L'Hebdo !

L'Hebdo du 19 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats de la Coupe du Monde de lutte féminine, quatre combats que vous avez peut-être manqués et les trois plus grandes surprises, la course au titre de Snyder au Bill Farell et la prochaine Coupe du Monde de lutte gréco-romaine, en Iran.

1. Le Japon remporte sa cinquième coupe du monde consécutive 
Le Japon remporte sa cinquième Coupe du Monde de lutte féminine d'affilée et se trouve désormais à égalité avec la Chine, championne de 2007 à 2011, pour la plus grande série gagnante de cette compétition annuelle. L'équipe du pays hôte a vaincu en finale celle des États-Unis, après s'être débarassée de la Chine et de la jeune équipe ukrainienne en matchs de poule. 

Les tenantes du titre avaient débuté leur journée par une impressionnante mise en déroute de l'Ukraine par 9-1, alignant sept victoires avant qu'Alla BELINSKA, médaillée de bronze aux Jeux du CISM en 2019, ne parvienne à inscrire un tombé sur Mei SHINDO (JPN) en 72kg. La domination japonaise fut parfaitement illustrée par la victoire sans appel par 10-0 de Sae NANJO sur Olena KREMZER, médaillée mondiale de bronze des U23 l'année dernière. 

La défaite de l'Ukraine a ouvert la porte à un casting de stars pour le duel de la Chine et du Japon, deux équipes qui combinent 17 des 18 titres de la Coupe du Monde de lutte féminine. 

Yui SUSAKI (JPN), double championne du monde, est revenue en sélection japonaise en frappant un grand coup : elle soumet la championne du monde et médaillée olympique de bronze à Rio Yanan SUN (CHN) par 3-2. Le Japon a ensuite aligné cinq victoires, suivies de quatre défaites, pour un total de 6-4. L'entrée fracassante du Japon lui a permis de rejoindre les finales, où l'attendaient les USA. 

Sept victoires pour le Japon cette fois, et trois défaites. Les trois victoires des USA sont à mettre au crédit des trois championnes du monde de l'équipe américaine Jacarra WINCHESTER, Tamyra MENSAH et Adeline GRAY. Le Japon s'empare de la médaille d'or de la Coupe du Monde de lutte féminine pour la cinquième fois consécutive.

La Chine clôt la compétition par une victoire 7-3 sur la Mongolie pour le bronze et l'Ukraine se défait de justesse de la Russie par 5-5 sur critères pour la 5me place.

Japon - États-Unis : 7-3 
50kg: Yui SUSAKI (JPN) df. Whitney CONDER (USA) ST, 10-0, 3:17
53kg: Haruna OKUNO (JPN) df. Sarah HILDEBRANDT (USA) ST, 10-0, 5:32
55kg: Jacarra WINCHESTER (USA) df. Akie HANAI (JPN), 5-1
57kg: Risako KAWAI (JPN) df. Kelsey CAMPBELL (USA) ST, 11-0, 4:10
59kg: Yuzuka INAGAKI (JPN) df. Desiree ZAVALA (USA) ST, 10-0, 4:12
62kg: Yukako KAWAI (JPN) df. Macey KILTY (USA), 7-0
65kg: Naomi RUIKE (JPN) df. Forrest MOLINARI (USA), 5-1
68kg: Tamyra MENSAH-STOCK (USA) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-1
72kg: Yuka KAGAMI (JPN) df. Victoria FRANCIS (USA), 3-1
76kg: Adeline GRAY (USA) df. Hiroe MINAGAWA (JPN) par tombé, 5:04 (3-1) 

Yui SUSAKI (JPN) et Yanan SUN (CHN) échangent des cadeaux avant de s'affronter. (Photo : Sachiko Hotaka)

2. Quatre combats que vous avez peut-être manqués 
Avec 17 médaillées mondiales inscrites pour la Coupe du Monde de lutte féminine ce weekend, la question n'était pas de savoir s'il y aurait de beaux combats, mais quand.

Yui SUSAKI (JPN) vainc Yanan SUN (CHN) 3-2 
Yui SUSAKI (JPN) a pris le dessus sur Yanan SUN (CHN) pour la deuxième fois en trois ans et tient un ferme 3-0 sur la championne du monde chinoise. Leur troisième rencontre avait eu lieu lors du championnat d'Asie 2017 en quart de finale, remporté 9-4 par Susaki, avant que celle-ci ne s'empare du titre continental. 

Sarah HILDEBRANDT (USA) vainc Milana DADASHEVA (RUS) 10-7
Il s'agit probablement de la fin de combat la plus confuse dont j'ai été le témoin, mais après un challenge de près de cinq minutes, Sarah HILDEBRANDT (USA) a vaincu Milana DADASHEVA (RUS) 10-7. 

La dauphine du championnat du monde 2018 a détourné un déluge d'attaques en fin de rencontre et défait la médaillée mondiale d'argent des U23 2018 Milana Dadasheva avec un avantage de trois points. 

Adeline Maria GRAY (USA) vainc Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) par tombé
L'un des combats les plus attendus de la compétition aura laissé les fans insatisfaits : le remake potentiel de la finale des mondiaux, catégorie 76kg, entre Adeline Maria GRAY (USA) et Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN), n'a en effet pas été à la hauteur des attentes. 

Le Japon et les USA sont restés invaincus en matchs de poule, ouvrant la porte à ce duel Gray-Minagawa tant attendu et pourtant si différent du combat de la finale des mondiaux. Gray a joué gros dès le début et inscrit un tombé sur Minagawa pour la troisième et dernière victoire américaine de ces finales. 

Adeline GRAY (USA) vainc Ekaterina BUKINA (RUS) 11-6 
Adeline Gray détient peut-être plus de médailles mondiales qu'Ekaterina BUKINA (RUS), mais la Russe, elle, affiche une médaille olympique à son tableau. Ce n'était apparemment pas le souci de Gray ce weekend, où les deux lutteuses poids lourd ont conclu la rencontre USA-Russie par un impressionnant combat affichant 17 points au total.

3. Les grandes surprises de la Coupe du Monde de lutte féminine
1. Bolortuya BAT OCHIR (MGL) vainc Jacarra WINCHESTER (USA) par tombé
Les quatre championnes du monde en titre alignées à Narita ce weekend ont inscrit un 10-1. La seule autre lutteuse à avoir vaincu une médaillée d'or de Noursoultan est la Mongole BAT OCHIR Bolortuya (MGL). Bat Ochir, médaillée de bronze de ces mêmes mondiaux, a soumis la détentrice de la couronne des 55kg Jacarra WINCHESTER (USA). 

Bat Ochir a concédé un amené au sol mais a enchaîné sur deux sorties de tapis ; à la moitié de la première période, elle était menée 2-2 sur critères. Un autre amené au sol de l'Américaine a suivi, mais Bat Ochir a su garder son calme pour lancer une projection en prise de bras hanchée -- clouant son adversaire au tapis et obtenant la victoire par tombé.

2. Yuzuka INAGAKI (JPN) vainc Ningning RONG (CHN) 2-0 
En 59kg, sans feu d'artifice ni score impressionnant, la collégienne Yuzuka INAGAKI (JPN) a pourtant vaincu la double finaliste mondiale RONG Ningning (CHN) par 2-0. 

Inagaki, championne du monde junior et championne du monde des U23 cette année, a inscrit ses deux points alors que la lutteuse chinoise était en période d'activité.

À noter que pour éviter un remake de la dernière finale 57kg des mondiaux avec sa rivale Risako KAWAI (JPN), triple championne du monde et championne olympique, Rong est montée en 59kg depuis sa médaille d'argent de Noursoultan. 

3. ZHOU Qian (CHN) vainc Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) 7-0 
ZHOU Qian (CHN) et Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) croisent le fer depuis des années ; après l'éclatante victoire de la Chinoise le weekend dernier, leur rivalité n'est pas près de s'éteindre.

Zhou avait concédé la défaite 3-1 face à Minagawa en quart de finale des mondiaux à Noursoultan ; elle a su prendre sa revanche au deuxième tour à Narita. 

4. Snyder illumine le Bill Farrell
Le premier tournoi de qualification olympique de l'équipe américaine, le Bill Farell Memorial, a tiré ses rideaux au Club d'athlétisme de New York ; le double champion du monde et champion olympique Kyle SNYDER (USA) est sorti du lot des six champions américains. 

Kyle SNYDER (USA) a illuminé le Bill Farell. (Photo : Tony Rotundo)

Il n'aura fallu à Snyder que 2 minutes 30 pour démolir Michael MACCHIAVELLO (USA) 10-0 en finale des 97kg.

Snyder a ouvert le feu par une impressionnante projection en décalage arrière pour un premier amené au sol et a enchaîné immédiatement sur une double ceinture en pont côté droit. Le champion olympique (Rio 2016) a, ensuite, usé d'une rotation en contre-offensive pour atteindre les 8-0 et conclure son combat par un rare décalage arrière en position ouverte. 

Autres champions notables du Bill Farell, Alex DIERINGER (USA) et Gable STEVESON (USA). 

Dieringer, le champion du Alexander Medved, du Dan Kolov et du Yasar Dogu, a pu ajouter à son tableau une seconde médaille d'or du Bill Farell après avoir vaincu Myles MARTIN (USA) 7-2 en finale des 86kg, une catégorie de poids au-dessus de sa classe habituelle - celle des 79kg. 

En 125kg, Gable STEVESON (USA), trois fois champion du monde des cadets/juniors, décroche son premier titre senior dans une victoire de trois points sur Dominique BRADLEY (USA). 

Les meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont chacun qualifié leur place pour les prochaines sélections olympiques d'avril 2020. Dans le cas où l'un d'entre eux était déjà qualifié (97kg), le suivant a décroché sa place de qualification.

RÉSULTATS
57kg - Seth GROSS (USA) df. Nathan TOMASELLO (USA), 11-1 
65kg - Jordan OLIVER (USA) df. Frank MOLINARO (USA), 8-6 
74kg - Isaiah MARTINEZ (USA) df. Jason NOLF (USA), 12-0 

86kg - Alex DIERINGER (USA) df. Myles MARTIN (USA), 7-2 
97kg - Kyle SNYDER df. Michael MACCHIAVELLO (USA), 10-0 
125kg - Gable STEVESON (USA) df. Dominique BRADLEY (USA), 4-1 

Le double champion du monde et champion olympique BORRERO MOLINA (CUB) tient le haut de l'affiche des inscriptions de la prochaine Coupe du Monde de lutte gréco-romaine. (Photo : Tony Rotundo)

5. La Coupe du Monde de lutte gréco-romaine débute vendredi prochain
La troisième et dernière Coupe du Monde ouvre ses rideaux vendredi 28 novembre au stade Azadi de Téhéran. Les inscriptions sont presque complétées ; six tenants du titre de champion du monde se retrouveront sur les tapis de la capitale de l'Iran pour se disputer la Coupe du Monde de lutte gréco-romaine.

Le programme et les inscriptions complètes seront publiés cette semaine. 

Les champions du monde en titre inscrits
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) 
67kg - Ismael BORRERO MOLINA (CUB)
67kg - Shinobu OTA (JPN)
72kg - Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
82kg - Lasha GOBADZE (GEO)

L'Hebdo dans les réseaux

1. Big Move Monday -- Wang J. (CHN) -- Coupe du Monde LF 2019 #wrestlenarita
2. Championnat du Monde - extraits : Mariya STADNIK (AZE)
3. Deux déplacements aux mondiaux ; deux médailles d'or pour @kyledake444.
4. Demi-finales Coupe du Monde LF 2019
5. ‪C'est vendredi, les fans !

#WrestleBucharest

Szel, un retour en force pour une médaille d'or d'Europe U23

By Vinay Siwach

BUCAREST, Romanie (17 mars) -- C'est peut-être le mouvement le plus amateur qu'Oleksandra KHOMENETS (UKR) ait réalisé dans sa carrière. Ayant peu de contrôle sur Anna SZEL (HUN), elle a tenté un arm spin, avant de subir une défaite crève-cœur. Après le coup de sifflet final, Khomenets s'est rendue compte de son erreur et s'est écrasée la main sur la tête.

Une incroyable remontée et un moment de réflexion de Khomenets ont permis à Szel de gagner 6-6 et de remporter la médaille d'or des 57 kg aux Championnats d'Europe U23 vendredi. C'est la première médaille d'or de Szel à un championnat depuis cinq ans.

Anna SZEL (HUN)Oleksandra KHOMENETS (UKR) a essayé le arm spin sur Anna SZEL (HUN) qui s'est avéré coûteux. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Szel a déjà fait preuve d'un certain brio, comme lorsqu'elle a remporté une médaille d'argent aux Championnats d'Europe U20 en 2021 ou lorsqu'elle a décroché le bronze aux Championnats du monde U23 en 2021. Ou encore lorsqu'elle a terminé avec l'argent aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2018.

Mais pendant la majeure partie de sa carrière, Szel a sauté d'une catégorie de poids à l'autre. En 2018, elle luttait en 57 kg. Un an plus tard, elle restait en 55kg, mais jusqu'en 2021, elle a participé à quatre compétitions en 62kg, sans grand succès au plus haut niveau. En 2021 et 2022, elle a lutté en 59kg et 62kg avec une seule apparition en 57kg.

Au début de la nouvelle saison, Szel a décidé de rester en 57 kg. Elle a terminé 14ème à l'Open Ranking Series de Zagreb en février. Mais elle ne s'est pas découragée et a décidé de participer aux Championnats d'Europe U23 au même poids, une décision qui s'est avérée payante.

"J'ai été blessé lors des derniers championnats d'Europe des moins de 23 ans", a déclaré Szel. "J'ai dû m'absenter pendant six mois pour une opération et une rééducation. Aujourd'hui encore, je luttais avec des douleurs au genou droit. Une blessure ligamentaire prend du temps à guérir et c'est pourquoi j'ai continué à lutter dans différentes catégories de poids."

Face à la médaillée d'argent mondiale Khomenets, Szel ne s'est jamais sentie dépaysée, s'accrochant à sa défense même lorsque Khomenets était sur le point de marquer. Elle s'est même retrouvée à la traîne en début de combat et a survécu à un barrage d'attaques de double leg. Mais à la fin, elle est repartie avec la médaille d'or autour du cou.

Khomenets, comme Szel, a jonglé entre les 55 kg et les 57 kg. Elle a déjà connu le succès en 57 kg en remportant le titre européen U20 et une médaille de bronze aux Championnats du monde U20 l'année dernière.

Elle espérait remporter sa plus grande victoire en 57 kg vendredi, jusqu'à ce que son cerveau s'éteigne dans les 30 dernières secondes de la finale.

Le combat a commencé par des attaques successives de Khomenets, qui ont d'abord déstabilisé Szel. L'agression a porté ses fruits, car elle a réussi à marquer un takedown avec un double leg pour mener 2-0 à la pause.

Szel n'avait pas pris de véritable coup depuis le début du combat et n'a pas cherché à saisir sa chance dans le deuxième round. Khomenets s'est donc mis en route et a réussi une fois de plus à frapper un double leg. Cependant, cette fois-ci, Szel était vigilante et n'a pas renoncé à un takedown, grâce à un défi crucial lancé par le coin hongrois. Szel avait bloqué ses mains autour de Khomenets pour défendre l'attaque, mais l'arbitre avait accordé deux points à Khomenets, qui ont été retirés après la contestation.

"En finale, j'ai suivi une tactique qui consistait à attendre la dernière minute", a déclaré Szel. "Nous savions qu'elle se fatiguerait et que je pourrais marquer et gagner à ce moment-là. J'avais certainement plus de puissance qu'elle. J'avais plus de chances de gagner dans la dernière minute parce que le score pouvait être serré."

Khomenets reste en position basse et tente à nouveau le double leg. Szel a continué à séparer ses jambes et à mettre ses bras autour de la taille de Khomenets. Lors d'une de ces séquences, Szel a réussi à soulever Khomenets pour l'exposer et obtenir les deux points pour prendre une avance de 2-2 sur critères.

Mais Khomenets revient à la charge et met Szel en danger. Elle a essayé d'immobiliser la Hongroise pendant 30 secondes, mais n'y est pas parvenue. Au cours de cette séquence, elle a effectué deux roulades. Cependant, l'arbitre n'en a marqué qu'un seul.

À 20 secondes de la fin, Khomnenets, qui menait 4-2, a regardé le tableau d'affichage et a tenté de marquer deux points supplémentaires. Ce manque de concentration lui a coûté car Szel a passé sa jambe droite par-dessus Khomenets et a marqué deux points pour mener 4-4 sur critères.

C'est alors que Khomenets a tenté un arm spin qui s'est avéré désastreux. Elle a seulement réussi à mettre son propre dos en danger, ce qui a donné à Szel deux points de plus pour gagner 6-4.

"Je ne savais pas ce que j'allais faire, mais je savais que je pouvais gagner ce match", a-t-elle déclaré. "Je n'étais pas sûre de ce qui se passait dans les 30 dernières secondes. Au moment du défi, je savais que le dernier point était à moi et que même si elle en obtenait deux de plus, je gagnerais."

L'Ukraine avait déjà contesté en demandant deux points dans la séquence précédente. Khomenets s'est vue accorder deux points en révision, mais Szel a marqué les derniers points et a donc été déclarée gagnante, 6-6, sur critères.

Khomenets avait le cœur brisé en s'allongeant sur le tapis, tandis que Szel sautait d'excitation, serrait son entraîneur dans ses bras et criait avant que les nerfs ne se calment. Pendant son tour de piste, Szel a pris le drapeau et a sauté, laissant le moment s'écouler, ce qu'elle attendait depuis le titre de championne d'Europe U17 en 2018.

Szel réduisant son poids et Khomenets l'augmentant, il y avait une nette différence de force entre les deux lutteurs, ce qui a poussé Szel à suivre le plan de jeu pour la fatiguer.

"J'ai senti que les 62 kg n'étaient pas pour moi car je ne me sentais pas assez forte", a déclaré Szel. "Je n'ai pas pu lutter comme je le souhaitais. Je suis plus forte et plus rapide en 57 kg et je l'ai senti en finale aujourd'hui. J'ai senti qu'elle n'était pas comme moi".

Dans un mois, Szel participera aux Championnats d'Europe à Zagreb, en Croatie, et la médaille d'or à Bucarest n'aurait pas pu arriver à un meilleur moment pour renforcer sa confiance avant le tournoi senior.

Malgré la défaite de Khomenets, l'Ukraine a remporté le titre par équipe avec 158 points. La Turquie a terminé deuxième avec 129 points et le pays hôte a terminé avec 123 points pour la troisième place.

Iryna BONDAR (UKR)Iryna BONDAR (UKR) a remporté la médaille d'or en 62kg à Bucarest. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Iryna BONDAR (UKR) a remporté la médaille d'or pour l'Ukraine en 62kg, en plus des médailles d'or remportées par Solomiia VYNNYK (UKR) et Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) jeudi. Outre les trois médailles d'or, l'Ukraine a également remporté trois médailles d'argent et une médaille de bronze.

Bondar a remporté l'or en 62kg en battant Ameline DOUARRE (FRA) 5-1 en finale. Tous les points de Bondar ont été marqués dans la première période et Douarre a dû endurer une deuxième période frustrante, Bondar ayant décidé de ne pas s'engager.

Douarre a été appelée passive dans la première période et pendant le temps d'activité, Bondar a sauté derrière Douarre, a attrapé ses deux bras et l'a plaquée sur le tapis pour quatre points.

Douarre a bien lancé quelques attaques single leg dans la deuxième période mais Bondar a toujours fait pression sur la tête de Douarre pour l'empêcher d'élever ses jambes. Bondar a perdu un point pour passivité, ce qui ne lui a pas causé beaucoup de dommages puisqu'elle a remporté la finale 5-1.

Deux autres Ukrainiens étaient en finale, mais tous deux ont échoué à la dernière haie.

Zeynep YETGIL (TUR)Zeynep YETGIL (TUR) marque un quatre points sur Liliia MALANCHUK (UKR) en finale des 53kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En 53kg, Zeynep YETGIL (TUR) a battu Liliia MALANCHUK (UKR) et Wiktoria CHOLUJ (POL) a battu Iryna ZABLOTSKA (UKR) en finale des 72kg.

Yetgil attendait depuis longtemps une grande victoire et celle-ci est venue sous la forme d'une médaille d'or d'Europe U23 en 53kg. Il s'agit de son deuxième titre européen chez les U23, puisqu'elle a remporté son premier titre en 2018.

Lors de ses trois combats avant la finale, Yetgil a gagné avec des scores de 10-0, 10-0 et une victoire par tombé. En finale, elle a dû travailler un peu plus dur mais n'a jamais été en grande difficulté.

Elle a tiré un double leg sur Malanchuk pour marquer son premier takedown et l'a exposée pour deux points supplémentaires. Malanchuk s'est dégagée de la prise et a effectué une roulade pour deux points, mais Yetgil a fini par prendre le dessus pour mener 5-2.

Juste avant la pause, Yetgil a frappé un énorme quatre points pour augmenter son avance à 9-2, ce qui lui a permis de prendre un peu de recul dans la deuxième période. Malanchuk a réussi à marquer un takedown après la pause, mais ce fut tout, Yetgil remportant l'or 9-4.

Yetgil espère maintenant mettre fin à sa disette de médailles aux Championnats d'Europe seniors, car son meilleur résultat à cette compétition est une cinquième place, obtenue l'année dernière.

Wiktoria CHOLUJ (POL)Wiktoria CHOLUJ (POL) est devenue triple championne d'Europe U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Choluj, médaillée d'argent aux championnats du monde U23, est devenue triple championne d'Europe U23 en battant Zablotska 11-0 dans le combat pour la médaille d'or.

Choluj a commencé par un snapdown et a ajouté un gut-wrench pour mener 4-0 dans la première minute de la finale. Un go-behind a porté le score à 6-0 avant qu'elle ne force un stepout contre Zablotska. Alors que Zablotska essayait d'attaquer Choluj, elle continuait à donner des points sur le contre.

Choluj a marqué deux points supplémentaires en passant derrière et le dernier mouvement a été une explosion de double leg pour laquelle elle a obtenu deux points supplémentaires pour une victoire 11-0 et son troisième titre consécutif de championne d'Europe U23.

Après avoir remporté des médailles à tous les championnats du monde et d'Europe des catégories d'âge, Choluj aimerait compléter son palmarès en remportant des médailles au niveau senior dans les deux tournois.

Amina CAPEZAN (ROU)Amina CAPEZAN (ROU) émue après avoir remporté l'or en 65 kg à domicile. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En 65 kg, Amina CAPEZAN (ROU) a donné à son public une raison de se réjouir en remportant la médaille d'or après avoir battu Birgul SOLTANOVA (AZE), 6-5, dans une finale à suspense.

Capezan avait subi une défaite déchirante en finale du même tournoi l'année dernière, mais elle a gardé ses nerfs pour remporter sa première médaille d'or internationale..

Soltanova, championne d'Europe U20 en 62kg, menait 1-1 à la pause après avoir marqué un stepout après avoir donné un point pour passivité. Dans la deuxième période, Capezan a été frappée par l'appel de passivité et elle a attaqué Soltanova qui a marqué avec un lift pour l'exposition avant de céder un renversement.

Mené 3-2, Capezan a réussi un takedown et a enchaîné avec un gut wrench pour mener 6-3 à une minute de la fin. Soltanova a réussi à marquer deux points pour un double leg, mais Capezan a tenu bon, de justesse, pour remporter l'or devant un public enthousiaste.

 

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RESULTATS

53kg
OR : Zeynep YETGIL (TUR) bat Liliia MALANCHUK (UKR), 9-4

BRONZE : Mariana DRAGUTAN (MDA) bat Gultakin SHIRINOVA (AZE), 10-0
BRONZE : Anastasia BLAYVAS (GER) bat Beatrice FERENT (ROU), 5-2

57kg
OR : Anna SZEL (HUN) bat Oleksandra KHOMENETS (UKR), 6-6

BRONZE : Naemi LEISTNER (GER) bat Celeste SION (FRA), 4-1
BRONZE : Zhala ALIYEVA (AZE) bat Aurora RUSSO (ITA), 6-2

62kg
OR : Iryna BONDAR (UKR) bat Ameline DOUARRE (FRA), 5-1

BRONZE : Viktoria VESSO (EST) bat Gabriela CUC (ROU), via fall
BRONZE : Elena ESPOSITO (ITA) bat Luisa SCHEEL (GER), 5-2

65kg
OR : Amina CAPEZAN (ROU) bat Birgul SOLTANOVA (AZE), 6-5

BRONZE : Iris THIEBAUX (FRA) bat Gergana STOYANOVA (BUL), 4-1
BRONZE : Elma ZEIDLERE (LAT) bat Busra EFE (TUR), 4-3

72kg
OR : Wiktoria CHOLUJ (POL) bat Iryna ZABLOTSKA (UKR), 11-0

BRONZE : Noemi SZABADOS (HUN) bat Paula ROTARU (ROU), 10-0
BRONZE : Tindra SJOEBERG (SWE) bat Lilly SCHNEIDER (GER), via fall