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Les équipes de la Coupe du monde gréco-romaine sont annoncées

By Eric Olanowski

BAKU, Azerbaïjan (18 octobre) --- United World Wrestling a annoncé les inscriptions pour la Coupe du Monde gréco-romaine 2022, qui aura lieu à Baku, en Azerbaïjan, le 5 et 6 novembre.

Les deux jours de compétition en duel mettront en vedette les cinq meilleures équipes des championnats du monde 2022, et pour la toute première fois, une équipe mondiale, All-World, composée des meilleurs athlètes de Belgrade dont les équipes n'ont pas terminé dans le top 5 du classement par équipe.

L'évènement de deux jours sera divisé en deux groupes.

Le Groupe A comprendra les équipes classées première, quatrième et cinquième de Belgrade-Turquie, Iran et Kyrgyzstan respectivement.
Le Groupe B accueillera les équipes classées à la seconde, troisième et sixième place aux championnats du monde - l'Azerbaïjan, la Serbie et l'équipe mondiale, respectivement.

Samedi, 5 novembre, chaque équipe affrontera l'autre paire de nations dans leur groupe pour déterminer les deux meilleures équipes.

Session 1 (10:00): TUR vs. IRI, AZE vs. SRB
Session 2 (17:00): IRI vs. KGZ, SRB vs. All-World
Session 3 (19:30): TUR vs. KGZ, AZE vs. All-World

Ensuite, dimanche 6 novembre, les équipes avec les meilleurs résultats du Groupe A et Groupe B lutteront pour le titre par équipe de la Coupe du monde gréco-romaine, tandis que les équipes avec le second meilleur résultat s'affronteront dans le match pour la troisième et quatrième place.

Session 1 (17:00): Matchs de finale pour la 3ème place
Session 2 (18:30): Matchs de finale pour la 1ère place

La Coupe du monde de gréco-romaine présentera pour la toute première fois une équipe mondiale.

L'équipe All-World inaugurale de Bakou sera composée de neuf médaillés mondiaux de 2022, dont six vice-champions et trois médaillés de bronze de Belgrade.

Les six médaillés d'argent luttant dans l'équipe mondiale sont Nugzari TSURTSUMIA (GEO), Leri ABULADZE (GEO), Zoltan LEVAI (HUN), Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB), Turpal BISULTANOV et Kiril Milenov MILOV (BUL). Le trio de médaillés de bronze de l'équipe All-World est composé de Aidos SULTANGALI (KAZ), Andrii KULYK (UKR) et Mantas KNYSTAUTAS (LTU).

Le géorgien Joni KHETSURIANI, qui a terminé à la cinquième place aux championnats du monde, complète la liste des dix membres de l'équipe mondiale.

La Turquie, championne du monde en titre de gréco-romaine, emmènera son équipe la plus riche à Baku. Elle sera menée par les médaillés d'or mondiaux Burhan AKBUDAK et Metehan BASAR. Akbudak a remporté sa médaille d'or à Belgrade, tandis que Basar a remporté ses titres mondiaux en 2018 et 2019. Ils emmènent également Selcuk CAN, Yunus BASAR et Ali CENGIZ, qui ont terminé avec des médailles de bronze en Serbie.

Eldaniz AZIZLI, le nouveau double champion du monde, est en tête des concurrents du pays hôte. Il sera rejoint dans l'équipe d'Azerbaïjan par les autres médaillés de Belgrade Taleh MAMMADOV, Hasrat JAFAROV, Ulvu GANIZADE et Arif NIFTULLAYEV.

Ganizade a remporté l'argent en Serbie, tandis que Mammadov, Jafarov et Niftullayev ont remporté des médailles de bronze à Belgrade.

Rafig HUSEYNOV et Sanan SULEYMANOV, qui ont remporté respectivement l'or et l'argent à Oslo, figurent également dans l'équipe de la coupe du monde d'Azerbaïjan.

La Serbie s'est illustrée aux championnats du monde 2022, remportant quatre des dix médailles d'or en gréco-romaine. Elle emmènera deux des quatre champions du monde--Sebastian NAD et Mate NEMES-- à Baku. Ali ARSLAN et Zurabi DATUNASHVILI ont choisi de ne pas participer à la coupe du monde gréco-romaine et seront remplacés par Nemes/Aleksa ERSKI et Zarko DICKOV, respectivement en 72kg et 87kg.

L'Iran n'envoie pas ses lutteurs de l'équipe première mais envoie une équipe pleine de talents des catégories d'âge. Les lutteurs les plus remarquables de leur équipe sont le champion du monde senior 2021 Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI et le vainqueur de la médaille de bronze des Mondiaux senior 2019 Ali NEJATI.

Le Kyrgyzstan est dans une position similaire à celle de l'Iran. Elle ne pourra pas compter sur ses lutteurs de l'équipe première et sera privée des champions du monde 2022 Zholaman SHARSHENBEKOV et Akzhol MAKHMUDOV. Sans ses deux superstars, le Kyrgystan s'appuiera sur l'olympien de Tokyo Uzur DZHUZUPBEKOV pour mener l'équipe à Baku.

La lutte en Azerbaïdjan commence les 5 et 6 novembre et sera diffusée en direct sur www.uww.org ou sur " The Home of Wrestling ", la toute nouvelle application d'United World Wrestling.

Téléchargez l'application d'United World Wrestling sur : Google Play | Apple App Store

Inscriptions à la Coupe du monde Gréco-Romaine :
1. Turquie
55kg - Ekrem OZTURK
55kg - Muhammet Emin CAKIR
60kg - Kerem KAMAL
60kg - Mukremin AKTAS
63kg - Ahmet UYAR
67kg - Murat FIRAT
72kg - Selcuk CAN
77kg - Yunus Emre BASAR
77kg - Yuksel SARICICEK
82kg - Burhan AKBUDAK
87kg - Ali CENGIZ
97kg - Metehan BASAR
97kg - Mustafa OLGUN
130kg - Osman YILDIRIM

2. Azerbaïjan
55kg - Eldaniz AZIZLI
55kg - Ibrahim NURULLAYEV
60kg - Murad MAMMADOV
60kg - Nihat Zahid MAMMADLI
63kg - Taleh MAMMADOV
63kg - Ziya BABASHOV
67kg - Hasrat JAFAROV
67kg - Namaz RUSTAMOV
72kg - Ulvu GANIZADE
72kg - Gurban GURBANOV
77kg - Sanan SULEYMANOV
77kg - Eljan MAMMADOV
82kg - Rafig HUSEYNOV
82kg - Nasir HASANOV
87kg - Lachin VALIYEV
87kg - Murad AHMADIYEV
97kg - Arif NIFTULLAYEV
97kg - Zamir MAGOMEDOV
130kg - Sabah Saleh SHARIATI
130kg - Beka KANDELAKI

3. Serbie
55kg - Sabolc LOSONC
60kg - Aleksandar BERAROV
60kg  Sebastian KOLOMPAR
63kg - Stefan LISCEVIC
63kg - Perica DIMITRIJEVIC
67kg - Sebastian NAD
72kg - Aleksa ERSKI
72kg - Mate NEMES
77kg - Aleksa ILIC
82kg - Milos PEROVIC
82kg - Viktor NEMES
87kg - Zarko DICKOV
97kg - Mihail KAJAIA
130kg - Sabolc HORVAT

4. Iran
55kg  - Mohammad Mahdi Meraj JAVAHERI FARID
55kg - Poya Soulat DAD MARZ
60kg - Pouya Mohammad NASERPOUR
60kg - Mehdi Seifollah MOHSEN NEJAD
63kg - Saeid Morad Gholi ESMAEILI LEIVESI
63kg - Iman Hossein Khoon MOHAMMADI
67kg - Hojat Hassan REZAEI
67kg - Seyed Danial Seyed Shamsollah SOHRABI
72kg - Mohammadreza Mahmoud ROSTAMI
72kg - Amir Ali ABDI
77kg - Aref Mozafar HABIBOLLAHI
77kg - Mohammad Reza Hojatollah MOKHTARI
82kg - Mohammadhossein Ebrahim MAHMOODI
82kg - Alireza Azizkhoon MOHMADIPIANI
87kg - Hamidreza Abbas BADKAN
87kg - Abolfazl Ali CHOUBANI
97kg - Ali Ramezanali ABEDIDARZI
97kg - Mehdi Mohammad BALIHAMZEHDEH
130kg - Fardin Shaban HEDAYATI
130kg - Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI

5. Kyrgyzstan
55kg - Ulan MURATBEK UULU
60kg - Nurmukhammet ABDULLAEV
63kg - Kaly SULAIMANOV
67kg - Khalmurat IBRAGIMOV
72kg - Adilkhan NURLANBEKOV
77kg - Akylbek TALANTBEKOV
82kg - Kalidin ASYKEEV
87kg - Azat SALIDINOV
97kg - Uzur DZHUZUPBEKOV
130kg - Erlan MANATBEKOV

6. All-World
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
60kg - Aidos SULTANGALI (KAZ)
63kg
- Leri ABULADZE (GEO)
67kg
- Joni KHETSURIANI (GEO)
72kg
- Andrii KULYK (UKR)
77kg
- Zoltan LEVAI (HUN)
82kg
- Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

87kg - Turpan Ali Alvievich BISULTANOV (DEN)
97kg
- Kiril Milenov MILOV (BUL)
130kg
- Mantas KNYSTAUTAS (LTU)

Susaki remonte sur Irie, vainc et reste en course pour défendre son titre mondial

By United World Wrestling Press

L'entraînement de l'Université Waseda met les lutteurs dans une situation de 0-4 à 30 secondes de la fin d'un combat. Cette préparation a permis à Yui SUSAKI de rester en course pour défendre son titre mondial.

Yui Susaki a comblé un déficit de quatre points en réalisant un amené à terre gagnant à 15 secondes de la cloche, se défaisant de Yuki IRIE par 6-4  dans un combat de barrage spécial pour une place en lutte féminine 50kg avec l'équipe du Japon, qui se rendra au championnat du monde de Budapest en octobre.

"Je suis contente d'avoir acquis cette place dans l'équipe du championnat du monde, et je suis persuadée que je remporterai cette année un deuxième titre mondial d'affilée," a déclaré Susaki.

Le médaillé de bronze mondial Yuhi FUJINAMI et les deux jeunes frères Takuto and Keisuke OTOGURO sont aussi sortis victorieux des 10 combats de barrage organisés samedi à Wako, dans la préfecture de Saitama, au nord de Tokyo.

Selon les critères établis par la Fédération japonaise de lutte, les gagnants d'à la fois la coupe de l'Empereur (ou championnat du Japon) en décembre et de la coupe Meiji (championnat du Japon sur invitation)  en juin, ont été automatiquement sélectionnés pour le championnat du monde. Pour les catégories de poids dont les vainqueurs étaient différents, ceux-ci se sont rencontrés pour des combats de barrage à la salle municipale de Wako.

Susaki, âgée de 19 ans et médaillée d'or des 48kg au championnat du monde de Paris l'année dernière, avait encaissé une stupéfiante défaite par supériorité technique de la part d'Irie dans les demi-finales de la coupe de l'Empereur. Elle avait pris sa revanche par tombé en finale de la Meiji, conduisant les deux lutteuses à ce récent combat de barrage.

Irie a utilisé ce qui lui avait réussi lors de la première rencontre, marquant en première période deux amenés à terre par ramassement de jambe simple et prenant la tête 4-0.

"D'abord j'ai perdu quatre points, comme quand j'ai perdu à la coupe de l'Empereur, avec exactement la même façon de laisser des points." a déclaré Susaki. "Quand j'ai marqué les deux premiers, ça m'a rendue nerveuse. Mais j'ai réussi à changer d'humeur en pensant à mes forces et mon désir de remporter le championnat du monde. J'ai pu revenir solidement en place pour décrocher le combat."

Avec Irie en passivité à la moitié de la deuxième période, Susaki a lancé une autre profond ramassement de jambe simple, duquel Susaki a pu se dégager on ne sait trop comment, sortant par la petite porte et marquant elle-même une mise à terre. A 25 secondes de la fin, fuyant la prise, Irie reçoit une pénalité d'un point, ramenant le score à 4-3.

Yui SUSAKI (JPN), championne du monde 2017. (Photo par Tateo Yabuki)

À l'approche du coup de sifflet final, Susaki lance une attaque en ramassement de jambe simple qui met Irie sur son postérieur, puis la renverse suffisamment pour récolter deux points, tout en évitant d'être elle-même renversée. Un challenge rejeté ajoute un dernier point au score de Susaki, lui donnant la victoire 6-4.

"À la coupe de l'Empereur, je pensait 'je dois marquer, je dois marquer,' et suis devenue anxieuse et précipitée," a indiqué l'étudiante en première année de Waseda.  "Cette fois, j'ai pu basculer les moteurs, persuadée que j'irai au championnat du monde. D'abord j'ai dû reprendre deux points, et ça m'a relaxée. Comparé à la coupe de l'Empereur, je crois avoir progressé."

Takuya OTA, l'entraîneur de Susaki à l'université Waseda, rapporte qu'il lui a dit à la pause de lutter comme d'habitude mais de rester assez proche pour pouvoir lancer des attaques.

"En décembre à la coupe de l'Empereur, elle a tenté de grandes manoeuvres, mais elle a été arrêtée et a perdu," a déclaré Ota, lui-même médaillé de bronze de lutte libre aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996. "Je lui ai dis de d'abord marquer deux points par une projection au sol pour remonter au score."

"En première période, elle n'a pas su garder ses distances, donc je lui ai dit de prendre la distance qu'elle voulait et d'attaquer, attaquer, attaquer. Son adversaire a fait une erreur et Yui est forte pour se battre jusqu''à la dernière seconde. C'est ce qui a fait la différence."

C'est à Waseda que Susaki s'est exercée aux dernières trentes secondes.

"J'ai préparé cette situation à l'entraînement. J'ai juste pensé à rester calme pour tout déballer à la fin. Je crois que ça m'a fait gagner."

Yuhi FUJINAMI (JPN), médaillée de bronze 2017. (Photo par Tateo Yabuki)

Fujinami, médaillé de bronze à Paris l'année passée chez les 70kg, avait remporté la coupe de l'Empereur chez les 74kg mais s'est retrouvé en barrage pour Budapest ; il n'était pas apparu à la Meiji à cause d'une fracture de pommette récoltée en mai.

Aucun effet secondaire de sa blessure n'était visible lors de l'étalage de sa victoire par supériorité technique 14-2 et 5:09 sur Ken HOSAKA.

"C'est un soulagement d'avoir passé les sélections pour le championnat du monde," a dit Fujinami, ajoutant qu'il n'était pas si satisfait de sa performance. "Mes mouvements étaient vraiment mauvais, et je ne serai pas compétitif si je lutte comme cela au championnat du monde. J'ai besoin d'améliorer ma forme."

Fujinami, équipier des frères Oroguro à l'université Yamanashi Gakuin, est toujours en phase d'adaptation suite à son passage en catégorie de poids supérieure et passera son premier test important lors des Jeux d'Asie de Jakarta en août.

"C'est physiquement plus dur qu'attendu et c'est une catégorie de poids olympique donc c'est, comment dire, une bataille du désespoir, et le niveau est très haut," a déclaré Fujinami, dont la petite soeur Akari a récemment remporté le titre des 49kg au championnat du monde cadets de Zagreb.

C'est une couronne qui avait échappé à Yuhi, deuxième du championnat du monde cadets en 2013 et respectivement deuxième et troisième des championnats du monde juniors 2015 et 2016. Son objectif pour Budapest est une première médaille d'or.

Takuto OTOGURO (JPN) (à droite) et Keisuke OTOGURO (JPN) (à gauche). (Photo par Tateo Yabuki)

Les frères Otoguro, qui feront tous deux leur début au championnat du monde seniors, accompagneront dans l'équipe du Japon les soeurs Risako et Yukako KAWAI.

Takuto Otoguro a débuté les éliminatoires en éliminant Daichi TAKATANI en lutte libre 65kg, marquant une projection à terre après 15 secondes et terminant le combat en 1:55 par supériorité technique.

"Il y a parfois une grande différence de points, mais sans différence de capacités," a commenté Otoguro, 19 ans et double médaillé mondial de bronze chez les cadets. "Comme vont les combats, je crois que c'était un bon combat."

La victoire d'Otoguro a empêché Takatani de rejoindre son frère aîné Sosuke TAKATANI, médaillé mondial d'argent, dans l'équipe sélectionnée pour Budapest. Sosuke avait déjà acquis sa place chez les 79kg.

Ensuite venait Keisuke Otoguro en 70kg, et bien que moins dominant que son plus jeune frère, il a tout de même déroulé deux projections au sol par ramassement de jambe simple et résisté pour une victoire 5-3 sur Jintaro MOTOYAMA.

"Je crois que j'étais dans une onde positive, " a dit Otoguro au sujet de la victoire de son frère, "et je voulais que cela continue pour Yuhi juste après moi."

Ailleurs, Atsushi MATSUMOTO, revenu à la lutte libre après une année passée en lutte gréco-romaine, a reçu son ticket pour le championnat du monde lorsqu'il s'est départi d'un score d'égalité 2-2 face à Takashi ISHIGURO grâce à trois amenés à terre en seconde période, remportant la victoire 8-2 chez les 92kg. 

"J'ai pu, l'année passée, faire une tentative en gréco-romain, mais je n'ai pas obtenu de bons résultats," a dit Matsumoto. "Je suis heureux d'avoir obtenu une autre chance au championnat du monde en utilisant en lutte libre les bonnes choses apprises en lutte gréco-romaine."

Matsumoto avait changé de style après avoir échoué à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio 2016. Il est revenu à la lutte libre après que les changements de règles de lutte gréco-romaine ont mis l'accent sur la lutte au tapis, son domaine le plus faible. 

Dans un autre combat éliminatoire, le médaillé de bronze d'Asie Takeshi YAMAGUCHI est remonté de 6-2 à 14-8 chez les 97kg, se défaisant de Naoya AKAGUMA.. Yamaguchi, qui combat pour une équipe sponsorisée par une organisation soutenant la lutte, a débuté son retour par une ceinture arrière à quatre points. 

"J'en avais l'image dans ma tête à force d'en regarder," a déclaré Yamaguchi.

En 125kg, Taiki YAMAMOTO a obtenu un second billet pour le championnat du monde en se défaisant de Nobuyoshi ARAKIDA 4-1, saisissant la victoire par un arraché à deux points en contre-attaque d'un ramassement de jambe simple à 5 secondes de la cloche.

La majorité des points des deux combats de lutte gréco-romaine ont été attribués pour passivité : Takayuki INOGUCHI a vaincu Katsuaki ENDO 2-1 en 63kg et Yuya MAETA a marqué une projection au sol dans la dernière minute pour une victoire 3-2 sur Takahiro TSURUDA en 82kg.

Dans l'autre combat de barrage de lutte féminine, la championne du monde des juniors et des U23 Ayana GEMPEI a pris sur Ayaka ITO sa revanche des demi-finales de la coupe Meiji, remportant une victoire 4-2 en 65kg pour une place au mondial seniors. 

Plus tôt dans l'année, Gempei avait remporté un autre éliminatoire pour la place des 68kg en équipe japonaise aux Jeux d'Asie, après que la championne du monde et championne olympique Sara DOSHO se soit retirée pour cause de blessure à l'épaule, subie lors de la coupe du monde de lutte féminine. 

Résultats des barrages
Lutte libre

65kg: Takuto OTOGURO df. Daichi TAKATANI par ST, 11-0, 1:55
70kg : Keisuke OTOGURO df. Jintaro MOTOYAMA, 5-3
74kg : Yuhi FUJINAMI df. Ken HOSAKA par ST, 14-2, 5:09
92kg: Atsushi MATSUMOTO df. Takashi ISHIGURO, 8-2
97kg: Takeshi YAMAGUCHI df. Naoya AKAGUMA, 14-8
125kg: Taiki YAMAMOTO df. Nobuyoshi ARAKIDA, 4-1

Lutte gréco-romaine
63kg: Takayuki INOGUCHI df. Katsuaki ENDO, 2-1
82kg: Yuya MAETA df. Takahiro TSURUDA, 3-2

Lutte féminine
50kg: Yui SUSAKI df. Yuki IRIE, 6-4
65kg: Ayana GEMPEI df. Ayaka ITO, 4-2

Équipe des championnats du monde
(à confirmer)
Lutte libre
57kg: Yuki TAKAHASHI
61kg: Kazuya KOYANAGI
65kg: Takuto OTOGURO
70kg: Keisuke OTOGURO
74kg: Yuhi FUJINAMI
79kg: Sosuke TAKATANI
86kg: Shota SHIRAI
92kg: Atsushi MATSUMOTO
97kg: Takeshi YAMAGUCHI 
120kg: Taiki YAMAMOTO

Lutte gréco-romaine
55kg: Shota TANOKURA
60kg: Shinobu OTA
63kg: Katsuaki ENDO
67kg: Tsuchika SHIMOYAMADA
72kg: Takahiro INOUE
77kg: Shohei YABIKU
82kg: Yuya MAETA 
87kg: Masato SUMI
97kg: Yuta NARA
130kg: Arata SONODA

Lutte féminine
50kg: Yui SUSAKI
53kg: Haruna OKUNO
55kg: Mayu MUKAIDA
57kg: Katsuki SAKAGAMI
59kg: Risako KAWAI
62kg: Yukako KAWAI
65kg: Ayana GEMPEI
68kg: Rio WATARI
72kg: Naruha MATSUYUKI
76kg: Hiroe MINAGAWA