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Les intrigues à ne pas manquer des Ranking Series de Budapest

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (4 juin) -- Alors que les Ranking Series de Budapest  débutent Jeudi dans la capitale hongroise, quelques intrigues captivantes se dérouleront sur les tapis. Les pays finaliseront leurs sélections olympiques, quelques lutteurs vedettes reviennent à la compétition tandis que d'autres se battent pour les points de classement.

Voici les meilleures intrigues à ne pas louper par les fans de lutte aux Ranking Series de Budapest qui seront en live sur uww.org en utilisant UWW+.

Dilemme de l'Iran

Un combat de sélection sera organisé par l'Iran à Budapest pour décider de l'équipe olympique de Paris. Le champion olympique de Tokyo Mohammadreza GERAEI (IRI) a remporté la place en gagnant le bronze aux Championnats du monde. Mais Saeid ESMAEILI LEIVESI (IRI) a remporté les Championnats d'Asie pour prétendre à la médaille d'or des 67kg.

La catégorie 60kg verra également un combat entre Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) qui affrontera Amirreza DEHBOZORGI (IRI) pour décider qui ira aux Jeux de Paris.

Aussi, Mohammadali GERAEI (IRI) lutte !

Hassan YAZDANI (IRI)Hassan YAZDANI (IRI) luttera pour la première depuis sa victoire de la médaille d'or aux Jeux d'Asie. (Photo: United World Wrestling / Sachiko Hotaka)

Le retour de Yazdani 

Le retour à la compétition de Hassan YAZDANI (IRI) reste sans aucun doute le grand évènement de Budapest. Depuis sa victoire de la médaille d'argent aux Championnats du Monde à Belgrade, Yazdani a lutté une seule fois, remportant la médaille d'or aux Jeux d'Asie. Une blessure à l'épaule l'a mis à l'écart pendant 8 mois mais Yazdani luttera en 86kg jeudi.

Avant les Ranking Series, il y avait des discussions en Iran au sujet d'un éventuel affrontement entre Yazdani et le champion du monde 92kg Kamran GHASEMPOUR (IRI) qui cherche à faire partie de l'équipe olympique de Paris pour l'Iran. Mais l'Iran a décidé d'envoyer Yazdani seul et évaluera sa performance avant de décider d'un essai entre les deux.

Ziqi FENG (CHN)Ziqi FENG (CHN) a fait peur à Yui SUSAKI (JPN) durant la finale de Championnats d'Asie. (Photo: United World Wrestling / Amirreza Aliasgari)

Le problème de l'abondance de la Chine

La Chine envoie rarement une partie de son équipe aux Ranking Series. Mais elle a envoyé seulement 5 lutteurs pour Budapest, tous en lutte féminines. Trois lutteuses sont inscrites en 50kg et deux en 57kg, attendues pour un combat.

Yu ZHANG (CHN), Jiang ZHU (CHN) et Ziqi FENG (CHN) se battent pour une place en 50kg pour les Jeux de Paris . Feng a gagné le quota pour la Chine en remportant la médaille de bronze aux Championnats du Monde à Belgrade.

Qi ZHANG (CHN) et Kexin HONG (CHN) lutteront l'une contre l'autre pour la place en 57kg. Hong a gagné le quota aux qualificatifs olympiques d'Asie à  Bishkek. Mais Zhang, championne du monde en 59kg, a remporté les Championnats d'Asie, un parcours qui comprend également une victoire sur Risako KINJO (JPN) au premier tour.

Le switch de Jamalov

Razambek JAMALOV (UZB) attendait ses débuts en Ouzbékistan qui ont finalement eu lieu à Budapest. Jamalov montera sur le tapis en 74kg et pourra aussi affronter Bekzhod ABURKHAMANOV (UZB), ce qui veut dire que leur match pourra aussi être un match décisif entre les deux.  Jamalov n'a pas lutté à un évènement international depuis qu'il a terminé cinquième aux Championnats d'Europe 2021 mais il a précédemment montré qu'il pouvait gagné contre n'importe quel lutteur de haut niveau dans sa journée.

Wrestling 101: Origine et anecdotes sur la lutte gréco-romaine

By William May

RIO DE JANEIRO (2 aout) - La lutte faisait partie des neuf premiers sports originels de Jeux Olympiques organisés en 1896. Il n'y avait pas de catégories de poids et seulement un style, la lutte gréco-romaine.

Malgré ce nom, lutte gréco-romaine, la discipline est devenue populaire à travers l'Europe en 18e et 19 et siècle mais se connaissait plus sous le nom de "lutte francaise" ou "lutte à main plates".

Un soldat de l'armée de Napoléon, Jean Exbrayat, qui avait voyagé à travers la campagne européenne pour lutteur dans les foires et festivals, est généralement désigné comme celui qui a mis en place les règles basiques de son style de lutte.

Exbrayat appelait son style "mains plates" pour le différencier des autres combats populaires des foires ou étaient autorisés les coups avec poings fermés. Les règles d'Exbrayat limitaient également les prises qui ne servaient qu'à faire mal à l'adversaire et rendaient le sport dangereux.

Une règle également attribuée à Exbrayat ne permettait pas les prises sous la taille, ce qui est devenu la caractéristique principale de la lutte gréco-romaine moderne.

A cette époque à peu près. les leaders du monde sportif encourageaient les pratiquants à retourner aux valeurs classiques et anciennes de la Grèce et de Rome, et c'est sur ce fond historique que la lutte devint la lutte "gréco-romaine" ou le "style classique", comme l'appellent encore aujourd'hui certains pays d'Europe.

Un fait intéressant que l'on rate souvent dans l'histoire des Jeux Olympiques en lutte est que le vainqueur en lutte lors des Jeux de 1896, Carl SCHUHMANN (GER), un gymnaste de Berlin, avait également remporté trois autres évènements en gymnastique à Athènes.

Les vainqueurs à Athènes ne recevaient pas de médailles d'or, mais recevaient des médailles d'argent avec une branche d'olivier. La pratique de décerner de l'or, de l'argent et du bronze a été instaurée aux Jeux de 1904 à St-Louis.

Avec ses quatre victoires, Schuhmann avait remporté plus de triomphes ("médailles d'or") que n'importe quel autre athlètes dans les 43 disciplines d'Athènes, faisant de lui le Michael Phelps des Jeux d'Athènes il y a 120 ans.

Michael Phelps (USA) a établi le record en remportant 8 médailles d'or en natation à Pékin en 2008, et a encore remporté 18 médailles d'or entre 2004 et 2012.

La lutte ne faisait pas partie du programme des Jeux de Paris en 1900, Jeux qui ont été organisés en marge de la Foire Mondiale de cette année la, et en 1904 à Saint-Louis il n'y avait que la discipline de la lutte libre au programme, ou seuls les Etats-Unis étaient inscrits.

La lutte gréco-romaine a fait son retour dans les Jeux en 1908 à Londres, et a figuré au programme aux côtés de la lutte libre dès Antwerps en 1920 jusqu'à aujourd'hui.

Il est bien connu que la lutte gréco-romaine n'autorise pas les attaques sous la taille de l'adversaire, d'attraper ou de bloquer les jambes de l'adversaire pour se défendre ou déjouer une attaque.

Ainsi, les compétiteurs attaquent le corps de leur adversaire depuis la position debout, avec des headlocks et des arm throws, ainsi que des bodylocks.

Il est difficile de bloquer un adversaire depuis la position debout ; ainsi, les lutteurs mettent sans cesse la pression à leur adversaire, et espèrent l'attaquer alors qu'il est en déséquilibre ou espèrent remporter des points pour passivité.

Lors du second avertissement pour passivité, le lutteur actif a le choix de rester debout et de mettre son adversaire dans la position par terre. La plupart des lutteurs choisissent cette seconde option lorsqu'ils ont le choix.

Dans la position par terre en lutte gréco-romaine, les lutteurs essaient d'exposer les épaules de leur adversaire au tapis avec des locks autour de la taille ou de la poitrine.

Le reverse waistlock et lift ainsi que le head-and-arm control sont des prises populaires en position de par terre, puisque le fait de soulever son adversaire depuis le sol peut également permettre à l'attaquant de remporter des points.

Il est difficile de marquer des points en lutte gréco-romaine, et ainsi une victoire par supériorité technique est accordée lorsque un des lutteurs a huit points d'avance sur son adversaire. En lutte libre en et lutte féminine, il faut dix points d'avance pour gagner par supériorité technique.