L'Hebdo !

L'Hebdo du 30 avril !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat d'Asie de la semaine dernière, le possible changement de catégorie de poids du No.2 mondial Hasanov, le festival Beat the Streets, l'actualisation des classements mondiaux, ainsi que le troisième événement de série de classement de l'année.

1. Fin du championnat d'Asie de Xi’an en Chine 
Le championnat d'Asie, cinquième et dernier championnat continental, s'est conclu ce weekend à Xi'an en Chine. 

L'Iran a offert une impressionnante démonstration à la fois en lutte libre et en lutte gréco-romaine, décrochant le titre par équipe dans les deux styles, tandis que le Japon s'attribue le titre de la lutte féminine.

L'Iran a, en lutte libre, écrasé ses concurrents par sept champions et trois médailles de bronze. Les dix médailles leur ont rappporté 220 points, à 65 points d'avance sur l'Inde, seconde du tournoi.

Troisième de la lutte libre, le Kazakhstan, avec 129 points. 

L'Iran décroche également le titre par équipe en lutte gréco-romaine, de justesse cette fois, avec deux petits points d'avance sur l'Ouzbékistan.

Quatre champions et trois médailles de bronze auront récolté 165 points pour l'Iran, tandis que l'Ouzbékistan, même en ayant placé plus de lutteurs en finale que l'Iran, passe à un cheveu de la plus haute marche du podium avec 163 points après avoir concédé trois de ses cinq médailles d'or possibles.

Troisième encore de la lutte gréco-romaine, le Kazakhstan, avec 134 points. 

En lutte féminine, le Japon aura fait la course en tête et décroche le titre par équipe grâce à neuf finalistes et quatre championnes. La seule lutteuse qui n'a pas pu prétendre à l'or est la quadruple championne olympique Kaori ICHO, qui faisait son retour à la compétition internationale 3 ans après sa performance historique des Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Icho a tout de même remporté son combat pour la médaille de bronze dans la catégorie des 57kg, donnant ainsi au Japon une dixième médaille et 215 points.

La Chine (183 points) et l'Inde (113 points) terminent respectivement deuxième et troisième de la compétition de lutte féminine.

Cliquez ici pour le site du Championnat d'Asie 2019

Hasanov, champion d'Europe et classé No.2 des 79kg, en passe de rejoindre les 74kg ? 
Le champion d'Europe en titre de la catégorie des 79kg, l'Azerbaïdjanais Jabrayil HASANOV, a publié sur Instagram une image où la balance sur laquelle il est juché indique 76,4kg. 

Le poids actuel d'Hasanov, 79kg, ne correspond pas à une catégorie de poids olympique, ce qui signifie que si le dauphin mondial souhaite faire mieux que sa médaille de bronze des Jeux Olympiques de Rio 2016 aux prochains JO, il devra redescendre en 74kg.

Pour qu'Hasanov représente l'Azerbaïdjan aux championnats du monde et Jeux Olympiques en 74kg, il est très probable qu'il soit obligé de prendre le dessus sur le No.13 Abubakr ABAKAROV ou le No.15 Khadzhimurad GADZHIYEV. Abakarov a lutté pour l'Azerbaïdjan lors du championnat du monde où il a terminé huitième, tandis que Gadzhiyev est sorti cinquième du championnat d'Europe cette année.

Bajrang Punia (IND), champion d'Asie des 65kg, prend la première place du classement mondial. (Photo : Sachiko Hotaka)

3. Mise à jour des classements mondiaux cette semaine
United World Wrestling publiera cette semaine les classements mondiaux actualisés. Cette mise à jour de mai est extrêmement importante puisqu'elle inclut les résultats des cinq championnats continentaux.

Les quatre meilleurs athlètes de chaque catégorie de poids seront nommés en tête de série du championnat du monde 2019 de Nur-Sultan au Kazakhstan, programmé du 14 au 22 septembre prochain.

Sites des championnats continentaux
Championnat d'Asie 
Championnat d'Afrique
Championnat d'Europe
Championnat d'Océanie
Championnat Panaméricain

4. Beat the Streets dans moins d'une semaine
La lutte envahira New York le 6 mai prochain à l'occasion du festival de bienfaisance Beat the Streets (BTS). Cette année, l'événement se déroulera au théâtre Hulu, situé dans l'enceinte du mythique Madison Square Garden. 

La sélection de stars attendues comprend neuf champions du monde et sera menée par les tenants du titre David TAYLOR (USA) et J'den COX (USA) et le No.1 mondial des 65kg Bajrang PUNIA (IND). 

Taylor et Punia affronteront en 86kg les champions en titre de la NCAA Drew FOSTER (USA) et Yianni DIAKOMAHLIS (USA). 

J'den Cox se retrouvera, lui, face à Patrick BRUCKI (USA) en 92kg. 

Les champions olympiques de Rio et Londres et No.2 mondiaux Kyle SNYDER (USA) et Jordan BURROUGHS (USA) sont également attendus. 

Snyder, dauphin du championnat du monde en 2018, fera face au Canadien Nishan RANDHAWA en 97kg et Burroughs, médaillé mondial de bronze en 2018, rencontrera l'olympien 2008 et actuel lutteur UFC Ben ASKREN (USA) en 74kg. 

En lutte féminine, les médaillées mondiales Sarah HILDEBRANDT (USA) et Dana WEICKER (CAN) lutteront en 53kg dans le combat le plus attendu. Hildebrandt est dauphine du championnat du monde 2018 de Budapest, Weicker médaillée de bronze. 

Beat the Streets, pour lequel plus de 3000 tickets ont déjà été vendus, commence le 6 mai et sera diffusé sur www.flowrestling.org. 

Affiche
Lutte Libre

57kg - Nathan TOMASELLO (USA) vs. Jack MUELLER (USA)  
61kg - Nick SURIANO (USA) vs. Joe COLON (USA)
65kg - Jordan OLIVER (USA) vs. Joseph MCKENNA (USA)  
65kg - Yianni DIAKOMAHLIS (USA) vs. Bajrang PUNIA (IND)
70kg - James GREEN (USA) and Anthony ASHNAULT (USA)
74kg - Jordan BURROUGHS (USA) vs. Ben ASKREN (USA)  
86kg - David TAYLOR (USA) vs. Drew FOSTER  (USA)  
92kg - J'den COX (USA) vs. Patrick BRUCKI (USA)  
97kg - Kyle SNYDER (USA) vs. Nishan RANDHAWA (CAN)
125kg Nick GWIZADOWSKI (USA) vs. Derek WHITE (USA)  

Lutte Féminine 
53kg - Sarah HILDEBRANDT (USA) vs. Dana WEICKER (CAN) 
62kg - Mallory VELETE (USA) vs. Linda MORAIS (CAN)

5. Le troisième événement de série de classement ouvre dans trois semaines
Les inscriptions ont débuté pour le troisième événement de série de classement de l'année, le Matteo Pellicone Memorial de Sassari. Le tournoi, d'une durée de trois jours, commencera le 23 mai en Sardaigne et sera le premier événement de série de classement à proposer à la fois la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine.

Le double champion du monde et superstar italien Frank CHAMIZO est inscrit en 74kg. 

Les inscriptions déjà prises dans la même catégorie que Chamizo comprennent également celles du dauphin mondial russe 2017 Khetik TSABOLOV et du triple champion européen Soner DEMIRTAS (TUR). Chamizo avait vaincu Tsabolov l'année dernière lors du championnat d'Europe avant de s'incliner devant Demirtas, vainqueur de la médaille d'or pour le Daghestan.

Autres inscrits notables, les champions olympiques KIM Hyeonwoo (KOR) et Erica WIEBE (CAN) et les championnes du monde Aline ROTTER FOCKEN (GER), RYU Hansu (KOR), Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) et Sofia MATTSSON (SWE). 

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Big Move Monday -- R. SCHWARZ (GER) -- Championnats d'Europe 2019
2. Big Move J.6 // #WrestleXian
3. Big Move J.5 // فن برتر روز پنجم #WrestleXian
4. Incroyable combat de Tasmuradov en 1/4 de finale, catégorie 63kg.
5. Le champion d'Europe?en titre et du monde ?@cebrayil313 a publié une photo juché sur une balance indicant 76.4kg. Va-t-il rejoindre les 74kg pour le championnat du monde #WrestleNurSultan ? 

#WrestlePontevedra

Le Chelem de Susaki : La star japonaise est la première à remporter tous les titres mondiaux et olympiques

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (20 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) et l'histoire auront toujours Paris

Mais avant cela, la merveille japonaise a décidé de s'offrir tous les titres mondiaux que la lutte pouvait offrir.

Elle a participé aux championnats du monde U23 à Pontevedra en Espagne un mois après avoir remporté son troisième titre mondial senior. En luttant seulement pendant quatre minutes et 47 secondes dans quatre combats, Susaki a réalisé le 'Grand Chelem' de lutte – remportant tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques, devenant ainsi la première lutteuse à réaliser l'exploit.

“Je voulais prendre le titre U23 et devenir la première à réaliser le 'grand chelem',” a déclaré Susaki. “Je suis tellement heureuse d'y être parvenue.”

Après avoir remporté les titres mondiaux U17 de 2014 à 2016, Susaki a remporté ses premiers titres senior et U20 en 2017 et les Jeux Olympiques en 2021. Bien consciente que cette année est sa dernière chance de concourir au niveau U23, la championne olympique Susaki a abordé la compétition sans préoccupation et en est ressortie avec un autre record à son actif.

“Je l'ai toujours connu [le Grand Chelem]. Deux de mes prédécesseurs ont remporté quatre titres [du groupe d'âge],” a déclaré Susaki faisant référence à Haruna OKUNO (JPN) et Masako FURUICHI (JPN) “mais personne dans le monde de la lutte n'avait ajouté le cinquième titre [que Susaki a remporté en 2021]. Je voulais entrer dans l'histoire, donc j'allais définitivement m'inscrire cette année. Je savais que ce serait la première et la dernière fois [en U23].”

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) épingle Ankush PANGHAL (IND) en finale des 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En fianle des 50kg, Susaki a lutté contre Ankush PANGHAL (IND) et a opté pour le double-leg. Panghal s'est battu pendant un cours instant et à même essayé de s'exposer pour marquer des points contre Susaki, ce qui n'était pas arrivé depuis trois ans.

Susaki a improvisé rapidement et a bloqué la jambe de Panghal en Figure 4 et a assuré la chute en une minute et 52 secondes pour créer l'histoire.

“Je voulais créer l'histoire, une nouvelle chose dans l'histoire et c'est un exploit que j'ai pu accomplir,” a-t-elle déclaré. “Je voulais graver mon nom dans l'histoire de la lutte.”

La lutte se souviendra d'elle comme l'une des lutteuses les plus dominantes de tous les temps, si ce n'est la plus dominantes. Pour certains, elle est forte alors que pour d'autres elle est techniquement solide. De nombreux lutteurs attribuent à Susaki sa connaissance du tapis.

Comme le leg lace qu'elle lance ou le armbar qu'elle utilise pour immobiliser son adversaire. Elle combinera cela avec le front chest wrap pour obtenir de gros points. Susaki n'attend pas l'erreur de son adversaire. Elle les punit à la première occasion qui se présente.

“Peu importe d'où vient l'adversaire, je veux surtout faire ma lutte et avant le match, je garde à l'esprit de donner tout ce que j'ai", a-t-elle déclaré après avoir remporté l'or jeudi..

C'est seulement sur le tapis. En dehors du tapis, elle ne perd jamais son sourire, saluant ses coéquipiers, ses fans et même ses collègues de lutte avec la même énergie. Rien ne la dérange, ou du moins elle le fait croire.

Mais il y a une photo d'elle aux Championnats du monde de Belgrade, alors qu'elle sort pour le combat pour la médaille d'or. Susaki salue joyeusement ses coéquipiers dans les tribunes, tandis que son adversaire attend sur le tapis avec un regard sévère.

Susaki a terminé le combat en une minute et 24 secondes avec un pin.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a remporté son premier titre mondial U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Au début de sa carrière, elle était un peu plus humaine, ressentant la nervosité avant un grand combat ou montrant des émotions après une victoire tendue. Elle a même fait des erreurs sur le tapis. Jusqu'en 2018, Susaki était coupable de se mettre sur la défensive à la fin de la deuxième période ou de se faire contrer sur ses attaques double-leg.

Tout a changé après cette fameuse victoire 2-2 au Klippan Lady Open 2018 sur la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE). Susaki n'a jamais célébré comme elle l'a fait après avoir remporté ce combat sans importance, mais le plus emblématique de sa carrière.

Susaki, alors âgé de 17 ans, est entré dans ce tournoi en tant que championne du monde. Mais l'incarnation de la lutte des 50 kg était Stadnik, qui n'a pas participé aux Championnats du monde 2017. Susaki devait la battre pour être incontestée.

Stadnik menait 2-1 avec 50 secondes à jouer. Susaki a lancé une attaque en utilisant un front headlock avec seulement 13 secondes restantes au chronomètre. Stadnik a défendu un takedown mais Susaki l'a repoussé pour mener 2-2 sur critères. Elle a gagné et a pénétré un nouveau territoire. Elle était la nouvelle star.

Cette défaite a brisé Stadnik. Elle n'a jamais marqué un seul point sur Susaki lors de leurs futures rencontres.

En dehors de Stadnik, SUN Yanan (CHN) est une autre lutteuse qui a inquiété Susaki. Lors de leur première rencontre aux Championnats d'Asie 2017, Sun l'a assommée avec un headlock avant, puis à la Coupe du monde 2017, elle a failli l'emporter avant que Susaki ne tienne bon pour une victoire 4-2.

Le combat de 2019 à la Coupe du monde était plus serré encore. Susaki l'emporte 3-2, mais c'est la dernière fois qu'elle a permis à l'une de ses adversaires de l'inquiéter. Elle a humilié Sun 11-0 en deux minutes lors de la finale olympique à Tokyo pour remporter l'or, une médaille qui a atterri sur les genoux de Susaki après un drame et l'aide de ses rivales, notamment Sun et Stadnik.

Après avoir battu la championne olympique de Rio 2016, Eri TOSAKA (JPN), Susaki était la favorite pour les Jeux olympiques de Tokyo. Mais Yuki IRIE (JPN) avait d'autres idées.

Depuis le lycée, Susaki n'a perdu que trois fois - les trois défaites contre Irie. L'une de ces défaites a eu lieu lors des éliminatoires des Championnats du monde 2019, qui constituaient la première étape de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo. Les espoirs de Susaki ont été anéantis car tout ce dont Irie avait besoin était de remporter une médaille chez les 50 kg à Nursultan, au Kazakhstan. Étant donné la domination du Japon chez les 50 kg, il était évident qu'Irie en remporterait une.

Mais le destin a voulu qu'Irie subisse une défaite 13-12 contre Sun en quart de finale avant que Stadnik ne batte Sun en demi-finale, éliminant ainsi Irie. C'était la bouée de sauvetage de Susaki. Elle s'est qualifiée pour les Jeux olympiques lors des qualifications olympiques asiatiques à Almaty, au Kazakhstan, et le reste appartient à l'histoire.

Elle a fait ses débuts lors des Championnats du monde U17 en 2014, et depuis lors, Susaki a un record international de 72-0, avec seulement 10 de ces combats qui ont duré les six minutes complètes. Au total, sur un total de 406 minutes [72 combats], Susaki a passé environ 190 minutes sur le tapis, soit moins de la moitié du temps complet.

Son premier combat de six minutes a eu lieu lors du prestigieux Grand Prix Ivan Yarigiun en 2017, qui a constitué ses débuts internationaux senior. L'ancienne championne européenne Valeria CHEPSARAKOVA (RWF) a réussi à la tenir à distance mais n'a pas pu l'empêcher de s'imposer 6-0.

Susaki, alors âgée de 16 ans, avait déjà remporté trois médailles d'or mondiales U17 et n'avait toujours pas concédé de point en 17 combats. Elle allait étendre ce record à 21 combats avant qu'Anna LUKASIAK (POL) ne marque quatre points sur elle lors du Klippan Lady Open en 2017.

Mais dans ses 72 combats, Susaki a marqué 663 points [dont 10 tombés] et n'a concédé que 27 points. La dernière fois que cela s'est produit, c'était à la Coupe du monde de Narita, au Japon, lorsque Sun a réussi un takedown qui a mis fin à une série de 125-0 pour Susaki.

Depuis vendredi, Susaki est sur une série de 158-0 et a la possibilité de la prolonger l'année prochaine.

Alors que pour la plupart des lutteurs la saison est pratiquement terminée, pour la plupart des lutteurs japonais, le mois de décembre apporte la Coupe de l'Empereur. Le tournoi de cette année servira de première qualification pour les championnats du monde de 2023 qui offrent des quotas pour les Jeux olympiques de Paris de 2024.

L'histoire de Susaki et de ses difficultés à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo est bien documentée, et elle ne veut pas répéter la même chose pour Paris.

“Pour moi, les Jeux olympiques de Paris sont un tournoi spécial", a-t-elle déclaré. "Je veux voir à quoi ressemble le paysage quand on gagne une deuxième médaille d'or olympique. Je veux savoir quelle est la vue spectaculaire. Je suis impatiente de voir cela. Et lorsque je suis devenue championne du monde senior pour la première fois, c'était à Paris. Je sens que j'ai un destin avec les Jeux olympiques de Paris."

Tatiana RENTERIA (COL)Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

La Colombie remporte sa première médaille d'or chez les moins de 23 ans

L'histoire s'est poursuivie à Pontevedra, où Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie après avoir battu Dymond GUILFORD (USA), 2-1, en finale des 76 kg.

Renteria, médaillée d'argent, avait perdu la finale l'année dernière contre Aiperi MEDET KYZY (KGZ) mais a remporté l'or cette année avec une victoire qui a enthousiasmé la foule locale.

Dans la première période, elle a été appelée passive et Guilford menait 1-0 à la pause. Guilford s'est lancée dans la deuxième période et a fait tomber Tenteria pour un takedown. Cependant, la Colombienne a réussi à ne pas toucher ses genoux pour éviter de donner des points.

Et lorsque Guilford exerçait plus de pression, Renteria a sauté et a forcé Guilford sur son dos, lui donnant deux points et une avance de 2-1 qu'elle a maintenue jusqu'à la fin.

“L'année dernière, j'ai remporté l'argent, alors je devais faire un pas en avant et ramener l'or à la maison", a déclaré Renteria. "C'était une finale difficile.”

En 68kg, Nesrin BAS (TUR) a battu Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0, en finale pour remporter le troisième titre mondial U23 de la Turquie en lutte féminine.

Alors que Matsuyuki a commencé sur une bonne note, c'est Bas qui a contrôlé le combat la plupart du temps et qui a finalement brisé Matsuyuki avec son rythme élevé.

Outre Susaki, le Japon a remporté deux autres médailles d'or : la championne du monde U20 Moe KIYOOKA (JPN) a battu Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0, en finale des 55 kg, tandis que Himeka TOKUHARA (JPN), qui participait à ses premiers Championnats du monde, a tenu tête à Magdalena GLODEK (POL), 3-2, pour remporter l'or chez les 59 kg.

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) a battu la championne en titre Ana GODINEZ (CAN) dans la demi-finale des 62kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Le Japon a déjà remporté le titre par équipe, mais les championnes du monde senior Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) lutteront pour l'or dans les catégories 62 kg et 68 kg respectivement.

L'ancienne championne du monde senior et U23 Haruna OKUNO (JPN) sera à la recherche de son troisième titre mondial U23 vendredi. Elle a atteint la finale des 53 kg contre la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU).

En 57 kg, Sae NANJO (JPN) cherchera à ajouter à son précédent titre mondial U23 en affrontant Patrycja GIL (POL) dans le combat pour la médaille d'or..

La seule finale de vendredi qui ne comporte pas de Japonaise est celle des 72 kg, où la championne du monde senior Amit ELOR (USA) a atteint le combat pour la médaille d'or contre la championne d'Europe U23 Wiktoria CHOLUJ (POL).

Si elle gagne vendredi, Elor rejoindra le club sélect des lutteuses ayant remporté des titres mondiaux aux niveaux U17, U20, U23 et senior.

Ozaki rejoindra également le club en remportant l'or dans la catégorie des 62 kg tandis que Okuno a été la première lutteuse à remporter des titres mondiaux à quatre niveaux différents.

La lutte libre débutera dans cinq catégories de poids - 57kg, 65kg, 70kg, 79kg et 97kg.

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RESULTATS

50kg
OR : Yui SUSAKI (JPN) df. ANKUSH (IND), via tombé

BRONZE : Nada MOHAMED (EGY) df. Lisa ERSEL (GER), 4-2
BRONZE : Sarra HAMDI (TUN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 8-5

55kg
OR : Moe KIYOOKA (JPN) df. Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0

BRONZE : Alisha HOWK (USA) df. Ahinsa FERNANDO (SRI), 13-5
BRONZE : Elvira KAMALOGLU (TUR) df. Virginie KAZE (CAN), 8-4

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Magdalena GLODEK (POL), 3-2

BRONZE : Solomiia VYNNYK (UKR) df. Lexie BASHAM (USA), 10-0
BRONZE : Mansi AHLAWAT (IND) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), sur blessure

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0

BRONZE: Irina RINGACI (MDA) df. Sienna RAMIREZ (USA), via tombé
BRONZE: Manola SKOBELSKA (UKR) df Noemi SZABADOS (HUN), 6-2

76kg
OR : Tatiana RENTERIA (COL) df. Dymond GUILFORD (USA), 2-1

BRONZE : Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) df. Mehtap GULTEKIN (TUR), via tombé
BRONZE : Yasuha MATSUYUKI (JPN) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 7-0

Demi-finales

53kg
OR : Haruna OKUNO (JPN) vs. Lucia YEPEZ (ECU)

DF 1 : Haruna OKUNO (JPN) df. Felicity TAYLOR (USA), 9-1
DF 2 : Lucia YEPEZ (ECU) df. Zeynep YETGIL (TUR), 10-0

57kg
OR : Sae NANJO (JPN) vs. Patrycja GIL (POL)

DF 1 : Sae NANJO (JPN) df. Siwar BOUSETA (TUN), via tombé
DF 2 : Patrycja GIL (POL) df. Laura ALMAGANBETOVA (KAZ), via tombé

62kg
OR : Nonoka OZAKI (JPN) vs. Iryna BONDAR (UKR)

DF 1 : Nonoka OZAKI (JPN) df. Ana GODINEZ (CAN), 10-0
DF 2 : Iryna BONDAR (UKR) df. Astrid MONTERO (VEN), 10-0

65kg
OR : Miwa MORIKAWA (JPN) vs. Nigar MIRZAZADA (AZE)

DF 1 : Miwa MORIKAWA (JPN) df. Kateryna ZELENYKH (UKR), 6-2 
DF 2 : Nigar MIRZAZADA (AZE) df. Elena ESPOSITO (ITA), 3-2

72kg
OR : Amit ELOR (USA) vs. Wiktoria CHOLUJ (POL)

DF 1 : Amit ELOR (USA) df. Maria NITU (ROU), via tombé 
DF 2 : Wiktoria CHOLUJ (POL) df. Sumire NIIKURA (JPN), 3-1