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M. Lalovic se réjouit de la décision de l'Ukraine de prendre part au Championnat d'Europe

By Tim Foley

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 20 avril) – Le Président de United World Wrestling, M. Nenad Lalovic, a accueilli avec satisfaction la décision du ministre ukrainien de la jeunesse et des sports d'autoriser ses lutteurs à participer au championnat d'Europe seniors 2018 à Kaspiysk en Russie

Au début de ce mois, le ministre ukrainien des sports et de la jeunesse avait interdit à ses athlètes de participer à toute compétition en Russie, en réponse au conflit que traversent les deux nations. Cependant, la Fédération Ukrainienne de Lutte, soutenue par M. Lalovic, a voté la semaine passée en faveur d'une participation à la compétition, une décision consolidée par l'annonce faite aujourd'hui par le ministère.

“Nous accueillons avec satisfaction la décision du ministère,” a déclaré M. Lalovic. “La politique ne devrait jamais interférer dans le sport et nous nous réjouissons de voir l'équipe ukrainienne combattre à Kaspiysk.”

M. Lalovic, membre du Bureau Exécutif du CIO, est fervent avocat d'un sport libéral. En tant que Président de la Fédération de Lutte depuis 2013, M. Lalovic promeut activement des interactions positives entre les nations, autant sur le tapis qu'en dehors.

Le championnat d'Europe seniors 2018 débutera le 30 avril au Palais de la Jeunesse et des Sports Ali Aliev de Kaspiysk. L'équipe de Russie défendra son titre en lutte libre homme et en lutte féminine, tandis que la Hongrie tentera de sauvegarder son trophée en lutte gréco-romaine.

Les exercices de confinement inspirés du lutteur Tony Collins, 67 ans

By Mark Pickering

Le Britannique Tony Collins, 67 ans, n'est pas un arrière-grand-père habituel. 

Vous avez plus de chances de le croiser dans un maillot qu'enfoncé dans ses pantoufles. 

“Quand j'ai gagné [mon dernier tournoi] en janvier, et que ma famille m'a demandé si j'étais content de prendre enfin ma retraite, je leur ai dit que j'étais trop jeune pour le faire,” dit Tony, habitant d'Huyton, une ville du Merseyside dans le nord de l'Angleterre. 

Tandis que la Grande-Bretagne continue son combat contre la pandémie de covid-19, le lutteur vétéran -- qui concourt à la fois en lutte libre et en lutte gréco-romaine -- a intensifié son entraînement à domicile. Ses exercices de lutte jouent un rôle central dans la conservation de sa santé et de sa forme.


“Je me suis entraîné très dur dans mon jardin avec des kettlebells, des pneus, des ballons médicinaux, des exercices de lutte solo et j'ai pu continuer à faire des courses dans le parc et des sprints sur la colline,” dit l'ancien monteur en échafaudages.

Membre du Club de lutte des Knowsley Tigers, Collins, qui a combattu et remporté divers titres en europe, en Asie et en Amérique et est reparti médaillé du championnat du monde des vétérans, ne s'est lancé dans la lutte qu'à 24 ans par hasard mais reconnaît que la lutte a fait de lui l'homme, le père, le grand-père et l'arrière-grand-père qu'il est aujourd'hui. 

“Un collègue m'a demandé d'aller au club de gym du coin et d'essayer la lutte. Je n'avais jamais couru ou joué au foot quand j'étais gosse. Je suis tombé sur l'histoire de l'ancien lutteur grec Milo de Croton, une ville aujourd'hui en Italie. Il était le plus grand lutteur du monde antique, vainqueur de tous les tournois de la Grèce. Il se promenait autours des des gymnases et regardait les jeunes lutteurs s'entraîner et je pense que moi aussi j'étais comme eux. Cette histoire est resté dans ma tête depuis lors.”

Le jardin de Collins a été transformé en terrain de lutte où il aiguise quotidiennement et consciencieusement son savoir-faire tandis que le reste du monde continue de se battre contre la pandémie.


“Mon objectif est encore de devenir champion du monde des vétérans. J'ai acheté ou emprunté du matériel à un club de CrossFit et j'ai reçu l'aide et le soutien de mes amis lutteurs des quatre coins du monde.

“Il y a beaucoup de manières possibles de créer des exercices de lutte à domicile ou en plein air, persévérer est mon attitude et mon message, c'est ce qui fait les champions.”
 


Tandis que ce grand voyageur porte naturellement son attention aux conditions toujours changeantes et aux restrictions mises en place par son gouvernement, ses 40 années de lutte lui ont appris à rester en sécurité, en bonne santé, sans jamais perdre de vue ses objectifs.

“Grâce à la lutte je suis devenu une personne différente. Je pense différemment, j'aborde les problèmes différemment en comparaison avec ce que les personnes de mon âge font habituellement. Dès que la permission aura été donnée de remonter sur les tapis, je frapperai à la porte de la salle de lutte.”