L'Hebdo !

L'Hebdo du 2 juillet !

By Eric Olanowski

En revue, les éliminatoires pour les sélections de la Russie, du Canada et du Japon, les Jeux Européens, les inscriptions du Yasar Dogu...

1. Début du championnat de Russie cette semaine 
Le Palais Adler des Sports de Glace de Krasnodar en Russie accueille du 4 au 7 juillet prochain le championnat de Russie de lutte libre. Seulement quatre lutteurs y seront sélectionnés pour l'équipe des mondiaux, et les autres devront attendre le début du mois d'août pour faire de même et, si sélectionnés, se rendre au Kazakhstan.

Comme je l'ai mentionné à la fin de la semaine passée sur Twitter, la Fédération russe a dispensé les médaillés d'or des Jeux Européens Abdulrashid SADULAEV, Zaurbek SIDAKOV, Dauren KURUGLIEV et Anzor KHIZRIEV et les médaillés de bronze Zaur UGUEV and Akhmed CHAKAEV du tournoi de cette semaine. La Russie tiendra des éliminatoires spéciaux lors de l'Open de Pologne du 2 au 4 août prochain, afin de déterminer les six autres représentants. Tout d'abord prévus pour le Grand Prix de Tbilissi, les combats ont été déplacés suite aux récentes restrictions de voyage imposées par la Russie vers la Géorgie.

PROGRAMME
4 juillet (jeudi) 

17.00-17.30 - Pesée 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg.

5 juillet (vendredi)
08.30-09.00 - Examen médical et pesée 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg.
11.00-18.00 - Combats préliminaires 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg. 
18.00-18.30 - Tirage 61kg, 70kg, 79kg, 92kg, 125 kg.
18.30-20.30 - Demi-finales 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg.

6 juillet (samedi) 
08.30-08.45 - Pesée 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg.
08.45-09.15 - Examen médical et pesée 61kg, 70kg, 79kg, 92kg, 125kg.
11.00-18.00 - Combats de consolation 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg.
11.00-18.00 - Combats préliminaires et demi-finales 61kg, 70kg, 79kg, 92kg, 125kg. 
18.00-18.30 - Cérémonie d'ouverture. 
18.30-20.30 - Finales 57kg, 65kg, 74kg, 86kg, 97kg.

7 juillet (dimanche) 
08.30-08.45 - Pesée 61kg, 70kg, 79kg, 92kg, 125kg.
11.00-13.00 - Combats de consolation 61kg, 70kg, 79kg, 92kg, 125kg.
13.00-15.00 - Finales 61kg, 70kg, 79kg, 92kg, 125kg.

2. Lappage sélectionnée dans l'équipe canadienne des mondiaux, catégorie 68kg
Médaillée mondiale d'argent à Budapest en 65kg, Danielle LAPPAGE (CAN) a rejoint la catégorie olympique des 68kg, vaincu Olivia DI BACCO (CAN) par deux fois (2-1 et 11-1) et décroche la place correspondante dans l'équipe canadienne des mondiaux.

Grâce à sa victoire de la semaine dernière, Lappage représentera le Canada aux mondiaux pour la troisième fois de sa carrière. Lors de sa première participation, en 2014, elle avait terminé huitième, un essai transformé l'année dernière en médaille d'argent. Lappage avait également représenté le Canada aux Jeux Olympiques en 2016, où une blessure subie lors de l'entraînement l'avait forcée à déclarer forfait pour son combat d'ouverture.

Cerise sur le gâteau pour Lappage cette semaine, elle remporte également la Coupe du Canada par 10-0 et sans appel sur Jayden LAURENT (USA), sa première médaille d'or en 68kg cette année - elle avait échoué lors des finales du Sassari et du Grand Prix d'Allemagne.

3. Les catégories olympiques de l'équipe japonaise finalisées ce weekend
Après les éliminatoires du 6 juillet prochain, les sélections pour les catégories de poids olympiques de l'équipe du Japon seront définitivement établies. Sont encore en jeu trois places de lutte libre, deux de lutte féminine et une de lutte gréco-romaine, mais tous les regards seront tournés vers les trois combats où un athlète saura s'il pourra défendre son titre lors des prochains mondiaux.

En 50kg, la double championne du monde Yui SUSAKI affrontera son ennemie jurée Yuki IRIE. 

Irie, championne d'Asie en titre, est la seule lutteuse de la planète qui a déjà vaincu Susaki plusieurs fois. Elle avait pris l'avantage sur Susaki en remportant la Coupe de l'Empereur an décembre dernier - une compétition pour laquelle Susaki avait déclaré forfait pour cause de coude disloqué. 

Susaki avait ensuite vaincu Irie lors de la Meiji, provoquant le combat définitif du 6 juillet prochain.

La seconde rencontre verra les championnes olympiques Risako KAWAI et Kaori ICHO s'opposer pour la sélection de la catégorie la plus disputée de la lutte féminine mondiale, celle des 57kg. 

Sacrée championne olympique à Rio, Kawai avait chu face à la quadruple championne olympique lors de la Coupe de l'Empereur, mais avait su prendre sa revanche lors de la Meiji par une victoire 6-4.

Troisième rencontre décisive, celle opposant le plus jeune champion du monde de l'histoire du Japon Takuto OTOGURO au médaillé olympique d'argent 2016 Rei HIGUCHI dans la catégorie des 65kg.

Otoguro avait flanché lors de sa finale de la Meiji face à Higuchi (5-15), et doit absolument gagner samedi pour reprendre sa place dans l'équipe de lutte libre.

4. Les inscriptions du Yasar Dogu publiées 
L'événement de série de classement le plus attendu de l'année, le Yasar Dogu, se déroulera du 11 au 14 juillet à Istanbul. Plus de 275 lutteurs venus de 21 pays sont attendus dans la plus grande ville de Turquie. Le but est simple : empocher la plus grande quantité possible des points de série restants avant de rejoindre Noursultan au Kazakhstan pour le championnat du monde 2019.

Depuis le championnat du monde de Budapest, les athlètes ont engrangé des points dans l'espoir d'obtenir l'une des quarante places disponibles en tête de série du championnat du monde, quatre par catégorie. Le Yasar Dogu offre à ceux encore susceptibles d'obtenir une tête de série la dernière possibilité de la saison. 

Sur la route d'Istanbul, cinq lutteurs sont dors et déjà tête de série No.1. En tout 17 sont dans le top 4, ce qui laisse 23 places ouvertes. Bien qu'ils ne soient pas tous inscrits, 150 athlètes sont encore susceptibles de chiper sa place à un lutteur du top 4, à condition qu'ils décrochent une médaille d'or et que plus de vingts athlètes soient inscrits dans leur catégorie.

Cliquez ici pour la liste complète des inscriptions (en anglais)

5. Rideau sur les Jeux Européens de Minsk 
La seconde édition des Jeux Européens s'est conclue à Minsk en Biélorussie, où l'équipe russe a remporté les titres de lutte libre et de lutte gréco-romaine, tandis que l'Ukraine décroche le titre de la lutte féminine.

La Russie s'est saisi de six médailles en lutte libre, dont quatre d'or, et remporte la course par équipe avec 20 points d'avance sur l'Azerbaïdjan et 52 sur la Géorgie, troisième. Abdulrashid Sadulaev a fait les gros titres en devenant le premier athlète de lutte libre à remporter deux titres d'affilée aux Jeux Européens.

La Russie décroche également le titre de lutte gréco-romaine, tandis que le champion olympique 2016 Artur ALEKSANYAN (ARM) est revenu dans une phase gagnante après avoir échoué à Budapest. Aleksanyan a tout donné pour décrocher le titre de lutte gréco-romaine de la catégorie des 97kg. L'Arménien de 27 ans a vaincu sans appel le favori local Aliaksandr HRABOVIK (BLR) 5-0 lors de la finale.

L'Ukraine termine en tête de la compétition de lutte féminine avec 18 points d'avance sur la Biélorussie, compétition dans laquelle deux lutteuses ont atteint le sommet du podium pour la seconde fois consécutive.

La Suédoise ofia MATTSSON et Vasilisa MARZALIUK (BLR) deviennent ainsi les deux premières femmes doubles championnes de la récente histoire des Jeux Européens.

Mattsson, médaillée olympique de bronze à Rio, s'est tout juste défait en finale de Yulia KHAVALDZHY (UKR) par 6-6 après avoir interrompu ce qui semblait être un amené au sol décisif. Mais grâce à un challenge suédois, Mattsson s'est par chance retrouvée en situation gagnante pour devenir la première lutteuse deux fois médaillée d'or des Jeux Européens.

La seconde est Marzaliuk qui, elle, a clairement dominé son adversaire en finale des 76kg Francy RAEDELT (GER) par 9-0.

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday -- N. NARMANDAKH (MGL) -- Ch/at du monde cadets 2019
2. #best10, J.4, Ch/at d'Europe U15 
3. Historique ! @sofiammattsson première double championne des Jeux Européens ! 
4. Mahir AMIRASLANOV (AZE) est-il le plus impressionnant lutteur des Jeux Européens ?
5. Les billets de  #WrestleNurSultan sont en vente ! Rendez-vous sur http://ow.ly/obUz50uM54Q pour obtenir vos billets et soutenir les meilleurs lutteurs du monde. Intéressé ?

#WrestleTokyo

Taylor surpasse Yazdani dans le Choc Olympique des Titans ; Kawai complète le double sororal

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (5 août) --- Dans un affrontement de titans qui restera dans les annales de l'histoire de la lutte olympique, David TAYLOR (USA) a montré pourquoi il s'appelait "The Magic Man".

Taylor a remporté une victoire durable avec une mise à terre tardve pour vaincre la superstar Hassan YAZDANI (IRI) 4-3 dans une finale acharnée de 86 kg en style libre jeudi, empêchant l'Iranien de devenir le premier double champion olympique dans  l'histoire de son pays fou de lutte.

"J'aime gagner 10-0, mais le faire dans les dernières secondes me fait aussi du bien", a déclaré Taylor après son triomphe au Makuhari Messe Hall A.

Pendant ce temps, Risako KAWAI (JPN) est devenue la troisième double championne olympique de l'histoire de la lutte féminine, mais plus important encore pour elle, elle a réalisé le rêve d'un doublé sororal avec sa sœur cadette Yukako.

Et Zaur UGUEV (ROC) a ajouté une médaille d'or olympique en libre en 57 kg à ses deux titres mondiaux en brisant le cœur du deuxième pays le plus peuplé du monde, l'Inde.

David TAYLOR USADavid TAYLOR (USA) est devenu le nouveau champion olympique en 86kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Taylor, 30 ans, a maintenant remporté les trois rencontres de sa carrière avec Yazdani, le champion olympique de Rio 2016 en 74 kg qui avait dominé en 86 kg ces dernières années alors que l'Américain se remettait d'une opération au genou.

"Je ne veux pas parler de victoires contre ce gars parce qu'il m'a aidé à devenir un meilleur lutteur", a déclaré Taylor. "Pour les fans de lutte du monde entier, le fait que nous puissions lutter dans un match pour la médaille d'or était assez spécial. Nous sommes tous les deux de grands représentants du sport dans la façon dont nous nous comportons et concourons."

En finale, la première période s'est limitée à un point d'activité attribué à Yazdani. En deuxième période, l'Iranien a reçu un point de pénalité après que Taylor s'est mis à genoux au bord et se soit éloigné des limites, une tactique qu'il a utilisée à plusieurs reprises pour éviter les sorties.

Mais cela a également semblé allumer un feu en Taylor, qui a marqué un mise à terre avec undécalage avant bien exécuté, seulement pour voir Yazdani reprendre l'avantage avec une sortie pour porter le score à 3-2.

Alors que le temps passait, Taylor a soudainement explosé avec une mise à terre avec un décalage arrière qui a semblé prendre Yazdani au dépourvu, donnant l'avantage à l'Américain avec 17 secondes à jouer qu'il a défendues jusqu'à la fin.

"Il ne voulait pas entrer dans la mêlée, il ne voulait pas tirer, il voulait en faire un match à élimination directe", a déclaré Taylor. "Il a fait du bon travail en le faisant.

«Je pense qu'il n'a essayé que trois fois de marquer. Je dis toujours que si vous voulez être le meilleur au monde, vous devrez éliminer les gens deux fois. Vous devez obtenir deux mises à terre. Ce soir en était un bon exemple. J'avais besoin de deux mises à terre.

Taylor, 30 ans, a remporté son premier et unique titre mondial senior en 2018 à Budapest, où il a battu Yazdani au premier tour. Avec son dernier triomphe, l'Américain a enfin atteint le sommet du sport que tant d'autres attendaient de lui.

"Vous envisagez cela tant de fois de tant de manières, mais rien ne ressemble à la réalité", a déclaré Taylor. "Pour être dans le moment où la préparation et le travail acharné que vous fournissez, la détermination de vouloir gagner est vraiment mise à l'épreuve.

"Vous pouvez facilement dire 'Peut-être la prochaine fois' ou vous trouvez un moyen de le faire. Vous pouvez l'envisager encore et encore, mais quand vous y êtes, il n'y a rien de tel que ce moment d'être présent et saisir cette opportunité."

Risako KAWAIRisako KAWAI (JPN) avec la médaille d'or en 57kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan

Kawai a clôturé un parcours de plusieurs années vers l'or des 57 kg, au cours duquel elle a dû battre deux autres champions de Rio 2016 en cours de route, en remportant une solide victoire 5-0 sur Iryna KURACHKINA (BLR) en finale.

Kawai a marqué avec une mise à terre par rotation arrière en première période, puis a ajouté une mise à terre et une mise à terre défensive au deuxième. Kurachkina a lancé une attaque désespérée à la fin et a attrapé la cheville de Kawai à un moment donné, mais la Japonaise s'est échappée et a tenu bon pour la victoire.

"J'ai gardé mes yeux sur elle jusqu'à la dernière seconde", a déclaré Kawai. "Yukako avait le match qu'elle avait, alors j'avais l'impression que perdre n'était pas une option."

Mercredi, Yukako Kawai a remporté la médaille d'or des 62 kg à ses débuts olympiques, puis a regardé depuis les tribunes le dernier triomphe de sa sœur aînée, tout comme Risako l'avait fait la veille.

Avec sa deuxième médaille d'or, Kawai rejoint ses compatriotes Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN) en tant que seules multiples championnes olympiques en lutte féminine. Icho a remporté quatre médailles d'or sans précédent et Yoshida trois après l'ajout de la lutte féminine au programme olympique en 2004.

Icho, qui a remporté sa dernière médaille d'or à Rio, avait l'intention d'en remporter une cinquième, mais Kawai, qui a remporté le titre de Rio en 63 kg, est redescendue en 57 kg pour organiser une confrontation entre les deux pour la place. Kawai a gagné, puis a décroché son billet pour les Jeux olympiques de Tokyo en remportant un troisième titre mondial consécutif en 2019.

Mercredi, Kawai a remporté un affrontement en demi-finale avec Helen MAROULIS (USA), qui avait battu Yoshida lors de la finale des 53 kg à Rio.

"Dire qu'il n'y avait pas de pression serait un mensonge", a déclaré Kawai. "Comparé à Rio, c'était plus lourd à chaque match. Mais je devais devenir un athlète capable de gérer cette pression."

Zaur UGUEVZaur UGUEV (ROC) a gagné l'or en 57kg à Tokyo. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En libre 57 kg, le double champion du monde en titre Zaur UGUEV (ROC) a gâché les rêves de l'Inde d'avoir son tout premier champion olympique en s'imposant 7-4 en finale contre Ravi KUMAR (IND).

En répétant sa victoire en demi-finale contre Kumar aux Championnats du monde 2019, Uguev a commencé avec une paire de sorties. L'Indien a répondu avec une mise à terre , mais Uguev a répondu avec une mise à terre par entrejambe élevée pour terminer la première période en menant 4-2.

Uguev a ajouté un retrait en deuxième période, suivi d'un haussement d'épaules derrière la mise à terre qui a pratiquement mis le match hors de portée. Kumar a obtenu une mise à terre de consolation à la fin.

"La médaille est lourde, probablement la plus lourde de celles que j'ai, et la plus importante", a déclaré Uguev. "Bien sûr, les médailles du Championnat du monde sont également importantes, mais celle-ci est spéciale. Je veux dédier la médaille d'or à mon père."

Pour Uguev, la partie la plus difficile de sa route vers l'or a été au début, lorsqu'il a remporté de justesse ses deux premiers matches, devant marquer des points en retard dans les deux pour survivre.

"Le chemin n'était pas facile", a déclaré Uguev. "Habituellement, les finales sont les plus difficiles, mais ici les deux premières rencontres n'ont pas été faciles. J'étais en train de perdre et au final j'ai réussi à montrer du caractère. Je ne voulais pas perdre, et tout s'est bien passé pour moi."

Kumar n'était que le deuxième finaliste olympique de l'histoire indienne, et comme Sushil KUMAR (IND) aux Jeux olympiques de Londres 2012, il repartira avec une médaille d'argent. Pas la couleur qu'il voulait, mais toujours bien méritée.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait vu une différence en Kumar depuis deux ans, Uguev a répondu : "Je ne peux pas dire qu'au cours de cette période, Ravi a changé - peut-être qu'il a acquis un peu plus d'endurance. perdre."

Zaur UGUEVZavur UGUEV (ROC) a été couronné champion olympique des 57 kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, l'Américain Myles AMINE (SMR) a donné à la petite principauté européenne et au pays de son arrière-grand-père maternel Saint-Marin sa toute première médaille olympique de lutte avec une victoire acharnée 4-2 sur le médaillé d'argent du monde 2019 Deepak PUNIA (IND) en libre 86kg.

Amine, le médaillé d'argent européen 2020, traînait 2-1 lorsqu'il a marqué une mise à terre par rotation arrière avec 10 secondes à jouer, le dernier point étant ajouté pour un challenge infructueux.

Amine, qui détient la double nationalité et a été le premier lutteur à qualifier Saint-Marin pour les Jeux olympiques, aurait pu devenir le tout premier médaillé olympique du pays, mais la semaine dernière, l'équipe de tir l'a battu au poing avec une médaille de bronze dans le trap féminin et une médaille d'argent au trap en équipe mixte.

"C'était drôle, quand ils ont gagné, j'étais un peu comme, 'Ugh, je voulais être le premier'", a déclaré Amine. "Mais il y avait aussi un petit sentiment de soulagement, pas de pression maintenant, je n'ai pas besoin d'être le premier. C'est en fait, avec le recul maintenant, je suis tellement excité que je peux le partager avec deux autres athlètes."

L'autre bronze des 86 kg est allé au médaillé de bronze du monde 2019 Artur NAIFONOV (ROC), vainqueur 2-0 sur Javrail SHAPIEV (UZB) après une sortie et un point  d'activité en première période.

La championne de Rio Helen MAROULIS (USA) a rebondi après sa défaite contre Risako Kawai en demi-finale des 57kg femmes en s'inclinant techniquement 11-0 face à Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL) pour remporter le bronze.

Maroulis a déclaré qu'elle avait accepté de manquer une deuxième médaille d'or consécutive et qu'elle se contentait d'être deux fois médaillée.

« J'y pensais – pourquoi ne suis-je pas plus triste ? » dit Maroulis. "J'ai passé quatre ans à essayer de retrouver ma lutte, la façon dont je me sentais et juste être capable de ne pas avoir peur et d'être en bonne santé. C'est le plus beau cadeau."

La médaillée d'argent de Rio 2016 Valeria KOBLOVA (ROC) -- avec Maroulis, l'une des trois seules lutteuses de la planète à avoir battu la légende japonaise Yoshida -- a perdu son match pour la médaille de bronze grâce à un coup astucieux d'Evelina NIKOLOVA (BUL).

Koblova avait la jambe de Nikolova en l'air, mais la Bulgare s'est penchée pour bloquer le genou de Koblova et l'a fait trébucher en arrière, puis s'est précipitée dessus pour sécuriser une clé et gagner en tombant à 2:49.

Au 57gk libre, le médaillé de bronze du monde 2019 Nurislam SANAYEV (KAZ) a marqué une mise à terre dans chaque période pour vaincre Georgi VANGELOV (BUL), 5-1, tandis que le médaillé d'argent du monde 2017 Thomas GILMAN (USA) a eu deux mises à terre dans chaque période en dominant Reza ATRINAGHANCHE (IRI) 9-1.

Steveson organise une confrontation avec Petriashvili

stevesonGable STEVESON (USA) a atteint la finale en 125kg à Tokyo. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En demi-finale dans trois autres catégories de poids, le nouveau venu américain Gable STEVESON (USA) a poursuivi son incroyable parcours en libre 125 kg  en se qualifiant pour la finale avec une victoire 5-0 sur Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL).

Après avoir déjà battu l'une des meilleures stars de la catégorie de poids avec une victoire sur le champion de Rio Taha AKGUL (TUR) en quarts de finale, il tire maintenant sur l'autre en finale.

Steveson, un champion du monde cadet et junior qui n'en est qu'à sa deuxième apparition au niveau international senior, ira pour l'or contre le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO), qui vise l'or à Tokyo après avoir remporté le bronze à Rio 2016.

"Je connais la légende avec laquelle je monte sur le tapis, Petriashvili, mais la première légende avec laquelle j'ai lutté aujourd'hui, je me suis occupé des affaires, la deuxième demain, je vais essayer de gérer la même chose", a déclaré Steveson. "C'est juste un autre jour au travail. Je vis pour des moments comme celui-ci."

Petriavshvili a progressé en marquant trois mises à terre au cours de la deuxième période lors d'une victoire 6-3 sur Amir ZARE (IRI), vengeant une superbe défaite de 15-11 contre le jeune Iranien lors de la Pro League iranienne en 2019.

Petriavshvili et Akgul se sont combinés pour remporter tous les grands titres mondiaux remontant à 2014, mais cette séquence pourrait être terminée par un lutteur nommé Gable avec le deuxième prénom Dan, un hommage à la légende de la lutte américaine Dan Gable.

"Avec peu ou pas d'expériences sur la scène internationale, c'est fou qu'un jeune chat comme moi vienne ici et choque le monde si vite, et que tout le monde soit au courant qu'un gamin de 21 ans à l'université va peut-être remporter une médaille d'or demain ", a déclaré Steveson.

Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) a battu Frank CHAMIZO (ITA) vers la finale en 74kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Pour ne pas être en reste, le Russe Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) a lui-même récolté un autre scalp de grand nom en terminant une course torride dans la finale des 74 kg en libre, battant le médaillé de bronze olympique de Rio Frank CHAMIZO (ITA) 9-7.

Après avoir écrasé le champion du monde en 79 kg Kyle DAKE (USA) par une chute technique en quarts de finale, Kadzimahamedau a affronté le toujours dangereux Chamizo et n'a jamais flanché.

Kadzimahamedau a pris une avance de 5-1 au début de la deuxième période, puis a échangé des mises à terre avant qu'un renversement qui a mis Chamizo sur le dos a donné au Biélorusse une avance de quatre points qui a fourni le tampon nécessaire lorsque l'Italien a marqué une mise à terre tardive.

"Mon esprit est sous le choc", a déclaré Chamizo, d'origine cubaine, champion du monde 2015. "Je ne peux vraiment pas croire ce qui se passe à ce moment. La seule chose que je sais, c'est que je perds. Mais je dois continuer, continuer, ne pas abandonner. C'est comme c'est."

Chamizo a également perdu en demi-finale à Rio avant de revenir pour remporter le bronze. "C'est ma malchance aux Jeux olympiques, en demi-finale", a-t-il déclaré.

Kadzimahamedau a encore une montagne à gravir, avec le champion du monde en titre Zaurbek SIDAKOV (ROC) qui attend en finale.

Sidakov a éliminé le médaillé de bronze mondial 2019 Daniyar KAISANOV (KAZ) avec un tombé technique de 11-0 au cours de duquel il a marqué cinq mises à terre en deuxième période.

Mayu MUKAIDAMayu MUKAIDA (JPN) après avoir atteint la finale des 53 kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'ancienne double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN), qui a été considérée au Japon comme la seconde venue de son compatriote Yoshida, originaire de la préfecture d'Aichi, a maintenu en vie ses espoirs de récupérer pour le Japon l'or des 53 kg que Yoshida a perdu à Rio.

Mukaida a marqué 4 points avec une mise à terre et un verrouillage pour prendre une avance de six points, puis a tenu bon pour une victoire de 6-3 sur Bolortuya BAT OCHIR (MGL) en demi-finale.

"C'était un match difficile mais j'étais déterminé à lever la main à la fin", a déclaré Mukaida. "Je pouvais sentir à quel point chaque athlète se sent si fort d'être aux Jeux olympiques. Je me suis entraîné pour ces Jeux et j'ai gardé ce sentiment jusqu'à la fin."

Mukaida, qui a l'habitude de perdre de gros matchs dans les dernières secondes, a déclaré qu'elle craignait de ne pas pouvoir marquer tardivement tout en abandonnant une mise à terre tardive à Bat Ochir, médaillé de bronze mondial 2019 à 55 kg.

"J'ai pu entrer pendant le match, mais j'ai été arrêtée plus tard, je dois donc réfléchir à ce qui s'est mal passé", a déclaré Mukaida.

Mukaida a remporté les titres mondiaux en 55 kg en 2016 et 2018, mais a dû se contenter de l'argent en 53 kg en 2017 et 2019. En finale des championnats du monde 2017, elle a cédé un lancer de 4 points de dernière seconde à Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) en une défaite de 8-6.

Mukaida s'est vu refuser une chance de venger cette défaite lorsque la double médaillée de bronze mondial Qianyu PANG (CHN) a surpris Kaladzinskaya dans l'autre demi-finale 2-2 en marquant une mise à terre avec 8 secondes à jouer dans le match.

Mukaida peut entrer dans la finale confiante tout en étant prudent. Elle a battu Pang lors de leurs quatre rencontres précédentes – lors de la finale Klippan Lady 2015, la demi-finale asiatique 2017, la Coupe du monde 2017 et la demi-finale asiatique 2019.

Jour 4 Resultats

Libre

57kg
OR - Zavur UGUEV (ROC) df. Ravi KUMAR (IND), 7-4

BRONZE - Nurislam SANAYEV (KAZ) df. Georgi VANGELOV (BUL), 5-1
BRONZE - Thomas GILMAN (USA) df. Reza ATRINAGHARCHI (IRI), 9-1

74kg
DF1 - Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) df. Frank CHAMIZO (ITA), 9-7
DF2 - Zaurbek SIDAKOV (ROC) df. Daniyar KAISANOV (KAZ) by TF, 11-0, 5:34

86kg
OR - David TAYLOR (USA) df. Hassan YAZDANI (IRI), 4-3

BRONZE - Artur NAIFONOV (ROC) df. Javrail SHAPIEV (UZB), 2-0
BRONZE - Myles AMINE (SMR) df. Deepak PUNIA (IND), 4-2

125kg
DF1 - Geno PETRIASHVILI (GEO) df. Amir ZARE (IRI), 6-3
DF2 - Gable STEVESON (USA) df. Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL), 5-0

Lutte Féminine

53kg
DF1 - Qianyu PANG (CHN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR), 2-2
DF2 - Mayu MUKAIDA (JPN) df. Bolortuya BAT OCHIR (MGL), 6-3

57kg
OR - Risako KAWAI (JPN) df. Iryna KURACHKINA (BLR), 5-0

BRONZE - Helen MAROULIS (USA) df. Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL) by TF, 11-0, 5:54
BRONZE - Evelina NIKOLOVA (BUL) df. Valeria KOBLOVA (ROC) by Fall, 2:49 (5-0)