L'Hebdo !

L'Hebdo du 25 février !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Asie, le prochain championnat panaméricain, les débuts de J'den COX (USA) en 97kg...

1. Otoguro domine ses retrouvailles avec Punia pour l'or d'Asie
L'ancien champion du monde Takuto OTOGURO (JPN) est sorti vainqueur de manière plutôt convaincante de ses retrouvailles avec son rival Bajrang PUNIA (IND) dans le pays de celui-ci. S'il peut renouveler cet exploit à domicile - au moment crucial - est une autre histoire.

Otoguro a fait usage d'un ramassement de jambe simple par dessous pour décrocher une victoire par 10-2 sur Bajrang PUNIA (IND) en finale des 65kg du championnat d'Asie 2020, samedi soir à New Delhi.

Cette victoire, obtenue lors du remake très attendu de la finale des mondiaux 2018 dans laquelle Otoguro s'était échiné pour un étonnant 16-9, donne au jeune Japonais un regain de confiance à l'approche des Jeux Olympiques - qui tombe à point après sa décevante cinquième place aux mondiaux de Noursoultan.

"L'année dernière, j'avais l'impression de ne faire que perdre et j'ai traversé différentes étapes,” a déclaré Otoguro. “Mais c'est une année olympique, et je sens que j'ai pris un peu d'élan. Mais il y a toujours de la place pour faire mieux. Quelle force je peux atteindre depuis là où je me trouve, j'ai également hâte de le savoir.”

Punia, médaillé de bronze à Noursoultan l'année dernière, souhaitait défendre le titre qu'il avait remporté l'année dernière au championnat d'Asie de Xi'an, en Chine. Mais il est resté coi devant les attaques et contre-offensives d'Otoguro, et notamment lors des sept points alignés par le Japonais en seconde période du combat.

Interrogé au sujet de son attaque décisive, Otoguro a répondu : “Quand je me suis lancé, sa jambe était en sueur, alors j'ai visé sa chaussure pour ne pas glisser.”

Punia n'était pas immédiatement disponible pour des commentaires mais son entraîneur personnel Shako Bentinidis a déclaré qu'il ne fallait pas trop gloser sur cette défaite.

“Je suis heureux de la médaille d'argent d'aujourd'hui," a-t-il commenté. “Il lui arrive de perdre, mais pas aux Jeux Olympiques. Je ne crois pas que ce soit le problème. Mieux vaut perdre maintenant avant les Jeux.”

Bentinidis a lancé un avertissement aux médias indiens : “Nous devons rester serein, alors pas trop de 'Bajrang, Bajrang'."

C'était le premier championnat continental d'Otoguro, âgé de 21 ans, depuis sa victoire au championnat d'Asie cadet en 2018. Il dit qu'à l'approche des JO de Tokyo, il n'est pas sûr de prendre part à un tournoi à l'étranger, mais pense plutôt à faire un camp d'entraînement à l'extérieur.

Une chose dont il est sûr depuis sa couronne mondiale - il était devenu le plus jeune lutteur japonais de l'histoire champion du monde de lutte libre -, ses rivaux cherchent les failles de son jeux pour les exploiter.

“Bien sûr, j'ai l'impression d'être examiné par les autres,” a-t-il déclaré. “Je l'ai vraiment senti cette année. Depuis, j'ai fait quelques ajustements en vue des Jeux Olympiques.”

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Lutte libre 
57kg - Kumar RAVI (IND) df. Hikmatullo VOHIDOV (TJK), 10-0
61kg - Ulubek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Muhammad IKROMOV (TJK), par tombé
65kg - Takuto OTOGURO (JPN) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-2
70kg - Ilyas BEKBULATOV (UZB) df. Amirhossein HOSSEINI (IRI), 10-6
74kg - Daniyar KAISANOV (KAZ) df. Jitender JITENDER (IND), 3-1
79kg - Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) df. Baliyan GOURAV (IND), 7-5
86kg - Shutaro YAMADA (JPN) df. Ahmad BAZRIGHALEH (IRI), 10-10
92kg - Mohammadjavad EBRAHIMIZIVLAEI (IRI) df. Takuma OTSU (JPN), 11-0
97kg - Mojtaba GOLEIJ (IRI) df. Salywart KADIAN (IND), 10-0
125kg - Yusup BATIRMURZAEV (KAZ) df. Khuderbulga DORJKHAND (MGL),10-0


Elmurat TASMURADOV (UZB) arrache SONG Jinseub (KOR) en finale des 63kg au championnat d'Asie. (Photo : Kadir Caliskan)

2. Tasmuradov surmonte sa douleur et son adversaire coréen pour son cinquième titre d'Asie
Le médaillé olympique de bronze Elmurat TASMURADOV (UZB) est-il coriace ? Il vient juste de décrocher l'or d'Asie pour la cinquième fois - deux semaines à peine après s'être fracturé une côte.

“Il est toujours en convalescence,” a déclaré Tasmuradov après avoir démoli SONG Jinseub (KOR) en finale de lutte libre des 63kg mardi, le jour de l'ouverture du tournoi continental tenu cette année à New Delhi. “Je voulais obtenir un tombé pour éviter le par terre.”

Reprenant des mains la couronne qu'il avait remportée pour la dernière fois en 2018, Tasmuradov n'a pas pu obtenir un tombé, mais ce qu'il y avait de mieux dans ces circonstances : une victoire par supériorité technique 9-0 en 1'33, avec un grand arraché comptant pour quatre points - c'est la huitième médaille asiatique de sa carrière.

Tasmuradov était de retour dans sa catégorie de poids habituelle de 63kg, dans laquelle il a déclaré se sentir 'confortable'. Il s'était qualifié pour les JO en 60kg en obtenant la cinquième place des mondiaux de Noursoultan.

Pour le médaillé mondial d'argent 2018, avoir échoué à obtenir une médaille à Noursoultan est hors sujet, puisqu'il avait rempli l'objectif qu'il s'était fixé.

“Je voulais y aller et juste obtenir une place pour Tokyo. Je n'avais pas prévu de remporter une médaille, parce que je ne suis plus tout jeune. Alors j'y suis allé pour la qualification et c'est ce que j'ai fait.”

Au sujet de ses impressions sur sa cinquième médaille d'or d'Asie de New Delhi, lieu de son premier titre en 2013 grâce à une action de dernière seconde sur Abdol PAPI (IRI), il a déclaré, “Je ne ressens rien. Mon esprit est rivé sur les JO.”

Tasmuradov avait échoué l'année dernière, lors du championnat d'Asie de Xi'an, à obtenir ce cinquième titre. En cause, une sérieuse blessure au dos qui le força à déclarer forfait pour sa finale face à TUO Erbatu (CHN). Le fait qu'il continuât à lutter jusqu'à ce que la douleur devînt trop intense et qu'on l'aidât à quitter le tapis est une preuve de la ténacité qui l'a rendu si efficace - et qu'une fracture de côte n'est pas assez pour l'arrêter.

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Lutte gréco-romaine 
55kg - Pouya NASERPOUR (IRI) df. Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), 8-0
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 4-0
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. SONG Jinseub (KOR), 9-0
67kg - RYU Hansu (KOR) df. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB), 4-1
72kg - Almin KAVIYANINEJAD (IRI) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 8-0
77kg - Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) df. Pejman POSHTAM (IRI), 10-1
82kg - Mahdi EBRAHIMI (IRI) df. CHOI Junhyeong (KOR), 3-1
87kg - Kumar SUNIL (IND) df. Azat SALIDINOV (KGZ), 5-0
97kg - Mohammadhadi SARAVI (IRI) df. LEE Seyeol (KOR), 5-2
130kg - Amin MIRZAZADEH (IRI) df. KIM Minseok (KOR), 9-0

3. Akhmetova Amanzhol pétrifie Mukaida et obtient le titre des 53kg de justesse
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) tourne sur le circuit depuis assez longtemps pour savoir que tout peut arriver en lutte. Mais la victoire miracle qu'elle a remportée l'a laissée aussi ébahie que n'importe qui.

Tatyana était près de perdre par supériorité technique la finale des 53kg de lutte féminine dans laquelle elle affrontait la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (JPN) vendredi soir lorsque, sur ce qui aurait dû être une ceinture en pont décisive de la part de Mukaida, elle l'enjamba pour obtenir la victoire par tombé, accompagnée de la médaille d'or du championnat d'Asie.

“Encore maintenant, je n'arrive pas à y croire parce que je perdais 8-0 et j'ai réussi à faire un tombé, donc je suis contente," a-t-elle déclaré pour le quatrième titre d'Asie de sa carrière et le premier depuis les deux qu'elle avait remporté d'affilée en 2013 et 2014.

“C'est la même chose qu'en 2013, la finale se déroulait ici à New Delhi,” a rajouté la lutteuse de 34 ans et mère de deux jeunes garçons. “Dans cette finale je perdais aussi et ai fait usage de la même technique, mais mon adversaire était Chinoise.” 

L'or de Tatyana Akhmetova Amanzhol est l'une des deux médailles dont le Kazakhstan s'est saisi dans les cinq derniers combats décisifs de la lutte féminine.

Pour Mukaida, cette défaite s'ajoute à une série d'opportunités gaspillées dans des événements majeurs. Elle avait concédé la défaite dans les derniers instants de sa finale des mondiaux de Paris en 2017, puis encore l'année dernière lors du championnat d'Asie de Xi'an.

Ce qui rend cette défaite encore plus décevante est que la championne du monde des 55kg 2018 a traversé la compétition de New Delhi comme branchée sur haut voltage. Tout est tombé en miette sur une soudaine défaillance - qu'elle peut regarder comme une leçon à prendre avant de rejoindre les Jeux Olympique de Tokyo cet été.

“Depuis mon premier combat, j'ai gardé mes pieds en mouvement, et j'ai senti que ma mobilité était très bonne dans ce tournoi,” a commenté Mukaida. “Même pendant [la finale], j'ai senti que je bougeais comme je le voulais. Mais finalement, j'ai été négligente en essayant de finir l'arraché et ça s'est terminé en tombé.” 

Jusqu'à ce moment, Tatyana Akhmetova Amanzhol n'avait rien pu dire face au ramassement de jambe simple par dessous de Mukaida, sa marque de fabrique, et l'amené à terre qui a suivi avec une roulade pour 4-0. Une procédure répétée par Mukaida, alors à deux points de la victoire par supériorité technique.

Mukaida touchait la victoire du bout des doigts lorsqu'elle lança une ceinture en pont. Mais à la moitié de l'arraché, Akhmetova Amanzhol réussit à faire relâcher sa prise à son adversaire et enjamber Mukaida, fermement stoppée sur son dos. La Kazakhe n'a eu qu'à appuyer pour mettre fin au combat en 1'48.

“Je ne savais pas quoi faire,” a commenté Akhmetova Amanzhol sur ce à quoi elle pensait à 8-0. “Mais c'est de la lutte. En lutte, tout peut arriver.”

Encore plus étonnant, Tatyana concourrait alors qu'elle est suit encore un traitement pour une blessure au genou. “Je luttais prudemment à cause de mon genou," a-t-elle dit. “C'est peut-être pour ça que le score était de 8-0.”

Le retour d'Akhmetova Amanzhol, qui s'était retirée depuis plusieurs année pour donner naissance à ses enfants et s'en occuper, a été motivé par son désir de retourner aux Jeux Olympiques. Elle était apparue lors des JO de Pékin en 2008, se plaçant cinquième des 48kg, et tentera d'ontenir une place aux JO lors du tournoi de qualification olympique du mois prochain au Kyrgyzstan. 

“Ma motivation est de lutter aux JO parce que j'y suis déjà allée une fois," dit-elle. “Les Jeux de Tokyo motivent mon retour à la lutte pour gagner une médaille d'or pour ma famille et la dédier à mes enfants et à mon pays.”

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Lutte féminine
50kg - Miho IGARASHI (JPN) df. Devi NIRMALA (IND), 3-2
53kg - Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) df. Mayu MUKAIDA (JPN), par tombé
55kg - Pinki PINKI (IND) df. Dulguun BOLORMAA (MGL), 2-1
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL), 10-0
59kg - Sarita SARITA (IND) df. Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL), 3-2
62kg - Yukako KAWAI (JPN) df. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ), 5-1
65kg - Naomi RUIKE (JPN) df. Sakshi MALIK (IND), 2-0
68kg - Divya KAKRAN (IND) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), par tombé
72kg - Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Mei SHINDO (JPN), 2-1
76kg - Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 4-1


Jordan BURROUGHS (USA) est l'un des trois tenants du titre inscrits de retour au championnat panaméricain. (Photo : Kadir Caliskan)

4. Le championnat panaméricain clôt la saison des championnats continentaux
Après une ardoise remplie de championnats continentaux en février, le championnat panaméricain ouvrira ses portes du 6 au 9 mars prochain à Ottawa au Canada et accueillera 192 athlètes - dont 16 tenants du titres - venus de 19 pays.

Le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) est en tête des huit champions de lutte gréco-romaine qui remettront leurs titres en jeu à Ottawa.

Le duo américain des championnes du monde Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA) fera partie du quintette de médaillées d'or 2019 au sommet de l'affiche de la compétition de lutte féminine.

Enfin, en lutte libre, Anthony James ASHNAULT (USA), Jordan BURROUGHS (USA) et Kyle Frederick SNYDER (USA) seront en lice pour jouer leurs couronnes à quitte ou double.

PROGRAMME
Jeudi (5 mars) 
17:00 - Tirage GR – Toutes catégories

Vendredi (6 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
10:30 - Qualifications & Repêchage GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
14:00 - Conférence technique – toutes les équipes UWW
16:00 - Cérémonie d'ouverture 
17:00 - Finales GR – 55-60-63-67-72-97-130kg Remise des prix

Samedi (7 mars) 
8:30 - Examen médical & Pesée GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg 
10:30-13:30 Qualifications & Repêchage GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg page6image407655344 page6image407655760
13:30 - Technical conference – all FS teams
17:00 - Finales - 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg Remise des prix

Dimanche (8 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
10:30 - Qualifications & Repêchage WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
17:00 - Finales WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg Remise des prix

Lundi (9 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
10:30 - Qualifications & Repêchage FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
17:00 - Finales FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg Remise des prix

5. Cox se saisit de l'or du Cerro Pelado pour ses débuts en 97kg 
Une semaine après son annonce très médiatisée qu'il passait en 97kg, J’den COX (USA) faisait ses débuts dans cette catégorie olympique à l'occasion du 
Cerro Pelado de la Havane à Cuba. Le double champion du monde a remporté le tournoi nordique de la catégorie par 3-0, se défaisant de deux opposants cubains et d'un compatriote.

La victoire de Cox survient quelques jours après l'annonce de son passage de 92 à 97kg, soit d'une catégorie de poids non olympique pour une olympique. Il tentera d'obtenir en 97kg un meilleur résultat que la médaille olympique de bronze de Rio (2016). “Je dois choisir entre 86 et 97kg. Là où j'en suis dans ma carrière maintenant, j'ai besoin d'en découdre ; il me faut un test," a commenté Cox. "Ce combat que je cherche, ce moteur, ce test dont j'ai besoin est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé de passer en 97kg pour les JO de 2020.”

Cox aura donc passé ce premier test dans sa nouvelle catégorie de poids, vainquant Jacob KASPER (USA) et le médaillé mondial de bronze des U23 Yonger BASTIDA (CUB), mais sa plus belle victoire est celle obtenue sur le triple médaillé mondial Reineris SALAS PEREZ (CUB), son opposant lors du combat pour la médaille de bronze des Jeux de Rio, par 5-3.

Cox ne montera pas sur les tapis du championnat panaméricain mais sera présent pour les Essais olympiques des 4 et 5 avril, pour tenter de détrôner le tenant du titre olympique Kyle SNYDER (USA) pour la place des USA aux JO de Tokyo.

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- Winchester J. @jacarra016(USA) -- Ch/at du Monde Seniors 2019
2. #WrestleNewDelhi Meilleure performance : Kumar RAVI (IND)
3. Jour Jordan Burroughs ! (2/22) 
4. Otoguro (JPN) prend l'OR ! 
5. Fumita (JPN) reçoit l'OR ! 

#WrestlePontevedra

Susaki poursuit l'histoire ; l'Iran est le favori en FS (libre) et GR aux Championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (7 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) participera à ses premiers Championnats du monde U23. Et comme presque à chaque fois qu'elle monte sur le tapis, Susaki courra après l'histoire en Espagne.

Aucun lutteur n'a remporté tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques. Susaki est la première à s'approcher du "Grand Chelem" en lutte et y parviendra si elle gagne la médaille d'or en 50kg à Pontevedra, Espagne.

La ville de la côte est accueillera les championnats du monde U23 au palais des sports municipal de Pontevedra à partir du 17 octobre jusqu'au 23 octobre.

Susaki, qui a remporté son troisième titre mondial à Belgrade il y a tout juste un mois, mènera une équipe féminine japonaise forte de quatre senior et quatre championnes du monde du groupe d'âge.

Outre Susaki, Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) ont remporté des médailles d'or à Belgrade et seront à Pontevedra. Les fans n'ont pas eu la chance de voir la championne du monde 2021 Akari FUJINAMI (JPN) à Belgrade en raison d'une blessure. Mais la jeune femme de 18 ans retourne à la compétition au niveau U23.

Sae NANJO (JPN) et Yasuha MATSUYUKI (JPN) sont deux anciennes championnes du monde U23 qui tentent de remporter leur seconde médaille d'or à ce niveau. Naruha MATSUYUKI (JPN) est une ancienne médaillée d'argent des Mondiaux U23 et cherche désormais son premier titre. Moe KIYOOKA (JPN) a remporté le titre mondial U20 en août et fera le voyage pour l'Espagne en tant que lutteuse invaincue au niveau international, une des trois membres de l'équipe japonaise.

La médaillée d'argent asiatique et médaillée de bronze mondiale U20 Sumire NIIKURA (JPN) visera son premier titre tandis que Himeka TOKUHARA (JPN) fera ses débuts en championnat du monde.

Tandis que le Japon va très probablement poursuivre sa domination en lutte féminine, d'autres pays se battront pour les deux autres places disponibles du podium. En outre, cinq championnes en titre tenteront de défendre leur titre.

En 57kg, la championne en titre Alina HRUSHYNA (UKR) sera la favorite pour remporter l'or mais on s'attend à un clash allèchant contre Nanjo, médaillée de bronze du monde senior de 2021. Hrushyna a remporté le titre européen senior cette année et a également empoché une médaille de bronze à Belgrade.

Oleksandra KHOMENETS (UKR) est une autre ukrainienne forte qui espère remporter son premier titre mondial. Elle sort d'un parcours incroyable aux Mondiaux senior durant lesquels elle est arrivée en finale avant de s'incliner devant la championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN).

Luttant en 55kg, Khomenets devra faire face à la médaillée d'or Andreea ANA (ROU) qui a battu la lutteuse ukrainienne en finale des championnats d'Europe. Khomenets sera également impatiente de mettre les mains sur Kiyooka vu qu'elle a perdu contre la lutteuse japonaise en quarts de finale aux championnats du monde U20 en août lors d'un combat extrêmement serré.

La catégorie de poids compte également deux championnes continentales U23 -- Otgontuya BAYANMUNKH (MGL) en Asie et Elvira KAMALOGLU (TUR) en Europe.

Les autres stars d'Ukraine sont regroupées dans les catégories de poids supérieures avec en 72kg la championne du monde U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) passant en 76kg. Elle tentera d'effacer son parcours sans médaille à Belgrade.

Dans la même catégorie de poids, la médaillée d'argent Tatiana RENTERIA (COL) aura l'espoir de remporter la médaille d'or cette année.

La place d'Alpyeyeva en 72kg est occupée par la championne d'Europe U20 Iryna ZABLOTSKA (UKR) qui cherchera à défier la jeune star Amit ELOR (USA) qui a remporté la médaille d'or à Belgrade et qui vise maintenant son troisième titre mondial de l'année puisqu'elle a aussi remporté les Mondiaux U20.

Parmi les autres adversaires d'Elor figure la médaillée d'argent Kendra DACHER (FRA) et la championne d'Asie U23 Reetika HOODA (IND) dans sa catégorie de poids.

En 65kg, Morikawa devra affronter la médaillée de bronze Asli DEMIR (TUR) et la médaillée d'argent en 62kg Kateryna ZELENYKH (UKR). Cependant, Emma BRUNTIL (USA) pourra s'avérer être le cheval noir de sa catégorie de poids.

La coéquipière de Morikawa, Ozaki, cherchera à remporter son troisième titre mondial de l'année après avoir remporté les titres U20 et senior. Son défi principal sera le retour de la médaillée d'or Ana GODINEZ (CAN).

En 68kg, la championne d'Europe U20 Nesrin BAS (TUR) et l'autre championne d'Europe Manola SKOBELSKA (UKR), de la catégorie 65kg, tenteront d'empêcher le Japon de remporter un grand nombre de médailles.

Parmi les adversaires de Susaki figurent, entre autres, la championne d'Europe U23 Emma LUTTENAUER (FRA), la championne d'Asie U23 Munkhgerel MUNKHBAT (MGL) et la médaillée de bronze Stefania PRICEPUTU (ROU).

Fujinami, qui est sur une série de 102 victoires, entre dans la compétition comme lutteuse invaincue au niveau internationaet elle aura la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU), la championne du monde U20 Antim PANGHAL (IND), la médaillée de bronze Zeynep YETGIL (TUR) et Mariana DRAGUTAN (MDA) qui espèreront monter sur le podium après avoir manqué deux fois la compétition.

La seule catégorie de poids qui pourrait connaître une gagnante surprise est la 59kg car Tokuhara fait ses débuts en championnats du monde et les autres auront à coeur de dépasser la lutteuse inexpérimentée.

Mansi AHLAWAT (IND), Magdalena GLODEK (POL) et Solomiia VYNNYK (UKR) sont quelques noms qui peuvent sortir vainqueurs.

Amirmohammad YAZDANI (IRI)Amirmohammad YAZDANI (IRI) luttera en 70kg à Pontevedra. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

Une équipe iranienne forte accueillera les concurrents en Espagne alors que la puissance de la lutte amène un grand nombre de champions du monde du groupe d'âge pour la partie lutte libre des championnats du monde U23.

La charge sera menée par le médaillé mondial d'argent Amirmohammad YAZDANI (IRI) en 70kg et le champion d'Asie et du monde U20 Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) en 92kg. Les deux seront favoris pour gagner dans leurs catégories de poids respectives. Mais il reste encore à voir si Yazdani participera à la compétition car Aliakbar FAZLI (IRI) est aussi inscrit pour le moment en 70kg.

Mais la catégorie de poids aura d'autres stars visant l'or notamment, le médaillé d'argent des championnats d'Europe senior Arman ANDREASYAN (ARM) qui a terminé cinquième à Belgrade, le champion du monde U20 Kanan HEYBATOV (AZE) et le champion d'Europe U23 Giorgi ELBAKIDZE (GEO). Le champion d'Asie U23 Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ) et le médaillé de bronze en 65kg, Ihor NYKYFORUK (UKR) seront également des concurrents redoutables.

Firouzpour, qui a été ficelé l'année dernière en demi-finale par Osman NURMAGAMEDOV (AZE) en seulement 30 secondes avant qu'un challenge ne lui donne une seconde vie, cherchera à mettre cela derrière lui et à remporter l'or. Il a perdu 10-7 contre Nurmagamedov.

Cette année, le médaillé de bronze des championnats du monde Miriani MAISURADZE (GEO) sera dans la course et il peut défier la domination de Firouzpour dans les compétitions du groupe d'âge. Le médaillé d'argent des championnats d'Europe U23 Johannes MAYER (GER) aura l'espoir de remporter une médaille après avoir terminé cinquième l'année dernière.

Un autre lutteur qui peut s'enfuir avec le titre est Feyzullah AKTURK (TUR) qui a remporté les championnats d'Europe senior et U23 cette année. 

Le frère cadet de Firouzpour, Mohmmadsadegh, a remporté une médaille d'argent l'année dernière et a la chance d'atteindre la première place du podium à Pontevedra. Les frères n'ont jamais gagné ensemble un championnat du monde mais cela pourrait changer cette année.

Les médaillés de bronze Hrayr ALIKHANYAN (ARM) et Temuri BERUASHVILI (GEO) ainsi que Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE) qui a remporté une médaille dans chaque championnat du monde du groupe d'âge où il était inscrit, tenteront de gâcher la fête.

Les USA auront l'ancien champion du monde U20 David CARR (USA) à ce poids alors qu'il reprend sa carrière internationale. Sagar JAGLAN (IND), qui a remporté une médaille de bronze à Sofia, espère également monter sur le podium dans ce tournoi.

L'Iran a un médaillé d'or en titre en 97kg, Amirali AZARPIRA (IRI). Il a connu des Mondiaux U20 désastreux au cours lesquels il n'a pas remporté de médaille mais il a la possibilité de sauver sa fierté en remportant l'or aux U23. Il pourrait avoir une revanche sur la finale de l'année dernière contre Radu LEFTER (MDA).

En 125kg, Anthony CASSIOPPI (USA) est le médaillé d'or en titre et une revanche contre Azamat KHOSONOV (GRE) est à prévoir car le médaillé d'argent en titre est également inscrit. Mais atteindre la finale ne sera pas une promenade de santé cette fois car une star montante et champion du monde Amirreza MASOUMI (IRI) fait ses débuts en U23. Il est considéré le prochain grand espoir de la catégorie des super lourds et sera mis à l'épreuve lorsqu'il montera sur le tapis dans une semaine.

Alisher YERGALI (KAZ), le médaillé d'or d'Asie U23 et médaillé d'argent d'Asie senior, rend le terrain encore plus difficile pour les participants. Solomon MANASHVILI (GEO), qui a remporté les championnats d'Europe U23, espère être parmi les médaillés cette année.

Chez les 86 kg, les quatre médaillés de l'année dernière seront présents, et Mukhammed ALIIEV (UKR) tentera de défendre son titre. Le médaillé d'argent Sajjad GHOLAMI (IRI) tentera de venger sa défaite de Belgrade contre Aliiev.

Deux médaillés de bronze, Ivars SAMUSONOKS (LAT) et Lars SCHAEFLE (GER), sont rejoints par le champion du monde U20 Rakhim MAGAMADOV (FRA), le médaillé d'argent européen U23 à 79kg Evsem SHVELIDZE (GEO) et le médaillé d'argent asiatique U23 Nurtilek KARYPBAEV (KGZ) pour tenter de remporter un titre U23.

En 57 kg, un match passionnant se prépare puisque le champion du monde U20 2019 Toshiya ABE (JPN) et Vitali ARUJAU (USA) sont tous deux inscrits. Arujau avait perdu contre Abe en finale des Championnats du monde et espère prendre le dessus sur le Japonais cette fois-ci.

Le champion d'Europe U23 Horst LEHR (GER) sera l'un des favoris pour remporter le titre mondial car il continue de s'améliorer. Il a fait une longue pause après Plovdiv et a participé à l'événement des Ranking Series en Tunisie où il a épinglé Thomas GILMAN (USA). Aux Championnats du monde seniors, il a perdu une décision serrée de 4-3 contre Rakhat KALZHAN (KAZ).

Mais Giorgi GEGELASHVILI (GEO), qui a perdu 2-0 contre Lehr en finale des Euros U23, aura à cœur de se venger de cette défaite.

Ahmad MOHAMMADNEZHADJAVAN (IRI), médaillé de bronze, a le potentiel pour franchir le cap du bracket grâce à sa capacité à lutter au même rythme pendant six minutes. Aman SEHRAWAT (IND) possède également un style de lutte similaire qui lui a permis de remporter les championnats asiatiques U23 et des médailles lors des épreuves du Ranking Series cette année.

Le médaillé d'or des 61 kg Arsen HARUTYUNYAN (ARM), qui a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale senior à Belgrade, est sous pression pour défendre sa médaille d'or en tant que lutteur le plus accompli. Il est également champion d'Europe senior et peut affronter Andrii DZHELEP (UKR) dans une revanche de la finale de Budapest. Dzhelep a remporté un certain nombre de médailles dans les catégories d'âge et peut s'avérer être le chevalier noir de cette catégorie de poids.

Trois autres lutteurs à surveiller sont le médaillé de bronze Assyl AITAKYN (KAZ), le médaillé d'argent des championnats du monde U20 Armin HABIBZADEH (IRI) et le champion d'Europe U23 Emrah ORMANOGLU (TUR).

Vazgen TEVANYAN (ARM) a impressionné la plupart des gens, mais son inconstance sur la scène internationale s'est avérée être un obstacle majeur pour en faire un grand favori dans la plupart des tournois. Mais à Pontevedra, il sera le favori en 65kg. Il a remporté une médaille d'argent en 70 kg l'année dernière, mais est redescendu en 65 kg, une catégorie de poids dans laquelle il a obtenu les meilleurs résultats. Il a terminé septième aux Championnats du monde de Belgrade après avoir perdu un match de rattrapage contre John DIAKOMIHALIS (USA), puis contre Bajrang PUNIA (IND) en repêchage.

Il devra faire face à une rude concurrence de marteaux comme Adlan ASKAROV (KAZ) qui poursuit sa progression vers les 65kg. Il a remporté une médaille d'argent aux Championnats d'Asie U23 mais, comme Tevanyan, ses résultats sont irréguliers.

Erik ARUSHANIAN (UKR), ancien champion du monde des moins de 20 ans et champion d'Europe des moins de 23 ans, aimerait oublier sa piètre prestation aux Championnats du monde seniors, où il s'est incliné lors des qualifications. Mais avec le talent qu'il possède, Arushanian a la capacité de perturber n'importe quel lutteur un jour donné.

Champion du monde U20 en 2019, Kaiki YAMAGUCHI (JPN) a tenté de se faire un nom chez les 65 kg au niveau senior mais a obtenu des résultats mitigés. Il a remporté le bronze aux Championnats d'Asie mais n'a pas réussi à atteindre les combats pour les médailles aux Championnats du monde. Mais les Championnats du monde U23 seront une excellente occasion de terminer l'année en beauté.

En 79 kg, le champion d'Europe senior et U23 Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE) est en quête de son premier titre mondial. Il a remporté les deux tournois de cette année de manière dominante, mais a eu du mal dans les tournois ultérieurs, perdant lors des événements du Ranking Series. À Belgrade, il a atteint les quarts de finale mais s'est incliné 10-0 face à Vasyl MYKHAILOV (UKR).

Mais Ashraf ASHIROV (AZE), qui s'est incliné face à Kougioumtsidis en finale européenne, pourrait avoir l'occasion de prendre sa revanche et de remporter une médaille, lui qui a terminé cinquième de la dernière édition des championnats du monde U23.

Le champion du monde U20 Sobhan YARI (IRI) aura l'ambition de remporter son deuxième titre mondial la même année, mais ce sera une tâche difficile face à un groupe de seniors qui comprend également le médaillé de bronze Arman AVAGYAN (ARM) et le champion asiatique U23 Mukhammad ABDULLAEV (KGZ).

Ken MATSUI (JPN)Ken MATSUI (JPN), champion du monde 2021, participera à ses premiers Mondiaux U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Gréco-Romaine

Si l'on pensait que l'équipe de lutte libre de l'Iran était forte, son équipe gréco-romaine est pleine de jeunes stars. Emmenée par le champion du monde d'Oslo Aliakbar YOUSOFI (IRI), l'Iran a la puissance de feu nécessaire pour remporter le titre par équipe devant la Géorgie et l'Azerbaïdjan. La Turquie et l'Arménie ont également des équipes solides pour le tournoi.

Yousofi, qui effectuera son troisième voyage aux Mondiaux U23, l'a déjà remporté en 2019 et a terminé avec le bronze en 2018. Depuis début 2019, le seul lutteur qui l'a battu est son compatriote Amin MIRZAZADEH (IRI), le champion du monde U23 de 2021.

Y aura-t-il un lutteur qui pourra empêcher Yousofi d'ajouter un nouveau titre mondial à son nom ? Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR), qui a récemment remporté les titres mondiaux et européens U20, sera la plus grande menace pour Yousofi, mais son inexpérience sera un facteur important dans le match. Cela place Dariusz VITEK (HUN), le médaillé de bronze et champion d'Europe U23 en tête pour obtenir une victoire contre Yousofi à Pontevedra.

Le médaillé d'argent de l'Euro U23 Fatih BOZKURT (TUR) et l'ancien champion du monde U17 Cohlton SCHULTZ (USA) seront les chevaliers noirs de cette catégorie de poids difficile.

En 97 kg, le médaillé d'argent d'Oslo Alex SZOKE (HUN) sera le principal candidat à la médaille d'or. Il apporte une grande expérience avec lui, notamment une cinquième place aux Jeux olympiques de Tokyo.

Markus RAGGINGER (AUT), médaillé de bronze et médaillé d'argent des championnats d'Europe U23, aura une chance de se venger de sa défaite continentale contre Giorgi KATSANASHVILI (GEO) si les deux hommes se rencontrent.

Pour l'Iran, Ali ABEDIDARZI (IRI) tentera de remporter son deuxième titre mondial cette année après avoir gagné les championnats du monde U20 en août.

L'une des catégories de poids les plus relevées en gréco-romaine est celle des 77 kg, et les championnats du monde U23 ne sont pas différents avec le champion européen et ancien champion du monde Malkhas AMOYAN (ARM), le champion en titre Idris IBAEV (GER), le médaillé d'argent européen U23 Davit SOLOGASHVILI (GEO), le médaillé de bronze mondial U20 Alexandrin GUTU (MDA) et le champion asiatique U23 Akylbek TALANTBEKOV (KGZ), entre autres.

Amoyan a remporté la médaille de bronze aux Championnats du monde de Belgrade et s'est bien adapté au poids de 77 kg après avoir remporté l'or à Oslo en 72 kg. Il sera défié par Ibaev qui a obtenu une grande victoire sur Sanan SULEYMANOV (AZE) à Belgrade.

Dmytro VASETSKYI (UKR), qui a terminé cinquième l'année dernière, et Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) peuvent créer la surprise dans cette catégorie de poids très relevée.

De même, la catégorie des 87 kg offre d'énormes affrontements. Istvan TAKACS (HUN) a remporté les Championnats d'Europe U23 et peut être prêt à remporter les Championnats du monde également. Mais il devra passer par un groupe qui comprendra également Lachin VALIYEV (AZE), le champion asiatique U23 Sunil KUMAR (IND), le médaillé d'argent des championnats du monde U20 Abolfazl CHOUBANI (IRI), Marcel STERKENBURG (NED) qui a remporté les championnats d'Europe U23 à 82 kg et Muhittin SARICICEK (TUR) qui a sauté deux catégories de poids depuis sa victoire d'argent aux championnats du monde U20 à 77 kg.

En 55kg, le champion du monde d'Oslo Ken MATSUI (JPN) tentera de remporter son deuxième titre mondial et de se préparer pour les championnats du Japon en décembre. Matsui a connu des difficultés au niveau national depuis sa victoire à Osla et son échec à faire partie de l'équipe senior pour les championnats d'Asie et du monde.

Pour le titre en Espagne, il affronte le médaillé d'argent en titre Poya DAD MARZ (IRI) qui a la capacité de relever le défi des grands tournois. Le médaillé de bronze en titre Nihad GULUZADE (AZE), Champion du monde U20 est également inscrit, ainsi que Denis MIHAI (ROU), qui aura sa troisième chance de battre Guluzade puisqu'il a perdu contre le lutteur azerbaïdjanais en finales des Mondiaux et des Euros U20.

Le champion d'Europe senior Kerem KAMAL (TUR) mènera le combat en 60kg car il espère changer la couleur de la médaille cette année. En 2021, il a remporté une médaille de bronze malgré une blessure. un Kamal en meilleure santé a remporté les championnats d'Europe et atteint les quarts de finales aux championnats du monde.

Il devra faire face au champion d' Europe U23 et à une étoile montante Nihat MAMMADLI (AZE) qui a récemment remporté une médaille de bronze aux Mondiaux U20. L'ancien champion du monde U17 Vladyslav KUZKO (UKR) est également inscrit.

En 67kg et 72kg, deux Chkhikvadze mènent le défi pour la Géorgie. Diego et Giorgi ont remporté des médailles d'or aux championnats d'Europe U23 après avoir remporté des médailles d'argent aux Mondiaux U20 en 2021. Maintenant, les deux sont inscrits pour les Mondiaux U23 et aimeraient poursuivre leur série de médailles ensemble.

Pour Diego, le médaillé d'argent d'Europe senior Krisztian VANCZA (HUN) sera une grande menace, étant un lutteur plus expérimenté que le Géorgien.

Sahak HOVHANNISYAN (ARM), qui a remporté une méfdaille d'argent aux Mondiaux U20 de 2021 mais en 63kg, et le médaillé de bronze des Mondiaux U20 Seyed SOHRABI (IRI) viendront sous la forme de gros défis.

Le terrain de Girogi en 72kg comprend le médaillé de bronze en titre Shant KHACHATRYAN (ARM), le champion du monde U20 Gurban GURBANOV (AZE) et le champion d'Asie U23 Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ).

En 63kg, un autre Géorgien qui peut s'échapper avec le titre est Giorgi SHOTADZE (GEO) qui a remporté les championnats d'Europe U23 cette année. Il a également remporté l'or mondial U20 en 2021.

Mais Hrachya POGHOSYAN (ARM) aura d'autres idées et aimerait bien remporter une médaille après avoir manqué les championnats du monde senior, terminant cinquième.

Ziya BABASHOV (AZE), qui était second Shotadze aux championnats d'Europe, et le champion de bronze d'Asie et champion du monde U20 Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) sont également inscrits.

Dans la catégorie de poids 82kg, on retrouve le champion du monde U20 Alireza MOHMADIPIANI (IRI) et Beksultan NAZARBAEV (KGZ), champion d'Asie U23, ainsi que Ranet KALJOLA (EST), Exauce MUKUBU (NOR) et Beka GURULI (GEO).