L'Hebdo !

L'Hebdo du 1er octobre !

By Eric Olanowski

Les Championnats du Monde #WrestleNurSultan, les Championnats U23 et Vétérans... 

1. Second titre mondial consécutif pour la Russie en lutte libre
La Fédération russe a renforcé son emprise sur la lutte libre en remportant son second titre mondial par équipe consécutif. Menée par son quadruple champion du monde et champion olympique Abdulrashid SADULAEV (RUS), l'équipe russe a clos les débats avec 83 points d'avance sur son plus proche poursuivant, le Kazakhstan, médaillant dans neuf des dix catégories pour cinq médailles d'or, une d'argent et trois de bronze. Surtout, cinq des médailles ont été obtenues en catégories olympiques, dans lesquelles la Russie est donc d'ors et déjà qualifiée pour les JO de 2020 ; reste une catégorie à obtenir lors des qualificatifs suivants puisqu'il y en a six en tout.

Zaur UGUEV (57kg), Gadzhimurad RASHIDOV (65kg), David BAEV (70kg), Zaurbek SIDAKOV (74kg) et Abdulrashid Sadulaev (97kg) ont décroché l'or pour la Russie à Noursoultan.

Uguev, Sidakov et Sadulaev ont chacun défendu leur titre des mondiaux de Budapest avec succès, tandis que Rashidov et Baev se retrouvent au sommet du podium pour la première fois de leurs carrières. 

Uguev, champion des 57kg, a aligé 5 victoires et conclut  son tournoi par une victoire par 13-3 sur le champion d'Europe en titre Suleyman ATLI (TUR). Il aura également vaincu le médaillé d'or des Jeux Européens Mahir AMIRASLANOV (AZE) par 4-3 -- prenant sa revanche sur la seule défaite qu'il a concédée cette saison. 

Zaurbek SIDAKOV (RUS) a vaincu le quadruple champion du monde et champion olympique Jordan BURROUGHS (USA) sur la route de son deuxième titre consécutif en 74kg. (Photo : Kadir Caliskan)

En 74kg et pour la seconde année consécutive, Zaurbek Sidakov a aligné des victoires sur le quadruple champion du monde et champion olympique Jordan BURROUGHS (USA) et le double champion du monde Frank CHAMIZO (ITA) pour sa montée vers le titre mondial des 74kg. 

Abdulrashid Sadulaev atteint le sommet du podium mondial pour la quatrième fois de sa carrière grâce à une victoire sans appel 4-0 sur l'également champion olympique Sharif SHARIFOV (AZE) en finale des 97kg. Sa victoire tombe sur Sharifov après que l'Azéri a fait bloc face (#SnyderLaev3s) au double champion du monde et champion olympique Kyle SNYDER (USA)  en demi-finale.

Aussi nouvellement titrés mondiaux en lutte libre, Gadzhimurad Rashidov et David Baev. 

Après deux défaites mortifiantes lors des précédentes finales de mondiaux à Paris et Budapest, Rashidov s'est enfin emparé de son titre, passant sur deux anciens champions du monde, Haji ALIYEV (AZE) au premier tour, vaincu 4-2 et, au troisième tour, Takuto OTOGURO (JPN), titré en 2018, vaincu 8-1. Rashidov s'est saisi du drapeau russe grâce à sa victoire sur Daulet NIYAZBEKOV (KAZ) par 11-0 en finale des 65kg. 

Baev remporte le titre des 70kg par une victoire 14-2 sur Nurkozha KAIPANOV (KAZ) en finale des 70kg. 

Aucune médaille cependant pour la Russie en 125kg, où Anzor KHIZRIEV (RUS) était attendu. Mais le médaillé d'or des Jeux Européens s'était blessé deux semaines avant Noursoultan et a dû déclarer forfait.

J'den COX (USA) vainc Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) 4-0 en finale des 92kg et s'empare de son second titre mondial de la catégorie. (Photo : Tony Rotundo)

Pays hôte, le Kazakhstan termine deuxième, avec 103 points obtenus sur deux médailles d'argent et une de bronze.  

Les Etats-Unis prennent la troisième place avec 94 points. Kyle DAKE (79kg) et J'den COX (92kg) maintiennent tous deux leurs titres mondiaux et sont supposés rejoindre bientôt des catégories de poids olympiques. 

Même si cela n'est pas officiel, Dake descendra probablement en 74kg pour mettre Jordan Burroughs au défi, tandis que Cox passera en 86kg pour en découdre avec David TAYLOR (USA) quant à la place olympique de la catégorie. 

Le champion olympique iranien Hassan Yazdani s'est rendu à Noursoultan en favori de sa catégorie et décroche le second titre de sa carroère après celui remporté en 2017. En addition à une victoire par forfait pour blessure de Deepak PUNIA (IND) en finale, Yazdani inscrit deux victoires par tombé et deux par supériorité technique.

En 125kg, Geno PETRIASHVILI (GEO) vainc le champion olympique Taha AKGUL (TUR) dans un combat épique en catégorie des poids lours et pour la seconde fois en trois années. Petriashvili a amené Akgul au sol à 20 secondes de la cloche et pris la tête du combat par 6-6 sur critères, s'accrochant à ce score jusqu'à la victoire et au titre mondial.

RÉSULTATS (Cliquez sur les liens pour regarder les finales)
57kg - Zavur UGUEV (RUS) df. Suleyman ATLI (TUR), 13-3 
61kg - Beka LOMTADZE (GEO) df. Magomedrasul IDRISOV (RUS), 12-2 
65kg - Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) df. Daulet NIYAZBEKOV (KAZ), 11-0 
70kg - David BAEV (RUS) df. Nurkozha KAIPANOV (KAZ), 14-2 
74kg - Zaurbek SIDAKOV (RUS) df. Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA), 5-2 
79kg - Kyle DAKE (USA) df. Jabrayil HASANOV (AZE), 10-4 
86kg - Hassan YAZDANICHARATI (IRI) df. Deepak PUNIA (IND), forfait pour blessure
92kg - J'den COX (USA) df. Alireza KARIMIMACHIANI (IRI), 4-0 
97kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS) df. Sharif SHARIFOV (AZE), 4-0 
125kg - Geno PETRIASHVILI (GEO) df. Taha AKGUL (TUR), 6-6 

Musa EVLOEV (RUS) (Photo : Tony Rotundo)

2. La Russie en tête grâce au second titre mondial d'Evloev
Bien que la Russie a échoué à renouveler son exploit de l'année dernière en lutte gréco-romaine - 6 médailles d'or obtenues à Budapest -, elle obtient deux titres [Abuiazid MANTSIGOV (72kg) et Musa EVLOEV (97kg)] et trois médailles d'argent et remporte le titre par équipe avec 132 points et 52 d'avance sur l'Ouzbékistan, seconde de la compétition.

Des cinq champions en titre russes illuminant Noursoultan de leur présence, Evloev est le seul à avoir enchaîné sur une seconde médaille d'or d'affilée et ceci grâce au forfait pour blessure du triple champion du monde et champion olympique Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale, pour une blessure aux côtes subie en demi-finale.

Mantsigov descend Aram VARDANYAN (UZB) en flammes et 9-0 en finale de la catégorie non olympique des 72kg.

L'Ouzbékistan récolte une médaille d'argent, deux de bronze et place deux lutteurs en cinquième place pour un total de 80 points et la seconde place au classement par équipe.

La Géorgie se place troisième de la compétition en lutte gréco-romaine grâce aux titres obtenus en catégories non olympiques par Nugzari TSURTSUMIA (GEO) et Lasha GOBADZE (GEO) pour un total de 79 points.

Tsurtsumia, en finale des 55kg, domine Khorlan ZHAKANSHA (KAZ) 9-0 et se saisit du premier titre mondial de sa carrière en catégorie senior après avoir décroché l'o des U23 l'année dernière. Gobadze, vainqueur des 82kg, sort Rafig HUSEYNOV (AZE) 5-3 et embrasse son premier titre mondial toutes divisions confondues et après quatre autres médailles obtenues en championnats du monde en classes cadets et juniors.

Kenichiro FUMITA (JPN) représentera le Japon dans la catégorie des 60kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. (Photo : Tony Rotundo)

Le Japon aura égalé la Russie grâce à deux médailles d'or prises à des champions du monde en titres.

Kenichiro FUMITA (JPN) a qualifié sa place pour l'équipe olympique japonaise après avoir pris le dessus sur le champion du monde en titre Sergey EMELIN (RUS) par 10-5 en finale des 60kg. Shinobu OTA (JPN) donne une victoire similaire à son pays, cette fois sur Stepan MARYANYAN (RUS) par 10-4 en finale des 63kg. 

Fumita ayant qualifié sa place dans la catégorie des 60kg de l'équipe olympique japonaise, Ota se retrouve forcé à passer dans la catégorie olympique supérieure, celle des 67kg, s'il souhaite égaler ou faire mieux que sa médaille d'argent des Jeux de Rio en 2016.

Dans ce qui constitue vraisemblablement la plus impressionnante course vers un titre mondial, le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) a fait tomber quatre champions du monde pour s'emparer de l'or des 67kg : le triple champion du monde Frank STAEBLER (GER), le double champion du monde RYU Hansu (KOR), le champion du monde des U23 Mohamed ELSAYED (EGY) et, enfin, le champion du monde en titre Artem SURKOV (RUS). 

Borrero est aujourd'hui double champion du monde et champion olympique. 

Riza KAYAALP, pour la Turquie, remporte son quatrième titre mondial. La superstar turque aura certainement fait mieux que l'année passée à Budapest, où il avait dû se contenter de la quinzième place après avoir été vaincu au premier tour. Sur le chemin de son quatrième titre, Kayaalp est passé à travers trois médaillés mondiaux : Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI), Iakobi KAJAIA (GEO) et Oscar PINO HINDS (CUB). Kayaalp a emporté la finale par une victoire 3-1 sur le Cubain, et aujourd'hui double médaillé mondial, Oscar Pino Hinds. 

RÉSULTATS (Cliquez sur les liens pour regarder les finales)
55kg - 
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) df. Khorlan ZHAKANSHA (KAZ), 9-0 
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Sergey EMELIN (RUS), 10-5 
63kg - Shinobu OTA (JPN) df. Stepan MARYANYAN (RUS), 10-4
67kg - Ismael BORRERO MOLINA (CUB) df. Artem SURKOV (RUS)  , 3-1 
72kg - Abuiazid MANTSIGOV (RUS) df. Aram VARDANYAN (UZB), 9-0 
77kg - Tamas LORINCZ (HUN) df. Alex KESSIDIS (SWE), 8-0 
82kg Lasha GOBADZE (GEO) df. Rafig HUSEYNOV (AZE), 5-3 
87kg  Zhan BELENIUK (UKR) df. Viktor LORINCZ (HUN), 2-1 
97kg Musa EVLOEV (RUS) df. Artur ALEKSANYAN (ARM), forfait pour blessure 
130kg Riza KAYAALP (TUR) df. Oscar PINO HINDS (CUB), 3-1 

Déjà championne olympique à Rio, Risako KAWAI (JPN) célèbre son troisième titre mondial. (Photo : Kadir Caliskan)

3. Le troisième titre mondial de Kawai donne la première place aux lutteuses japonaises 
Comme d'habitude (!), le Japon remporte le titre par équipe de lutte féminine, même si ce ne fut pas de la manière attendue : les lutteuses ont dû se démener griffes et ongles pour l'obtenir. L'année passée, avec quatre championnes et un avantage de 37 points sur la Chine, le titre leur était assuré ; cette année, la différence s'est réduite à 29 points sur un adversaire coriace, la Russie.

Risako KAWAI (JPN) est la seule lutteuse japonaise qui repart de Nousoultan munie du titre mondial, tout en approfondissant son cas pour être nommée la lutteuse la plus talentueuse classée première. Depuis son forfait en finale des mondiaux de 2015, Kawai a remporté trois titres mondiaux et une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Rio, résultat auquel elle peut ajouter l'exploit d'avoir vaincu, lors des sélections pour l'équipe des mondiaux, la quadruple championne olympique et la plus grande lutteuse de tous les temps Kaori ICHO (JPN). 

Les États-Unis sortent de leur manche un trio de championnes du monde, constitué par Jacarra WINCHESTER (USA), Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA). Pour Winchester (55kg) comme pour Mensah (68kg), il s'agit de leur premier titre mondial ; pour Gray (76kg), c'est la cinquième fois que celle-ci s'empare du graal de sa catégorie. 

Mariya STADNIK (AZE), l'une des lutteuses les plus titrées au monde, remporte son second titre mondial dix ans après avoir obtenu le premier. La triple championne olympique et six fois médaillée mondiale inscrit une victoire sans appel par 13-0 sur Emilia VUC (ROU) en finale des 50kg. 

RÉSULTATS (Cliquez sur les liens pour regarder les finales)
50kg - 
Mariya STADNIK (AZE) df. Emilia Alina VUC (ROU), 13-0 
53kg - Yong Mi PAK (PRK) df. Mayu MUKAIDA (JPN), 12-1 
55kg - Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA) df. Nanami IRIE (JPN), 5-3 
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Ningning RONG (CHN), 9-6 
59kg - Linda MORAIS (CAN) df. Liubov OVCHAROVA (RUS), par tombé 
62kg - Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) df. Taybe Mustafa YUSEIN (BUL), 5-3 
65kg - Inna TRAZHUKOVA (RUS) df. Iryna KOLIADENKO (UKR), 13-0 
68kg - Tamyra MENSAH (USA) df. Jenny FRANSSON (SWE), 8-2
72kg - Natalia VOROBEVA (RUS) df. Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR), 4-2 
76kg - Adeline Maria GRAY (USA) df. Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) , 4-2 

4. Cinq performances historiques à Noursoultan
Les Championnats du Monde de Noursoultan ont offert d'innombrables moments marquants, mais cinq, d'un pont de vue historique, sortent du lot.

En lutte féminine, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) et Yong Mi PAK (PRK) ont pris le dessus sur des détentrices du titre et sont devenues les premières championnes du monde de lutte de l'histoire de leur pays respectif. Pak rejoint le sommet du podium de la catégorie des 53kg et Tynybekova celui des 62kg.

Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) vainc la championne du monde en titre Taybe YUSEIN (BUL) et devient la première lutteuse kyrgyze de l'histoire championne du monde. (Photo : Kadir Caliskan)

Á Paris en 2017, Tynybekova fut la première lutteuse kyrgyze médaillée mondiale lorsqu'elle décrocha sa médaille de bronze. Á Noursoultan, elle a vaincu la détentrice du titre Taybe YUSEIN (BUL) avec un amené au sol de dernière minute et devient la première championne du monde de lutte de l'histoire du Kyrgyzstan [article en anglais].

De même, Yong Mi Pak décroche le premier titre de l'histoire de la Corée du Nord. Pak inscrit un stupéfiant 12-1 contre la double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN) en finale des 53kget devient la première championne du monde de ltte de l'histoire de la Corée du Nord [article en anglais].

Myles AMINE (SMR) termine cinquième des 86kg et offre à Saint-Marin son premier billet olympique de lutte libre. (Photo : Tony Rotunod)

En lutte libre, deux étudiants et meilleurs amis de l'Université du Michigan, Stevan MICIC (SRB) et Myles AMINE (SMR), ont qualifié en lutte libre pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 leur pays pour la première fois de l'histoire, terminant cinquièmes en, respectivement, 57 et 86kg. Micic a vaincu Givi DAVIDOVI (ITA) 8-0 en repêchage, pour échouer en combat de médaille de bronze contre le dauphin des mondiaux 2018 Nurislam SANAYEV (KAZ), et Amine prend le dessus 4-2 sur Ahmed DUDAROV (GER) en quart de finale.

Également en lutte libre, Stefan REICHMUTH (SUI) aura écrit l'histoire pour la Suisse grâce à une victoire 3-0 en combat pour la médaille de bronze sur Carlos IZQUIERDO (COL) en 86kg. C'est la première fois qu'un lutteur suisse remporte une médaille à un championnat du monde. 

5. Octobre prêt pour les championnats du monde des vétérans et des U23  
Si les championnats du monde cadets, juniors et seniors sont bel et bien derrière, octobre verra se dérouler, dans cet ordre, ceux des vétérans et des U23. Les vétérans se retrouveront pour six jours de compétition de lutte libre et de lutte gréco-romaine à Tbilisi en Géorgie dès mardi prochain 8 octobre, tandis que le cinquième et dernier championnat du monde de la saison, celui des U23, prendra place à Budapest en Hongrie à partir du 23 octobre. 

Comme d'habitude, ils pourront être suivis en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Qualificatifs olympiques de lutte libre
2. Qualificatifs olympiques de lutte féminine 
3. Qualificatifs olympiques de lutte gréco-romaine 
4. Big Move Monday -- @melonin_97 (FRA) -- Mondiaux Seniors 2019
5. #TBT - Combat des champions olympiques SHARIFOV (AZE) et SNYDER (USA)

#WrestleOslo

#WrestleOslo: Yazdani renverse Enfin Taylor et Remporte l'Or de 86 kg Lors d'une Journée Monumentale pour l'Iran

By Ken Marantz

OSLO, Norvège (3 octobre) -- Il n'y aurait pas de retour de dernière minute cette fois. Hassan YAZDANI (IRI), si imbattable contre tout le monde, pourrait enfin sortir du tapis en vainqueur face à son rival David TAYLOR (USA) pour la première fois en quatre affrontements durant sa carrière.

Yazdani a contrôlé le match du début à la fin pour remporter une solide victoire 6-2 sur Taylor lors de la finale très attendue des 86 kg alors que quatre titres de style libre ont été décernés lors de la deuxième journée des Championnats du monde à Oslo dimanche.

La victoire de Yazdani, survenant deux mois après une défaite déchirante contre Taylor en finale des Jeux olympiques de Tokyo, lui a valu un troisième titre mondial pour accompagner sa médaille d'or olympique de Rio 2016 et a couronné une journée remarquable pour l'Iran dans l'arène Jordal Amfi.

"J'ai rendu le peuple iranien heureux", a déclaré Yazdani. "J'ai besoin d'apprécier Taylor, car il m'a motivé et inspiré pour travailler de mieux en mieux et devenir le champion."

Le contingent vocal de fans iraniens a également été déchaîné lorsque l'étoile montante Amir ZARE (IRI) a remporté le titre des 125 kg, après avoir vu l'Iran gagner plus tôt des finalistes dans les quatre catégories de poids qui ont débuté dimanche, y compris le cousin de Yazdani, Amir YAZDANI (IRI).

"L'Iran soutient toujours ses lutteurs et les fans ici ont été formidables", a déclaré Yazdani. "Et c'est grâce à eux et à Dieu que j'ai gagné."

Les États-Unis ont eu un succès mitigé dans les deux autres finales, avec Kyle DAKE (USA) l'emportant en 74kg, mais Daton FIX (USA) arrivant un peu tard face à Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) en 61kg.

À Tokyo, Yazdani a dû se contenter de la médaille d'argent olympique lorsque Taylor a marqué une mise à terre avec 17 secondes à jouer pour une victoire de 4-3 en finale. Dimanche, il n'a jamais donné l'occasion à l'Américain de se rapprocher.

Yazdani a continuellement maintenu la pression, utilisant un crochet pour forcer Taylor à l'extrême et marquer une paire de points de sortie en première période. En deuxième période, il a ajouté une mise à terre, avant que Taylor ne se retrouve sur le tableau de score avec une mise à terre avec 1:03 à jouer.

Alors que le temps passait, Taylor a tenté une contre-poussée, mais Yazdani a tenu bon et l'a jeté sur le tapis pour une mise à terre et les derniers points d'une victoire bien méritée.

"C'est un grand compétiteur", a déclaré Taylor, dont le seul titre mondial est arrivé en 2018, où il a battu Yazdani au premier tour. "Pas mon jour."

Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il aurait pu faire différemment, Taylor a plaisanté: "J'ai marqué mes points. C'est un bon lutteur. Nous y retournerons."

Amir ZareAmir ZARE (IRI) a battu Geno PETRIASHVILI (GEO) 9-2 en finale des 125kg à Oslo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Zare, champion du monde 2019 des moins de 23 ans et médaillé d'argent junior, a également vengé une défaite de Tokyo en battant le triple champion en titre Geno PETRIASHVILI (GEO) en finale des 125 kg, et il l'a fait avec une victoire catégorique 9-2.

Zare, 20 ans, a perdu 6-3 contre Petriashivili en demi-finale à Tokyo, où l'Iranien a remporté la médaille de bronze. Petriashivili a remporté l'argent après avoir perdu en finale contre Gable STEVESON (USA), qui a choisi de ne pas se rendre à Oslo.

"Après avoir remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques, j'ai commencé à travailler sur ma faiblesse juste après être descendu du podium", a déclaré Zare.

Dimanche, Petriashvili a frappé le premier avec une mise à terre avec double jambe, mais ça a été la fin de son score car Zare a maintenu un solide mur de défense qui a conduit à deux mises à terre aux compteurs ainsi qu'à trois retraits.

 

 

"La finale a été très difficile contre Geno", a déclaré Zare. "J'avais tout analysé pour ce match et je me suis préparé en conséquence. Et Dieu merci, tout s'est déroulé comme prévu."

Dake, qui vient de remporter une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, a décroché son troisième titre mondial et son premier en 74 kg avec une victoire de 7-3 sur Tajmuraz SALKAZANOV (SVK).

"Les deux premières fois, j'étais un jeune homme, cette fois j'ai affronté l'adversité à Tokyo", a déclaré Dake. "Mettez ça derrière moi et ça fait du bien d'être de retour au sommet."

Kyle DAKEKyle DAKE (USA) est devenu triple champion du monde à Oslo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Dake, qui a remporté ses deux précédentes médailles d'or en 79 kg en 2018-19, est resté concentré après avoir pris un retard de 2-1 en deuxième période lors d'un deuxième retrait. L'Américain est allé de l'avant avec une mise à terre par un rammassement de jambe simple à un verrouillage du corps au milieu de la période, puis a mis un point final  avec une mise à terre à une ceinture de côté.

"Il y a beaucoup de choses qui entrent dans cela", a déclaré Dake. "Vous pouvez en voir la gloire. C'est difficile. Ceux qui sont ici dans le tournoi et ceux de retour à la maison mettant d'innombrables heures pour faire que je sois ici."

"Je tiens à remercier mes entraîneurs, mes formateurs, tout ceux qui m'ont permis d'être ici. Ma femme d'avoir géré les enfants. J'ai deux petites filles et nous en avons une autre en route. Vraiment heureux de gagner et de représenter mon pays."

Le natif Russe Salkazanov est devenu le quatrième médaillé mondial de l'histoire slovaque, même s'il regrettera de ne pas avoir été son premier médaillé d'or.

En 61 kg, Magomedov a couronné ses débuts mondiaux seniors avec une victoire de 4-1 sur Fix en finale.

"Comme vous pouvez le voir, je suis champion du monde, ce qui signifie que mon dernier match s'est déroulé avec succès", a déclaré Magomedov. "J'ai travaillé dur pour ça et je suis vraiment content."

Magomedov, champion d'Europe de cette année et médaillé d'or mondial junior 2018, a reçu deux points d'activité, puis a mis le match à l'écart avec une mise à terre au compteur contre  Fix toujours attaquant.

"Honnêtement, mon plan était soit d'épingler l'adversaire, soit de terminer 10-0", a déclaré Magomedov. "J'ai en quelque sorte essayé de l'épingler, mais je n'y suis pas parvenu, donc c'est 4-1 et je suis satisfait de la victoire. Ce sont les Championnats du monde, vous n'avez jamais d'adversaires faciles ici. Je suis vraiment content."

Magomedov, qui a remporté un deuxième titre national consécutif en mars, a eu l'honneur d'être nommé dans l'équipe de la fédération de Russie sans avoir à passer par les essais. Le seul autre lutteur à avoir eu un tel traitement était la superstar de 97 kg Abdulrashid SADULAEV (RWF).

Magomedov, qui a déclaré qu'il prévoyait d'atteindre le poids olympique de 65 kg, a reçu le compliment ultime de son entraîneur après sa victoire.

"Il a dit que je suis un vrai homme", a déclaré Magomedov. "Si quelqu'un vous appelle un vrai homme, c'est vraiment sympa. Après la victoire, j'ai pu voir dans ses émotions qu'il était vraiment heureux. C'était notre première finale de ce jour, donc la Russie a déjà une médaille d'or."

Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF)Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) après avoir gagné la médaille d'or en 61kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, Azamat NURYKAU (BLR) s'est de nouveau vu refuser une place sur le podium lorsque Fazil ERYILMAZ (TUR) a remporté un point de fin d'activité pour une victoire 2-1 à 74 kg.

Nurykau, qui participait à ses septièmes Championnats du monde, s'était déjà qualifié pour le match pour la médaille de bronze en 2014, 2015 et 2017 – et avait perdu à chaque fois. Pour Eryilmaz, qui a terminé troisième à la Coupe du monde individuelle en 2020, il s'agit de sa première médaille mondiale à tous les niveaux.

Timur BIZHOEV (RWF), médaillé de bronze mondial des moins de 23 ans 2018, est revenu d'un déficit de 1-6 pour vaincre Avtandil KENTCHADZE (GEO), 8-6, pour l'autre médaille de bronze des 74 kg. Le frère cadet de Kentchadze, Nika, luttera pour une médaille de bronze de 79 kg lundi.

En 125 kg, le champion olympique de Rio 2016 Taha AKGUL (TUR) a remporté sa sixième médaille mondiale -- il en a maintenant deux de chaque couleur -- lorsqu'il a marqué tous ses points en première période en battant le double médaillé mondial de bronze Nick GWIAZDOWSKI ( États-Unis), 6-4.

Dans l'autre match, le médaillé de bronze mondial des moins de 23 ans Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) a marqué 4 points avec une combinaison de mise à terre-blocage en lacet en première période en route vers une victoire de 5-3 sur le champion d'Asie Oleg BOLTIN (KAZ).

Le médaillé de bronze olympique de Tokyo Artur NAIFONOV (RWF) a décroché sa deuxième médaille de bronze mondiale en 86 kg, effectuant une mise à terre en première période et une activité en deuxième période pointant vers une victoire 3-0 sur Azamat DAULETBEKOV (KAZ).

L'autre médaille de bronze des 86 kg est revenue au médaillé d'argent mondial des moins de 23 ans 2019 et double médaillé mondial junior Abubakr ABARAKOV (AZE), qui a perdu 8 points en deuxième période puis a battu Boris MAKOEV (SVK), 9-5 .

En 61 kg, Arsen HARUTYUNYAN (ARM) a ajouté une médaille de bronze mondial senior aux deux qu'il a remportées au niveau junior en 2017-18 lorsqu'il a malmené Ravinder DAHIYA (IND) avec un tombé technique de 10-0 en 2:16.

Que Dahiya ait atteint le match pour la médaille de bronze était un petit miracle en soi. Au repêchage, il se faisait marteler 0-8 par Georgi VANGELOV (BUL) quand il a déterminé avec détermination son adversaire sur le dos et a marqué un tombé à 2:36.

Toshihiro HASEGAWA (JPN), le champion du monde 2018 des moins de 23 ans en 57 kg, a organisé une mise à terre clinique et a remporté deux expositions peu orthodoxes dans une chute technique de 12-1 sur Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL) pour l'autre bronze de 61 kg.

Lundi, la superstar Abdulrashid SADULAEV (RWF) montera sur le tapis vu qu'il s'agit des deux dernières catégories de poids en style libre de 70 kg et 97 kg, ainsi que dans les divisions femmes 55 kg et 62 kg.

Hassan YAZDANICHARATI (IRI)Hassan YAZDANI (IRI) a gagné la médaille d'or en 86g après avoir battu David TAYLOR (USA). (Photo: UWW / Martin Gabor)

Résultats du deuxième jour

lutte libre

57kg
Demi-finale : Thomas GILMAN (USA) df. Horst LEHR (GER) by TF, 15-5, 5:27
Demi-finale : Alireza SARLAK (IRI) df. Suleyman ATLI (TUR), 7-4

61kg
OR - Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) df. Daton FIX (USA), 4-1

BRONZE : Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Ravinder DAHIYA (IND) by TF, 10-0, 2:15
BRONZE : Toshihiro HASEGAWA (JPN) df. Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL) by TF, 12-1, 5:34

65kg
Demi-finale : Amir YAZDANI (IRI) df. Alibek OSMONOV (KGZ), 5-4
Demi-finale : Zagir SHAKHIEV (RWF) df. Tulga TUMUR OCHIR (MGL), 4-4

74kg
OR : Kyle DAKE (USA) df. Tajmuraz SALKAZANOV (SVK), 7-3

BRONZE : Fazil ERYILMAZ (TUR) df. Azamat NURYKAU (BLR), 2-1
BRONZE : Timur BIZHOEV (RWF) df. Avtandil KENTCHADZE (GEO), 8-6

79kg
Demi-finale : Jordan BURROUGHS (USA) df. Ryuki YOSHIDA (JPN), 10-1
Demi-finale : Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) df. Nika KENTCHADZE (GEO), 6-5

86kg
OR : Hassan YAZDANI (IRI) df. David TAYLOR (USA), 6-2

BRONZE : Abubakr ABARAKOV (AZE) df. Boris MAKOEV (SVK), 9-5
BRONZE : Artur NAIFONOV (RWF) df. Azamat DAULETBEKOV (KAZ), 3-0

92kg
Demi-finale : Magomed KURBANOV (RWF) df. Osman NURMAGODMEDOV (AZE), 7-4
Demi-finale : Kamran GHASEMPOUR (IRI) df. J'den COX (USA), 3-3

125kg
OR : Amir ZARE (IRI) df. Geno PETRIASHVILI (GEO), 9-2

BRONZE : Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) df. Oleg BOLTIN (KAZ), 5-3
BRONZE : Taha AKGUL (TUR) df. Nick GWIAZDOWSKI (USA), 6-4

The vocal contingent of Iranian fans were also sent into a frenzy when rising star Amir ZARE (IRI) claimed the 125kg title, having earlier seen Iran gain finalists in all four weight classes that got underway Sunday, including Yazdani's cousin Amir YAZDANI (IRI).

"Iran always supports their wrestlers and fans here were great," Yazdani said. "And it was because of them and God I won."

The United States had mixed success in the two other finals, with Kyle DAKE (USA) prevailing at 74kg, but Daton FIX (USA) coming up short against Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) at 61kg.

In Tokyo, Yazdani had to settle for the Olympic silver when Taylor scored a takedown with 17 seconds left for a 4-3 win in the final. On Sunday, he never gave the American the chance to get close.

Yazdani continually kept the pressure on, using an underhook to force Taylor to the edge and score a pair of stepout points in the first period. In the second period, he added a takedown, before Taylor got on the scoreboard with a takedown with 1:03 left.

With the clock ticking down, Taylor tried a counter lift, but Yazdani held firm and dumped him to the mat for a takedown and the final points of an well-earned victory.

"He's a great competitor," said Taylor, whose lone world title came in 2018, where he beat Yazdani in the first round. "Not my day."

Asked what he could have done differently, Taylor quipped, "Scored my points. He's a good wrestler. We will go again."

Amir ZareAmir ZARE (IRI) defeated Geno PETRIASHVILI (GEO) 9-2 in the 125kg final in Oslo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Zare, a 2019 world U23 champion and junior silver medalist, also avenged a loss from Tokyo in beating three-time defending champion Geno PETRIASHVILI (GEO) in the 125kg final, and he did it with an emphatic 9-2 win.

The 20-year-old Zare lost 6-3 to Petriashivili in the semifinals in Tokyo, where the Iranian went on to take the bronze medal. Petriashivili ended up with the silver after losing in the final to Gable STEVESON (USA), who opted not to make the trip to Oslo.

"After winning the bronze medal at the Olympics, I began working on my weakness right after I stepped down from the podium," Zare said.

On Sunday, Petriashvili struck first with a double-leg takedown, but that would be end of his scoring as Zare maintained a solid wall of defense that led to two takedowns off counters as well as three stepouts.

"The final was very hard against Geno," Zare said. "I had analyzed everything for this match and prepared accordingly. And thank God everything went as planned."

Dake, coming off a bronze-medal run at the Tokyo Olympics, picked up his third world title and first at 74kg with a 7-3 victory over Tajmuraz SALKAZANOV (SVK).

"The first two times I was a young buck coming up, this time I faced adversity in Tokyo," Dake said "Put that behind me and it feels nice to be back on top."

Kyle DAKEKyle DAKE (USA) became a three-time world champion in Oslo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Dake, who won his two previous golds at 79kg in 2018-19, stayed focused after falling behind 2-1 in the second period on a second stepout. The American went ahead with a takedown from a single-leg to a body lock midway through the period, then put the matter to rest with a takedown to a roll.

"There is a lot that goes into this," Dake said. "You guys get to see the glory of it. It is hard. The guys that are here in the tournament and guys back home putting countless hours to get me here.

"I want to thank my coaches, trainers, everybody for getting me here. My wife for managing the kids. I have two little girls and we got another one on the way. Really happy to win and represent my country."

The Russian-born Salkazanov became the fourth world medalist in Slovakian history, although he will rue missing out on becoming its first gold medalist.

At 61kg, Magomedov capped his senior world debut with a workmanlike 4-1 victory over Fix in the final.

"As you can see, I am the world champion, which means my final match went successfully,"Magomedov said. "I've been working hard for that and I am really glad."

Magomedov, this year's European champion and 2018 world junior gold medalist, received two activity clock points, then put the match away with a takedown off a counter against the ever-attacking Fix.

"Honestly, my plan was either to pin the opponent or finish 10-0," Magomedov said. "I kind of tried to pin him, but I couldn't make it, so it is 4-1 and I am satisfied with the victory. It's the World Championships, you never have easy opponents here. I am really glad."

Magomedov, who won a second straight national title in March, was accorded the honor of being named to the Russian federation team without having to go through the trials. The only other wrestler to have such treatment was 97kg superstar Abdulrashid SADULAEV (RWF).

Magomedov, who said he plans to go up to the Olympic weight of 65kg, got the ultimate compliment from his coach after his victory.

"He said that I am a real man," Magomedov said. "If someone calls you a real man, it's really nice. After the victory, I could see in his emotions that he was really happy. It was our first final for today, so Russia already has one gold medal."

Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF)Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) after winning the 61kg gold medal. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

In the bronze-medal matches, Azamat NURYKAU (BLR) was denied a place on the podium yet again when Fazil ERYILMAZ (TUR) gained a late activity clock point for a 2-1 victory at 74kg.

Nurykau, competing in his seventh World Championships, had previously made it to the bronze-medal match in 2014, 2015 and 2017 -- and lost every time. For Eryilmaz, who finished third at the Individual World Cup in 2020, it marks his first world medal on any level.

Timur BIZHOEV (RWF), a 2018 world U23 bronze medalist, rallied from a 1-6 deficit to defeat Avtandil KENTCHADZE (GEO), 8-6, for the other 74kg bronze medal. Kentchadze's younger brother, Nika, will wrestle for a 79kg bronze on Monday.

At 125kg, 2016 Rio Olympic champion Taha AKGUL (TUR) earned his sixth world medal -- he now has two of each color -- when he scored all of his points in the first period in beating two-time world bronze medalist Nick GWIAZDOWSKI (USA), 6-4.

In the other match, 2019 world U23 bronze medalist Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) scored 4 points with a takedown-lace lock combination in the first period enroute to a 5-3 victory over Asian champion Oleg BOLTIN (KAZ).

Tokyo Olympic bronze medalist Artur NAIFONOV (RWF) picked up his second world bronze at 86kg, riding a first-period takedown and second-period activity point to a 3-0 victory over Azamat DAULETBEKOV (KAZ).

The other 86kg bronze went to 2019 world U23 silver medalist and two-time world junior medalist Abubakr ABARAKOV (AZE), who went on a 8-point tear in the second period then held on to defeat Boris MAKOEV (SVK), 9-5.

At 61kg, Arsen HARUTYUNYAN (ARM) added a senior world bronze to the two he won on the junior level in 2017-18 when he manhandled Ravinder DAHIYA (IND) with a 10-0 technical fall in 2:16.

That Dahiya made it to the bronze-medal match was a small miracle in itself. In the repechage, he was getting hammered 0-8 by Georgi VANGELOV (BUL) when he determinedly put his opponent on his back and scored a fall at 2:36.

Toshihiro HASEGAWA (JPN), the 2018 world U23 champion at 57kg, put on a takedown clinic and gained a pair of unorthodox exposures in a 12-1 technical fall over Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL) for the other 61kg bronze.

On Monday, superstar Abdulrashid SADULAEV (RWF) takes the mat as the final two freestyle weight classes of 70kg and 97kg, as well as the women's 55kg and 62kg divisions.

Hassan YAZDANICHARATI (IRI)Hassan YAZDANI (IRI) won the gold medal at 86kg after beating David TAYLOR (USA). (Photo: UWW / Martin Gabor)

Day 2 Results

Freestyle

57kg
Semifinal: Thomas GILMAN (USA) df. Horst LEHR (GER) by TF, 15-5, 5:27
Semifinal: Alireza SARLAK (IRI) df. Suleyman ATLI (TUR), 7-4

61kg
GOLD - Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) df. Daton FIX (USA), 4-1

BRONZE: Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Ravinder DAHIYA (IND) by TF, 10-0, 2:15
BRONZE: Toshihiro HASEGAWA (JPN) df. Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL) by TF, 12-1, 5:34

65kg
Semifinal: Amir YAZDANI (IRI) df. Alibek OSMONOV (KGZ), 5-4
Semifinal: Zagir SHAKHIEV (RWF) df. Tulga TUMUR OCHIR (MGL), 4-4

74kg
GOLD: Kyle DAKE (USA) df. Tajmuraz SALKAZANOV (SVK), 7-3

BRONZE: Fazil ERYILMAZ (TUR) df. Azamat NURYKAU (BLR), 2-1
BRONZE: Timur BIZHOEV (RWF) df. Avtandil KENTCHADZE (GEO), 8-6

79kg
Semifinal: Jordan BURROUGHS (USA) df. Ryuki YOSHIDA (JPN), 10-1
Semifinal: Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) df. Nika KENTCHADZE (GEO), 6-5

86kg
GOLD: Hassan YAZDANI (IRI) df. David TAYLOR (USA), 6-2

BRONZE: Abubakr ABARAKOV (AZE) df. Boris MAKOEV (SVK), 9-5
BRONZE: Artur NAIFONOV (RWF) df. Azamat DAULETBEKOV (KAZ), 3-0

92kg
Semifinal: Magomed KURBANOV (RWF) df. Osman NURMAGODMEDOV (AZE), 7-4
Semifinal: Kamran GHASEMPOUR (IRI) df. J'den COX (USA), 3-3

125kg
GOLD: Amir ZARE (IRI) df. Geno PETRIASHVILI (GEO), 9-2

BRONZE: Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) df. Oleg BOLTIN (KAZ), 5-3
BRONZE: Taha AKGUL (TUR) df. Nick GWIAZDOWSKI (USA), 6-4