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L'Italie accueille un cours d'entraîneur UWW niveau 1

By United World Wrestling Press

OSTIE, Italie (le 30 décembre) -- Avec le soutien d'United World Wrestling, un cours d'entraîneur niveau 1 a pris place à Ostie en Italie du 13 au 19 décembre 2021, au bénéfice d'une trentaine de coaches venus de toute l'Italie et pratiquant dans toutes sortes de clubs. Mais plus qu'autre chose, la Fédération italienne de lutte a saisi cette occasion pour entraîner ses experts locaux, avec pour objectif leur utilisation dans la dynamique de promotion qui sera mise en place très prochainement par l'éducation fédérale. Plus de 30 entraîneurs de toutes les régions de la Botte ont été invités pour la mise en place de ce nouveau système.

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Suivant la méthode consistant à entraîner l'entraîneur, le cours s'est concentré sur des approches et des outils développant les méthodes d'entraînement et basés sur la construction des capacités professionnelles de manière créative et ludique. L'utilisation de documents authentiques et le développement des capacités de communication dans une approche andragogique, ont nourri la substance du cours.

Désirant la mise en place d'un nouveau sytème d'entraînement, la Fédération italienne de lutte a officiellement désigné sept entraîneurs pour assurer la première session sous la direction de M. Vincent Aka.

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Ce cours fait partie d'un projet global consistant à renforcer les capacités d'entraînement des experts locaux. Mis en place par United World Wrestling, ce projet prévoit également la construction d'un système national d'entraînement sur trois niveaux par la Fédération, connectés au niveau national et reconnus par le Comité olympique national italien.

Sur cette nouvelle base, la Fédération italienne de lutte initie actuellement de profonds changements et se place comme l'une des principales organisations faisant usage des standards internationaux en ce qui concerne l'entraînement et la formation (séries de classement, tournois internationaux, championnats du monde, formation des entraîneurs et des arbitres, etc.). Dans cet esprit, elle se repose volontairement sur les modèles de bonne pratique développés par United World Wrestling.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??