L'Hebdo !

L'Hebdo du 7 mai !

By

En revue, des possibles changements de poids, une glissade de la Russie, la domination de Stadnik et Aleksanyan aux championnats d'Europe, et la rencontre au sommet de Burroughs et Chamizo le 17 mai.  

1. Changements de poids à l'horizon
Sacrés récemment championne et champion d'Europe, Jenny FRANSSON (SWE) et Abdulrashid SADULAEV (RUS) ont tous deux annoncé qu'ils changeraient de catégories de poids en vue des championnats du Monde de Budapest en octobre 2018.

“Rashid”, scandé par le public, résonnait dans le Palais des Sports et de la Jeunesse tandis qu'Abdulrashid Sadulaev remportait la rencontre au sommet entre champions olympiques, douchant 2-1 les espoirs de Sharif SHARIFOV (AZE) de remporter le titre européen des 92kg. 

Interrogé après le combat, Sadulaev, quadruple champion d'Europe, a annoncé qu'il rejoindrait bientôt les 97kg. 

Si cela est vrai, un remake de la rencontre en 2017 entre le champion du monde en titre et champion olympique Kyle SNYDER (USA) et Abdulrashid Sadulaev n'est pas impossible. Snyder avait remporté ce combat au sommet 6-5.  #SnyderLaev2018/ #SnyderLaev2 

Jenny Fransson, médaillée de bronze olympique en 2016, s'est emparée de la médaille d'or des championnats d'Europe par un tombé sur Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR) en finale des 72kg

Après le combat, la tenante du titre de l'Open Klippan 2018 a déclaré : “Ma prochaine étape est le championnat du monde, pour lequel je changerai de catégorie de poids. Je m'allégerai pour rejoindre la catégorie olympique des 68kg." 

2. Stadnik remporte son huitième titre
Mariya STADNIK (AZE) a décroché son huitième titre européen en anéantissant la finaliste des championnats du monde 2017 Emilia VUC (ROU) 10-0.

Interrogée sur la différence entre cette victoire et les sept précédentes, Stadnik a répondu : “Lors de mes premières victoires aux championnats d'Europe, j'étais vraiment nerveuse avant les compétitions. Aujourd'hui, je reste calme. C'est la différence.”

C'était la semaine dernière la Fête des Mères et Stadnik, mère de deux enfants, a déclaré : “Je dédie cette victoire à mes enfants. Je dois si souvent les quitter pour aller m'entraîner... cette médaille d'or est leur compensation pour mes absences.”

3. Défaites surprises des Russes
Les Azerbaïdjanais Giorgi EDISHERASHVILI et Haji ALIYEV ont stupéfié le Palais des Sports et de la Jeunesse plein à craquer, en remportant à la cloche et par tombés sur leurs adversaires russes, les médailles d'or des championnats d'Europe. 

Giorgi Edisherashvili a décroché son second titre européen des 57kg par une projection à quatre points à trois secondes de la cloche, sur le médaillé de bronze européen de l'année passée Zavur UGUEV (RUS), pour une victoire 4-3.

Haji ALIYEV (AZE), champion du monde en titre des 61kg, a offert à l'Azerbaïdjan sa seconde médaille d'or grâce à une mise à terre à la dernière seconde du champion d'Europe des 65kg, Ilias BEKBULATOV (RUS), pour une victoire 8-7.

Le quadruple champion d'Europe Artur ALEKSANYAN (ARM). (Photo par Max Rose-Fyne) 

4.“L'Ours Blanc” reprend l'or du continent
L'Arménien Artur ALEKSANYAN, quadruple champion du monde et champion olympique, a repris l'or pour la première fois depuis 2014, se défaisant de Mikheil KAJAIA (SRB) 7-0 en finale des 97kg. 

L'Arménien, qui a survolé ses adversaires 34-0 sur la route de son quatrième titre, n'a concédé que deux défaites pendant les cinq dernières saisons, et toutes deux aux championnats d'Europe.

“Je suis très fier d'avoir pu devenir champion d'Europe pour la quatrième fois, et donner une médaille de plus à notre pays," a commenté  Aleksanyan. 

5. Burroughs et Chamizo en duel la semaine prochaine 

Jordan BURROUGHS (USA), le quintuple champion du monde et champion olympique, rencontrera le double champion du monde Frank CHAMIZO (ITA) au Beat the Streets de New York City dans moins d'une semaine. 

Burroughs sort invaincu de la coupe du monde, et Chamizo a fini troisième aux championnats d'Europe 2018, où il s'est défait du médaillé mondial d'argent Khetig TSABOLOV (RUS) en quart de finale.

Chamizo, après une défaite 2-1 en demi-finale face à Soner Demirtas (TUR), finalement champion de la compétition, a rebondi en infligeant à Akhsarbek GULAEV (SVK) une victoire 10-0 par supériorité technique dans le combat pour la médaille de bronze.

L'Hebdo ! dans les réseaux

1. ALIYEV (AZE) reprend le flambeau dans les 15 dernières secondes après avoir peiné la majorité du combat, et offre l'or à l'Azerbaïdjan !

2. Ne jamais cesser la lutte avant le coup de sifflet final !!! KURACHKINA (BLR) remporte l'or de justesse. L'arbitre a donné deux points à ZASINA (POL) dans la dernière seconde, amenant le score à égalité 4-4. KURACHKINA a tout de même gagné grâce à des actions mieux notées que celles de son adversaire.

3. CUERO MUNOZ (COL) bat BEY (USA) 10-7 dans un combat en va-et-vient  ? Bay se blesse une côte. #uww #wrestling #panams2018

4. Tant mieux pour lui, Rashidov (RUS) n'était pas loin de la maison?

5. 57kg BRONZE - Stevan MICIC (SRB) bat Levan VARTANOV (ESP) 10-0 et donne à la Serbie la première médaille de championnat d'Europe de son histoire !

#NFRoundup

NF Roundup : 23-27 novembre

By United World Wrestling Press

The Uzbekistan women's national team doing joint training at the Yangiabad Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 21 - Dec. 11.

The Uzbekistan's freestyle national team doing joint training at the Dinamo Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 25 - Dec. 9.

Légende iranienne de la lutte, Mohammad KHADEM est décédé à l'âge de 85 ans. Khadem, médaillé mondial d'argent en 1962, fut l'entraîneur de l'équipe nationale iranienne pendant plusieurs années. 

Khadem était le père des champions iraniens Rasul et Amir Reza, et a mené ses enfants jusqu'à leurs médailles olympiques et mondiales de lutte libre. Il étair l'entraîneur de son fils Rasul pour sa finale des Jeux Olympiques de 1996 sur le légendaire Makharbek KHADARTSEV (USSR).

Rasul fut champion cette année-là, et médaillé de bronze en 1992. Il obtint également deux médailles d'or et une d'argent en championnats du monde.

Son frère Amir Reza fut deux fois médaillé olympique de bronze, en 1992 et 1996, champion du monde en 1991 et médaillé mondial de bronze en 1990. 

United World Wrestling et la grande famille de la lutte offrent leurs condoléances à la famille et aux amis de M. Khadem, ainsi qu'à la Fédération iranienne de lutte.

La Fédération roumaine a célébré cette semaine son 90ème anniversaire ; les actes fondateurs avaient été signés dans la ville d'Oradea en 1930.

Elle est actuellement l'une des meilleures fédérations sportives du pays et se place en cinquième position en terme du nombre de médailles récoltées aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde toutes époques confondues.

La Fédération de lutte d'Ouzbékistan a mené à bien son tournoi national de lutte gréco-romaine, de lutte féminine et de lutte libre. D'une durée de six jours, l'événement permettra de déterminer qui concourra dans les tournois 2021 du calendrier UWW.

Vous trouverez ci-dessous des extraits des combats de lutte gréco-romaine.

Par Ikuo Higuchi, JWF // Photo avec la permission de RIZIN

Médaillé d'argent olympique de Rio et champion du monde en titre, Shinobu OTA (JPN) mettra ses talents de lutteur gréco-romain à l'épreuve en arts martiaux mixtes (MMA) en montant sur le ring d'un gala de la Fédération de combat RIZIN la veille du Nouvel An. 

Ota, vainqueur du titre mondial des 63kg l'année dernière au Kazakhstan, a saisi l'occasion d'un événement de MMA organisé à Osaka le 21 novembre dernier pour annoncer son inscription à une compétition à l'arène de Saitama, au Nord de Tokyo, le 31 décembre prochain.

Ota est apparu sur le ring aux côtés de son adversaire, le lutteur vétéran de MMA Hideo TOKORO, 43 ans, qui combat depuis presque deux décennies.

"Je suis Shinobu Ota du monde de la lutte," a lancé Ota en guise d'introduction devant la foule du Osaka Castle Hall. "J'ai été surpris d'apprendre que je rencontrerai Tokoro à l'événement RIZIN la veille du Nouvel An."

"C'est un combattant que je suis depuis que je suis petit, alors j'appréhende [de faire face] à un athlète que j'apprécie vraiment. Mais quand le combat commence, c'est une autre histoire. Je vais me préparer pour inscrire une victoire décisive."

Âgé de 26 ans, Ota s'était déjà joint à des sessions d'entraînement de MMA par le passé. "Je suis un peu trépidant, mais je n'ai aucune intention de perdre," dit-il. "Je veux que ceci m'amène vers de plus grande choses."

Ota avait commencé la lutte au Hachinohe Kids dans la préfecture d'Aomori, l'un des meilleurs clubs pour enfants du pays. Il a continué, avec grand succès, au lycée Yanai Gakuin de la préfecture de Yamaguchi et à l'université des sciences sportives de Yokohama, remportant toute une série de titres.

En 2015, il a remporté le championnat du Japon. L'année suivante à Rio, il est devenu le premier médaillé olympique japonais de lutte gréco-romaine depuis 16 ans, vainquant le champion olympique de Londres 2012 sur son chemin vers la médaille d'argent des 59kg.

Echouant à rejoindre l'équipe japonaise dans la catégorie olympique des 60kg pour les mondiaux de l'année dernière, Ota est passé en 63kg, où il a pu obtenir sa qualification pour la capitale kazakhe. Il y vainquit le tenant du titre pour obtenir son premier titre mondial.

Il tenta ensuite de se qualifier pour les JO de Tokyo dans la catégorie suivante, celle des 67kg, mais échoua au championnat du Japon en décembre dernier, se fermant ainsi la porte des JO. En septembre, en préparation à son nouveau défi, il s'est séparé de sa compagnie, ALSOK.

De nombreux lutteurs de MMA ont un bagage de lutte. Henry CEJUDO (USA), médaillé d'or de lutte libre à Pékin en 2008, a obtenu des titres dans deux catégories de poids du Ultimate Fighting Championship (UFC), considéré comme le plus haut niveau du MMA.

Amir ALIAKBARI (IRI), champion du monde de lutte gréco-romaine en 2010, a lui aussi trouvé le succès sur le circuit de la RIZIN. Daniel CORMIER (USA), quatrième en lutte libre à Athène en 2004, a brillé à la fois en poids mi-lourds et en poids lourds.

Quant aux champions du monde ou olympiques en titre liés au MMA, les exemples ne manquent pas.

En février 1999, c'est la superstar Alexandre KARELIN (RUS), avec au tableau 11 titres consécutifs de lutte gréco-romaine mondiaux et olympiques à son nom, qui combattit dans le réseau d'événements RINGS au Japon, prenant le dessus sur Akira MAEDA par décision. A l'époque, les combats de MMA se faisaient à mains nues.

En décembre 2004, le champion olympique de lutte gréco-romaine d'Athènes Karam IBRAGIM (EGY) a combattu au K-1 Premium Dynamite au Japan, mais perdit par KO face à Tomoyuki FUJITA, un ancien athlète de lutte libre qui poursuit avec succès une carrière en lutte pro et en MMA.

Dans les deux cas, les lutteurs avaient pour objectifs les prochains JO et leurs percées en MMA étaient vues comme ponctuelles ; aucun d'eux n'a relutté depuis en MMA.

Il semble donc qu'Ota soit le premier champion du monde en titre qui passe en MMA.