L'Hebdo !

L'Hebdo du 25 février !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Asie, le prochain championnat panaméricain, les débuts de J'den COX (USA) en 97kg...

1. Otoguro domine ses retrouvailles avec Punia pour l'or d'Asie
L'ancien champion du monde Takuto OTOGURO (JPN) est sorti vainqueur de manière plutôt convaincante de ses retrouvailles avec son rival Bajrang PUNIA (IND) dans le pays de celui-ci. S'il peut renouveler cet exploit à domicile - au moment crucial - est une autre histoire.

Otoguro a fait usage d'un ramassement de jambe simple par dessous pour décrocher une victoire par 10-2 sur Bajrang PUNIA (IND) en finale des 65kg du championnat d'Asie 2020, samedi soir à New Delhi.

Cette victoire, obtenue lors du remake très attendu de la finale des mondiaux 2018 dans laquelle Otoguro s'était échiné pour un étonnant 16-9, donne au jeune Japonais un regain de confiance à l'approche des Jeux Olympiques - qui tombe à point après sa décevante cinquième place aux mondiaux de Noursoultan.

"L'année dernière, j'avais l'impression de ne faire que perdre et j'ai traversé différentes étapes,” a déclaré Otoguro. “Mais c'est une année olympique, et je sens que j'ai pris un peu d'élan. Mais il y a toujours de la place pour faire mieux. Quelle force je peux atteindre depuis là où je me trouve, j'ai également hâte de le savoir.”

Punia, médaillé de bronze à Noursoultan l'année dernière, souhaitait défendre le titre qu'il avait remporté l'année dernière au championnat d'Asie de Xi'an, en Chine. Mais il est resté coi devant les attaques et contre-offensives d'Otoguro, et notamment lors des sept points alignés par le Japonais en seconde période du combat.

Interrogé au sujet de son attaque décisive, Otoguro a répondu : “Quand je me suis lancé, sa jambe était en sueur, alors j'ai visé sa chaussure pour ne pas glisser.”

Punia n'était pas immédiatement disponible pour des commentaires mais son entraîneur personnel Shako Bentinidis a déclaré qu'il ne fallait pas trop gloser sur cette défaite.

“Je suis heureux de la médaille d'argent d'aujourd'hui," a-t-il commenté. “Il lui arrive de perdre, mais pas aux Jeux Olympiques. Je ne crois pas que ce soit le problème. Mieux vaut perdre maintenant avant les Jeux.”

Bentinidis a lancé un avertissement aux médias indiens : “Nous devons rester serein, alors pas trop de 'Bajrang, Bajrang'."

C'était le premier championnat continental d'Otoguro, âgé de 21 ans, depuis sa victoire au championnat d'Asie cadet en 2018. Il dit qu'à l'approche des JO de Tokyo, il n'est pas sûr de prendre part à un tournoi à l'étranger, mais pense plutôt à faire un camp d'entraînement à l'extérieur.

Une chose dont il est sûr depuis sa couronne mondiale - il était devenu le plus jeune lutteur japonais de l'histoire champion du monde de lutte libre -, ses rivaux cherchent les failles de son jeux pour les exploiter.

“Bien sûr, j'ai l'impression d'être examiné par les autres,” a-t-il déclaré. “Je l'ai vraiment senti cette année. Depuis, j'ai fait quelques ajustements en vue des Jeux Olympiques.”

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Lutte libre 
57kg - Kumar RAVI (IND) df. Hikmatullo VOHIDOV (TJK), 10-0
61kg - Ulubek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) df. Muhammad IKROMOV (TJK), par tombé
65kg - Takuto OTOGURO (JPN) df. Bajrang PUNIA (IND), 10-2
70kg - Ilyas BEKBULATOV (UZB) df. Amirhossein HOSSEINI (IRI), 10-6
74kg - Daniyar KAISANOV (KAZ) df. Jitender JITENDER (IND), 3-1
79kg - Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) df. Baliyan GOURAV (IND), 7-5
86kg - Shutaro YAMADA (JPN) df. Ahmad BAZRIGHALEH (IRI), 10-10
92kg - Mohammadjavad EBRAHIMIZIVLAEI (IRI) df. Takuma OTSU (JPN), 11-0
97kg - Mojtaba GOLEIJ (IRI) df. Salywart KADIAN (IND), 10-0
125kg - Yusup BATIRMURZAEV (KAZ) df. Khuderbulga DORJKHAND (MGL),10-0


Elmurat TASMURADOV (UZB) arrache SONG Jinseub (KOR) en finale des 63kg au championnat d'Asie. (Photo : Kadir Caliskan)

2. Tasmuradov surmonte sa douleur et son adversaire coréen pour son cinquième titre d'Asie
Le médaillé olympique de bronze Elmurat TASMURADOV (UZB) est-il coriace ? Il vient juste de décrocher l'or d'Asie pour la cinquième fois - deux semaines à peine après s'être fracturé une côte.

“Il est toujours en convalescence,” a déclaré Tasmuradov après avoir démoli SONG Jinseub (KOR) en finale de lutte libre des 63kg mardi, le jour de l'ouverture du tournoi continental tenu cette année à New Delhi. “Je voulais obtenir un tombé pour éviter le par terre.”

Reprenant des mains la couronne qu'il avait remportée pour la dernière fois en 2018, Tasmuradov n'a pas pu obtenir un tombé, mais ce qu'il y avait de mieux dans ces circonstances : une victoire par supériorité technique 9-0 en 1'33, avec un grand arraché comptant pour quatre points - c'est la huitième médaille asiatique de sa carrière.

Tasmuradov était de retour dans sa catégorie de poids habituelle de 63kg, dans laquelle il a déclaré se sentir 'confortable'. Il s'était qualifié pour les JO en 60kg en obtenant la cinquième place des mondiaux de Noursoultan.

Pour le médaillé mondial d'argent 2018, avoir échoué à obtenir une médaille à Noursoultan est hors sujet, puisqu'il avait rempli l'objectif qu'il s'était fixé.

“Je voulais y aller et juste obtenir une place pour Tokyo. Je n'avais pas prévu de remporter une médaille, parce que je ne suis plus tout jeune. Alors j'y suis allé pour la qualification et c'est ce que j'ai fait.”

Au sujet de ses impressions sur sa cinquième médaille d'or d'Asie de New Delhi, lieu de son premier titre en 2013 grâce à une action de dernière seconde sur Abdol PAPI (IRI), il a déclaré, “Je ne ressens rien. Mon esprit est rivé sur les JO.”

Tasmuradov avait échoué l'année dernière, lors du championnat d'Asie de Xi'an, à obtenir ce cinquième titre. En cause, une sérieuse blessure au dos qui le força à déclarer forfait pour sa finale face à TUO Erbatu (CHN). Le fait qu'il continuât à lutter jusqu'à ce que la douleur devînt trop intense et qu'on l'aidât à quitter le tapis est une preuve de la ténacité qui l'a rendu si efficace - et qu'une fracture de côte n'est pas assez pour l'arrêter.

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Lutte gréco-romaine 
55kg - Pouya NASERPOUR (IRI) df. Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), 8-0
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ), 4-0
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. SONG Jinseub (KOR), 9-0
67kg - RYU Hansu (KOR) df. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB), 4-1
72kg - Almin KAVIYANINEJAD (IRI) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 8-0
77kg - Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) df. Pejman POSHTAM (IRI), 10-1
82kg - Mahdi EBRAHIMI (IRI) df. CHOI Junhyeong (KOR), 3-1
87kg - Kumar SUNIL (IND) df. Azat SALIDINOV (KGZ), 5-0
97kg - Mohammadhadi SARAVI (IRI) df. LEE Seyeol (KOR), 5-2
130kg - Amin MIRZAZADEH (IRI) df. KIM Minseok (KOR), 9-0

3. Akhmetova Amanzhol pétrifie Mukaida et obtient le titre des 53kg de justesse
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) tourne sur le circuit depuis assez longtemps pour savoir que tout peut arriver en lutte. Mais la victoire miracle qu'elle a remportée l'a laissée aussi ébahie que n'importe qui.

Tatyana était près de perdre par supériorité technique la finale des 53kg de lutte féminine dans laquelle elle affrontait la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (JPN) vendredi soir lorsque, sur ce qui aurait dû être une ceinture en pont décisive de la part de Mukaida, elle l'enjamba pour obtenir la victoire par tombé, accompagnée de la médaille d'or du championnat d'Asie.

“Encore maintenant, je n'arrive pas à y croire parce que je perdais 8-0 et j'ai réussi à faire un tombé, donc je suis contente," a-t-elle déclaré pour le quatrième titre d'Asie de sa carrière et le premier depuis les deux qu'elle avait remporté d'affilée en 2013 et 2014.

“C'est la même chose qu'en 2013, la finale se déroulait ici à New Delhi,” a rajouté la lutteuse de 34 ans et mère de deux jeunes garçons. “Dans cette finale je perdais aussi et ai fait usage de la même technique, mais mon adversaire était Chinoise.” 

L'or de Tatyana Akhmetova Amanzhol est l'une des deux médailles dont le Kazakhstan s'est saisi dans les cinq derniers combats décisifs de la lutte féminine.

Pour Mukaida, cette défaite s'ajoute à une série d'opportunités gaspillées dans des événements majeurs. Elle avait concédé la défaite dans les derniers instants de sa finale des mondiaux de Paris en 2017, puis encore l'année dernière lors du championnat d'Asie de Xi'an.

Ce qui rend cette défaite encore plus décevante est que la championne du monde des 55kg 2018 a traversé la compétition de New Delhi comme branchée sur haut voltage. Tout est tombé en miette sur une soudaine défaillance - qu'elle peut regarder comme une leçon à prendre avant de rejoindre les Jeux Olympique de Tokyo cet été.

“Depuis mon premier combat, j'ai gardé mes pieds en mouvement, et j'ai senti que ma mobilité était très bonne dans ce tournoi,” a commenté Mukaida. “Même pendant [la finale], j'ai senti que je bougeais comme je le voulais. Mais finalement, j'ai été négligente en essayant de finir l'arraché et ça s'est terminé en tombé.” 

Jusqu'à ce moment, Tatyana Akhmetova Amanzhol n'avait rien pu dire face au ramassement de jambe simple par dessous de Mukaida, sa marque de fabrique, et l'amené à terre qui a suivi avec une roulade pour 4-0. Une procédure répétée par Mukaida, alors à deux points de la victoire par supériorité technique.

Mukaida touchait la victoire du bout des doigts lorsqu'elle lança une ceinture en pont. Mais à la moitié de l'arraché, Akhmetova Amanzhol réussit à faire relâcher sa prise à son adversaire et enjamber Mukaida, fermement stoppée sur son dos. La Kazakhe n'a eu qu'à appuyer pour mettre fin au combat en 1'48.

“Je ne savais pas quoi faire,” a commenté Akhmetova Amanzhol sur ce à quoi elle pensait à 8-0. “Mais c'est de la lutte. En lutte, tout peut arriver.”

Encore plus étonnant, Tatyana concourrait alors qu'elle est suit encore un traitement pour une blessure au genou. “Je luttais prudemment à cause de mon genou," a-t-elle dit. “C'est peut-être pour ça que le score était de 8-0.”

Le retour d'Akhmetova Amanzhol, qui s'était retirée depuis plusieurs année pour donner naissance à ses enfants et s'en occuper, a été motivé par son désir de retourner aux Jeux Olympiques. Elle était apparue lors des JO de Pékin en 2008, se plaçant cinquième des 48kg, et tentera d'ontenir une place aux JO lors du tournoi de qualification olympique du mois prochain au Kyrgyzstan. 

“Ma motivation est de lutter aux JO parce que j'y suis déjà allée une fois," dit-elle. “Les Jeux de Tokyo motivent mon retour à la lutte pour gagner une médaille d'or pour ma famille et la dédier à mes enfants et à mon pays.”

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Lutte féminine
50kg - Miho IGARASHI (JPN) df. Devi NIRMALA (IND), 3-2
53kg - Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ) df. Mayu MUKAIDA (JPN), par tombé
55kg - Pinki PINKI (IND) df. Dulguun BOLORMAA (MGL), 2-1
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL), 10-0
59kg - Sarita SARITA (IND) df. Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL), 3-2
62kg - Yukako KAWAI (JPN) df. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ), 5-1
65kg - Naomi RUIKE (JPN) df. Sakshi MALIK (IND), 2-0
68kg - Divya KAKRAN (IND) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), par tombé
72kg - Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Mei SHINDO (JPN), 2-1
76kg - Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 4-1


Jordan BURROUGHS (USA) est l'un des trois tenants du titre inscrits de retour au championnat panaméricain. (Photo : Kadir Caliskan)

4. Le championnat panaméricain clôt la saison des championnats continentaux
Après une ardoise remplie de championnats continentaux en février, le championnat panaméricain ouvrira ses portes du 6 au 9 mars prochain à Ottawa au Canada et accueillera 192 athlètes - dont 16 tenants du titres - venus de 19 pays.

Le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) est en tête des huit champions de lutte gréco-romaine qui remettront leurs titres en jeu à Ottawa.

Le duo américain des championnes du monde Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA) fera partie du quintette de médaillées d'or 2019 au sommet de l'affiche de la compétition de lutte féminine.

Enfin, en lutte libre, Anthony James ASHNAULT (USA), Jordan BURROUGHS (USA) et Kyle Frederick SNYDER (USA) seront en lice pour jouer leurs couronnes à quitte ou double.

PROGRAMME
Jeudi (5 mars) 
17:00 - Tirage GR – Toutes catégories

Vendredi (6 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
10:30 - Qualifications & Repêchage GR – 55-60-63-67-72-97-130kg
14:00 - Conférence technique – toutes les équipes UWW
16:00 - Cérémonie d'ouverture 
17:00 - Finales GR – 55-60-63-67-72-97-130kg Remise des prix

Samedi (7 mars) 
8:30 - Examen médical & Pesée GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg 
10:30-13:30 Qualifications & Repêchage GR – 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg page6image407655344 page6image407655760
13:30 - Technical conference – all FS teams
17:00 - Finales - 77-82-87kg & WW – 55-59-65-72kg Remise des prix

Dimanche (8 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
10:30 - Qualifications & Repêchage WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg
17:00 - Finales WW – 50-53-57-62-68-76kg & FS – 79-92kg Remise des prix

Lundi (9 mars) 
08:30 - Examen médical & Pesée FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
10:30 - Qualifications & Repêchage FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg
17:00 - Finales FS – 57-61-65-70-74-86-97-125kg Remise des prix

5. Cox se saisit de l'or du Cerro Pelado pour ses débuts en 97kg 
Une semaine après son annonce très médiatisée qu'il passait en 97kg, J’den COX (USA) faisait ses débuts dans cette catégorie olympique à l'occasion du 
Cerro Pelado de la Havane à Cuba. Le double champion du monde a remporté le tournoi nordique de la catégorie par 3-0, se défaisant de deux opposants cubains et d'un compatriote.

La victoire de Cox survient quelques jours après l'annonce de son passage de 92 à 97kg, soit d'une catégorie de poids non olympique pour une olympique. Il tentera d'obtenir en 97kg un meilleur résultat que la médaille olympique de bronze de Rio (2016). “Je dois choisir entre 86 et 97kg. Là où j'en suis dans ma carrière maintenant, j'ai besoin d'en découdre ; il me faut un test," a commenté Cox. "Ce combat que je cherche, ce moteur, ce test dont j'ai besoin est aussi la raison pour laquelle j'ai décidé de passer en 97kg pour les JO de 2020.”

Cox aura donc passé ce premier test dans sa nouvelle catégorie de poids, vainquant Jacob KASPER (USA) et le médaillé mondial de bronze des U23 Yonger BASTIDA (CUB), mais sa plus belle victoire est celle obtenue sur le triple médaillé mondial Reineris SALAS PEREZ (CUB), son opposant lors du combat pour la médaille de bronze des Jeux de Rio, par 5-3.

Cox ne montera pas sur les tapis du championnat panaméricain mais sera présent pour les Essais olympiques des 4 et 5 avril, pour tenter de détrôner le tenant du titre olympique Kyle SNYDER (USA) pour la place des USA aux JO de Tokyo.

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- Winchester J. @jacarra016(USA) -- Ch/at du Monde Seniors 2019
2. #WrestleNewDelhi Meilleure performance : Kumar RAVI (IND)
3. Jour Jordan Burroughs ! (2/22) 
4. Otoguro (JPN) prend l'OR ! 
5. Fumita (JPN) reçoit l'OR ! 

L'Hebdo !

L'Hebdo du 13 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, les finales U23 de lutte gréco-romaine de mardi, la récente opération du dos du champion olympique Ramonov, les rencontres du championnat de lutte des États-Unis et les classements finaux pour cette année.

1. Cartaraga et Pataridze reviennent en finale des mondiaux U23 à #BuchaWrestU23
Le premier jour du championnat du monde des U23 2018 est terminé ; deux lutteurs rejoignent les finales pour la deuxième année consécutive.

Le champion du monde 2017 des U23 en catégorie 71 kg, Daniel CARTARAGA (MDA), passe cette année aussi en finale des mondiaux U23, mais cette fois en 77 kg, après avoir pris le dessus, en première période, sur le médaillé d'argent du championnat du monde 2018 et médaillé de bronze 2017 Sajan SAJAN (IND).

Cartaraga rencontrera en finale le champion d'Europe des U23 2018 Rajbek BISULTANOV (DEN), qui a, lui, vaincu 4-1 le champion du monde en titre des U23 Fatih CENGIZ (TUR).

Zviadi PATARIDZE (GEO) se retrouva aussi de nouveau en finale, avec à son tableaux cinq titres de champion du monde, 2 chez les cadets et 3 chez les juniors.

Le Géorgien l'a emporté en demi-finale sur le médaillé de bronze 2017 des mondiaux U23 Konsta MAEENPAEAE (FIN) par tombé en 56 secondes.

Pataridze compte faire mieux que sa médaille d'argent de l'année passée. Il devra pour cela se défaire en finale des 130kg du médaillé d'argent des mondiaux 2016 juniors et double médaillé de bronze mondial junior Osman YILDIRIM (TUR).

Les finales de lutte gréco-romaine débutent mardi à 18 heures.

Cliquez ICI pour le détail des rencontres.

Soslan RAMONOV (RUS) porte le drapeau de sa région et le drapeau russe après sa victoire en finale des Jeux Olympiques de Rio en 2016. (Photo par Gabor Martin) 

2. Le champion olympique Ramonov subit une opération du dos 
Le champion olympique de Rio Soslan RAMONOV (RUS) sera absent des tapis pour une durée de trois à six mois après une opération de chirurgie rachidienne. Son dos l'a longtemps fait souffrir. “Oui j'ai dû subir une opération du dos la semaine passée, mais je suis déjà en physiothérapie et je travaille de nouveau,” a déclaré Ramonov.

Cette opération n'aurait pas pu survenir à un plus mauvais moment pour le double médaillé mondial, puisqu'il ne pourra ainsi pas prendre part à deux des tournois russes les plus importants, les Alans 2018 et le Tournoi Ivan Yarygin en janvier prochain.

“J'espère rejoindre les tapis en janvier prochain, très certainement pour un tournoi en 65kg.” 

Cette déclaration fera lever les sourcils des fans de lutte, car Ramonov était sans doute le lutteur le plus dominant du circuit lors de sa montée vers l'or de Rio des 65kg. En effet et malgré trois médailles consécutives aux championnats du monde et Jeux Olympiques, il était passé en 70kg, mais avait échoué deux années de suite à rejoindre la sélection russe pour les championnats du monde.

3. Les sélections du championnat de lutte des États-Unis annoncées
Les champions du monde en titre Kyle DAKE (USA) et David TAYLOR (USA) ont constitué leurs équipes pour le premier “Championnat de Lutte des Etats-Unis I Le Commencement”, prévu au US Cellular Center de Cedar Rapids en Iowa le 30 novembre prochain.

Le premier des dix combats réunira, en 65kg, Jordan OLIVER (USA) et Zain RETHERFORD (USA). Oliver (Team Dake) revient après une suspension d'une année tandis que Retherford avait fait, lui, une pause pour la saison 2017. 

Ils se rencontreront probablement à nouveau lors des sélections pour la place de 65kg de l'équipe américaine du championnat du monde 2019. 

Chacun des compétiteurs de Team Dake et Team Taylor récoltera 2'500 USD pour combattre, et 5'000 USD en cas de victoire.

Les fans pourront suivre l'action en direct sur trackwrestling.com le 30 novembre. 

AWL I Rencontres
Team Dake vs. Team Taylor 
57kg - Frank PERRELLI vs. Nico MEGALUDIS 
61kg - Tony RAMOS vs. Cory CLARK 
65kg - Jordan OLIVER vs. Zain RETHERFORD 
70kg - James GREEN vs. Brandon SORENSEN 
74kg - Richie LEWIS vs. Tommy GANTT 
79kg - Isaiah MARTINEZ vs. Alex DIERINGER 
86kg - Nick HEFLIN vs. Sam BROOKS 
92kg - Deron WINN vs. Mike MACCHIAVELLO 
97kg - Jacob KASPER vs. Kyven GADSON 
125kg - Dom BRADLEY vs. Adam COON 

RONG Ningning (CHN), championne du monde cette année des 57kg, concourt  en 59kg. (Photo par Max Rose-Fyne) 

4. La lutte féminine monte sur les tapis du championnat du monde des U23 demain 
La compétition de lutte gréco-romaine tire à sa fin au championnat du monde des U23 et la lutte féminine se prépare à prendre le relais à la Salle Polyvalente de Bucarest en Roumanie.

Yukako KAWAI (JPN), RONG Ningning (CHN) et Khanum VELIEVA (RUS) illumineront l'aire de compétition. 

Rong, avec deux kilos de plus depuis sa victoire en 57kg au championnat du monde, part pour décrocher un second titre mondial. Rong s'était saisi de la médaille d'or des seniors après une impressionnante série de 12 mois qui l'a vue monter sur les podiums du championnat d'Asie, de l'Open de Chine, du Tournoi Ivan Yarygin et de l'Open de Pologne.

Une autre championne du monde 2018 sera en lice cette semaine, la Russe Khanum Valieva. Il y a deux mois de cela, Valieva a remporté sa seconde médaille d'or de suite au championnat du monde junior de Trnava en Slovaquie, son quatrième titre cadet/junior en tout.

La Japonaise Kawai sort tout juste d'une deuxième place au championnat du monde senior de Budapest 2018. Elle a dû concéder l'or à Taybe YUSEIN (BUL) 6-2 en finale des 62kg - toutefois une meilleure performance que sa huitième place obtenue en 2017.

Cliquez ici pour le programme complet.

 Bajrang BAJRANG (IND) le poing levé après sa victoire en finale des championnats du monde 2018. (Photo par Max Rose-Fyne) 

5. Post World Championship Rankings Published 
Les classements finaux de l'année 2018 ont été publiés sur www.unitedworldwrestling.org. 

En lutte libre, huit nations peuvent se targuer d'avoir un lutteur classé No.1 - la Russie en compte trois. Des dix lutteurs classés premiers, Zavur UGUEV (RUS) est le seul médaillé d'or des championnats du monde 2018. 

En lutte gréco-romaine, sept pays placent un lutteur en tête en cette fin de saison et la Hongrie en compte également trois pour son compte. Sergey EMELIN (RUS) et Artem SURKOV (RUS) sont champions du monde en titre. 

L'Ukraine et la Turquie ouvrent la voie en lutte féminine avec chacune deux lutteuses classées premières. Des dix championnes du monde 2018, seules Alla CHERKASOVA (UKR), Petra OLLI (FIN) et Ningning RONG (CHN) obtiennent le classement en première place pour l'année 2018. 

Lutte Libre
57kg - Zavur UGUEV (RUS)
61kg - Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
65kg - Bajrang BAJRANG (IND)
70kg - Andriy KVYATKOVSKYY (UKR)
74kg - Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
79kg - Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS)
86kg - Fatih ERDIN (TUR) 
92kg - Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) 
97kg - Elizbar ODIKADZE (GEO) 
125kg - Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA)

Lutte Gréco-Romaine 
55kg - Ekrem OZTURK (TUR)
60kg - Sergey EMELIN (RUS) 
63kg - Elmurat TASMURADOV (UZB) 
67kg - Artem SURKOV (RUS) 
72kg - Balint KORPASI (HUN) 
77kg - Tamas Lörincz (HUN) 
82kg - Viktar SASUNOUSKI (BLR) 
87kg - Islam ABBASOV (AZE) 
97kg - Balazs KISS (HUN) 
130kg - Oscar PINO HINDS (CUB) 

Lutte Féminine 
50kg -  Mariya STADNIK (AZE) 
53kg - Sarah HILDEBRANDT (USA) 
55kg - Zalina SIDAKOVA (BLR) 
57kg - Ningning RONG (CHN) 
59kg - Elif YESILIRMAK (TUR) 
62kg - Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR) 
65kg - Petra OLLI (FIN) 
68kg - Alla CHERKASOVA (UKR) 
72kg - Nasanburmaa OCHIRBAT (MGL) 
76kg - Yasemin ADAR (TUR) 

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