L'Hebdo !

L'Hebdo du 10 septembre !

By Eric Olanowski

En revue, l'équipe russe des mondiaux, les échos de la projection de Hancock autour du monde, les résultats de l'Open de Pologne et le programme du championnat du monde juniors.

1. L'équipe Russe des mondiaux prête après l'Open de Pologne
Quatre lutteurs russes s'étaient rendus à Varsovie, en Pologne, avec l'espoir de valider leur billet pour la Hongrie, mais seuls deux rejoindront finalement l'équipe nationale.

En demi-finale des 61kg, Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) s'est défait de Magomedrasul IDRISOV (RUS) 2-1 pour pouvoir prétendre à une place dans l'équipe des mondiaux. 

En finale, Rashidov s'est imposé 5-0 face à Kuat AMIRTAYEV (KAZ), décrochant la médaille d'or de l'Open de Pologne. 

Rashidov, dauphin des mondiaux de 2017, représentera la Russie pour la seconde fois avec les seniors et pour la sixième fois au total. 

En 65kg, Akhmed CHAKAEV (RUS) a validé son billet pour Budapest après qu'Ilias BEKBULATOV (RUS), médaille d'argent européen, a échoué à la pesée, puis que Vladimer KHINCHEGASHVILI (GEO) déclare forfait pour cause de blessure, permettant ainsi à Chakaev de remporter l'or sans combattre. 

Équipe russe des mondiaux 
57kg - Z. UGUEV 
61kg – G. RASHIDOV 
65kg - A. CHAKAEV 
70kg – M. GAZIMAGOMEDOV 
74kg - Z. SIDAKOV 
79kg -  A. GADZHIMAGOMEDOV
86kg - D. KURUGLIEV 
92kg – B. TSAKULOV 
97kg - A. SADULAEV 
125kg – A. KHIZRIEV 

2. Hancock cloue au sol le quadruple champion du monde et champion olympique ALEKSANYAN 
Tracy HANCOCK (USA) a remporté en demi-finale de l'Open de Pologne la plus spectaculaire victoire de sa carrière, forçant au sol le quadruple champion du monde et champion olympique Artur ALEKSANYAN (ARM). 

Hancock, qui luttait dans sa première compétition individuelle depuis sa dixième place au championnat du monde des U23, a tout donné dans les 20 premières secondes pour projeter sur son dos le sextuple champion du monde et médaillé olympique, et décrocher la victoire par tombé. 

Puis rebelote et victoire par jeu blanc 7-0, face au Bulgare Nikolay BAYRYAKOV en finale des 97kg. 

3. Suchkov vainc Chamizo et s'attribue l'or de #Korkin2018 
Nikita SUCHKOV (RUS), médaillé de bronze au championnat de Russie, a vaincu le No.1 mondial et double champion du monde Frank CHAMIZO (ITA) 5-3, décrochant l'or des 74kg du tournoi Dmitri Korkin. 

Suchkov, supplanté par Zaurbek SIDAKOV (RUS) et Khetik TSBABOLOV (RUS) lors des championnats de Russie, remporte le Dmitri Korkin pour la seconde fois d'affilée. 

RÉSULTATS 
57kg 
OR - Aylar TYUTRIN (RUS) df. Parviz IBRAGIMOV (AZE), 4-1

61kg
OR - Akhmednabi GVARZATILOV (AZE) df. TUVSHINTULGA (MGL), 8-4

65kg
Viktor RASSADIN (RUS) df. TULGA (MGL), 4-2 

70kg
OR - Evgani ZHERBAEV (RUS) df. BYAMBADORJ Bat-Erdene (MGL), 8-2

74kg 
OR - Nikita SUCHKOV (RUS) df. Frank CHAMIZO (ITA), 5-3

79kg
OR - Kakhaber KHUBEZHTY (RUS) df. Jumber KYELASHVILI (GEO), 14-4

86kg 
OR - Ahmad BAZRIGHOLEI (IRI) df. Arsenali MUSALALIEV (RUS), 4-3

92kg
OR - Artur NAIFONOV (RUS) df. Anzor URISHEV (RUS), 3-3

97kg 
OR - NURMAGOMED GADZHIEV (AZE) df. ULZISAIKHAN  Batsul (MGL), 10-0

125kg 
OR - Komeil GHASEMI (IRI) df. ZOLBOO (MGL), 2-0 

La chinoise RONG Ningning remporte l'or pour la quatrième fois cette année, ici lors de l'Open de Pologne. (Photo par Max Rose-Fyne) 

4.Rong remporte un deuxième titre en série de classement 
Le dernier événement de série de classement de l'année en lutte féminine s'est conclu le weekend passé et la chinoise RONG Ningning a continué sur sa lancée d'invincibilité pour l'année 2018, remportant la médaille d'or des 57kg.

La victoire de Rong à Varsovie constitue sa seconde médaille d'or de l'année en événement de série de classement. Elle a également remporté l'Open de Chine. En addition à ses deux titres en séries, Rong a décroché l'or du tournoi Ivan Yargin et du championnat d'Asie, et reste invaincue en coupe du monde. 

En finale des 57kg, Rong faisait face à la norvégienne Grace BULLEN, classée neuvième mondiale. Menée 4-0, la star chinoise a marqué 10 points d'affilée jusqu'au tombé, se saisissant de sa quatrième médaille d'or cette année. 

Lutte Féminine 
50kg

OR -  Mariya STADNIK (AZE) df. Ilona SEMKIV (UKR), 13-2 

53kg
OR - Nanami IRIE (JPN) df. Katarzyna KRAWCZYK (POL), 2-2 

55kg
OR -  Roksana ZASINA (POL) df. Tetyana KIT (UKR), 6-2 

57kg 
OR - Ningning RONG (CHN) df. Grace Jacob BULLEN (NOR), par tombé

59kg
OR - Svetlana LIPATOVA (RUS) df. Marwa AMRI (TUN), 3-2  

62kg 
OR - Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR) df. Malin Johanna MATTSSON (SWE), 2-1 

65kg 
OR -  Danielle LAPPAGE (CAN) df. Petra Maarit OLLI (FIN), 3-2 

72kg
OR -  Agnieszka Jadwiga WIESZCZEK-KORDUS (POL) df. Kunming WANG (CHN), par tombé 

68kg 
OR - Alla CHERKASOVA (UKR) df. Dalma CANEVA (ITA), 16-5

76kg 
OR- Erica WIEBE (CAN) df. Aline FOCKEN (GER), 7-0 

Cliquez ICI pour le récapitulatif complet

Kamal BEY (USA) and Akzol MAHMUDOV (KGZ) after their epic 2017 finals match-up. (Photo by Marion Stein) 

5. Le championnat du monde juniors débute dans une semaine 
Dans une semaine, le championnat du monde juniors 2018 de Trnava aura débuté en Slovaquie. 

Les champions en titre de lutte gréco-romaine Kamal BEY (USA), Kerem KAMAL (TUR) et Amin KAVIYANINEJAD (IRI) donneront le coup d'envoi lundi 17 septembre. 

Championnes du monde en titre de lutte féminine, Sae NANJO (JPN) et Khanum VELIEVA (RUS), ainsi que, chez les seniors, Yui SUSAKI (JPN), monteront sur les tapis mercredi 19 septembre.

Daton FIX (USA) et Gable STEVESON (USA), tous deux régnant en lutte libre, lanceront la dernière partie vendredi 21 septembre. 

Cliquez ICI pour le programme complet

Tableaux du Championnat du monde 
Lutte Libre
Lutte Gréco-romaine
Lutte Féminine 

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday!

2. Joyeux lundi, fans de lutte, et belle semaine à vous. ?: @mokkdiussh1

3. Beau combat et magnifique action toute la journée à Astana !! @unitedworldgrappling ?? -

4. Superman [version lutte] ? Супермен [борцовская версия] ? ? @krakatauf #wrestling#superman#борьба#дети

5. Viktor LEBEDEV (RUS) / @lebedev57 et Frank CHAMIZO (ITA) / @frankchamizo92 à Yakutsk, Russie ?? avant le Dmitry Korkin (6-8 septembre). Combien de titres mondiaux à eux deux ? (Lebedev ne lutte pas)?: @byastin_news . 

#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."