L'Hebdo !

L'Hebdo du 12 février !

By Eric Olanowski

En revue, le tirage de la coupe du monde de lutte libre, le championnat du Kazakhstan, les résultats de l'Open de Zagreb et leur impact sur les classement de lutte gréco-romaine.

1. Coupe du monde de lutte libre 2019 : les groupes

United World Wrestling a publié les résultats du tirage de la Coupe du monde de lutte libre 2019, qui se tiendra en Yakoutie, au nord-est de la Russie. Cette compétition de rencontres par équipes est un des points culminants du calendrier international de lutte. Elle accueillera les huit meilleures équipes du championnats du monde 2018 de Budapest.

Le Bureau exécutif de l'UWW a convenu cette semaine que toutes les coupes du monde (lutte libre, lutte féminine, lutte gréco-romaine) suivront désormais le même système pour le placement des équipes dans leur groupe respectif. L'équipe No.1 sera associée avec les équipes No.4, 5 et 8, l'équipe No.2 avec les No.3, 6 et 7 selon le classement obtenu à l'issue du championnat du monde 2018.

Groupes/Coupe du monde de lutte libre 2019 :

Groupe A - RUS (1), CUB (4), JPN (5), TUR (8)
Groupe B - USA (2), GEO (3), IRI (6), MGL (7)


Kerem KAMAL, double champion du monde junior, médaille d'or des 60kg, a mené l'équipe turque au titre par équipe de l'Open de Zagreb. (Photo : Kadir Caliskan)

2. Fin de l'Open de Zagreb en Croatie

Le premier événement de série de classement de lutte gréco-romaine de l'année, l'Open de Zagreb, s'est terminé ce weekend en Croatie. La Turquie s'est emparé du titre par équipe grâce à leur champion solo Kerem KAMAL (TUR) et trois médailles d'argent. Malgré deux médailles d'or et une d'argent, l'Ouzbékistan termine deuxième avec une différence de 31 points. 

Le Croate Bozo STARCEVIC décroche pour rien moins que la cinquième fois consécutive et devant son public le titre de l'Open de Zagreb, cette fois par une victoire tactiquepar 2-1 sur le Turc Yunus BASAR en finale des 77kg.

Le Bulgare Daniel ALEKSANDROV et Ilia BORISOV pour la Russie ont effacé des tableaux, respectivement, le dauphin du championnat du monde Emrah KUS (TUR) et Kiril MILOV (BUL) pour leurs premières finales à Zagreb.

Aleksandrov a réalisé une remontée époustouflante en finale des 82kg. Mené 7 à rien en première période, il a aligné huit points lors de la seconde, prenant la tête à la cloche 8-7.

En finale des 97kg, Borisov, seul Russe à avoir atteint la dernière étape de la compétition, a facilement pris le dessus sur le champion du monde de Budapest Kiril MILOV (BUL) et marque une victoire par supériorité technique 9-0 en première période. 

Cliquez ICI pour un récapitulatif complet de l'Open de Zagreb.

Résultats par équipe
OR - Turquie (132 points) 
ARGENT - Ouzbékistan (101 points) 
BRONZE - Croatie (91 points) 
4me - Bulgarie (85 points) 
5me - Hongrie (83 points) 

55kg (tournoi nordique) 
OR -   Poya Soulat DAD MARZ (IRI) 
ARGENT - Ekrem OZTURK (TUR) 
BRONZE - Alexandru Vasile BOTEZ (ROU)

60kg - Kerem KAMAL (TUR) df. Milad Ali REZANEZHAD (IRI), 9-3
63kg - Islomjon BAKHRAMOV (UZB) df. Xavier JOHNSON (USA), 10-2 
67kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. Mihai Radu MIHUT (ROU), 4-1 
72kg - Robert Attila FRITSCH (HUN)  df. Ramaz ZOIDZE (GEO), forfait pour blessure
77kg - Bozo STARCEVIC (CRO) df. Yunus BASAR (TUR), 2-1 
82kg - Daniel ALEKSANDROV (BUL) df. Emrah KUS (TUR), 8-7
87kg - Viktor LORINCZ (HUN) df. Kristoffer Zakarias BERG (SWE), 3-1 
97kg - Ilia BORISOV (RUS) df.  Kiril Milenov MILOV (BUL), 9-0 
130kg - Oskar MARVIK (NOR) df. Muminjon ABDULLAEV (UZB) , 1-0 

3. Championnat du Kazakhstan

Le Kazakhstan, qui accueillera cette année le championnat du monde d'Astana, a conclu son championnat national de lutte libre, de lutte gréco-romaine et de lutte féminine le weekend dernier. 

En lutte libre, six des représentants du Kazakhstan au championnat du monde 2018 sont repartis avec une médaille, Daulet NIYAZBEKOV et Adilet DAVLUMBAYEV avec la médaille d'or, les autres se contentant d'une médaille de bronze.

À noter également que deux des plus performants athlètes kazakhs de la saison dernière, Nurislam SANAYEV et Zhandos ISMAILOV - ce dernier médaillé de bronze des championnats d'Asie l'année passée en 57kg-, n'ont pas pris part à la compétition pour cause de blessure.  

Sanayev, qui l'année passée était dans l'équipe kazakhe du championnat du monde, avait chu face au Russe Zaur UGUEV en finale des 57kg. Sanayev avait aussi connu le succès lors du championnat d'Asie, obtenant la médaille d'or pour, cette fois, la catégorie des 61kg.

Tous deux étaient attendus en 61kg jusqu'au titre, mais c'est à Bauirzhan TOREBEK, de l'équipe kazakhe du championnat du monde des U23, que celui-ci est revenu. 

Bien qu'une victoire obtenue lors du weekend assure à la plupart des athlètes du championnat une place pour le championnat continental, leur place dans l'équipe du championnat du monde d'Astana 2019 n'en est pas plus certaine. Un passage par plusieurs tournois internationaux est nécessaire pour l'obtenir.

Résultats lutte libre (Championnat du Kazakhstan)

57kg
OR - Meirambek KARTBAY 
ARGENT - Akbar KURBANOV 
BRONZE - Rakhat KALZHAN 
BRONZE - Berdakh PIRIMBAYEV 

61kg
OR -  Bauirzhan TOREBEK 
ARGENT -  Rasul KALIYEV 
BRONZE - Kuat AMIRTAYEV* 
BRONZE - Vladidmir KUDRIN 

65kg
OR - Daulet NIYAZBEKOV 
ARGENT - Sayatbek OKASSOV 
BRONZE -Ilyas ZHUMAY 
BRONZE - Meirzhan ASHIROV 

70 kg
OR - Nurgozha KAIPANOV 
ARGENT - Azhikul NURDAULET 
BRONZE - Kanat MUSABEKOV 
BRONZE - Amandik BAKEYEV 

74 kg
OR - Daniyar KAISANOV 
ARGENT - Nurlan BEKZHANOV 
BRONZE - Bolat SAKAYEV 
BRONZE -  Azamat OMIRZHANOV 

79 kg
OR - Galymzhan USSERBAYEV 
ARGENT - Shamil MURTAZOV 

BRONZE - Zhaksibek KARABALAYEV 
BRONZE - Abilay NURSULTANOV 

86 kg
OR - Adilet DAVLUMBAYEV 
ARGENT - Azamat DAULETBEKOV 
BRONZE - Zhiger ZAKIROIV 
BRONZE - Elkhan ASADOV 

92 kg
OR - Yerali ABDRASHEV 
ARGENT - Abdumanap BAIKENZHEYEV 
BRONZE - Abubakr TORGAYEV 
BRONZE - Shamil MAGOMEDOV 

97 kg
OR - Alisher YERGALI
ARGENT - Bakdaulet ALMENTAY.
BRONZE - Mamed IBRAGIMOV 
BRONZE - Bakhitkhanov SERIK 

125kg
OR - Oleg BOLTIN 
ARGENT - Yusup BATYRMIRZAYEV 
BRONZE - Duman BOLTIRIKOV 
BRONZE - Daulet SHABANBAY 

*En gras, les membres de l'équipe du Kazakhstan 2018

Cliquez ICI pour les résultats de lutte féminine et de lutte gréco-romaine au championnat du Kazakhstan. 

4. Vlasov et Staebler s'entraînent ensemble à Sotchi

La Fédération russe a accueilli dans la ville olympique de Sotchi les équipes de l'Allemagne, du Kyrgyzstan, de la Suisse et de l'Ouzbékistan pour leur premier camp d'entraînement de la saison 2019. 

Le camp a réuni deux superstars gréco-romaine, le double champion olympique Roman VLASOV (RUS) et le triple champion du monde Frank STAEBLER (GER), l'un des dix lutteurs de l'équipe allemande venue s'entraîner avec l'équipe russe No.1 de lutte gréco-romaine.

Staebler a déclaré à United World Wrestling que s'entraîner avec Vlasov fur un des faits marquants du camp : “ça n'a pas été facile, mais nous avons eu beaucoup de plaisir en apprenant l'un de l'autre pour devenir plus fort." Staebler espère retourner s'entraîner en Russie un jour : “L'amitié et le respect sont grands entre l'Allemagne et la Russie, et je souhaite pouvoir y retourner dès que possible.” 

Staebler, qui s'est entraîné dans une étable pendant les trois mois précédant le championnat du monde de Budapest - après avoir été expulsé de sa salle de sport -, est revenu sur l'improbabilité qui précédait l'obtention de son troisième titre mondial. L'Allemand déclare qu'il réalise aujourd'hui combien “ il est dur à croire que j'ai réussi avec ma situation en Allemagne. Comparées à ce dont dispose la Russie, mes options sont ridicules. Je n'en suis que plus fier pour mon succès allemand.” 


Oskar MARVIK (NOR) remporte le titre des 25kg de l'Open de Zagreb et monte au 4me rang du classement. (Photo : Kadir Caliskan) 

5. Nouveaux classements établis en lutte gréco-romaine 

La première partie des classements de lutte gréco-romaine a été mise à jour après l'Open de Zagreb et est disponible sur la page d'accueil de United World Wrestling. 

Les changements les plus importants sont : 

55kg - Ekrem OZTURK (TUR) passe en troisième place grâce à une médaille d'argent à l'Open de Zagreb. Cinquième du championnat du monde, Ozturk a maintenant 37 points. 

67kg - Danijel JANECIC (CRO), cinquième à Zagreb, passe devant les médaillés de bronze des mondiaux de Budapest Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ) (25 points) et Gevorg SAHAKYAN (POL) (25 points). Il a maintenant 30 points. 

72kg - Aik MNATSAKANIAN (BUL) fait la différence sur Rasul CHUNAYEV (AZE) et se retrouve seul en troisième place avec 39 points grâce à sa médaille de bronze de Zagreb. Tous deux avaient obtenu le bronze à Budapest et, jusque là, 25 points au classement.

77kg - KIM Hyeonwoo (KOR), troisième à Zagreb, passe en troisième place au classement avec 37 points. 

125kg - Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI) et Oskar MARVIK (NOR) passent des huitième et dixième positions en troisième et quatrième. Marvik obtient la médaille d'or à Zagreb, Acosta finit troisième. 

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday -- RUBAEV G. (MDA) -- 2018 Dan Kolov
2. Nos meilleures images de @kadircaliskan à #Zagreb2019
3. Le double champion du monde Geno Petriashvili s'entraîne avec son équipe nationale dans les montagnes de Bakuriani @petro700
4. Images de l'historique salle de lztte de Gori en Géorgie.
5. Meilleures images de la Coupe Takhti - finale des 79kg : Bahman Teymouri (IRI) df. Jabrayil Hasanov (AZE), 6-4

La championne olympique Tosaka de retour après 13 mois d'absence

By Ken Marantz

MISHIMA, Japon (24 septembre) – Treize mois après avoir remporté l’or aux JO de Rio 2916, et une opération du pied plus tard, Eri TOSAKA a repris la compétition sur les chapeaux de roues, et semble bien partie pour Tokyo 2020 – même s’il lui reste malgré tout du chemin à parcourir.

Tosaka, championne olympique à 48 kg, a gagné trois fois par supériorité technique à 53 kg à l’Open du Japon de lutte féminine. Elle a également connu quelques moments plus difficiles après avoir été menée en début de match en demi-finale et en finale.

« C’était mon premier tournoi depuis les Jeux Olympiques, et j’étais plus tendue que d’habitude » commente Tosaka. « Je n’avais pas le bon timing, et cela a été plus difficile que ce que je pensais ».

En finale, Tosaka a subi un plaquage en début de match face à Arisa TANAKA, mais a réussi à reprendre l’avantage 12-2 en 5 :18. Le même résultat que la demi-finale de 2015, sauf qu’il y a deux ans le match avait duré dix secondes de moins.

Tosaka s’est surtout faite peur en demi-finale, ou elle était menée 6-0 après 30 secondes par Nao TANIYAMA, de l’Université d’Hosei. Taniyama a marqué un leg takedown, et a renversé deux fois la triple championne du monde.

Enfin, Tosaka s’est animée. Elle rapidement marqué deux plaquages et un roll pour revenir au score à 1 :40. Elle a ensuite marqué deux points supplémentaires, et a finalement terminé son comeback avec quatre ankle rolls pour le score de 16-6 en 2 :46.

« Je pensais que j’allais perdre » déclare Tosaka. « Je ne me rappelle pas très clairement de ce match, j’étais tellement inquiète ».

Le succès de Taniyama en début de match l’a surprise autant que le public. Elle admire la façon dont son adversaire a gardé son calme et s’est défendue.

« Quand j’ai marqué six points, j’ai pensé que j’allais gagner » continue Taniyama. « Mais Tosaka a fait preuve de la force mentale qu’on acquiert avec l’expérience. Elle est aussi forte physiquement. »

Une victoire dans la division senior du tournoi permet de se qualifier pour les Championnats japonais qui auront lieu en décembre et qui sont les premiers des deux tournois qualificatifs pour les Jeux Olympiques, les Championnats du Monde et d’autres grands tournois. Les lutteurs tels que Tosaka sont néanmoins automatiquement inscrits dans ce genre d’évènement et ne participent que rarement à l’Open du Japon.

Mais Tosaka pensait qu’il était nécessaire qu’elle s’inscrive puisqu’elle reprenait la compétition. Une décision prise en accord avec son coach Kazuhito Sakae, directeur de l’équipe nationale et responsable de l’Université de Shigakkan.

Tosaka, qui a fêté ses 24 ans le mois dernier, a avoué qu’elle se sentait fébrile et qu’elle ne s’était pas entrainées les deux jours précédant le tournoi.

« C’est ma faute, j’aurai du prendre mieux soin de moi » commente Tosaka, qui a pensé à se retirer de la compétition, mais qui a finalement décidé qu’il était mieux de gagner de l’expérience.

« Nous avons parlé du fait qu’elle devait au moins remporter un tournoi chez elle (au Japon) si elle voulait participer à l’Open du Japon et aux prochains Championnats du Monde » commente Sakae. « Elle s’est entrainée très dur à Shigakkan et au camp d’entrainement national. Puis, il y a deux jours, j’ai reçu un message de sa part qui me demandait si elle pouvait rater l’entrainement. Elle ne se sentait pas bien. Je lui ai dit de se reposer. »

« Elle subit beaucoup de pression, et elle a réalisé qu’elle devait la surmonter » continue Sakae. « Elle m’a dit qu’elle était nerveuse. Mais cela fait une grosse différence de participer à un match ou d’en rater un, et elle aurait risqué sa réputation de championne. J’admire le courage qu’elle a eu de venir. »

Après avoir remporté l’or à Rio, Tosaka a souffert d’une douleur chronique dans le gros orteil du pied gauche, et a décidé de se faire opérer pour faire enlever des dépôts de calcium en janvier. Elle avait prévu de participer aux Championnats organisés au Japon en mai pour se qualifier aux Chapionnats du Monde de Paris, mais elle a du se retirer de la compétition, sa guérison ne se faisant pas aussi vite que prévu. Elle était championne du monde depuis trois années consécutives.

« Quand je me suis fait opérer, je ne savais pas ce qui m’attendait » dit-elle. « Je me demandais ce qui allait se passer. Je suis contente d’être de retour sur le tapis. Je suis passée du paradis – la médaille d’or aux JO – à ce qui était pour moi un enfer. Je n’avais jamais été aussi reconnaissante de pouvoir être sur un tapis. »

En l’absence de Tosaka, la jeune Yui Susaki a remporté l’or à Paris. Susaki a récemment annoncé qu’elle allait s’inscrire à l’Université de Waseda dès le printemps.

« Toute personne qui étudie la bas peut atteindre le niveau des compétitions mondiales » commente Sakae. « Qui va gagner ? C’est une catégorie de poids très intéressante pour le Japon. »

Tosaka sait qu’elle doit travailler dur pour atteindre une nouvelle fois un tel niveau. Elle doit surtout corriger son habitude de ne pas marquer de points avant d’être menée au score, comme elle l’a fait en finale olympique, lorsqu’elle a réalisé un plaquage de dernière minute face à Mariya Stadnik.

« J’aimerai marquer la première, mais si je ne suis pas en train de perdre, on dirait que je ne m’en donne pas la peine » déclare Tosaka. « C’est ma faiblesse. Je dois changer cela pour un style plus agressif dès le début. »

Son timing inadéquat pour les plaquages lui cause également du souci.

« Si je continue comme ça, il sera difficile de remporter la Emperor’s Cup. Je dois être capable de marquer des points. »

Okuno remporte un nouveau titre

L’autre tête d’affiche du tournoi était la championne du monde à 55 kg Haruna OKUNO, qui a été très active depuis les Championnats de Paris.

Okuno, 18 ans, a entièrement dominé ses trois adversaires à 55 kg, gagnant une fois par tombé et deux fois par supériorité technique 10-0. Elle a battu Riko MIZUGUCHI en 1 :47 en finale.

En finale à 58 kg, la championne du monde junior Sae NANJO a battu la championne du monde de 2014 Chiho HAMADA 3-2. Nanjo, 18 ans, était l’une des trois adolescentes à remporter l’or pour le Japon au Championats d’Asie Senior en mai, aux côtés de Susaki et Mayu MUKAIDA.

Six jours après avoir remporté l’or à Paris et deux jours après son retour au Japon, Okunoa participé aux Championnats All-Japan Collegiate et a gagné le titre à 58 kg. Sa sœur Rina a de son côté gagné à 48 kg.

Okuno, qui est en première année à l’Université de Shigakkan, a dit qu’elle s’était inscrite à ce tournoi pour travailler certains aspects de sa technique.

« Cette fois, le but était de travailler mes techniques au sol » déclare-t-elle. « Je voulais marquer des points sans donner à mon adversaire le temps de souffler. Mais je restais à regarder mon adversaire, et mon coach criait « Allez ! Vas-y ! » C’est mon point faible, j’ai besoin de motivation. Il faut que je change ça. »

Ceci dit, Sakae n’a fait que des compliments à sa nouvelle star.

« Okuno est particulière car même si elle n’a que 18 ans, elle prend le contrôle du match comme si elle était une vétéran » commente-t-il. « Lorsqu’elle aura plus de force, elle sera encore plus douée. »

Okuno ne sait toujours pas dans quelle catégorie de poids du nouveau système elle s’inscrira.

« Je n’ai encore jamais gagné d’Emperor’s Cup » dit-elle. « Après discussion avec mon coach, je vais choisir la catégorie de poids qui me donne le plus de chances d’atteindre mon but. »