L'Hebdo !

L'Hebdo du 19 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats du championnat du monde des U23 et du championnat d'Asie filles U15, la Coupe du Monde des Clubs de décembre prochain... ​​​​​​​

1. Bullen prend sa revanche et remporte le championnat du monde des U23
Grace BULLEN (NOR) a triomphé de la championne du monde senior 2018 Ningning RONG (CHN) dans les dernières secondes de la finale des 59kg du championnat du monde des U23 de Bucarest en Roumanie.

“Je suis si heureuse ! Les deux derniers jours ont été fantastiques pour ce que j'ai pu faire techniquement lors des combats - et pas seulement en termes de force physique,” a déclaré Bullen. “[Vaincre Rong] signifie plus que décrocher l'or. Si ma victoire contre Rong était intervenue plus tôt dans les tableaux, je ressentirais exactement la même chose en ce moment.”

Il y a deux semaines, Bullen et Rong se sont retrouvées face-à-face en demi-finale des 57kg du championnat du monde senior de Budapest en Hongrie, où Rong avait gagné par 12-2. Cette fois, Bullen a pris le dessus.

Menant 2-1 à 12 secondes de la cloche, Rong tenait la jambe de Bullen en l'air lorsque celle-ci a retourné et exposé son adversaire, récoltant 4 points et remportant la victoire 5-2 sous les acclamations de la foule.

Bullen, médaille d'or des mondiaux cadets 2014 et des Jeux Olympiques la même année et médaillée de bronze des mondiaux juniors en 2017, peut maintenant ajouter le titre mondial des U23 à sa collection.

À noter que Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB) est devenue la première femme cubaine championne du monde de lutte toutes catégories confondues. 

Sanchez, médaillée d'argent des mondiaux juniors en 2017 et médaillée de bronze des mondiaux U23 la même année, remporte le titre des 68kg face à Miwa MORIKAWA (JPN). Morikawa est médaillée mondiale de bronze junior 2018 et médaillée mondiale d'argent cadet 2017.

La Cubaine a retenu les attaques de Morikawa pour un résultat final de 6-2.

Championne du Monde Lutte Féminine U23
50kg - Momoka KADOYA (JPN)
53kg - Miho IGARASHI (JPN)
55kg - Saki IGARASHI (JPN)
57kg - Alexandria TOWN (CAN)
59kg - Grace BULLEN (NOR)
62kg - Yukako KAWAI (JPN)
65kg - Ayana GEMPEI (JPN)
67kg - Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB)
72kg - Buse TOSUN (TUR)
76kg - Paliha PALIHA (CHN)

Équipes       
1. Japon – 188
2. Russie – 113
3. Chine – 106
4. Ukraine – 81
5. USA – 76

2. Elsayed décroche le premier titre mondial de l'Égypte depuis 2006
Pour la première fois depuis 12 ans, toutes catégories d'âge et tous styles confondus, l'Égypte décroche un titre de champion du monde grâce à Mohamed Ibrahim ELSAYED, vainqueur de la catégorie des 67kg en lutte gréco-romaine des U23 à Bucarest en Roumanie.

Le dernier champion du monde égyptien fut Mohamed Ibrahim Abdelfattah, vainqueur de la catégorie des 84kg en lutte gréco-romaine senior en 2006.

La montée vers l'or d'Elsayed s'est faite en tête de cordée. Elsayed menait par 2-0 à la pause sur le champion du monde cadet 2012 Karim JAFAROV (AZE). L'Egyptien a ensuite accumulé les points pour une victoire par supériorité technique 8-0.

Daniel CATARAGA (MDA) est devenu le premier double champion du monde des U23 de l'histoire, après sa victoire dans la catégorie des 77kg mardi soir au championnat du monde de Bucarest en Roumanie.

Champion du monde des U23 en 2017 dans la catégorie des 71 kg, Cataraga a obtenu son second titre en 77 kg après un tournoi fermement mené. Il était en finale face au champion d'Europe des U23 2018 Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN).


Fraîchement élu champion du monde des U23, Zviadi PATARIDZE (GEO) tend six doigts en symbole de ses titres mondiaux : trois avec les juniors, deux avec les cadets et un U23. (Photo par Max Rose-Fyne)

Entretemps, Zviadi PATARIDZE (GEO), déjà triple champion du monde junior et double champion du monde cadet, a pu ajouter le titre mondial des U23 à sa collection.

En finale des poids lourds, Zviadi PATARIDZE (GEO) est revenu d'un déficit de cinq points sur Osman YILDIRIM (TUR) pour saisir l'or des 130 kg de son sixième championnat du monde.

Yildirim menait 5-0 à la pause avant que Pataridze ne remonte petit à petit la différence sur un point de passivité, deux caution-and-twos et une sortie de tapis.

Champions du Monde Lutte Gréco-Romaine U23
55kg - Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN)
62kg - Katsuaki ENDO (JPN)
67kg - Mohamed Ibrahim ELSAYED (EGY)
72kg - Cengiz ARSLAN (TUR)
77kg - Daniel CATARAGA (MDA)
82kg - Gela BOLKVADZE (GEO)
87kg - Semen NOVIKOV (UKR)
97kg - Aleksandr GOLOVIN (RUS)
130kg - Zviadi PATARIDZE (GEO)

Équipes (Top 5)
1. Georgia – 126
2. Russia – 101
3. Turkey – 87
4. Japan – 80
5. Azerbaijan – 71

3. Le médaillé d'argent olympique Higuchi champion du monde des U23 
Premier du doublé japonais en lutte libre U23 et médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, Rei HIGUCHI (JPN) devient champion du monde de la catégorie des 65kg.

C'est par un amené au sol à 14 secondes de la fin de sa demi-finale contre Morteza GHIASI CHEKA (IRI) qu'Higuchi a pu rejoindre le dauphin du Yasar Dogu 2018 Ali RAHIMZADE (AZE) en finale des 65kg.

Le médaillé olympique 2016 a pris le dessus 5-4 lors de la finale. Même si Rahimzade est remonté d'un score de 4-1 pour égaliser à l'approche de la cloche, Higuchi tenait la victoire sur critères. La loge azerbaïdjanaise a demandé un challenge pour fuite de prise mais l'a perdu, permettant à Higuchi de marquer un point supplémentaire.

Le second champion japonais est Toshihiro HASEGAWA (JPN), finaliste et vainqueur de la catégorie des 57kg. Médaillé mondial de bronze en 2013, Hasegawa menait 4-0 en milieu de première période contre Kumar RAVI (IND), avant d'armer une coquille et d'obtenir le tombé en 2:08.

Champions du Monde Lutte Libre U23 
57kg - Toshihiro HASEGAWA (JPN)
61kg - Magomedrasul IDRISOV (RUS)
65kg - Rei HIGUCHI (JPN)
70kg - Taimuraz SALKAZANOV (SVK)

74kg - Avtandil KENTCHADZE (GEO)
79kg - Nika KENTCHADZE (GEO)
86kg - Kamran GHASEMPOUR (IRI)
92kg - Shamil ZUBAIROV (AZE)
97kg - Givi MATCHARASHVILI (GEO)
125kg - Said GAMIDOV (RUS)

Équipes
1. Russie – 181
2. Georgie – 108
3. Iran – 105
4. Japon – 93
5. USA – 92

4. La star montante Fujinami mène la danse de l'or du Japon au championnat d'Asie U15
Prenant l'ascendant sur sa famille - son frère est médaillé d'or mondial -, Akari FUJINAMI (JPN) s'affirme de plus en plus comme la star montante de la lutte féminine japonaise.

Fujinami, collégienne junior devenue cet été championne du monde de la catégorie des cadets, a laminé son adversaire en finale des 54kg, ouvrant la ruée vers l'or du pays hôte au championnat d'Asie U15 filles vendredi passé à Fujimi au nord de Tokyo.

Fujinami est l'une des six lutteuses japonaises montées sur la plus haute marche du podium des dix catégories de poids, avec Miu OBATA (39kg),  Yu SAKAMOTO (46kg), Moe KIYOOKA (50kg), Kanami YAMANOUCHI (58kg) et Ayano MORO (62kg). Le Japon décroche également deux médailles d'argent.

L'Inde récolte trois titres, dont une victoire dans la catégorie des 42kg par SWEETY (IND), déjà médaillée mondiale de bronze de la catégorie, ainsi que trois médailles d'argent et une de bronze. L'Ouzbékistan décroche le titre restant dans la catégorie la plus lourde, les 66kg, ainsi que quatre médailles de bronze. La journée fut douce-amère pour la Mongolie, qui a dû se contenter de quatre médaille d'argent et d'une de bronze.

Championnes du Monde Championnat d'Asie U15 Filles 
36kg - Komal KOMAL (IND)
39kg - Miu OBATA (JPN)
42kg - Sweety SWEETY (IND)
46kg - Yu SAKAMOTO (JPN) 
50kg - Moe KIYOOKA (JPN)
54kg - Akari FUJINAMI (JPN)
58kg - Kanami YAMANOUCHI (JPN)
62kg - Ayano MORO (JPN)
66kg - Rushana ABDIRASULOVA (UZB)

Équipes
1. Japon - 202
2. Indie - 181 
3. Kazakhstan -125 
4. Mongolie - 114
5. Ouzbékistan - 105

5. Téhéran accueille la Coupe du Monde des Clubs 2018 dans trois semaines
Téhéran, capitale de l'Iran, accueillera la cinquième annuelle Coupe du Monde des Clubs du 13 au 14 décembre prochain. 

L'année dernière, 16 médaillés mondiaux et olympiques avaient illuminé la compétition, où Club iranien d'Easy Pipe Kashan l'avait emporté sur les Américains de Titan Mercury 6-4, tandis que Setaregan Sari (IRI) dominait Khimori (MGL) pour la troisième place.

Résultats des Finales 2017 
57kg - Reza ATARI (Easy Pipe) df. Thomas GILMAN (TMWC), 6-4 
61kg- Vladimir KHINCHEGASHVILI (Easy Pipe) df. Alan WATERS (TMWC), 7-0
65kg- Farzad AMOUZAD KHALILI df. (Easy Pipe) Bernard FUTRELL (TMWC), 6-3
70kg- Mohammad NADERI (Easy Pipe) df. Franklin GOMEZ (TMWC), 2-2
74kg- Nazariy KULCHYTSKYY (TMWC) df. Hossein ELYASI (Easy Pipe), 5-4 
79kg- Kyle DAKE (TMWC) ST. Reza AFZALI (Easy Pipe), 12-0
86kg- David TAYLOR (TMWC) df. Alireza KARIMI (Easy Pipe), 3-1 
92kg- Hossein SHAHBAZI (Easy Pipe) df. Nickolas HEFLIN (Titan), 4-2
97kg- Kyle SNYDER (TMWC) ST. Vladislav BAITSAEV (Easy Pipe), 11-0
125kg - Geno PETRIASHVILI (Easy Pipe) df. Nick GWIAZDOWSKI (Titan), 6-5

L'Hebdo dans les Réseaux !

1. Projections et amenés au sol au championnat du monde des U23 #uww #unitedworldwrestling
2. Iran ??. Ghasempour décroche l'or ?????
طلای قاسم پور برای ایران. پرچم بالاست ?? ??
#unitedworldwrestling #uww #wrestling
3. Big Move J-6 et le combat le plus rapide ?‍♂️? // #Bucharest2018 #freestylewrestling #olympic #wrestling#bigmove #throw #takedown
4. Big Move J-4 // #Bucharest2018 #grecoromanwrestling #olympic #wrestling#bigmove #throw #takedown
5. Magnifique projection par le Grec Pilidis ! ???#unitedworldwrestling #uww #wrestling

#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."