L'Hebdo !

L'Hebdo du 9 juillet !

By Eric Olanowski

En revue, le doublé de l'équipe iranienne au championnat du monde, Iakobishvili qui subtilise l'or de Tbilissi au champion olympique Ramonov et Yui Susaki (JPN), championne du monde en titre, qui défendra sa couronne par équipe à Budapest.

1. La championne du monde en titre revient sur Irie pour une deuxième sélection
La championne en titre Yui SUSAKI (JPN) défendra à Budapest sa couronne mondial par équipe. Après avoir surmonté un retard de quatre points sur Yuki IRIE (JPN) en inscrivant un amené à terre gagnant à 15 secondes de la cloche et remportant leur combat de barrage 6-4, elle reprendra donc sa place en 50kg dans l'équipe du Japon de lutte féminine au championnat du monde en octobre prochain.

"Je suis contente d'avoir acquis cette place dans l'équipe du championnat du monde, et je suis persuadée que je remporterai cette année un deuxième titre mondial d'affilée," a déclaré Susaki.

La victoire de ce weekend récompense la lutteuse de 19 ans après la stupéfiante défaite par supériorité technique encaissée par celle-ci de la part d'Irie dans les demi-finales de la coupe de l'Empereur. Elle avait pris sa revanche par tombé en finale de la Meiji, conduisant les deux lutteuses à ce récent combat de barrage. Susaki en sort victorieuse et passe sa deuxième sélection d'affilée pour une place au mondial par équipe.

ÉQUIPE DU JAPON

Mohammad NOSRATI (IRI) célèbre sa victoire en lutte gréco-romaine, catégorie 92kg. (Photo par Max Rose-Fyne) 

2. Doublé de l'équipe cadets d'Iran aux mondiaux
L'Iran, titrée plusieurs fois par équipe en lutte libre et en lutte gréco-romaine, a dominé le championnat du monde cadets 2018. 

En lutte libre, c'est trois médailles qu'a récoltées l'Iran avec ses quatre finalistes. Victorieux le dernier jour, Rahman AMOUZADKHALILI (IRI) en 48kg et Ali Reza ABDOLLAHI (IRI) en 92kg ont fait la différence pour l'équipe d'Iran. 

Alignant ensuite quatre finalistes et deux champions en lutte gréco-romaine, l'Iran a terminé le tournoi avec 22 points d'avance sur le dauphin russe (108 points).  

Actualités et morceaux choisis

Nonoka OZAKI (JPN) est l'une des six lutteuses japonaises à avoir décroché l'or au championnat du monde cadets 2018. (Photo par Max Rose-Fyne) 

3. Le Japon moissonne six médailles d'or en lutte féminine
Le Japon triomphe pour sa huitième participation d'affilée au championnat du monde cadets et s'offre une avance de 100 points sur le prétendant indien.

La nation insulaire d'Extrême-Orient a pulvérisé les tableaux dès l'ouverture de la lutte féminine, cueilliant quatre médailles d'or puis deux autres le jours suivant, soit une impressionnante récolte de six médailles sur dix possibles. 

Également à noter en lutte féminine, Macey KILTY (USA) et Emily SHILSON (USA) ont toutes deux empoché l'or pour les Etats-Unis, le premier doublé américain de cadettes américaines au championnat du monde.

Résultats finaux par équipes
1. Japon - 210
2. Inde - 111
3. Chine - 110
4. Russie - 109
5. USA - 108
6. Ukraine - 99
7. Mongolie - 65
8. Biélorussie - 63
9. Azerbaïdjan - 36
10. Hongrie – 30

Actualités et morceaux choisis

4. Iakobishvili subtilise l'or de Tbilissi au champion olympique Ramonov 
Le champion du monde en titre Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) a électrifié le public géorgien, exécutant un amené à terre décisif à 15 secondes de la cloche sur le champion olympique Soslan RAMONOV (RUS) pour s'approprier la médaille d'or des 70kg du Grand Prix de Tbilissi par 3-2. 

En retard d'un point en fin de seconde période, le Géorgien s'accroupit, lance une feinte d'attaque en ramassement, pose un instant les mains au sol et relance un ramassement de jambe intérieur droit, marquant une projection au sol décisive et récoltant sa première médaille d'or au Grand Prix de Tbilissi.

RÉSULTATS

5. L'Inde accueille le championnat d'Asie juniors du 17 au 22 juillet 
Le complexe sportif I.G. de New Delhi, en Inde, est prêt pour accueillir le championnat d'Asie junior 2018 le 17 juillet prochain. 

Il s'agit du deuxième championnat continental juniors de l'année après le championnat d'Afrique et il sera suivi, dans l'espace d'un mois, par deux autres championnats continentaux juniors. 

Le championnat d'Europe juniors commence le 30 juillet et précèdera le championnat panaméricain juniors du 17 au 19 août.

PROGRAMME COMPLET

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1.  C'est l'été ! Le moment de sortir s'entraîner !?
Лето вошло в полную силу! Пора тренироваться на свежем воздухе! ? @jolaman_sharshenbekov 
#wrestling#training#workout#motivation#coolvideo#кыргызстан#тренировка#лето#борцы#summer#summermood

2. Big Move au sixième jour du championnat du monde cadets
فن برتر روز ششم کشتی نوجوانان جهان
#Zagreb2018 !

3. KAZ ?? défait GEO ?? dans un combat serré #uww #unitedworldwrestling #wrestling#grecoroman #cadets 

4. Sixième jour au championnat du monde cadets.................HERE. WE. GO. ? ? ?‍♂️ #uww #unitedworldwrestling #wrestling#grecoroman #cadets

5. La reprise explosive du champion du monde en titre @petro700 en deuxième période le propulse vers une médaille d'or au #TbilisiGP2018, une revanche sur sa défaite de février face à l'Ukrainien Aleksander KHOTSIANIVSK.

2010-2020 : les meilleurs athlètes

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 27 mai) -- L'événement le plus marquant pour United World Wrestling pendant la période 2010-2020 survint le 11 février 2013, lorsque le Comité international olympique annonça que la lutte ne faisait désormais plus partie des 25 sports noyaux des Jeux Olympiques. L'annonce provoqua un séisme dans le monde de la lutte, mais sa communauté et ses chefs unirent leurs forces pendant les sept mois suivants et se battirent pour que la lutte reste aux Jeux.

Le 8 septembre 2013, le CIO est revenu sur sa décision et la lutte fut rétablie pour les Jeux Olympiques de 2020. Depuis, la discipline a connu beaucoup de changements, dont la modification des règles et l'addition de nouvelles catégories de poids à la lutte féminine.

Les nouvelles règles ont permis plus d'action sur les tapis, et l'arrivée de nouvelles stars.
 
Regardons de plus près les meilleurs lutteurs et les meilleures lutteuses de la période 2010-2020.
 
Kaori ICHO (JPN)
 
De 2003 à 2016, Kaori ICHO (JPN) réalisa l'une des plus grandes dominations du circuit de lutte internationale. Icho demeura invaincue pendant 13 ans et s'empara de quatre titres olympiques, première femme à accomplit cet exploit, et de dix titres mondiaux.
 
Abdulrashid SADULAEV (RUS)
 
Abdulrashid SADULAEV (RUS), surnommé 'le blindé russe', remportait en 2014 son premier titre mondial à l'âge de 18 ans. De nouveau champion du monde en 2015, il s'emparait de l'or olympique aux Jeux de Rio en 2016. Il subit son unique défaite en championnat du monde en 2017, mais revint pour reprendre les titres de 2018 et 2019. Il est également cinq fois champion d'Europe.
 
Jordan BURROUGHS (USA)
 
Jordan BURROUGHS (USA), depuis son apparition sur la scène internationale en 2011, est l'un des athlètes les plus réguliers du circuit, avec huit titres mondiaux ou olympiques en neuf ans. Burroughs remporta son premier titre de champion du monde en 2011 avant de devenir champion olympique lors des Jeux de Londres en 2012, ajoutant ensuite les titres mondiaux de 2013, 2015 et 2017, ainsi que des médailles de bronze en 2014, 2018 et 2019.
 
Mijain LOPEZ (CUB)
 
Poids lourd gréco-romain, Mijain LOPEZ (CUB) affiche un CV de lutte qui en fait l'un des plus grands de tous les temps. Lopez, aujourd'hui âgé de 37 ans, a remporté trois médailles d'or olympiques, dont deux durant cette dernière décennie. Il gagna la dernière à Rio lors des JO de 2016, ce qui le place dixième sur la liste des champions olympiques les plus âgés. Lopez affiche également cinq titres mondiaux et deux médailles mondiales d'argent.
 
Roman VLASOV (RUS)
 
Roman VLASOV (RUS) est l'une des plus grandes stars de la lutte gréco-romaine de la décennie. Vlasov devint champion du monde à 20 ans exactement en 2011. L'année suivante, il remportait les JO de Londres. Médaillé mondial d'argent en 2013, il obtenait son second titre mondial en 2015 avant de défendre victorieusement son titre olympique aux JO de Rio en 2016.
 
Natalia VOROBEVA (RUS)
 
Natalia VOROBEVA (RUS) a remporté deux médailles olympiques et quatre mondiales entre 2010 et 2020. Lors des JO de Londres en 2012, Vorobeva vainquit la deux fois médaillée olympique Stanka ZLATEVA (BUL) pour remporter le titre. Médaillée mondiale d'argent en 2013 et de bronze en 2014, elle remporte son premier titre mondial en 2015. Elle engrange sa seconde médaille olympique en 2016, lorsqu'elle remporte l'argent aux Jeux de Rio, et son second titre mondial en 2019 lors du championnat du monde de Noursoultan.
 
Artur ALEKSANYAN (ARM)
 
Artur ALEKSANYAN (ARM) est l'un des athlètes de lutte gréco-romaine les plus décorés de la décennie. Surnommé 'l'ours blanc', Aleksanyan a remporté des médailles mondiales - dont quatre d'or - ou olympiques lors de sept des huit dernières années. Médaillé d'argent aux JO de Londres en 2012 et au championnat du monde en 2013, il aligna ensuite quatre titres mondiaux consécutifs. En 2016, Aleksanyan devint champion olympique à Rio, et le premier Arménien champion olympique du 21ème siècle.
 
Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO)
 
Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO) reste l'un des lutteurs les plus populaires de la décennie. Son premier exploit majeur date de 2012, lorsqu'il remporta la médaille d'argent des JO de Londres en lutte libre. Médaillé mondial d'argent en 2014, Khinchegashvili décroche le titre l'année suivante à Las Vegas. Mais c'est sa course vers l'or olympique aux JO de Rio qui l'a placé au firmament des plus grands. Il obtint encore une médaille mondiale de bronze en 2017.
 
Taha AKGUL (TUR)
 
Poids lourd de lutte libre, Taha AKGUL (TUR) domina le circuit de 2014 à 2016, décrochant deux titres mondiaux et l'or des Jeux de Rio. Il se contenta de l'argent des mondiaux en 2017 et 2019, chaque fois vaincu par son rival Geno PETRIASHVILI (GEO) en finale.
 
Adeline GRAY (USA)
 
Adeline GRAY (USA) est entrée dans l'histoire en 2019 en devenant la première femme des Etats-Unis cinq fois championne du monde : 2012, 2014, 2015, 2018 et 2019. Olympienne en 2016, elle a remporté des médailles d'or lors de chacune de ses quatre dernières participations à un championnat du monde. Sa dernière défaite en championnat du monde remonte à 2013, où elle avait dû se contenter du bronze, comme en 2011.