lutte a déclaré que les vainqueurs de la Coupe de l'Empereur se verront donner la préférence des places pour l'équipe de Belgrade. Certains, cependant, pourront choisir de rester au Japon pour la Coupe de l'Empereur, qui sera leur prérogative.

Takatani n'a pas hésité à dire qu'il optera pour Belgrade. "Mon objectif est d'être 1er mondial, donc si on m'en donne la chance je veux définitivement la médaille d'or," déclare-t-il, même si manquer la Coupe de l'Empereur mettrait un terme à ses neuf titres nationaux consécutifs.

Takuto Otoguro et Higuchi restent tous deux indécis à ce stade.

"Je dois en parler avec mon entraîneur, pour l'instant je ne sais pas," dit Otoguro, dont la plus récente compétition fut une course vers l'or à New Dehli à l'occasion du championnat d'Asie de février dernier. "Tokyo est l'objectif, c'est le standard. Quel que soit le tournoi auquel je participerai avant cela, je compte remporter le titre."

Higuchi prévoit également de jouer à chaud, ne prenant pas de décision pour l'instant mais assurant qu'il sera sur les tapis de l'une ou l'autre compétition.

"Cela dépendra du moment où je me sens de retrouver mon sens du match" dit-il.

Les équipes nationales de lutte féminine et de lutte gréco-romaine tiendront leurs camps les 20 et 21 octobre respectivement.

#WrestleRome

Championnat d'Europe, les inscriptions

By Eric Olanowski

*les inscriptions récemment mises à jour sont en gras.

ROME, Italie (le 3 février) --- Le championnat d'Europe ouvrira ses rideaux du lundi 10 février au dimanche 16 à Rome, en Italie. 10 champions du monde en titre et 18 champions d'Europe illumineront de leur présence les 515 lutteurs et lutteuses inscrits. 

Voici les champions et championnes du monde qui monteront sur les tapis de Rome :

Lutte libre 

Champions du monde 2019
61kg - Beka LOMTADZE (GEO)
97kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS)
125kg - Geno PETRIASHVILI (GEO)

Champion d'Europe 2019
61kg - Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
74kg - Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
97kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS)

Lutte féminine 

Championnes du monde 2019
65kg  - Inna TRAZHUKOVA (RUS)
72kg - Natalia VOROBEVA (RUS)

Championnes d'Europe 2019
50kg - Oksana LIVACH (UKR)
53kg - Stalvira ORSHUSH (RUS)
53kg - Iryna HUSYAK (UKR)
59kg - Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
62kg - Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
65kg - Elis MANOLOVA (AZE)
68kg - Alla CHERKASOVA (UKR)
72kg - Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)
76kg - Yasemin ADAR (TUR)

Lutte gréco-romaine

Champions du monde 2019
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
130kg - Riza KAYAALP (TUR)

Champions d'Europe 2019
55kg - Vitalii KABALOEV (RUS)
63kg - Victor CIOBANU (MDA)
82kg - Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
130kg - Riza KAYAALP (TUR)

Médaillé mondial d'argent 2019, Suleyman ATLI (TUR) est inscrit en 57kg. (Photo : Gabor Martin)

Lutte libre

57kg
Mihran JABURYAN (ARM)
Afgan KHASHALOV (AZE)
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Levan METREVELI VARTANOV (ESP)
Valentin DAMOUR (FRA)
Otari GOGAVA (GEO)
Horst Justin Junior LEHR (GER)
Ioannis MARTIDIS (GRE)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Andrei DUKOV (ROU)
Azamat TUSKAEV (RUS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Suleyman ATLI (TUR)
Taras MARKOVYCH (UKR)

61kg
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Uladzislau KOIKA (BLR)
Vladimir DUBOV (BUL)
Anvar SUVINIITTY (FIN)
Beka LOMTADZE (GEO)
Viktor Viktorowitsch LYZEN (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Daniel POPOV (ISR)
Simone Vincenzo PIRODDU (ITA)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Aleksandr BOGOMOEV (RUS)
Randy Adrian VOCK (SUI)
Hamza ALACA (TUR)
Ivan BILEICHUK (UKR)

65kg
Valodya FRANGULYAN (ARM)
Gabriel JANATSCH (AUT)
Ali RAHIMZADE (AZE)
Niurgun SKRIABIN (BLR)
Stefan Ganchev IVANOV (BUL)
Juan Pablo GONZALEZ CRESPO (ESP)
Marwane Ahmed YEZZA (FRA)
George Anthony RAMM (GBR)
Vladimer KHINCHEGASHVILI (GEO)
Niklas Dietmar DORN (GER)
Fotios PAPADAKIS (GRE)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Abdellatif MANSOUR (ITA)
Maxim SACULTAN (MDA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
George BUCUR (ROU)
Kurban SHIRAEV (RUS)
David HABAT (SLO)
Malik Michael AMINE (SMR)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)

70kg
Eriglent PRIZRENI (ALB)
Gevorg MKHEYAN (ARM)
Aghahuseyn MUSTAFAYEV (AZE)
Viktar SERADA (BLR)
Mihail Iliev GEORGIEV (BUL)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Mirza SKHULUKHIA (GEO)
Kevin Christopher HENKEL (GER)
Roman ASHARIN (HUN)
Gianluca TALAMO (ITA)
Alban SOPA (KOS)
Artem AUGA (LTU)
Mihail SAVA (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
Israil KASUMOV (RUS)
Marc DIETSCHE (SUI)
Haydar YAVUZ (TUR)
Oleksii BORUTA (UKR)

Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA), double champion du monde italien, part en quête d'un titre européen à domicile. (Photo : Kadir Caliskan)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Andrei KARPACH (BLR)
Miroslav Stefanov KIROV (BUL)
Jonatan ALVAREZ DIAZ (ESP)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charles André AFA (FRA)
Charlie James BOWLING (GBR)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Kyrillos BINENMPAOUM (GRE)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Valentin BORZIN (MDA)
Patryk Krzysztof OLENCZYN (POL)
Zurab KAPRAEV (ROU)
Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS)
Zaur EFENDIEV (SRB)
Jakub SYKORA (SVK)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Denys PAVLOV (UKR)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Jabrayil HASANOV (AZE)
Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Zurabi ERBOTSONASHVILI (GEO)
Alexandros TSANTIKIDIS (GRE)
Hanoc RACHAMIN (ISR)
Salvatore DIANA (ITA)
Andrius MAZEIKA (LTU)
Evgheni NEDEALCO (MDA)
Gheorghi PASCALOV (MDA)
Omaraskhab NAZHMUDINOV (ROU)
Magomed Eldarovitch RAMAZANOV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Batuhan DEMIRCIN (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)

86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Rasul TSIKHAYEU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Ville Tapani HEINO (FIN)
Akhmed AIBUEV (FRA)
Dato MARSAGISHVILI (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Georgios SAVVOULIDIS (GRE)
Mihaly NAGY (HUN)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Aron CANEVA (ITA)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Piotr IANULOV (MDA)
Denis BALAUR (MDA)
Radoslaw MARCINKIEWICZ (POL)
Artur NAIFONOV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Boris MAKOEV (SVK)
Fatih ERDIN (TUR)
Illia ARCHAIA (UKR)

92kg
Marzpet GALSTYAN (ARM)
Aslanbek ALBOROV (AZE)
Amarhajy MAHAMEDAU (BLR)
Irakli MTSITURI (GEO)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Bendeguz TOTH (HUN)
Simone IANNATTONI (ITA)
Edon SHALA (KOS)
Georgii RUBAEV (MDA)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Batyrbek TCAKULOV (RUS)
Samuel SCHERRER (SUI)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Roman RYCHKO (UKR)


La plus grande star de la lutte, Abdulrashid SADULAEV (RUS), luttera en 97kg. (Photo : Kadir Caliskan)

97kg
Sargis HOVSEPYAN (ARM)
Nurmagomed GADZHIYEV (AZE)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Georgi Genadiev DIMITROV (BUL)
Alejandro CANADA PANCORBO (ESP)
Elizbar ODIKADZE (GEO)
Gennadij CUDINOVIC (GER)
Christos PETRIDIS (GRE)
Pavel OLEJNYIK (HUN)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Nicolai CEBAN (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Albert SARITOV (ROU)
Abdulrashid SADULAEV (RUS)
Ibrahim BOLUKBASI (TUR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Levan BERIANIDZE (ARM)
Johannes LUDESCHER (AUT)
Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE)
Elhad HUKIC (BIH)
Ibragim SAIDOV (BLR)
Jose CUBA VAZQUEZ (ESP)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Nick MATUHIN (GER)
Daniel LIGETI (HUN)
Ryan John MALO (ITA)
Egzon SHALA (KOS)
Alexandr ROMANOV (MDA)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Boban DANOV (MKD)
Robert BARAN (POL)
Rares Daniel CHINTOAN (ROU)
Baldan TSYZHIPOV (RUS)
Tanju GEMICI (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)

Riza KAYAALP (TUR) est l'un des deux champions du monde en titre de lutte gréco-romaine qui défendront leurs titres à Rome. (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine

55kg
Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Sargis GEVORGIZYAN (AUT)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Edmond Armen NAZARYAN (BUL)
Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Maksym VYSOTSKYI (ISR)
Giovanni FRENI (ITA)
Artium DELEANU (MDA)
Snorre Harsem LUND (NOR)
Florin TITA (ROU)
Vitalii KABALOEV (RUS)
Dogus AYAZCI (TUR)
Koriun SAHRADIAN (UKR)

60kg
Gevorg GHARIBYAN(ARM)
Murad BAZAROV(AZE)
Yahor BELIAK (BLR)
Avgustin Boyanov SPASOV (BUL)
Helary MAEGISALU (EST)
Juuso Aleksi LATVALA (FIN)
Amiran SHAVADZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Jacopo SANDRON (ITA)
Przemyslaw PIATEKI (POL)
Teodor HORATAU (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Dimitar Ivaylov SANDOV (SUI)
Kerem KAMAL (TUR)
Zhora ABOVIAN (UKR)

63kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Maksim NEHODA (BLR)
Rumen Boyanov SAVCHEV (BUL)
Levani KAVJARADZE (GEO)
Christos THEODORAKIS (GRE)
Erik TORBA (HUN)
Justas PETRAVICIUS (LTU)
Victor CIOBANU (MDA)
Stig-Andre BERGE (NOR)
Dawid KARECINSKI (POL)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Ibragim LABAZANOV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Rahman BILICI (TUR)
Lenur TEMIROV (UKR)

67kg
Karen ASLANYAN (ARM)
Islambek DADOV (AZE)
Aliaksandr LIAVONCHYK (BLR)
Deyvid Tihomirov DIMITROV (BUL)
Danijel JANECIC (CRO)
Ott SAAR (EST)
Elmer Joakim MATTILA (FIN)
Yasin OZAY (FRA)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Manrikos THEODORIDIS (GRE)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Ignazio SANFILIPPO (ITA)
Aleksandrs JURKJANS (LAT)
Kristupas SLEIVA (LTU)
Donior ISLAMOV (MDA)
Morten THORESEN (NOR)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Nazir Rachidovitch ABDULLAEV (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Oskar Simon ERLANDSSON (SWE)
Enes BASAR (TUR)
Denys DEMYANKOV (UKR)
Aker AL OBAIDI (UWW)

Frank STAEBLER (GER), triple champion du monde, concourra dans la catégorie non olympique des 72kg. (Photo : Kadir Caliskan)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Christoph BURGER (AUT)
Ulvu GANIZADE (AZE)
Agron SADIKAJ (BIH)
Yury KANKOU (BLR)
Stoyan Stoychev KUBATOV (BUL)
Dominik ETLINGER (CRO)
Mikko Petteri PELTOKANGAS (FIN)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Iuri LOMADZE (GEO)
Frank STAEBLER (GER)
Petros MANOUILIDIS (GRE)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Riccardo GLAVE (ITA)
Anatolie POPOV (MDA)
Valentin PETIC (MDA)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Adam KURAK (RUS)
Davor STEFANEK (SRB)
Leos DRMOLA (SVK)
Selcuk CAN (TUR)
Andrii KULYK (UKR)

77kg
Karapet CHALYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Pavel LIAKH (BLR)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Oldrich VARGA (CZE)
Ranet KALJOLA (EST)
Tero Antero Matias HALMESMAEKI (FIN)
Evrik NIKOGHOSYAN (FRA)
Demuri KAVTARADZE (GEO)
Pascal EISELE (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Zotlan LEVAI (HUN)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Matteo MAFFEZZOLI (ITA)
Paulius GALKINAS (LTU)
Daniel CATARAGA (MDA)
Alexandrin GUTU (MDA)
Marcel STERKENBURG (NED)
Per Anders KURE (NOR)
Edgar BABAYAN (POL)
Islam OPIEV (RUS)
Viktor NEMES (SRB)
Nicolas Peter CHRISTEN (SUI)
Denis HORVATH (SVK)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Volodymyr YAKOVLIEV (UKR)

82kg
Ruben GHARIBYAN (ARM)
Michael WAGNER (AUT)
Rafig HUSEYNOV (AZE)
Stanislau SHAFARENKA (BLR)
Daniel Tihomirov ALEKSANDROV (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Lasha GOBADZE (GEO)
Hannes WAGNER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Laszlo SZABO (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Ciro RUSSO (ITA)
Mihail BRADU (MDA)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Mateusz Lukasz WOLNY (POL)
Shamil Letkaevitch OZHAEV (RUS)
Bogdan KOURINNOI (SWE)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Andrii ANTONIUK (UKR)

Viktor LORINCZ (HUN), Lutteur de l'Année en lutte gréco-romaine, atteindra la première place du classement mondial s'il repart de Rome victorieux. Il est inscrit en 87kg. (Photo : Kadir Caliskan)

87kg
Maksim MANUKYAN (ARM)
Islam ABBASOV (AZE)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Tarek Mohamed ABDELSLAM SHEBLE MOHAMED (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Petr NOVAK (CZE)
Jesus GASCA FRESNEDA (ESP)
Erik INT (EST)
Tornike DZAMASHVILI (GEO)
Viktor LORINCZ (HUN)
Mirco MINGUZZI (ITA)
Eividas STANKEVICIUS (LTU)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ (POL)
Aleksandr Andreevitch KOMAROV (RUS)
Nikolaj Georgiev DOBREV (SRB)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Ramon Rainer BETSCHART (SUI)
Emil SANDAHL (SWE)
Metehan BASAR (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)

97kg
Artur ALEKSANYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUT)
Orkhan NURIYEV (AZE)
Dzmitry KAMINSKI (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Matti Elias KUOSMANEN (FIN)
Mélonin NOUMONVI (FRA)
Revazi NADAREISHVILI (GEO)
Anestis ZARIFES (GRE)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Vilius LAURINAITIS (LTU)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Aleksandr GOLOVIN (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Damian VON EUW (SUI)
Cenk ILDEM (TUR)
Oleksandr SHYSHMAN (UKR)

130kg
David OVASAPYAN (ARM)
Sabah Saleh SHARIATI (AZE)
Pavel RUDAKOU (BLR)
Radoslav Plamenov GEORGIEV (BUL)
Stepan DAVID (CZE)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Levan ARABULI (GEO)
Jello KRAHMER (GER)
Adam VARGA (HUN)
El Mahdi ROCCARO (ITA)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Oskar MARVIK (NOR)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Zurabi GEDEKHAURI (RUS)
Riza KAYAALP (TUR)
Mykola KUCHMII (UKR)

Mariya STADNIK (AZE), sept fois médaillée d'or des championnats d'Europe et deux fois des Jeux européens, est classée première mondiale de la catégorie de poids des 50kg et part en quête de son dixième titre du continent. (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Turkan NASIROVA (AZE)
Kseniya STANKEVICH (BLR)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Aintzane GORRIA GONI (ESP)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Maria LEORDA (MDA)
Ramona ERIKSEN (NOR)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Milana DADASHEVA (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Marina RUEDA FLORES (ESP)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Annika WENDLE (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Mercedesz DENES (HUN)
Sara ETTAKI (ITA)
Violeta PONOMARJOVA (LAT)
Iulia LEORDA (MDA)
Jessica Cornelia Francisca BLASZKA (NED)
Silje Knutsen KIPPERNES (NOR)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Suzanna Georgiana SEICARIU (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Iryna HUSYAK (UKR)

55kg
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Ellen RIESTERER (GER)
Ambra CAMPAGNA (ITA)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Alicja CZYZOWICZ (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Sofia Magdalena MATTSSON (SWE)
Bediha GUN (TUR)
Solomiia VYNNYK (UKR)

57kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Iryna KURACHKINA (BLR)
Tanya Dobromirova TENEVA (BUL)
Lenka HOCKOVA MARTINAKOVA (CZE)
Maria Victoria BAEZ DILONE (ESP)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Arianna CARIERI (ITA)
Grace Jacob BULLEN (NOR)
Magdalena Urszula GLODEK( POL)
Marina SIMONYAN (RUS)
Sara Johanna LINDBORG (SWE)
Mehlika OZTURK (TUR)
Alina AKOBIIA (UKR)

59kg
Elmira GAMBAROVA (AZE)
Yuliya PISARENKA (BLR)
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Laura MERTENS (GER)
Ramona GALAMBOS (HUN)
Teresa LUMIA (ITA)
Anastasia NICHITA (MDA)
Dominika Ewa KULWICKA (POL)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)
Anhelina LYSAK (UKR)

Taybe YUSEIN (BUL), championne d'Europe et vice-championne du monde l'année passée, est inscrite en 62kg. (Photo : Gabor Martin)

62kg
Tetiana OMELCHENKO (AZE)
Veranika IVANOVA (BLR)
Taybe YUSEIN (BUL)
Lydia PEREZ TOURINO (ESP)
Luisa Helga Gerda NIEMESCH (GER)
Marianna SASTIN (HUN)
Aurora CAMPAGN A(ITA)
Kornelija ZAICEVAITE (LTU)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Inna TRAZHUKOVA (RUS)
Elif Jale YESILIRMAK (TUR)
Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR)

65kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Yauheniya ANDREICHYKAVA (BLR)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Petra Maarit OLLI (FIN)
Gabriella SLEISZ (HUN)
Veronica BRASCHI (ITA)
Ramina MAMEDOVA (LAT)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Mariia KUZNETSOVA (RUS)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Asli TUGCU (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)

68kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Anna Carmen SCHELL (GER)
Ilana KRATYSH (ISR)
Dalma CANEVA (ITA)
Danute DOMIKAITYTE (LTU)
Agnieszka Jadwiga WIESZCZEK KORDUS (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Kadriye AKSOY (TUR)
Alla CHERKASOVA (UKR)

La championne du monde en titre des 72kg Natalia VOROBEVA (RUS) reviendra à cette catégorie non olympique après une tentative en 76kg au Matteo Pellicone. (Photo : Tony Rotundo)

72kg
Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR)
Kendra Augustine Jocelyne DACHER (FRA)
Maria SELMAIER (GER)
Enrica RINALD I(ITA)
Catalina AXENTE (ROU)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Merve PUL (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

76kg
Martina KUENZ (AUT)
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Pauline Denise LECARPENTIER (FRA)
Georgina Olwen NELTHORPE (GBR)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Aikaterini Eirini PITSIAVA (GRE)
Zsanett NEMETH (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Svetlana SAENKO (MDA)
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR)
Kamila Czeslawa KULWICKA (POL)
Ekaterina BUKINA (RUS)
Yasemin ADAR (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

*Les inscriptions sont officieuses jusqu'à 24 heures avant la compétition et donc sujettes à modification.