L'Hebdo !

L'Hebdo du 26 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat de lutte des États-Unis, la nomination de l'UWW pour le Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum "MBR Creative Sports Award", les résultats des tournois et coupes Akhmat-Khadzhi Kadyrov, B.Turlykhanov et Dinmukhamed Kunaev.

1. Le championnat américain de lutte commence ce weekend 
Les champions du monde en titre Kyle DAKE (USA) et David TAYLOR (USA) seront ce weekend derrière leurs équipes pour l'ouverture du “Championnat de Lutte des États-Unis I Le Commencement”, prévu au US Cellular Center de Cedar Rapids en Iowa le 30 novembre prochain.

Le premier des dix combats réunira, en 65kg, Jordan OLIVER (USA) et Zain RETHERFORD (USA). Oliver (Team Dake) revient après une suspension d'une année tandis que Retherford (Team Taylor) avait fait, lui, une pause forcée pour suspension la saison 2017. 

Ils se rencontreront probablement à nouveau lors des sélections pour la place de 65kg de l'équipe américaine du championnat du monde 2019. 

Chacun des compétiteurs de Team Dake et Team Taylor récoltera 2'500 USD pour combattre, et 5'000 USD en cas de victoire.

Les fans pourront suivre l'action en direct sur www.trackwrestling.com le 30 novembre.  

AWL I Rencontres
Team Dake vs. Team Taylor
57kg - Frank PERRELLI vs. Nico MEGALUDIS 
61kg - Tony RAMOS vs. Cory CLARK 
65kg - Jordan OLIVER vs. Zain RETHERFORD 
70kg - James GREEN vs. Brandon SORENSEN 
74kg - Richie LEWIS vs. Tommy GANTT 
79kg - Isaiah MARTINEZ vs. Alex DIERINGER 
86kg - Nick HEFLIN vs. Sam BROOKS 
92kg - Deron WINN vs. Mike MACCHIAVELLO 
97kg - Jacob KASPER vs. Kyven GADSON 
125kg - Dom BRADLEY vs. Adam COON 


Le capitaine de l'équipe du Club d'Akhmat Akhmed CHAKAEV (RUS). (Photo par Max Rose-Fyne) 

2. Le Club d'Akhmat remporte la Coupe Akhmat-Khadzhi Kadyrov
La seconde édition de la Coupe annuelle Akhmat-Khadzhi Kadyrov s'est déroulée le weekend dernier à Grozny, capitale de la Tchétchénie. Six équipes avaient originellement été invitées mais le retrait tardif de l'Ouzbékistan n'en a laissé que cinq et forcé un déroulement nordique du tournoi. 

L'équipe d'Akhmat, menée par le double médaillé mondial de bronze (2016 et 2018) Akhmed CHAKAEV (RUS), est restée invaincue tout au long de la compétition et remporte son deuxième titre consécutif, avec notamment trois victoires sans appel 9-1 sur l'Europe, le Kyrgyzstan et la Mongolie et sept rencontres remportées sur dix face à l'Azerbaïdjan. L'exploit de l'équipe d'Akhmat est récompensée par un prix de 75'000 USD.

L'équipe d'Europe, dont les membres se partagent les 45'000 USD de la deuxième place du tournoi, ont remporté 3 victoires et concédé une défaite ce jour, alignant deux 9-1 sur la Mongolie et le Kyrgyzstan. Leur troisième victoire sur l'Azerbaïdjan (6-4) laisse à celle-ci la troisième place et 22'000 USD.

La Mongolie récolte 15'000 USD en quatrième position, et le Kyrgyzstan, cinquième, 7'500.

RÉSULTATS FINAUX 
Club Akhmat df. Azerbaïdjan, 7-3 

57 kg. Muslim SADULAYEV (AKHMAT) df. Islam BAZARGANOV (AZE), 9-1 
61 kg. Mairbek SAIDOV (AZE) df. Ahmednabi GUARZATILOV (AKHMAT), 8-6
65 kg. Akhmed CHAKAEV (AKHMAT) df. Anvarbek DALGATOV (AZE), 10-0 
70 kg. Razambek ZHAMALOV (AKHMAT) df. Murtuzali MUSLIMOV (AZE), par forfait (blessure). 
74 kg. Israil KASUMOV (AKHMAT) - Abubakr ABAKAROV (AZE), 4-4
79 kg. Husey SUYUNCHEV (AKHMAT) df. brahim YUSUPOV (AZE), 10-0
86 kg. Zelimkhan MINKAILOV (AKHMAT) df. Murad SULEYMANOV (AZE), 4-2 
92 kg. Sharip SHARIPOV (AZE) df. Akhmed BATAYEV (AKHMAT), 3-1 
97 kg. Nurmagomed HAJIYEV (AZE) df. Tamerlan RASUEV (AKHMAT), 4-3
125 kg. Anzor HIZRIEV (AKHMAT) df. Aslanbek ALBOROV (AZE), par forfait. 

3. Le Kazakhstan et la Russie décrochent chacun quatre médailles d'or au Tournoi Dinmukhamed Kunaev

Plus de 150 participants se sont réunis pour la 11me édition du Tournoi annuel Dinmukhamed Kunaev de Taraz au Kazakhstan, oú des lutteurs de quatre pays sont montés sur la plus haute marche du podium. Le Kazakhstan, nation-hôte, et la Russie ont chacun remporté quatre médailles d'or, tandis que la Biélorussie et la Mongolie se partagent les deux médailles restantes. Chacun des médaillés d'or du tournoi repart avec 4'000 USD, les deuxièmes et troisièmes places avec 2'000 et 500 USD respectivement.

RÉSULTATS 
57 kg
OR - Zhargal DAMIDINOV (RUS)
ARGENT - Dimchik RINCHINOV (BLR) 
BRONZE - Muhammadsidiq JURAEV (UZB) 
BRONZE - Aryaan TYUTRIN (RUS) 

 

61 kg 
OR - Rasul KALIEV (KAZ) 
ARGENT - Nyurgun ALEXANDROV (RUS) 

BRONZE - Kairat AMIRTAEV (KAZ) 
BRONZE - Semyon VLADIMIROV (RUS) 

 

65 kg 
OR - Ilyas ZHUMAI (KAZ) 

ARGENT -Meyrzhan ASHIROV (KAZ) 
BRONZE -  Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
BRONZE - Njurgun Scriabin (BLR)

70 kg 
OR - Ivan EFREMOV (RUS) 
ARGENT - Nurgorzha KAIPANOV (KAZ) 
BRONZE - Sultan BEISOV (KAZ) 
BRONZE - Ramazan RAMAZANOV (RUS) 


74 kg 
OR - Arsalan BUDAZHAPOV (RUS) 
ARGENT - Murad KURAMAGOMEDOV (RUS) 
BRONZE - German USTINOV (RUS) 
BRONZE - Nurlan BEKZHANOV (KAZ) 

 

79 kg 
OR - Tazhidin AKAYEV (RUS) 
ARGENT - Galymzhan USERBAYEV (KAZ) 
BRONZE - Stanislav KHACHIROV (RUS) 
BRONZE - Aibek NASYROV (KGZ) 

 

86 kg 
OR - Uitumen ORGODOL (MGL) 
ARGENT - Elkhan ASADOV (KAZ) 
BRONZE -  Said ABBAZOV (KAZ) 
BRONZE - Azamat DAULETBEKOV (KAZ)

92 kg 
OR - Abdimanap BAYDENJEEV (KAZ) 
ARGENT - Nurgali NURGAIPULY (KAZ) 
BRONZE - Adilet DAYLUMBAYEV (KAZ) 


97 kg 
OR - Alexander GUSHTYN (BLR) 
ARGENT - Mamed IIBRAGIMOV (KAZ) 
BRONZE - Omar JURMASH (KAZ) 

 

125 kg 
OR - Bakhtiyar ZHANABEK (KAZ) 
ARGENT - Yermukhanbet INKAR (KAZ) 
BRONZE - Yusup BATYMURZAYEV (KAZ)


Hyeonwoo KIM (KOR), 77kg, champion de la Coupe B. Turlykhanov. (Photo par Sachiko Hotaka) 

4. Le champion olympique KIM Hyeon Woo (KOR) remporte la coupe B. Turlykhanov
Le Palais des Sports Baluan Sholak d'Almaty, au Kazakhstan, a accueilli ce weekend la 24me coupe de lutte gréco-romaine B. Turlykhanov. Des six médailles d'or à saisir en catégorie de poids olympique, la Russie et l'Ouzbékistan en empochent deux chacune, le Kazakhstan et la Corée une.

Le plus accompli des lutteurs en compétition fut sans doute le champion olympique de Londres et médaillé de bronze de Rio KIM Hyeon Woo (KOR). En finale des 77kg, Kim, également médaillé de bronze aux mondiaux 2018, a vaincu Dmitry PETAIKIN (RUS), mettant un point final aux ambitions de la Russie.

Plusieurs autres anciens champions olympiques ont honoré le tournoi de leur présence sans toutefois y participer : le triple champion olympique Alexander KARELIN (URS), le triple champion du monde et champion olympique Kamandar MADZHIDOV (BLR) et les doubles champions du monde et champions olympiques Zhaksylyk USHEMPIROV (URS) et Levon JULFALAKYAN (URS). 

RÉSULTATS 
60kg 
OR - Firuz TOKTAEV (UZB) 
ARGENT -  Leri ABULADZE (GEO) 
BRONZE - Ahmadjon MAKHMUDOV (UZB) 
BRONZE - Mingiyan SEMENOV (RUS) 

 

67kg 
OR - Adilkhan SATAEV (KAZ) 

ARGENT -  Zaur KABALOEV (RUS) 
BRONZE - Almat KEBISPAYEV (KAZ) 
BRONZE - Daniyar KALENOV (Kazakhstan) 

 

77kg 
OR -  KIM Hyeon Woo (KOR) 
ARGENT -  Dmitry PETAIKIN (RUS) 
BRONZE - Zhasulan MARATOV (KAZ) 
BRONZE - Irakli KALANDIA (RUS) 

 

87kg 
OR - Gamzat YUSUPOV (RUS) 
ARGENT - Zurab DATUNASHVILI (GEO) 
BRONZE -  Alan OSTAEV (RUS) 
BRONZE - Nikolay STADUB (BEL) 

 

97kg 
OR - Nikita MELNIKOV (RUS) 
ARGENT - Danil SOTNIKOV (RUS) 
BRONZE - Alimkhan SYZDYKOV (KAZ) 
BRONZE - Cantemir MAGOMEDOV (RUS) 


130kg 
OR -  Muminjon ABDULLAEV (UZB) 
ARGENT - Vitaly SHCHUR (RUS) 

BRONZE -  Levan ARABULI (GEO) 
BRONZE - LEE Seung (KOR)


Au camp "More than Medals" de Zagreb (Photo par Theo Lowenstein ) 

5. United World Wrestling nominée pour le Prix "MBR Creative Sports Award"
United World Wrestling a récemment été nominée pour le Prix "Mohammed Bin Rashid Al Maktoum Creative Sports Award" pour son programme de développement des camps More Than Medals
More Than Medals est une initiative d'United World Wrestling dispensant des programmes et techniques de lutte, des compétences essentielles et diverses expériences à des athlètes de nations en voie de développement.

En addition aux entraînements techniques et tactiques des camps MTM, d'autres activités sont réalisées pour apporter aux participants des connaissances sur leur carrière sportive et leur vie en général :
• Planification d'Entraînement

• Valeurs Olympiques
• Antidopage
• Programme de Carrière d'Athlète
• Nutrition
• Jeux de Groupe et d'Intégration

À regarder : Lucha in Guatemala! More than Medals Olympic Wrestling Camp. 
À lire : Zagreb Hosts More Than Medals Camp Prior to Youth Olympic Games

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1. Big Move lundi !
2. Incroyable session d'entraînement d'@edge_hoboken avec @frankchamizo92 et @aaronpicousa ! ? Coming Soon
3. Pouvez-vous répéter ça ?? Vous l'avez reconnu ?? Сможете повторить? А супер личность на видео узнали?? #wrestling#cool#awesome#repeat#kids#sport#борьба#дети#борцы
4. Quelques photos des championnats du monde 2018 ?‍♂️ ?‍♀️ .#unitedworldwrestling #uww #wrestling
5. 1 ou 2 ?? 1 или 2 ?? #wrestling#sport#coolpic#борьба#выбери

#WrestleTokyo

Otoguro et Susaki donnent au Japon une Fin en Or à la Lutte Olympique

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (7 août) -- Alors que le monde de la lutte anticipait la grande confrontation en 97kg, les yeux des Japonais étaient braqués sur les deux autres finales de samedi soir, et elles ont procuré une double émotion au pays hôte.

Takuto OTOGURO (JPN) et Yui SUSAKI (JPN), tous deux champions du monde 2018, ont remporté des médailles d'or à leurs débuts olympiques alors que le Japon a fermé le rideau sur la compétition de lutte au Makuhari Messe Hall A avec grand bruit.

Otoguro a donné aux hommes japonais leur seule médaille d'or en lutte aux Jeux de Tokyo avec une performance magistrale contre le médaillé de bronze de Rio 2016 Haji ALIYEV (AZE), remportant la catégorie des 65 kg en libre avec une victoire 5-4 en finale.

"J'ai surmonté beaucoup de difficultés, mais en raison des gens autour de moi, j'ai progressé petit à petit", a déclaré Otoguro, qui a terminé cinquième aux Championnats du monde 2019. "C'est un rêve devenu réalité, je suis vraiment heureux."

Takuto OtoguroTakuto OTOGURO (JPN) a vaincu Haji ALIYEV (AZE) en final des 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Otoguro a obtenu les points d'avance avec 20 secondes à jouer, ainsi qu'un pour un challenge infructueux qui a porté le score à 5-2, puis a survécu à une paire de points de pénalité pour fuite de prise pour repousser le toujours dangereux Aliyev.

Aliyev a pris une avance de 2-2 en deuxième période après avoir marqué une mise à terre avec 8 secondes à jouer en première période. Otoguro semblait avoir une chance de marquer au début de la deuxième période, mais Aliyev a forcé une impasse.

Mais Otoguro n'était pas à démentir et s'est engagé avec ramassement de jambe. Comme il l'a fait en première période, il a obtenu 2 points en roulant et en gardant son propre dos non exposé lorsqu'Aliyev a reculé lors d'une tentative de contre-soulever.

"Lorsque les Jeux Olympiques ont été reportés, mon entraîneur a dit qu'il n'y aurait peut-être pas de Jeux, mais d'y croire et de rester préparé", a déclaré Otoguro. "J'ai mis cette préparation à profit dans les 30 dernières secondes et j'ai pu l'obtenir à la fin."

Otoguro a fait irruption sur la scène internationale aux Championnats du monde 2018 à Budapest où, à l'âge de 19 ans et 10 mois, il est devenu le plus jeune Japonais à remporter un titre mondial masculin. Cela a battu le précédent record détenu par le champion olympique 1976 Yuki TAKADA (JPN), qui est devenu son mentor à l'Université Yamanashi Gakuin.

65kg podiumMédaillés aux Jeux Olympiques de Tokyo en 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Après avoir obtenu son diplôme en mars, Otoguro a suivi son frère aîné dans la division sportive des Forces d'autodéfense japonaises. Parmi ses entraîneurs se trouve le champion de Londres 2012 Tatsuhiro YONEMITSU (JPN), qui, jusqu'à la victoire d'Otoguro vendredi soir, avait été le dernier Japonais à remporter un titre olympique de lutte.

"Je m'entraîne avec l'entraîneur Yonemitsu tous les jours, je l'admire et j'apprends tellement de lui", a déclaré Otoguro. "Tous ceux que j'admire tant, comme M. Takada, je suis vraiment heureux de gagner la même médaille d'or qu'eux."

Otoguro a reconnu qu'il se sentait sous pression de donner l'or aux hommes japonais, après que le pays hôte a remporté l'argent et le bronze en Greco et que les trois autres en style libre, dont le frère Keisuke en74 kg, sont revenus les mains vides.

"Il y avait de la pression", a déclaré Otoguro. "Dans d'autres sports, les athlètes [japonais] remportaient des médailles d'or. Mais la lutte  libre n'en avait pas et mon tour est arrivé le dernier jour. C'était un tournoi vraiment difficile. Mais tout le monde s'est uni et m'a aidé à remporter cette victoire. "

YUI SUSAKIYui SUSAKI (JPN) est la championne olympique en 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Susaki a donné au Japon sa quatrième médaille d'or des Jeux en lutte féminine - égalant le total remporté à Rio - avec un tombé technique de 10-0 sur la médaillée de bronze de Rio 2016 Yanan SUN (CHN) lors de la finale des 50 kg.

"La personne que je suis ici maintenant est due au soutien de tous ceux qui m'entourent", a déclaré Susaki, qui a grandi à environ 30 kilomètres du site de la lutte dans la ville de Matsudo. "Je me sens tellement reconnaissante. Leur force est devenu ma force."

Susaki, qui avait battu Sun lors de leurs trois rencontres précédentes, a remporté sa victoire la plus unilatérale sur la championne du monde 2013 en filant derrière pour une mise à terre, puis en arrachant deux verrouillages.

Sun a temporairement cassé la prise, mais Susaki a réappliqué la prise de cheville et a roulé deux fois de plus pour un tombé technique de 10-0 en 1:36.

Pour Susaki, 21 ans, qui a remporté le premier de ses deux titres mondiaux senior en 2017, l'année après avoir remporté sa troisième médaille d'or au Monde cadet, l'or olympique était l'accomplissement d'un rêve qui semblait presque terminé il y a deux ans.

En fait, c'est Sun qui a indirectement rouvert la porte des Jeux Olympiques de Tokyo pour Susaki, qui n'a guère semblé reconnaissante lorsqu'elle a malmené Sun lors du dernier match de la compétition de lutte au Makuhari Messe.

YUI SUSAKIYui SUSAKI (JPN) a vaincu Yanan SUN (CHN) pour gagner l'or en 50kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Datant du collège, Susaki n'a perdu que trois fois dans sa vie, le tout contre sa compatriote Yuki IRIE (JPN). Une défaite est survenue lors du tournoi national de qualification pour les Championnats du monde 2019, où remporter une médaille aurait signifié une place automatique dans l'équipe du Japon pour Tokyo 2020.

Mais Irie a subi une superbe défaite 13-12 en quart de finale à Nur-Sultan par Sun, qui a ensuite perdu en demi-finale, empêchant ainsi Irie de participer au repêchage. Le Japon n'ayant pas réussi à décrocher une place olympique en 50 kg, le processus a recommencé et Susaki a profité de la deuxième chance.

Elle a battu Irie pour le droit de représenter le Japon lors des qualifications olympiques asiatiques, qu'elle a remportées facilement pour obtenir son billet pour les Jeux de Tokyo.

Susaki, qui était l'un des porte-drapeaux du Japon lors de la cérémonie d'ouverture, est resté invaincu face à des adversaires étrangers en s'imposant dans le tournoi olympique avec quatre tombés techniques consécutifs, le tout sans concéder un seul point.

"C'est comme un rêve", a déclaré Susaki. "Ma famille, mes amis et d'autres ont cru en moi. Que je puisse leur montrer ma médaille d'or me rend si heureuse."

Lors de la cérémonie de remise des médailles, celle qui présentqit le bouquet floral était la légende japonaise Kaori ICHO, la seule lutteuse de l'histoire avec quatre médailles d'or olympiques.

Lorsqu'on lui a demandé si Icho lui avait dit quelque chose, Susaki a répondu: "Elle a dit:" Bonne chance pour le prochain aussi. " Cela me donne un fort sentiment d'aller pour les prochains [Jeux Olympiques]. »

Avec la victoire de Susaki, les Japonais avaient désormais remporté 15 des 24 médailles d'or décernées depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique en 2004.

Stadnik décroche sa 4e médaille olympique

Mariya STADNIK AZEMariya STADNIK (AZE), à droite, a remporté une médaille de bronze. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, la championne du monde en titre Mariya STADNIK (AZE) a rejoint un groupe d'élite de quadruples médaillés olympiques - bien qu'aucune des siennes ne soit en or - lorsqu'elle a malmené Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL) en 50 kg.

Stadnik, 33 ans, a frappé tôt et souvent, passant à un tombé technique de 10-0 en 1:47 à ajouter à ses médailles d'argent de Londres 2012 et Rio 2016 et de bronze à Pékin 2008. Son titre mondial en 2019 est arrivé une décennie après son premier et seul autre.

L'Américaine Sarah HILDEBRANDT (USA), médaillée d'argent du monde 2018 en 53 kg qui a subi une défaite à la dernière seconde en demi-finale contre Sun, est repartie avec l'autre bronze en 50 kg.

Hildebrandt a ouvert un match serré en deuxième période et a terminé par un tombé technique de 12-1 en 5:49 sur la médaillée de bronze du monde 2018 Oksana LIVACH (UKR) avec trois verrouillages.

En 97kg libre, le champion de Londres 2012 Sharif SHARIFOV (AZE) s'est vu refuser une troisième médaille olympique lorsque Reineris SALAS PEREZ (CUB) a marqué un extérieur avec 30 secondes à jouer pour une victoire 3-3.

Sharifov, qui détient également une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Rio, menait 2-0 en deuxième période lorsqu'il a abandonné un contre-soulevé qui a donné l'avantage au Cubain 2-2, mais a repris l'avantage avec un extérieur dans la même lutte.

Salas Perez, 34 ans, qui a annoncé qu'il prendrait sa retraite après les Jeux de Tokyo, ajoute le bronze olympique aux deux médailles d'argent mondiales qu'il a remportées en 2014 et 2015.

L'autre médaille de bronze est revenue à Abraham CONYEDO RUANO (ITA), qui a réussi un contre-retour désespéré pour 4 points en fin de deuxième période pour vaincre Suleyman KARADENIZ (TUR) 6-2 et donner à l'Italie sa seule médaille de lutte à Tokyo.

En libre 65 kg, Bajrang PUNIA (IND) a vengé une défaite en demi-finale contre Daulet NIYAZBEKOV (KAZ) lors des championnats du monde 2019 en inscrivant trois mises à terre en deuxième période pour une victoire 8-0.

Les deux ont eu une bataille tumultueuse lors du match pour la troisième place aux championnats du monde 2019, que Niyazbekov a remporté avec peine 9-9 sur critères après avoir pris une avance de 9-2. Parmi les points de Punia lors de son retour figurait un point de pénalité pour une entaille à l'œil.

Le champion du monde en titre Gadzhimurad RASHIDOV (ROC) a marqué trois de ses points sur des extérieurs en surmontant Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) 5-0 pour l'autre bronze dans une bataille de deux lutteurs qui avaient tous deux battu Otoguro aux championnats du monde 2019 mais avaient perdu contre lui à Tokyo .

Rashidov avait également battu Muszukajev 3-2 en demi-finale à Nur-Sultan en route vers son premier titre mondial après avoir remporté des médailles d'argent consécutives en 61 kg.

À l'issue de huit jours de compétition, le Japon hôte a terminé avec le plus de médailles d'or, avec cinq, tandis que les États-Unis ont eu le plus de médailles au total avec neuf, une de plus que le Comité olympique russe.

Au total, 26 pays ont remporté au moins une médaille, le Nigeria et Saint-Marin remportant leur toute première en lutte olympique.

Jour 7 Resultats

Lutte libre

65kg
GOLD - Takuto OTOGURO (JPN) df. Haji ALIYEV (AZE), 5-4

BRONZE - Gadzhimurad RASHIDOV (ROC) df. Iszmail MUSZUKAJEV (HUN), 5-0
BRONZE - Bajrang PUNIA (IND) df. Daulet NIYAZBEKOV (KAZ), 8-0

97kg
GOLD - Abdulrashid SADULAEV (ROC) df. Kyle SNYDER (USA), 6-3

BRONZE - Reineris SALAS PEREZ (CUB) df. Sharif SHARIFOV (AZE), 3-3
BRONZE - Abraham CONYEDO RUANO (ITA) df. Suleyman KARADENIZ (TUR), 6-2

Lutte féminine

50kg
GOLD - Yui SUSAKI (JPN) df. Yunan SUN (CHN) by TF, 10-0, 1:36

BRONZE - Mariya STADNIK (AZE) df. Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL) by TF, 10-0, 1:47
BRONZE - Sarah HILDEBRANDT (USA) df. Oksana LIVACH (UKR) by TF, 12-1, 5:49