L'Hebdo !

L'Hebdo du 28 janvier !

By Eric Olanowski

En revue, le Yariguin et le Dave Schultz Memorial, la victoire de Punia sur Aliyev et le premier événement de série de classement de la saison. 

1. Yariguin : La Russie balaie la lutte libre
Les étoiles étaient parfaitement alignées pour la Fédération russe à l'occasion du premier événement de série de classement de l'année : elle remporte la totalité des dix médailles d'or en lice et le titre par équipe avec 132 points d'avance sur la Mongolie, dauphine du tournoi. 

La République du Daghestan décroche sept des dix médailles d'or russes. Les autres champions sont Anzor KHIZRIEV (125kg) et Muslim SADULAEV (57kg) pour la Tchétchénie et Zaurbek SIDAKOV, qui a décroché la dernière médaille du Yariguin pour l'Ossétie. 

Outre cet exploit sans appel, l'autre fait marquant vient de la catégorie des 97kg, où le double champion du monde et champion olympique de Rio Kyle SNYDER (USA) a échoué à obtenir une médaille. Snyder a concédé la défaite au premier tour face à Rasul MAGOMEDOV (RUS) 6-5 avant d'être éliminé du tournoi par la défaite de Magomedov face à ULZIISAIKHAN Batzul (MGL) en quart de finale. 

Récap' 
J.1 
J.2 
J.3 
J.4

Résultats par équipe
OR - Russie (250 points)
ARGENT - Mongolie (118 points) 
BRONZE - Turquie (83 points) 
4me - États-Unis (64 points) 
5me - Chine (53 points)

RÉSULTATS 
57kg - Muslim SADULAEV (RUS) df. Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS), 4-4 
61kg - Magomedrasul IDRISOV (RUS) df. Nikolai OKHLOPKOV (ROU), 7-0 
65kg - Akhmed CHAKAEV (RUS) df. Nachyn KUULAR (RUS), 2-1 
70kg - Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) df. Mandakhnaran GANZORIG (MGL), 10-0 
74kg - Zaurbek SIDAKOV (RUS) df. Yakup GOR (TUR), 5-4 
79kg - Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) df. Magomed RAMAZANOV (RUS), 6-2 
86kg - Dauren KURUGLIEV (RUS) df. Fatih ERDIN (TUR), 12-1 
92kg - Magomed KURBANOV (RUS) df. BAASANTSOGT Ulziisaikhan (MGL), 13-2 (4me tour) 
97kg - Shamil MUSAEV (RUS) df. Aliaksandr HUSHTYN (BLR), 11-9 
125kg - Anzor KHIZRIEV (RUS) df. Taha AKGUL (TUR), 7-3 


Viktoriia VAULINA (55kg) ravie de recevoir la médaille d'or de la catégorie des 55kg (Photo par Sachiko Hotaka) 

2. Trois médailles d'or et le titre par équipe pour les lutteuses russes
L'équipe féminine du pays hôte, comme l'équipe masculine de lutte libre, remporte le titre par équipe de la catégorie au Yariguin, avec 38 points d'avance sur la Mongolie - encore une fois dauphine. 

La Russie et le Japon récoltent chacun trois championnes, la Mongolie et les États-Unis chacun deux. 

Le fait marquant de la lutte féminine est venu de l'Américaine Tamyra MENSAH-STOCK (USA), qui a vaincu la Japonaise Yuka KAGAMI (JPN) par tombé dans la première période de la finale des 72kg et devient la première lutteuse américaine toutes catégories confondues à remporter trois fois le titre du Yariguin. 

Récap' 
J.1
J.2
J.3
J.4

RÉSULTATS
50kg - Kika KAGATA (JPN) df. Anzhelika VETOSHKINA (RUS), 10-0 
53kg - Sarah Ann HILDEBRANDT (USA) df. Natalia MALYSHEVA (RUS), 6-4 
55kg - Viktoriia VAULINA (RUS) df. Nao TANIYAMA (JPN), 7-0 
57kg - Tserenchimed SUKHEE (MGL) df. Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS), 10-5 
59kg - Yuzuka INAGAKI (JPN) df. Svetlana LIPATOVA (RUS), 4-3 
63kg - Anzhela FOMENKO (RUS) df. Anna SHCHERBAKOVA (RUS), forfait pour blessure 
65kg - Mariia KUZNETSOVA (RUS) df. Misuzu ENOMOTO (JPN), 11-4 
68kg - SORONZONBOLD Battsetseg (MGL) df. Davaanasan ENKH AMAR (MGL), 4-0 
72kg - Tamyra Mariama MENSAH (USA) df. Yuka KAGAMI (JPN), 4-0 
76kg - Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) df. Vasilisa MARZALIUK (BLR), 3-1 

Résultats par équipe
OR - Russie (191 points)
ARGENT - Mongolie (153 points) 
BRONZE - Japon (145 points) 
4me - États-Unis (79 points) 
5me - Ouzbékistan (57 points)

3. Punia fait tomber le triple champion du monde Aliyev 
L'Indien et dauphin du championnat du monde 2018 Bajrang PUNIA (IND) aura fait tomber le triple champion du monde Haji ALIYEV (AZE) 8-6 lors du tournoi de l'India Pro League (PWL). Tenants du titre, les NCR Punjab Royals ont en effet pris le dessus sur les lutteurs de M.P. Yodah.  

Le lutteur indien fut offensif en première période, récoltant un point d'activité et un amené au sol pour prendre la tête 3-0 avant qu'Aliyev ne retourne la situation et ne réalise son propre amené au sol. Punia menait par 3-2 à moins d'une minute de la pause, pour monter ensuite à 5-2 grâce à une clé de tête simple.  

En seconde période c'est Aliyev qui marque les premiers points, passant d'un double ramassement de jambe à un simple, convertissant son attaque en deux points. Mais Punia menait toujours par 5-4. Chacun a ensuite inscrit un amené à terre, mais le lutteur indien restait en tête à 7-6 à 50 secondes de la cloche, puis Punia s'est vu attribuer un autre point après que l'Azeri a clairement tiré son maillot, pour décrocher par 8-6 une victoire âprement disputée. 

Cliquez ici pour regarder les images du combat d'Aliyev et Punia. 


Aaron BROOKS (USA), champion du monde 2017 des cadets, remporte la médaille d'or des 79kg au Dave Schultz pour sa première compétition dans la catégorie senior. (Photo par Max Rose-Fyne) 

4. Fin du Dave Schultz à Colorado Springs 
Le Dave Schultz Memorial a atteint son terme à Colorado Springs aux USA, les États-Unis décrochant neuf des dix médailles d'or en jeu. La dixième revient au Moldave Anatolii BURUIAN

Aaron BROOKS (USA), champion du monde cadet 2017 et finaliste du championnat du monde junior 2018, repart avec le titre des 79kg - son premier titre en tournoi senior - grâce à une victoire sans appel par 13-0 sur Nathan JACKSON (USA). 

Richard LEWIS (USA), champion du monde des U23 en 2017 et en 70kg, de la même façon, s'offre une victoire par supériorité technique 10-0 sur Dan VALLIMONT (USA) en finale des 74kg tandis que Ty WALZ (USA), médaillé de bronze U23 2017, fait jeu blanc 11-0 face à Blaize CABELL (USA) en 97kg.

Autre performance remarquable, Frank MOLINARO (USA), olympien 2016, revient à la compétition individuelle pour la troisième fois depuis sa défaite concédée face à Frank CHAMIZO (ITA) lors du combat pour la médaille de bronze des Jeux Olympiques de Rio. Molinaro bat Brandon SORENSEN (USA) 3-1 et obtient le titre de la catégorie des 70kg. 

RÉSULTATS
57kg - Anatolii BURUIAN (MDA) df. Steven TAKAHASHI (CAN), 14-4
61kg - Cody BREWER (USA) df. Samat NADYRBEK UULU (KGZ), 10-0
65 kg - Bernard FUTRELL (USA) df. Evan HENDERSON (USA), 10-0
70 kg - Frank MOLINARO (USA) df. Brandon SORENSEN (USA), 3-1
74 kg - Richie LEWIS (USA) df. Dan VALLIMONT (USA), 10-0
79 kg - Aaron BROOKS (USA) df. Nathan JACKSON (USA), 13-0
86 kg - Pat DOWNEY (USA) df.  Kenneth COURTS (USA), 12-2
92 kg - Timothy DUDLEY (USA) df. Scottie BOYKIN (USA), 8-6
97 kg - Ty WALZ (USA) df. Blaize CABELL (USA), 11-0
125 kg - Michael KOSOY (USA) df. Jere HEINO (FIN), 10-0 

5. Premier événement de série de classement de lutte gréco-romaine de l'année, le Grand Prix de Zagreb débute le 9 février 
Le premier événement de série de classement de lutte gréco-romaine de l'année, le Grand Prix de Zagreb, ouvre ses portes les 9 et 10 février en Croatie. Plus de 150 des meilleurs athlètes de la lutte gréco-romaine mondiale sont inscrits pour l'événement.

Les inscriptions préliminaires sont fermées et la liste des participants doit être publiée en fin de semaine. 

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. 3me jour d'échauffement au #yariguin2019 #uww #wrestling #krasnoyarsk
2. MAGOMEDOV (RUS) bat SNYDER (USA) #yariguin2019 . #krasnoyarsk #uww #wrestling
3. FOCKEN (GER) prend 4 points #yariguin2019 . #uww #wrestling #krasnoyarsk
4. GOR (TUR) brûle ??? #yariguin2019 #uww #wrestling #krasnoyarsk
5. Une technique parfaite et deux lutteurs russes vont en finale des 79KG #Yariguin2019 #uww #wrestling #krasnoyarsk

 

#WrestleBelgrade

Burroughs, qui vise un 7e titre, fait partie de l'équipe américaine pour les Mondiaux

By Vinay Siwach

NEW YORK, USA (9 juin) -- Peu de temps après avoir obtenu sa place pour représenter les États-Unis aux Championnats du monde, Jordan BURROUGHS (USA) a été interrogé sur sa carrière internationale de dix ans.

Burroughs a sorti une des nombreuses réponses classiques de son livre. "C'est difficile, mais c'est ce que nous faisons, nous faisons des choses difficiles," a déclaré Burroughs. "Nous sommes confrontés à un défi, nous nous préparons pour ce défi, avec la lutte, nous le relevons."

C'est vrai pour Burroughs.

Au fil des ans, le champion olympique de Londres a connu de nombreuses situations difficiles, tant sur le tapis qu'en dehors. Mais a réussi à gagner la plupart, si ce n'est la totalité. Qu'il revienne après une blessure pour gagner le titre mondial une fois de plus ou qu'il se remette de sa défaite aux Jeux Olympiques de Rio, il a battu des stars locales et des lutteurs en herbe aux Etats-Unis et a intégré l'équipe mondiale.

Mercredi, Burroughs tentait de faire partie de sa 11e équipe mondiale/olympique et l'homme de 33 ans y est parvenu en battant Chance MARSTELLER (USA) à 79 kg dans une finale au meilleur des trois manches à New York, USA.

“Personne ne peut me battre au match trois,” a déclaré Burroughs. "[J'ai] une tonne de respect pour Marsteller. Mais cela se résume à une grande confiance dans notre entraînement, notre personnel d'encadrement et nos partenaires. J'étais préparé pour un troisième match. Mais je sais aussi que si quelqu'un me bat, surtout dans une série, c'est mentalement écrasant pour eux. Ils doivent se préparer à le faire deux fois de suite."

Après avoir remporté les Championnats panaméricains en mai, Burroughs a déclaré qu'il était conscient qu'il lui serait extrêmement difficile de gagner contre n'importe quel lutteur.

"Je ne suis pas sûr de l'adversaire que je vais affronter", a-t-il déclaré à Acapulco. "Mais je sais que, quel que soit l'adversaire, ce sera extrêmement difficile. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, qu'il s'agisse d'un nouveau défi ou d'un défi familier. Une chose est claire : ce ne sera pas facile."

Marsteller a eu l'occasion de réaliser l'exploit de sa vie en forçant la tenue d'un match décisif lorsqu'il a remporté le deuxième combat 2-2. Mais Burroughs a mis à profit son expérience pour remporter le troisième combat 5-0 contre son jeune adversaire et faire partie de l'équipe américaine pour les championnats du monde de Belgrade.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) a battuChance MARSTELLER (USA) pour faire partie de l'équipe des USA en 79kg. (Photo: Levi Ventura)

A l'aube de son septième titre mondial, Burroughs entre dans un territoire qu'aucun lutteur américain n'a encore abordé. John SMITH (USA) et Adeline GRAY (USA) sont à égalité avec six titres chacun et Belgrade sera l'occasion parfaite pour Burroughs de les dépasser.

L'homme de 33 ans le sait aussi. C'est son rêve depuis qu'il a gagné les Jeux Olymmiques à Londres. Il veut donc rester concentré sur cet objectif.

"[Je veux] rester concentré autant que possible pour entrer dans le monde des sept fois champions du monde", a-t-il déclaré. "Je parle toujours d'être le plus grand lutteur américain de tous les temps. Mais maintenant, je commence à me mettre dans la classe des grands de tous les temps dans tous les styles à travers le monde. Je pense que c'est une chose cool pour moi que d'entrer dans cette ère où je dois être reconnu dans le monde entier comme l'un des meilleurs lutteurs. C'est excitant pour moi. Je veux simplement me faire un nom. En grandissant, je n'étais même pas le meilleur lutteur de ma rue. C'est difficile de réussir à être plusieurs fois le meilleur lutteur du monde."

Burroughs l'a fait six fois en 10 ans. Il était un outsider lorsqu'il a remporté ses premiers championnats du monde en 2011. Un an plus tard, à 23 ans, il était aux Jeux olympiques de Londres, où il a remporté l'or et a été considéré comme l'avenir de ce sport aux États-Unis.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre à Istanbul il y a 11 ans, wouah", avait déclaré Burroughs en février. "La bénédiction était que j'étais jeune et naïf et que je savais ce que j'avais. Denis TSARGUSH (RWF) était un champion du monde en titre dans cette catégorie de poids, et je ne l'avais jamais affronté auparavant. Je l'ai eu au deuxième round."

Il perd la première période contre Tsargush. Mais dans ce qui est le début d'une carrière pleine de retours, il remporte les deuxième et troisième périodes et le quart de finale. En finale, Sadegh GOUDARZI (IRI), acclamé par les bruyants supporters iraniens, était le favori. Mais Burroughs l'a assommé dans des périodes consécutives. Il a également fait sa marque de fabrique du "double-leg", décalage arrière) pendant cette compétition.  

"J'étais un petit peu nerveux pour être honnête," a déclaré Burroughs. "La participation à ce tournoi m'a donné beaucoup de confiance pour l'avenir, car après avoir gagné ce tournoi avec très peu d'expérience en libre, j'ai pensé à ce que je pourrais faire si je m'entraînais vraiment à plein temps. J'ai été reconnaissant pour l'ensemble de mon travail."

Et si quelqu'un pensait que le titre mondial en 2011 était un coup de chance, il a ensuite battu les mêmes lutteurs, en demi-finale et en finale, à Londres.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) après avoir remporté la Finale X à New York. (Photo: Levi Ventura)

Mais beaucoup de choses ont changé depuis. Il est plus âgé et a des engagements en dehors du tapis. Il est aussi le père de quatre enfants et doit consacrer du temps à sa famille. Si l'on en croit le Twitter de sa femme Lauren, il a réussi à le faire.

Un autre changement que Burroughs a remarqué est le temps que ses adversaires passent à l'étudier, car il y a beaucoup de contenu disponible.

"La plus grande différence maintenant est que j'ai beaucoup d'obligations en dehors de la lutte par rapport à 2011", a-t-il déclaré. "Maintenant, je suis très familier, il y a beaucoup de vidéos sur moi, des gars qui me regardent lutter. Mais maintenant, ils veulent me faire tomber. Je comprends donc la position dans laquelle je me trouve."

Pourtant, il a réussi à faire tomber la moitié du monde qui a essayé de le faire tomber.

Burroughs, qui était souvent qualifié d'arrogant au début de sa carrière, est devenu un lutteur intelligent, vif et qui prend la forme physique très au sérieux. Son décalage arrière semble toujours être de première classe. Il n'est pas facile de rester au plus haut niveau pendant un certain temps, comme l'a fait Burroughs.

"

La foi", a-t-il dit. "La constance, s'entourer de personnes formidables. C'est une bénédiction de prévenir les blessures, mais aussi, vous savez, l'éthique du travail, la nutrition, la récupération et beaucoup de concentration. Je prends soin de mon corps. Je fais les bonnes choses pour m'assurer que je reste et maintiens un certain niveau de forme. Mais j'ai aussi été capable d'éviter les blessures et c'est en grande partie grâce à la chance."

Bien que peu de gens en parlent, les défis auxquels il est confronté dans la salle d'entraînement de lutte avec l'âge ont amené Burroughs à faire de meilleurs choix en matière de condition physique.

"Je suis un bien meilleur lutteur maintenant", a-t-il déclaré. "Je suis plus vif, plus intelligent, plus avisé. Je suis tout simplement un meilleur athlète. Mais encore une fois, je suis plus âgé. J'ai 10 à 12 ans d'expérience. C'est différent. Vous commencez à ressentir les douleurs de la longévité. J'ai beaucoup de kilomètres dans mon corps dans ce sport."

Il a également reconnu ne pas avoir subi de blessure mettant en péril sa carrière.

"J'ai eu la chance de ne rien subir de fou", a-t-il déclaré. "J'ai eu une cheville cassée, un mollet déchiré. Mais à part ça, j'ai en quelque sorte esquivé beaucoup de balles dans les positions folles dans lesquelles je me suis retrouvé."

Bien que Burroughs semble avoir eu beaucoup de succès, il a eu son lot de défis et de déchirements en cours de route.

Comme celui de Rio ou la défaite contre Zaurbek SIDAKOV (RWF) lors des championnats du monde consécutifs en 2018 et 2019. Ou encore lorsqu'il n'a pas réussi à intégrer l'équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Mais chaque fois qu'il est dos au mur, Burroughs trouve le moyen de rebondir plus fort.

Souvenez-vous de la finale mondiale de 2017 contre le représentant russe de l'époque, Hetik TSABALOV (SRB). Burroughs a répondu à ses détracteurs avec cette performance épique qui a également permis aux États-Unis de remporter le titre par équipe en 2017. Il a réussi à remporter deux médailles de bronze consécutives à Budapest et à Nur-sultan.

Sur le plan international, il n'a perdu que contre deux lutteurs depuis les Jeux olympiques de Rio. Frank CHAMIZO (ITA) et Sidakov ont battu Burroughs deux fois chacun au cours des six dernières années.

Mais depuis qu'il est passé en 79 kg, il n'a pas encore perdu un seul combat. L'année dernière à Oslo, il a réussi à décrocher son cinquième titre mondial et le premier dans une nouvelle catégorie de poids en 79kg. Bien qu'il ne s'agisse pas des Jeux olympiques, cette catégorie a donné à Burroughs l'occasion d'en profiter à nouveau.

"Les gens ne le prennent pas [79 kg] au sérieux parce que ce n'est pas un poids olympique", a-t-il déclaré. "Cela m'a donné un certain rajeunissement en fin de carrière. J'ai 33 ans et j'en aurai 34 dans quatre mois [maintenant un]. Je n'ai pas besoin de perdre [trop de poids]. Je peux manger les choses que je veux et l'entraînement est plus amusant pour moi."

Après avoir remporté le titre à Oslo, Burroughs a commencé l'année 2022 avec une médaille d'or au Yasar Dogu d'Istanbul. C'est après avoir remporté ce titre qu'il a confirmé qu'il allait tenter une nouvelle fois sa chance aux Jeux olympiques. 

"Je veux une autre chance contre Dake, et ensuite une autre contre Sidakov", a déclaré Burroughs. "Je vais évoluer vers le bas. Je ne peux pas promettre que je ferai partie de l'équipe [américaine], mais vous savez que je vais donner le meilleur de moi-même."

Comme il n'a jamais reculé devant les défis dans le passé, Burroughs se prépare à surmonter celui-là aussi.

"C'est l'effort, l'attitude et un esprit de guerrier", a-t-il déclaré. "Je vais faire de mon mieux pour faire partie de l'équipe. Cela va être une coupe difficile pour moi, mais je suis engagé."