L'Hebdo !

L'Hebdo du 22 octobre !

By Eric Olanowski

En revue : l'ouverture du championnat du monde des U23 lundi, Yanan SUN en quête de l'or olympique, les résultats des Jeux militaires mondiaux, la Coupe Akhmad Kadyrov... 

1. Le championnat du monde des U23 commence lundi
Le championnat du monde des U23 débute dans quelques jours ce lundi 28 octobre à Budapest en Hongrie. 35 des 631 athlètes inscrits ont remporté une médaille l'année dernière - et dix remettront leur titre en jeu. 

La lutte gréco-romaine accueille cinq des tenants du titre, la lutte libre trois et la lutte féminine deux.  

Nugzari TSURTSUMIA (GEO), champion du monde senior à Noursoultan il y a un mois, mène l'équipe des médaillés d'or de lutte gréco-romaine. Son compatriote Zviadi PATARIDZE (GEO) défendra la couronne qu'il porte depuis l'année passée ; l'éminent Géorgien est à la poursuite de son septième titre mondial.

Mohamed ELSAYED (EGY) et Katsuaki ENDO (JPN) sont tous deux inscrits en 67kg, ouvrant la voie à une exceptionnelle rencontre de titans entre détenteurs du titre. El Sayed a terminé cinquième à Noursoultan où il a, par la même occasion, qualifié l'Égypte pour les Jeux Olympiques dans la catégorie des 67kg.

Cinquième des lutteurs remettant leur titre en jeu en GR, Semen NOVIKOV (UKR) est inscrit en 87kg. 

Les trois champions du monde 2018 de lutte libre sont Taimuraz SALKAZANOV (SVK), Kamran GHASEMPOUR (IRI) et Shamil ZUBAIROV (AZE), respectivement inscrits en 74, 86 et 92kg.

En lutte féminine, la Japonaise Saki IGARASHI (55kg) et la Chinoise Paliha PALIHA (76kg) chercheront à renouveler leur titre de championne du monde des U23. Marina SEDNEVA (KAZ) et Andreea ANA (ROU), médaillées de bronze l'année dernière, seront sur les talons d'Igarashi en 55kg ; Paliha est la seule médaillée 2018 qui remontera sur le tapis des 76kg. 

La liste complète des 631 athlètes inscrits sera publiée cette semaine sur www.unitedworldwrestling.org. 

2. SUN au pays du soleil levant : la star chinoise en quête de gloire olympique chez l'éternel rival
Le jour où SUN Yanan (CHN) a décidé, âgée de 15 ans, de quitter sa maison pour poursuivre une carrière de lutteuse, elle était consciente qu'il n'y aurait pas de retour.

"Au début, je me disais qu'il fallait être indépendante, parce que j'avais déjà quitté la maison," se remémore Yanan, se souvenant : "Je ne pouvais pas rentrer. Si je rentrais, la honte m'aurait submergée."

Sun n'a jamais regardé derrière elle. En dépit d'un départ tardif, elle a su forger sa réputation : un titre mondial, un bronze olympique et tant d'autres titres. Malgré une déconvenue lors du dernier championnat du monde, la Chinoise âgée de 27 ans tient fermement les Jeux Olympiques de Tokyo dans sa ligne de mire.

"Petit à petit, j'ai senti grandir le plaisir que j'avais à lutter ; la lutte faisait déjà partie intégrante de ma vie. Et je voulais réaliser mon rêve d'atteindre une confiance absolue en moi et être parfaite grâce à la lutte. J'ai vraiment grandi."

Yanan Sun est très loquace et parle ouvertement - grâce à un interprète - lors d'un entretien pendant le Test Event de Tokyo 2020, un tournoi de lutte féminine organisé dans les six catégories olympiques. Yanan n'a pas participé mais accompagnait l'équipe chinoise ; elle a pu voir de près le site de la compétition olympique, au centre des conventions Makuhari Messe de Chiba, dans les environs de Tokyo.

"Je suis très excitée quand je m'imagine concourir aux Jeux Olympiques. J'espère être plus forte et montrer tout ce dont je suis capable l'année prochaine."

Yanan Sun a qualifié la Chine dans la catégorie des 50kg grâce à la cinquième place qu'elle a obtenue à Noursoultan le mois dernier. Même sans médaille, elle a démontré son importance pour cette catégorie.

Cliquez ICI pour l'article complet de Ken Marantz (en anglais).

Gadzhimurad RASHIDOV (RUS), l'un des trois lutteurs russes médaillés d'or aux Jeux militaires mondiaux. (Photo : Kadir Caliskan)

3. La Russie s'empare de trois médailles d'or aux Jeux militaires mondiaux
Dès l'ouverture des 7èmes Jeux militaires mondiaux du CISM (Conseil international des sports militaires) à Wuhan en Chine, la Russie a rafflé le gros de la mise de lutte libre en se saisissant de trois médailles d'or. La Corée du Nord remporte la quatrième médaille de ce premier jour grâce à Gwang un PAK, vainqueur de la catégorie des 57kg. Taha AKGUL (TUR) et Hossein MOHAMMADIAN (IRI) sont repartis le lendemain avec les deux médailles restantes de lutte libre.

En tête de la division des trois médaillés d'or russes, Gadzhimurad RASHIDOV (RUS), champion du monde en titre de la catégorie des 65kg de lutte libre, secondé par Khetik TSABALOV (RUS) et Artur NAIFONOV (RUS) en 74 et 86kg respectivement. 

Rashidov, désormais trois fois finaliste mondial, aura laminé ses quatre adversaires par un total de 41-0 avant de s'emparer de son premier titre des Jeux militaires, dont trois victoires par supériorité technique sur Gerchek HEMRAYEV (TKM), TIAN Zhenguang (CHN) et Bavyrzhan TOREBEK (KAZ) et un 10-0 sur Vasyl SHUPTAR (UKR) lors de la finale.

Tsavolov, champion du monde 2014 et médaillé d'argent en 2017, écrase Nurkoza KAIPANOV (KAZ) 12-0 en finale des 74kg, tandis qu'Artur Naifonov, médaillé mondial de bronze en 2019, vainc Ahmed DUDAROV (GER) 10-0 en finale des 86kg. 

Gwang un PAK, qui obtient une victoire sur critère sur un score de 2-2 face à Andrei DUKOV (ROU), est le quatrième champion de ce jour d'ouverture. 

Le lendemain, le champion olympique turc Taha Akgul, couronné à Rio en 2016, a pris le dessus sur Yadollah MOHEBI (IRI) par 3-0 en finale de la catégorie poids lourd des 125kg, et l'Iranien Hossein Mohammadian bat Aliaksandr HUSHTYN (BLR) 3-1 en 97kg. 

Cliquez ici pour les résultats complets des 7mes Jeux militaires mondiaux du CISM.

Lutte Libre 
57kg – Gwang un PAK (PRK) df. Andrei DUKOV (ROU), 2-2 
65kg – Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) df. Vasyl SUPTAR (UKR), 10-0 
74kg – Khetik TSABALOV (RUS) df. Nurkoza KAIPANOV (KAZ), 12-0 
86kg – Artur NAIFONOV (RUS) df. Ahmed DUDAROV (GER), 10-0 
97kg – Hossein MOHAMMADIAN (IRI) df. Aliaksandr HUSHTYN (BLR), 3-1
125kg – Taha AKGUL (TUR) df. Yadollah MOHEBI (IRI), 3-0 

Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS), double champion du monde et médaillé d'or des 74kg de la Coupe Akhmad Kadyrov. (Photo : Sachiko Hotaka)

4. Gazimagomedov médaille d'or des 74kg de la Coupe Akhmad Kadyrov; retour du champion olympique Ramonov 
La capitale de la Tchétchénie, Grozny, accueillait la Coupe Akhmad Kadyrov ce weekend, pendant laquelle le double champion du monde Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) a mené un peloton de dix vainqueurs russes.

Gazimagomedov, champion du monde à Budapest en 2018 dans la catégorie des 70kg, remporte pour la première fois un titre des 74kg - sur Musa BAZIEV (RUS) - après avoir terminé en troisième place du championnat de Russie en juillet dernier.

Autre champion notable, Akhmed CHAKAEV (RUS), deux fois médaillé mondial de bronze et pour la troisième fois d'affilée ! vainqueur de la Kadyrov, cette fois sur Muslim SAJDULAEV (RUS) en finale des 65kg. 

Hors ces champions, le médaillé d'or olympique (Rio 2016) Soslan RAMONOV (RUS) est remonté sur les tapis après 13 mois d'absence passés en convalescence pour une opération du dos. Ramonov a terminé deuxième des 70kg, vaincu en finale par son compatriote Rasul ARSANALIEV. Ramonov a annoncé sur les réseaux sociaux qu'il concourra à nouveau dans sa catégorie de champion olympique pour le Tournoi Vladimir Semenov de ce weekend à Nefteyugansk en Sibérie. 

Ramonov a posté :“Après une année de pause, premier départ, hier j'ai eu du plaisir à combattre. Aujourd'hui, néant ! Dommage, mon corps n'était pas préparé à traverser le tournoi entier...mais il est possible d'y remédier. Je vais travailler encore plus. Prochaine compétition dans une semaine à Nefteyugansk en 65kg."

RÉSULTATS
57kg - Muslim SADULAEV (RUS) df. Abubakar MUTALIEV (RUS)
61kg - Zelimkhan ABAKAROV (RUS) df. Muslim MEHTIKHANOV (RUS)
65kg - Akhmed CHAKAEV (RUS) df. Muslim SAJDULAEV (RUS)
70kg - Rasul ARSANALIEV (RUS) df. Soslan RAMONOV (RUS)
74kg - Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) df. Musa BAZIEV (RUS)
79kg - Kahaber HUBEZHTY (RUS) df. Adam KHASIEV (RUS)
86kg - Muslim DADAEV (RUS) df. Dzhabrail SHAPIEV (UZB)
92kg - Anzor URISHEV (RUS) df. George RUBAEV (MDA)
97kg - Alikhan ZHABRAILOV (RUS) df. Tamerlan RASUEV (RUS)
125kg - Batradz GAZZAYEV (RUS) df. Baldan TSYZYPOV (RUS)

Haji ALIYEV (AZE), triple champion du monde, sera au Tournoi européen de qualification olympique pour saisir la place de l'Azerbaïdjan. (Photo : Tony Rotundo)

5. Tournoi européen de qualification olympique : qui n'est pas encore qualifié en 65kg
Si les six premières places de chaque catégorie de poids ont trouvé preneur lors du championnat du monde de Noursoultan, de nombreux médaillés mondiaux doivent encore faire leurs preuves s'ils veulent assurer la place de leur pays aux Jeux Olympiques de Tokyo l'été prochain. Deux des meilleurs athlètes européens, notamment, risquent de la voir leur échapper en 65kg, même s'il leur reste tout de même deux occasions de remédier à cette situation. 

Deux continents seulement ont qualifié leurs places en 65kg, l'Europe et l'Asie. L'Asie a quatre lutteurs, l'Europe deux. Ont ainsi échoué au qualificatif européen de cette catégorie deux des meilleurs lutteurs du moment, Haji ALIYEV (AZE) et Vladimer KHINCHEGASHVILI (GEO). 

Aliyev, triple champion du monde, médaillé olympique de bronze lors de la dernière édition et vaincu lors de son combat d'ouverture des mondiaux par le futur champion Gadzhimurad RASHIDOV (RUS), n'a pas réussi à qualifier l'Azerbaïdjan. Même s'il inscrit ensuite un 10-1 pour son premier combat de repêchage face à Reda HUSSEN (EGY), il a dû s'incliner devant le champion du monde 2018 Takuto OTOGURO (JPN) - dans un douloureux 11-9, une seconde défaite qui ne lui laisse que la douzième place de la compétition. 

Khinchegashvili, champion olympique à Rio et médaillé d'argent des JO de Londres, a également échoué à qualifier son pays. Le Géorgien avait pourtant débuté le championnat du monde 2019 par une victoire 4-0 sur YUN Junsik (KOR) ; pour concéder une défaite par 5-1 sur le futur médaillé de bronze Iszmail MUSZUKAJEV (HUN), lui-même amèrement vaincu 3-2 par Rashidov -- résultat, Khinchegashvili doit se contenter de la 22ème place de la compétition. 

Les deux athlètes se retrouveront ainsi à Budapest pour le Tournoi européen de qualification olympique du 19 au 22 mars prochain et devront absolument atteindre les finales pour qualifier l'Azerbaïdjan et la Géorgie en 65kg. Dans le cas contraire, leur dernière chance sera celle du Tournoi mondial de qualification olympique de Sofia en Bulgarie, du 30 avril au 3 mai prochain

Pays qualifiés / Lutteurs 
RUS via Gadzhimurad RASHIDOV (Europe)
KAZ via Daulet NIYAZBEKOV (Asie) 
IND via Bajrang BAJRANG (Asie)
HUN via Iszmail MUSZUKAJEV (Europe) 
JPN via Takuto OTOGURO (Asie)
MGL via Tulga TUMUR OCHIR (Asie)
 

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Big Move Monday -- Sahakyan G. (POL) @gevorguww -- Mondiaux Seniors 2019
2. Le plus grand cours d'arbitres et d'entraîneurs jamais réalisé ! Plus de 300 participants à Wuhan, en Chine, devant Ibrahim CICIOGLU (TUR).
3. #ScoreThat - Qui est sorti vainqueur ? Le bleu (@lorincztomi12) ou le rouge (@alexkessidis) ?
4.  Quel champion du monde deviendra champion olympique ? 
5.  Happy Friday, fans de lutte !

#WrestleIstanbul

Dudova prête à prendre possession des 62kg

By Vinay Siwach

ISTANBUL, Turquie (le 22 février) -- C'est sous des 'bravo, bravo' appuyés que le stade Dan Kolov de Budapest avait accueilli l'émergence de Bilynana DUDOVA (BUL) comme la nouvelle star bulgare des 62kg.

Dudova avait vaincu par 7-2, en 62kg, sa compatriote et jusqu'ici indéboulonnable Taybe YUSEIN (BUL) en finale du prestigieux tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov, et s'est attribué le titre de la catégorie olympique. Ce sera désormais un duel pour l'équipe nationale jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris.

Lutteuse qui n'a pas cessé de jongler avec son poids pendant la majorité de sa carrière, Dudova espère qu'elle pourra enfin s'accomoder de cette nouvelle catégorie de poids plus facile et plus saine pour elle.

"Lorsque j'étais avec les cadets, je pesais environ 60kg mais je n'étais pas la meilleure en Bulgarie," a déclaré Dudova. "Il y avait d'autres filles douées, alors les entraîneurs avaient l'habitude de me réduire mon poids pour que je puisse concourir à l'international. Sinon, je n'aurais fait que m'entraîner pour perdre."

"Je m'entraîne depuis 10 ans et j'ai toujours été indécise entre les 57 et les 62kg," rajoute-t-elle. "Mais les 62kg sont plus proches de mon poids naturel alors j'ai décidé de m'y lancer. Mais c'est aussi difficile, avec deux pesées le matin, de réduire son poids à 57kg."

Les 62kg sont remplis de puissantes lutteuses du monde entier : la double championne du monde Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ), la championne olympique Yukako KAWAI (JPN), la jeune star Iryna Koliadenko (UKR), la médaillé mondiale d'argent Kayla MIRACLE (USA) et l'étoile montante Nonoka OZAKI (JPN).

Il faudra d'abord que Dudova, âgée de 24 ans, se défasse de sa compatriote et médaillée de bronze olympique Yusein.

Pour son premier tournoi en 62kg au mois de janvier de cette année, le championnat de Bulgarie, elle l'avait affrontée en finale et concéda une défaite 2-1, mais pris ce revers comme une leçon.

"J'ai perdu mais maintenant c'est l'inverse," a lancé Dudova. "Cette année n'est qu'un échauffement pour moi dans cette catégorie. J'ai besoin d'une période d'ajustement. L'entraînement et travailler dur sont les seules choses qui puissent vous mener au succès. Cette année sera peut-être difficile mais je ferai le nécessaire."

Dudova avait commencé sa carrière internationale en 2013 dans la catégorie de poids des 60kg. Elle espérait alors représenter son pays en 63kg, mais Yusein était déjà la star établie de cette classe et avait même qualifié la Bulgarie pour les JO 2016 grâce à une médaille de bronze des mondiaux 2015.

Dudova n'a pas eu d'autre choix que de réduire son poids à 55kg. Elle était même descendue jusqu'en 53kg dans l'espoir de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio. Malheureusement, cela lui avait provoqué des problèmes de santé.

Juste après Rio, elle était remonté en 57kg, et avait remporté une médaille d'argent aux mondiaux de Budapest. Mais c'est l'or du championnat du monde d'Oslo, remporté en 2021, qui lui rendit suffisamment confiance en elle pour qu'elle passe en 62kg.

"C'était un des moments les plus importants pour moi," dit-elle. "J'étais tellement contente. Cela m'avait donné de la confiance, ce qui est important pour faire ce grand pas et avancer."

Pour la championne d'Europe cependant, les défis ne sont pas une nouveauté.

Elle avait perdu sa mère à l'a^ge de 14 ans. Elevée par sa grand-mère, c'est par hasard que Bilynana rejoint la lutte, car l'athlétisme était son premier amour.

"J'avais 12 ans lorsque je me suis entraînée à la lutte pour la première fois," se rappelle-t-elle. "J'adorais l'athlétisme et courais le 400 mètres. Tout le monde disait que j'étais faite pour le sport."

Après la saison des compétitions d'athlétisme, c'est son oncle qui lui avait suggéré de faire une visite à la salle de lutte. Son oncle, son père et d'autres s'y rendaient régulièrement.

"J'y suis allée juste pour le plaisir," commente Bilynana, qui a reçu une formation de chanteuse traditionnelle bulgare. "L'entraîneur m'a demandé de faire quelques pompes...il a aimé ma force et m'a demandé de passer à l'entraînement."

Comme c'était hors-saison, elle a même participé à un tournoi.

"Après un mois j'ai fait un tournoi et j'ai gagné la médaille de bronze. Je détestais perdre et je voulais gagner, alors j'ai continué à m'entraîner. J'ai perdu au championnat pour enfants de Bulgarie. Je me suis entraînée plus dur. L'ambition de gagner n'a fait que devenir plus grande."

Une ambition qui l'a fait rejoindre la salle de lutte encore une fois. S'entraîner avec des garçons était la seule option et elle a continué ainsi jusqu'à rejoindre l'équipe cadet bulgare.

Pendant les quatre premières années cependant, Bilynana n'obtint aucune médaille. Puis vint le bronze du championnat d'Europe des juniors.

Aujourd'hui, elle affiche des titres européens seniors dans trois différentes catégories de poids et à un mois du prochain championnat d'Europe, Bilynana dit que ce serait une chose particulière d'obtenir un autre titre dans une quatrième catégorie.

"J'étudie toutes mes adversaires potentielles en 62kg," dit-elle.

En échauffement au championnat d'Europe de Budapest, Bilynana sera au Yasar Dogu d'Istanbul, un événement de série de classement. Elle est supposée y affronter Yusein pour la troisième fois en quatre mois.

Si tout se passe comme prévu, les bruyants 'bravo, bravo' seront les bienvenus.