Japan Wrestling

L'équipe japonaise de lutte libre réunie pour son premier camp national depuis six mois

By Ken Marantz

TOKYO -- A l'exception d'une courte période pendant laquelle son université était complètement fermée, l'ancien champion du monde Takuto OTOGURO a pu conserver son habituelle routine d'entraînement durant la pandémie.

Cependant, pouvoir enfin s'entraîner avec ses coéquipiers de l'équipe nationale japonaise le ramène à son plus haut niveau, attise les braises et l'espoir que le jour n'est pas si loin où le monde de la lutte remontera sur les tapis.

"Etre réuni ici avec l'équipe nationale me rend heureux à nouveau," dit Otoguro. "Je me sens motivé pour les Jeux Olympiques."

L'équipe nationale japonaise de lutte libre a commencé son premier camp d'entraînement en six mois le 1er octobre, au Centre national d'entraînement Ajinomoto, où 17 des meilleurs athlètes du pays se sont retrouvés pour 8 jours et sous de stricts protocoles sanitaires.

Les deux meilleurs lutteurs de chaque catégorie du championnat national de l'année passée étaient en principe invités -- quelques-uns étaient excusés pour cause d'engagements universitaires ou professionnels  -- , car le Japon a commencé sa préparation pour le championnat du monde provisoirement prévu pour le mois de décembre, le championnat d'Asie pour février et le tournoi de qualification olympique d'Asie pour mars. Savoir si ces compétitions pourront se dérouler reste du domaine de la spéculation.

Il était prévu que les lutteurs, qui s'étaient réunis pour la dernière fois en mars dernier, aient un autre camp d'entraînement vers la mi-juillet, à la suite des équipes de lutte féminine et gréco-romaine. Bien que les camps de celles-ci se soient déroulés comme prévu, la lutte libre fut laissée à elle-même lorsqu'une soudaine augmentation des cas de coronavirus à Tokyo provoqua l'annulation du camp par la Fédération japonaise.

Takuto OTOGURO aux prises avec le médaillé olympique et entraîneur de l'équipe nationale Shinichi YUMOTO (Photo par Sachiko Hotaka/JWF).

"Tellement de fois nous avons établi un programme et dû l'annuler," commente le coach principal de lutte libre Kenji INOUE. "Dans ces conditions, il n'y avait rien à faire."

Etablir le programme d'un camp national d'entraînement n'est pas chose simple. Les lutteurs sont éparpillés dans tout le pays et doivent être libérés par leur université ou l'équipe de leur club. La Fédération doit également obtenir le feu vert de la commission médicale.

"Même si nous [la fédération] voulons maintenir le programme, nous ne pouvons pas le faire sans le soutien ni la coopération de nombreuses autres personnes," dit Inoue. "Puis quand il nous faut annuler après toute la préparation, tout ce que nous pouvons faire est nous excuser. Cette fois, tout en étant reconnaissant de leur coopération, nous pouvons les récompenser en tenant un camp sans incident."

Rei HIGUCHI se mesure au médaillé d'or olympique et entraîneur de l'équipe nationale Tatsuhiro YONEMITSU (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

Suivre des  protocoles stricts

Comme pour les camps du mois de juillet, les lutteurs doivent respecter des règles strictes quant à leurs mouvements dans la 'bulle' du Centre national d'entraînement. Leur nombre est limité dans la salle de pesée par exemple. Dans le réfectoire, ils doivent s'asseoir en diagonale et non pas l'un en face de l'autre. Les contacts avec le monde extérieur sont réduits à une rapide course occasionnelle à la supérette locale.

Lors de leur entrée dans la salle de lutte, leur température est prise et ils se désinfectent non seulement les mains mais aussi les semelles de leurs chaussures. Chaque athlète a passé un test PCR et tous sont négatifs au coronavirus.

"Les équipes ont fait ce qu'elles pouvaient et chaque personne également," dit Inoue. "J'ignore si les autres pays font la même chose, mais nous ne sommes pas du tout anxieux."

Otoguro aura été, en quelque sorte, chanceux que la préfecture de Yamanashi, où il suit les cours de l'université Yamanashi Gakuin, ait été relativement épargnée par le gros de l'épidémie. Jusqu'au 3 octobre, la préfecture, située à l'est de Tokyo, n'a enregistré que 194 cas et six décès, à comparer aux 26'376 cas et 411 décès de la capitale. En tout, le Japon décompte environ 1'600 décès.

Takiuto et son frère aîné Keisuke sont, à ce jour, les seuls Japonais qui se sont assurés une place en lutte libre aux JO de Tokyo, reportés à 2021. Takuto, champion du monde en 2018, a décroché une place en 65kg en terminant 5ème des mondiaux 2019, tandis que Keisuke s'est sélectionné en 74kg en remportant les éliminatoires nationaux après être passé de 70 à 74kg.

La situation de Keisuke était quelque peu plus favorable lors de son arrivée au camp, car il est membre de l'équipe de l'Ecole de force d'auto-défense et d'entraînement physique, qui offre un haut niveau de compétition et fonctionne d'ordinaire dans sa propre bulle.

Pour s'inspirer, il ne lui est pas nécessaire de chercher plus loin que les entraîneurs de l'équipe, dont trois d'entre eux ont gagné des médailles olympiques. Non seulement cela mais Inoue (bronze, Athènes 2004), Tatsuhiro YONEMITSU (or, Londres 2012) et Shinichi YUMOTO (bronze, Londres 2012) font partie du personnel de l'équipe nationale.

"J'apprends de lutteurs munis de la grande expérience d'avoir gagné des médailles olympiques," dit Otoguro. "Je crois que ce peut être un grand avantage pour moi."

Son frère et Rei HIGUCHI, médaillé d'argent à Rio en 2016 en 57kg qui tentera d'obtenir une place pour Tokyo dans la même catégorie lors du prochain qualificatif Asie, ont tous deux eu l'occasion de voir de première main que leurs entraîneurs n'ont rien perdu depuis leur grande époque.

Takuto Otoguro avait l'avantage du poids face à Yumoto, qui luttait en 55kg dans sa jeunesse. Mias Higuchi s'est retrouvé dans la situation inverse avec Yonemitsu, qui donne l'impression qu'il reviendrait très vite à son meilleur niveau s'il décidait de reprendre la compétition.

"Il y a tellement de choses que je peux apprendre," a commenté Hi face au très musculaire Yonemitsu, dont la corpulence a augmenté depuis son triomphe aux JO de Londres en 66kg. "Naturellement, il y a une certaine différence de taille. Il me faut la dépasser.. Je suis une personne qui déteste perdre, ça a été dur à avaler. Mais je ne crois pas que la situation est sans espoir."

Il reste heureux d'être de retour dans l'équipe nationale, ce qui lui donne la chance de telles rencontres.

"Si je ne suis pas là, je perds l'occasion [de lutter] avec Yonemitsu ou Yumoto. C'est un plaisir, mais c'est aussi frustrant. Cette semaine, je ferai ce que je peux pour les battre."

Keisuke OTOGURO travaille un amené au sol (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

De difficiles décisions à prendre

Higuchi avait tout d'abord choisi de rejoindre l'équipe nationale en 65kg, mais n'a pas pu passer Otoguro. Il est alors descendu de deux catégories, jusqu'en 57kg, pour défier l'ancien champion du monde Yuki TAKAHASHI, qu'il a vaincu en finale de la Coupe de l'Empereur en décembre dernier, ce qui lui a permis de décrocher un billet pour le qualificatif olympique d'Asie.

Un obstacle s'est dressé sur sa route lorsqu'un foyer d'infection a éclaté parmi les lutteurs de l'Université japonaise de sciences sportives, son alma mater où il continue à s'entraîner et officie en tant que professeur assistant. Alors qu'il n'a pas été révélé si Higuchi était parmi ceux touchés par l'infection, il a déclaré avoir fait du mieux possible en les circonstances.

"En raison du coronavirus, la pratique a été réduite" dit-il. "Je suis rentré à la maison et avais beaucoup de temps libre. Je me sentais revigoré avec un sens renouvelé de l'engagement. Donc, ça n'a pas été si mauvais."

Le vétéran Sosuke TAKATANI, deux fois athlète olympique et médaillé mondial d'argent en 2014 en 74kg, qui tentera d'aller aux JO de Tokyo en 86kg, a vu lui aussi son entraînement réduit. Mais il reste imperturbable au sujet de la longue durée entre chaque camp de l'équipe nationale et l'annulation de toutes les compétitions.

"Je ne me sens pas du tout concerné," dit-il. "Chacun dans le pays doit surmonter la crise. Ce n'est pas l'histoire de 'ils ont fait comme ça ou on ne pouvait pas faire comme ci'. Je ferai ce que je peux pour me préparer pour la prochaine compétition."

Quelle sera cette compétition est toujours en suspens, mais même dans le cas du meilleur scénario, les meilleurs lutteurs du Japon devront prendre une décision difficile.

Le championnat du monde, normalement tenu en septembre, a été reprogrammé du 12 au 20 décembre à Belgrade. Mais il chevauchera ainsi les championnats du Japon prévus du 17 au 20 septembre.

Normalement, l'équipe envoyée au championnat du monde est choisie en fonction des résultats de la Coupe de l'Empereur en décembre et des championnats du Japon sur invitation de la Coupe Meiji, habituellement tenus en mai ou juin. Mais ces derniers ont été annulés cette année et un officiel de la Fédération japonaise de lutte a déclaré que les vainqueurs de la Coupe de l'Empereur se verront donner la préférence des places pour l'équipe de Belgrade. Certains, cependant, pourront choisir de rester au Japon pour la Coupe de l'Empereur, qui sera leur prérogative.

Takatani n'a pas hésité à dire qu'il optera pour Belgrade. "Mon objectif est d'être 1er mondial, donc si on m'en donne la chance je veux définitivement la médaille d'or," déclare-t-il, même si manquer la Coupe de l'Empereur mettrait un terme à ses neuf titres nationaux consécutifs.

Takuto Otoguro et Higuchi restent tous deux indécis à ce stade.

"Je dois en parler avec mon entraîneur, pour l'instant je ne sais pas," dit Otoguro, dont la plus récente compétition fut une course vers l'or à New Dehli à l'occasion du championnat d'Asie de février dernier. "Tokyo est l'objectif, c'est le standard. Quel que soit le tournoi auquel je participerai avant cela, je compte remporter le titre."

Higuchi prévoit également de jouer à chaud, ne prenant pas de décision pour l'instant mais assurant qu'il sera sur les tapis de l'une ou l'autre compétition.

"Cela dépendra du moment où je me sens de retrouver mon sens du match" dit-il.

Les équipes nationales de lutte féminine et de lutte gréco-romaine tiendront leurs camps les 20 et 21 octobre respectivement.

Séries de classement

Le champion olympique Kim demeure le seul non européen classé No.1 mondial

By Eric Olanowski

VEVEY, Suisse (le 25 juin) – Le champion olympique coréen KIM Hyeonwoo, médaillé d'or du Sassari en Sardaigne le mois dernier, reste le seul lutteur non européen classé No.1 mondial à la veille du dernier événement de série de classement de lutte gréco-romaine de l'année, le Oleg Karavaev (26-28 juillet).

Des neuf premières places tenues par des Européens, cinq sont aux mains de lutteurs russes : Sergey EMELIN (60kg), Stepan MARYANYAN (63kg), Artem SURKOV (67kg), Musa EVLOEV (97kg) et Sergey SEMENOV (130kg).

Eldaniz AZIZLI (AZE), Frank STAEBLER (GER), Emrah KUS (TUR) et Zhan BELENIUK (UKR) donnent à l'Azerbaïdjan, l'Allemagne, la Turquie et l'Ukraine les quatre autres places en tête du classement mondial par catégorie de poids.

Azizli se maintient en tête des 55kg 
Eldaniz Azizli est tête de série des 55kg. L'Azéri garde 30 points d'avance sur son poursuivant Ilkhom BAKHROMOV (UZB) et peut se permettre le luxe de faire l'impasse sur le Oleg Karavaev tout en gardant sa place.  

Bakhromov a tout juste six points d'avance sur le dauphin des mondiaux de Budapest Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), et neuf sur le quatrième Ekrem OZTURK (TUR). Cela semble cependant n'avoir aucune importance puisque seulement deux lutteurs sont inscrits dans la catégorie des 55kg pour le Karavaev et qu'aucun d'eux ne semble être en mesure d'obtenir une tête de série pour les mondiaux de Noursultan en septembre prochain. 

Si les inscriptions du Karaev ne changent pas, le classement de cette catégorie ne subira pas de modification jusqu'en septembre et les demi-finales des mondiaux opposeront sans doute, dans le haut du tableau, Azizli à Ozturk et Bakhromov à Sharshenbekov dans le bas du tableau. 

Top 10, 55kg 
76 - Eldaniz AZIZLI (AZE)
46 - Ilkhom BAKHROMOV (UZB)
40 - Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
37 -Ekrem OZTURK (TUR)
35 - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
27 - Abdelkarim FERGAT (ALG)
24 - Reza Kheirollah KHEDRI (IRI)
20 - Liguo CAO (CHN)
20 - Norayr HAKHOYAN (ARM)
20 - Vitalii KABALOEV (RUS)

Emelin défait Ciobanu sur critères et passe tête de série No.1 des 60kg
Sergey Emelin et Victor CIOBANU (MDA), déjà opposés lors des finales du championnat d'Europe et des derniers mondiaux, semblent sur la voie d'une troisième rencontre si le classement ne subit pas de modification jusqu'au prochain championnat du monde.

Emlin, classé No.1 de la catégorie des 60kg, a 18 points d'avance sur celui qui l'avait éliminé en finale du championnat d'Europe, Victor Ciobanu, mais les critères dont bénéficie le Russe lui assure la tête de série No.1.

KIM Seunghak (KOR) a rejoint la troisième position du dernier classement et constitue désormais une menace crédible pour tous les prétendants à une médaille des mondiaux dans la catégorie des 60kg, après avoir aligné deux titres consécutifs en événement de série de classement (ESC), au Grand Prix de Hongrie tout d'abord puis lors du Sassari le mois dernier.

Ivan LIZATOVIC (CRO) est classé quatrième mondial des 60kg, à tout juste 4 points de Kim. Mais le Kazakh Aidos SULTANGALI, classé 11me, est à 17 points de Lizatovic et sera sur les tapis du prochain et dernier ESC. S'il obtient la médaille d'or et que sa catégorie comprend plus de 20 participants, les 18 points obtenus le classeront devant Lizatovic.

Top 10, 60kg 
78 - Sergey EMELIN (RUS)
60 - Victor CIOBANU (MDA)
46 - Seunghak KIM (KOR)
42 - Ivan LIZATOVIC (CRO)
39 - Sailike WALIHAN (CHN)
38 - Se Ung RI (PRK)
34 - Kerem KAMAL (TUR)
28 - Firuz TUKHTAEV (UZB)
28 - Gyanender GYANENDER (IND)
26 - Virgil MUNTEANU (ROU)

Les trois premières têtes de séries des 63kg désignées pour Noursultan 
L'ardoise du champion du monde en titre Stepan Maryanyan reste sans rature depuis Budapest. Il a depuis remporté le Dan Kolov - Nikola Petrov et le championnat d'Europe, cimentant sa place de tête de série No.1 des 63kg avec 80 points de série de classement.

Ses deux poursuivants, Elmurat TASMURADOV (UZB) et TUO Erbatu (CHN), ont également bloqué leurs têtes de série ; seulement 6 points les séparent et Tasmuradov, blessé lors du championnat d'Asie, devance Tuo. 

Slavik GALSTYAN (ARM) est classé quatrième mondial en 63kg à 22 points de Tuo. Galstyan doit encore travailler pour s'assurer une tête de série aux mondiaux. 33 lutteurs ont la possibilité de le rattrapper et le plus menaçant d'entre eux est Shinobu OTA (JPN), classé 22me pour l'instant. Ota est inscrit pour le Karavaev et a besoin de 15 points pour supplanter l'Arménien.

Top 10, 63kg 
80 - Stepan MARYANYAN (RUS)
56 - Elmurat TASMURADOV (UZB)
50 - Erbatu TUO (CHN)
28 - Slavik GALSTYAN (ARM)
28 - Taleh MAMMADOV (AZE)
26 - Stig-Andre BERGE (NOR)
26 - Andres Roberto MONTANO ARROYO (ECU)
25 - Rahman BILICI (TUR)
25 - Lenur TEMIROV (UKR)
20 - Hassan Hassan Ahmed MOHAMED (EGY)

Surkov en tête des 67kg 
Le champion du monde en titre Artem Surkov est tête de série No.1 pour les mondiaux, détient 30 points d'avance sur RYU Hansu (KOR), classé deuxième mondial, et peut donc se permettre de faire l'impasse sur le Kavaraev. 

Mais Ryu n'a que trois points d'avance sur le Polonais et classé No.3 Gevorg SAHAKYAN et le Kazakh Meiirzhan SHERMAKHANBET. 

D'ici là, six lutteurs peuvent prétendre à une tête de série, mais seulement deux seront au Karavaev et tous deux sont Japonais. Tsuchika SHIMOYAMADA et Shogo TAKAHASHI, classés neuf et dixième respectivement, sont à égalité de 28 points. 

Étant donné qu'ils sont les deux seuls lutteurs du top 10 inscrits pour l'ultime ESC, si leur catégorie comprend plus de vingt entrées et que l'un d'entre eux deux décroche le titre, il pourrait rejoindre le top 3 de sa catégorie aux mondiaux. 

Top 10, 67kg 
78 - Artem SURKOV (RUS)
48 - Hansu RYU (KOR)
45 - Gevorg SAHAKYAN (POL)
43 - Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)
40 - Davor STEFANEK (SRB)
30 - Danijel JANECIC (CRO)
30 - Mate NEMES (SRB)
28 - Mamadassa SYLLA (FRA)
28 - Tsuchika SHIMOYAMADA (JPN)
28 - Shogo TAKAHASHI (JPN)

Staebler passe en 67kg et Mnatsakanian en tête
L'Allemand Frank STAEBLER a, depuis son troisième titre mondial obtenu à Budapest, rejoint la catégorie de poids olympique des 67kg et fera l'impasse sur sa première place du classement des 72kg. Aik MNATSAKANIAN (BUL) en est le bénéficiaire. Il se classe No.1 et sans autre lutteur classé inscrit au Kavaraev, les trois autres têtes de série des mondiaux seront Balint KORPASI (HUN), Abuiazid MANTSIGOV (RUS) et Tarek Aziz BENAISSA (ALG).

Top 10, 72kg 
60 - Frank STAEBLER (GER)
55 - Aik MNATSAKANIAN (BUL)
52 - Balint KORPASI (HUN)
40 - Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
38 - Tarek Aziz BENAISSA (ALG)
32 - Hujun ZHANG (CHN)
30 - Cengiz ARSLAN (TUR)
26 - Robert Attila FRITSCH (HUN)
26 - Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
25 - Rasul CHUNAYEV (AZE)

Le champion olympique Kim reste le seul non-européen classé No.1 mondial
Sacré champion olympique à Londres, le Coréen Kim Hyeonwoo est le seul lutteur non européen classé No.1 mondial. Kim a remporté le championnat d'Asie et le Sassari et est médaillé de bronze de l'Open de Zagreb et du Grand Prix de Hongrie. Il a 26 points d'avance sur Viktor NEMES (SRB), ce qui signifie qu'il sera tête de série No.1 des 77kg lors des mondiaux. 

Nemes n'a qu'un seul point d'avance sur le champion du monde en titre Aleksandr CHEKHIRKIN (RUS) ; on ignore si la Russie enverra Chekhirkin ou le double champion olympique Roman VLASOV (RUS), également champion d'Europe de la catégorie. 

Le Hongrois Tamas LORINCZ est classé quatrième et sa place en tête de série est menacée par Kamal BEY (USA), mais comme l'Américain n'a pas été retenu pour l'équipe US des mondiaux, Lorincz devrait pouvoir s'en sortir sans lutter en Biélorussie. 

Top 10, 77kg 
87 - Hyeonwoo KIM (KOR)
61 - Viktor NEMES (SRB)
60 - Aleksandr CHEKHIRKIN (RUS)
52 - Tamas LORINCZ (HUN)
36 - Kamal Ameer BEY (USA)
32 - Bilan NALGIEV (UZB)
22 - Roman VLASOV (RUS)
20 - Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
20 - Yosvanys PENA FLORES (CUB)
20 - Roland SCHWARZ (GER)

Kus, médaillé de bronze européen, passe devant Bacsi
Emrah KUS (TUR) et Peter BACSI (HUN) sont classés respectivement 1er et 2me, mais Bacsi a annoncé sa retraite et Saeid Morad ABDVALI (IRI) prendra la deuxième place en septembre. 

Viktar SASUNOUSKI (BLR) est classé quatrième pour l'instant, mais deux lutteurs du top 8 présents en Biélorussie sont assez proches pour lui chiper la tête de série.

Champion d'Europe en titre, Rajbek BISULTANOV (DEN) est à trois points de Sasunouski, et le médaillé de bronze d'Asie Maxat YEREZHEPOV (KAZ), à sept points du Biélorusse ; tous deux visent l'or au Karavaev. 

Top 10, 82kg 
70 - Emrah KUS (TUR)
60 - Peter BACSI (HUN)
38 - Saeid Morad ABDVALI (IRI)
37 - Viktar SASUNOUSKI (BLR)
36 - Burhan AKBUDAK (TUR)
34 - Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
32 - Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)
30 - Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
25 - Maksim MANUKYAN (ARM)
20 - Atabek AZISBEKOV (KGZ)

Les têtes de série des 87kg prédéfinies avant le Karavaev 
Les têtes de série des mondiaux, catégorie de poids des 87k, sont dors et déjà gravées dans la pierre. En effet, la Hongrie a deux lutteurs dans le top 4 et ne peut en inscrire qu'un seul au championnat du monde. De plus, un seul lutteur a la possibilité de rejoindre le top 4, ce dont il est assuré par la présence des deux hongrois.

Le champion d'Europe en titre Zhan Beleniuk est No.1. Le double champion du monde turc Metehan BASAR suivra en deuxième position. La Hongrie jouera probablement Viktor LORINCZ, actuellement classé quatrième mais vainqueur du No.3 Erik SZILVASSY déjà par trois fois cette année. Cela signifie que Lorincz sera tête de série No.3 et qu'Islam ABBASOV (AZE) passera en quatrième position. 

Top 10, 87kg 
62 - Zhan BELENIUK (UKR)
60 - Metehan BASAR (TUR)
56 - Erik SZILVASSY (HUN)
52 - Viktor LORINCZ (HUN)
40 - Islam ABBASOV (AZE)
32 - Radzik KULIYEU (BLR)
32 - Hossein Ahmad NOURI (IRI)
32 - Bachir SID AZARA (ALG)
28 - Mikalai STADUB (BLR)
26 - Rustam ASSAKALOV (UZB)

Evloev inscrit pour Noursultan et tête de série No. 1 en 97kg
Musa Evloev, Kiril MILOV (BUL) et Tracy HANCOCK (USA) forment dors et déjà le top 3 de la catégorie des 97kg de Noursultan. Tous ont assez de points pour faire l'impasse sur le dernier ESC et rester dans le top 3.

Quatrième pour l'instant mais sans assurance de garder sa place, l'Iranien Mahdi ALIYARIFEIZABADI (IRI) détient 39 points. Sept lutteurs, dont aucun n'est encore inscrit au Karavaev, pourraient lui prendre sa place s'ils se présentent au tournoi. Quatre sont dans un espace de neuf points et la médaille de l'un d'eux suffirait pour prendre la place de l'Iranien.

Top 10, 97kg 
82 - Musa EVLOEV (RUS)
74 - Kiril Milenov MILOV (BUL)
60 - Tracy Gangelo HANCOCK (USA)
39 - Mahdi Abbas ALIYARIFEIZABADI (IRI)
35 - Mihail KAJALA (SRB)
32 - Luillys Jose PEREZ MORA (VEN)
32 - Fatih BASKOY (TUR)
30 - Balazs KISS (HUN)
28 - Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
28 - Jahongir TURDIEV (UZB)

Semenov tête de série No.1 des 130kg
Comme en 97kg, le top 3 des 130kg est déjà défini pour les mondiaux de septembre, avec dans l'ordre Sergey Semenov, Adam Jacob COON (USA) et Heiki NABI (EST).

KIM Minseok (KOR) détient la quatrième tête de série pour l'instant. Bien que ce soit peu probable car seulement huit lutteurs sont inscrits dans cette catégorie pour le Kavaraev, Muminjon ABDULLAEV (UZB) a la possibilité de renverser le Coréen s'il décroche le titre face à plus de vingts lutteurs.

Top 10, 130kg 
76 - Sergey SEMENOV (RUS)
60 - Adam Jacob COON (USA)
52 - Heiki NABI (EST)
47 - Minseok KIM (KOR)
30 - Muminjon ABDULLAEV (UZB)
28 - Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
28 - Oskar MARVIK (NOR)
28 - Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
26 - Lingzhe MENG (CHN)
26 - Balint LAM (HUN)