#Zagreb2019

L'Iran envoie une jeune équipe à l'Open de Zagreb

By Eric Olanowski

ZAGREB, Croatie (le 6 janvier) – Si l'équipe envoyée par l'Iran à l'Open de Zagreb est complète, il y a peu de chances qu'elle se retrouve en l'état au Kazakhstan pour le championnat du monde 2019 d'Astana. 

Chacun des lutteurs enregistrés pour le premier événement de série de classement de l'année fera ses débuts internationaux au niveau senior. Seul Abolfazl SEYEDMAHDAVI, 8me de la Coupe Takhti 2019 à Téhéran, a jusqu'ici déjà lutté au niveau senior et national. 

Bien qu'il s'agisse d'une équipe extrêment jeune, huit des dix lutteurs iraniens apportent avec eux une expérience internationale des niveaux cadets et juniors. Six sont même médaillés des championnats du monde.

Trois champions du monde cadet mènent la danse du premier carré iranien - Poya DAD MARZ (55kg), Mohsen MADHANI (63kg) et Yousef HOSSEINVAND FATHI (72kg) -, tandis que le médaillé mondial de bronze U23 2018 Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI (130kg) et le médaillé mondial de bronze cadet 2018 Mohammad NAGHOUSI (77kg) forment l'arrière-garde de la jeune équipe. 

Vous pourrez regarder l'équipe iranienne lutter ce samedi 9 février à l'Open de Zagreb en direct sur www.unitedworldwrestling.org.

Open de Zagreb : l'équipe iranienne 
55kg - Poya DAD MARZ – champion du monde junior 2017
60kg - Milad REZANEZHAD HOSSEINVAND – 17me mondiaux cadet 2017 
63kg-  Mohsen MADHANI – champion du monde cadet 2017 
67kg - Mohammad Reza Hojatollah MOKHTARI – 2me mondiaux cadet 2016 
72kg - Yousef Hajiali HOSSEINVAND FATHI – champion du monde cadet 2016, bronze mondiaux junior 2018
77kg - Mohammad Aziz NAGHOUSI – bronze mondiaux cadet 2018 
82kg - Hosein FOROUZANDEH GHOJEHBEIGLOU – 8me mondiaux junior 2018 
87kg - Hasan FOROUZANDEH GHOJEHBEIGLOU
97kg - Abolfazl Naser SEYEDMAHDAVI – 8me de la Coupe Takhti 2019 
130kg - Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI – bronze mondiaux 2018 U23

#WomensDay2022

Aline Focken, championne olympique : les femmes inspirent les femmes

By Aline Focken

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 8 mars) -- Joyeuse journée internationale de la femme à toutes les lutteuses du monde ! Et à toutes celles et à tous ceux qui rendent possible que ces femmes vivent leurs rêves  -- les mères, grand-mères, soeurs, coaches et amis qui soutiennent nos athlètes dans leur développement personnel et professionnel - nous ne pourrions pas pratiquer ce sport magnifique sans vous. 

Pour vous, énergiques filles et femmes du monde entier, je sais la résistance que vous rencontrez, et la quantité d'obstacles qu'il vous faut surmonter. Je sais que tout le monde ne soutient pas ce que vous faites, et qu'il est plus difficile pour une femme de convaincre les autres de son grand potentiel. Mais ne vous inquiétez pas pour eux. J'ai vécu cela pendant des années. Sachez que ce ne sont pas vos limites, mais les leurs.

L'Allemagne est un pays moderne et progressiste mais les femmes lutteuses sont encore une minorité.

J'ai commencé la lutte losque j'avais quatre ans et j'étais la seule fille qui luttait avec 40 ou 50 garçons pendant plus de 15 ans. Bien sûr, c'était difficile. Plein de garçons tentaient de me battre...et y arrivaient. Mais j'ai travaillé dur et écouté mes entraîneurs, pour finalement devenir la meilleure lutteuse de mon pays, de mon länder et de mon club.

De plus, je me suis mariée, j'avais beaucoup d'amis - dans le sport et en dehors - et j'ai obtenu une maîtrise sans être "une femme normale".

Tout d'un coup, tout le monde m'a respectée.

Souriez aux gens critiques, choisissez les bonnes personnes qui souhaitent vous aider et travailler professionnellement avec vous, et montrez-leur ce dont vous êtes capable.

Oui, nous sommes loin d'avoir les mêmes droits et les mêmes chances que les hommes n'importe où sur la planète mais je crois que nous sommes sur la bonne route. Les choses vont de mieux en mieux.

Il y a tout juste 18 ans, les Jeux Olympiques accueillaient la lutte féminine avec quatre catégories de poids. Neuf ans plus tard, nous sommes passés à six classes et notre style se développe plus vite que jamais. De plus en plus de pays promeuvent et développent la lutte féminine, et je suis impatiente de voir où nous en serons dans dix ans.

Mais nous avons besoin de femmes énergiques et braves sur cette route pour montrer aux critiques que oui, il vaut la peine de nous soutenir.

En dépit des obstacles et des années de travail difficile, jamais je ne regretterai d'avoir choisi cette voie. Rien d'autre ne m'a autant appris dans la vie que la lutte. Il n'y a pas mieux que battre les garçons et montrer au monde entier ce dont nous sommes capables ! 

Continuez, dites à toutes les petites filles comment la lutte est belle et savourez chaque instant de votre parcours ! Vous êtes déjà des modèles pour tellement de gens et vous devriez être fières d'être allées si loin !

[Aline FOCKEN (GER) a remporté la médaille d'or des 76kg aux Jeux Olympiques de Tokyo et est devenue la première championne olympique de lutte de l'histoire de l'Allemagne]