#WrestleIstanbul

Les plus grandes stars de la lutte attendues au Yasar Dogu

By Eric Olanowski

ISTANBUL, Turkey (July 1) -- L'événement de série de classement le plus attendu de l'année, le Yasar Dogu, se déroulera du 11 au 14 juillet prochain à Istanbul. Plus de 275 lutteurs venus de 21 pays sont attendus dans la plus grande ville de Turquie. Le but est simple : empocher la plus grande quantité possible des points de série restants avant de rejoindre Noursultan au Kazakhstan pour le championnat du monde 2019.

Depuis le championnat du monde de Budapest, les athlètes ont engrangé des points dans l'espoir d'obtenir l'une des quarante places disponibles en tête de série du championnat du monde, quatre par catégorie. Le Yasar Dogu offre à ceux encore susceptibles d'obtenir une tête de série la dernière possibilité de la saison. 

Sur la route d'Istanbul, cinq lutteurs sont dors et déjà tête de série No.1. En tout 17 sont dans le top 4, ce qui laisse 23 places ouvertes. Bien qu'ils ne soient pas tous inscrits, 150 athlètes sont encore susceptibles de chiper sa place à un lutteur du top 4, à condition qu'ils décrochent une médaille d'or et que plus de vingts athlètes soient inscrits dans leur catégorie.

Cliquez ici pour la liste complète des inscriptions.

Lutte Libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Islam BAZARGANOV (AZE)
Giorgi EDISHERASHVILI (AZE)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Gamal Abdelnaser Hanafy MOHAMED (EGY)
Kumar RAVI (IND)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Minir REDJEPI (MKD)
Haljit OSMAN (MKD)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Suleyman ATLI (TUR)
Ahmet DUMAN (TUR)
Saban KIZILTAS (TUR)

61kg
Mohamed Al Amine LAKEL (ALG)
Mirjalal HASAN ZADA (AZE)
Asgar MAMMADALIYEV (AZE)
Yasser Eshhata Abady AHMED (EGY)
Rahul Balasaheb AWARE (IND)
Sandeep TOMAR (IND)
Utkarsh Pandharinath KALE (IND)
Behnam Eshagh EHSANPOOR (IRI)
Elmedin SEJFULAU (MKD)
Selehattin SERT (TUR)
Munir Recep AKTAS (TUR)
Recep TOPAL (TUR)
Tyler Lee GRAFF (USA)


Bajrang BAJRANG (IND), classé No.1 mondial de la catégorie des 65kg, est inscrit au Yasar Dogu. (Photo : Sachiko Hotaka)

65kg
Ali RAHIMZADE (AZE)
Haji Mohamad ALI (BRN)
Fathi Tarek Fathi Attia ISMAIL (EGY)
Ismail MUSUKAEV (HUN)
Bajrang BAJRANG (IND)
Sonba Tanaji GONGANE (IND)
Peiman Bioukagha BIABANI (IRI)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Tilek SHARSHEEV (KGZ)
Fati VEJSELI (MKD)
Masoud NIAZI (NED)
Kaireddine BEN TELILI (TUN)
Cengizhan ERDOGAN (TUR)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Mehmet Emin OGUT (TUR)
Zain Allen RETHERFORD (USA)
John Michael DIAKOMIHALIS (USA)

70kg
Fares LAKEL (ALG)
Murtazali Raxmatullayevic MUSLIMOV (AZE)
Gitinomagomed GADZHIYEV (AZE)
Aghahuseyn MUSTAFAYEV (AZE)
Adam BATIROV (BRN)
Mihail Iliev GEORGIEV (BUL)
Ali Pasha Ruslanovich UMARPASHAEV (BUL)
Amr Reda Ramadan HUSSEN (EGY)
Rajnesh RAJNEESH (IND)
Meisam Abolfazl NASIRI (IRI)
Adilet MAMATAEV (KGZ)
Riad REDJEPI (MKD)
Omer Faruk CAYIR (TUR)
Haydar YAVUZ (TUR)
Mustafa KAYA (TUR)
James Malcolm GREEN (USA)

Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA), classé No.2 mondial en catégorie 74kg, à quatre points de Zaurbek SIDAKOV (RUS). (Photo: Gabor Martin)

74kg
Ishak BOUKHORS (ALG)
Toghrul ASGAROV (AZE)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Miroslav Stefanov KIROV (BUL)
Daniel ANTAL (HUN)
Csaba VIDA (HUN)
Zsombor Istvan GULYAS (HUN)
Amit Kumar DHANKHAR (IND)
Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI)
Mostafa Mohabbali HOSSEINKHANI (IRI)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Mansur SYRGAK UULU (KGZ)
Mohamed SESAY (SLE)
Taimuraz SALKAZANOV (SVK)
Maher GHANMI (TUN)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Yakup GOR (TUR)
Jordan Ernest BURROUGHS (USA)

79kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Aleksandr GOSTIYEV (AZE)
Jabrayil HASANOV (AZE)
Benjamin SEZGIN (GER)
Botond LUKACS (HUN)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Parveen RANA (IND)
Bahman Mohammad TEYMOURI (IRI)
Foday KARGBO (SLE)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ramazan Ishak SAR I(TUR)
Ender COSKUN (TUR)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Alexander David DIERINGER (USA)

Même s'il est déjà placé en tête de série No.1 pour les mondiaux de Noursultan, Fatih ERDIN (TUR), premier au classement mondial,  sera sur les tapis du Yasar Dogu. (Photo : Gabor Martin) 

86kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Svetoslav Zhivkov DIMITROV (BUL)
Khaled Masoud Ismail ELMOATAMADAWI (EGY)
Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Patrik SZUROVSZKI (HUN)
Richard Ferenc LIGETI (HUN)
Deepak PUNIA (IND)
Hassan Aliazam YAZDANICHARATI (IRI)
Aligadzhi GAMIDGADZHIEV (KGZ)
Muhammad ALI (PAK)
Boris MAKOEV (SVK)
Ayoub BARRAJ (TUN)
Selim YASAR (TUR)
Osman GOCEN (TUR)
Fatih ERDIN (TUR)
James Patrick DOWNEY III (USA)

92kg
Mohammed FARDJ (ALG)
Sharif SHARIFOV (AZE)
Bendeguz TOTH (HUN)
Viky VIKY (IND)
Alireza Mohammad KARIMIMACHIANI (IRI)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Erhan YAYLACI (TUR)
Ibrahim BOLUKBASI (TUR)
J'Den Michael Tbory COX (USA)

97kg
Aslanbek ALBOROV (AZE)
Hosam Mohamed Mostafa MERGHANY (EGY)
Pavlo OLIINYK (HUN)
Balasz Attila JUHASZ (HUN)
Satywart KADIAN (IND)
Reza Mohammad Ali YAZDANI (IRI)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Magomed MUSAEV (KGZ)
Mohamed BUNDU (SLE)
Rustam ISKANDARI (TJK)
Ibrahim CIFTCI (TUR)
Baki SAHIN (TUR)
Fatih YASARLI (TUR)
Kyle Frederick SNYDER (USA)

Taha AKGUL (TUR) doit engranger un ESC s'il veut éviter de retrouver son plus grand rival Geno PETRIASHVILI lors des demi-finales. (Photo : Sachiko Hotaka)

125kg
Seyed Mohammadreza AZARSHAKIB (AZE)
Khaled Omr Zaki Mohamed ABDALLA (EGY)
Ahmed Mahmoud Elsayed Mohamed KHALIL (EGY)
Mihaly NAGY (HUN)
Daniel LIGETI (HUN)
Sumit SUMIT (IND)
Komeil Nemat GHASEMI (IRI)
Farkhod ANAKULOV (TJK)
Taha AKGUL (TUR)
Abdullah OMAC (TUR)
Fatih CAKIROGLU (TUR)
Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA)

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.