#kaspeuro2018

M. Lalovic visite Kapiisk, ville hôte des Championnats d’Europe 2018

By Artyom Pozdeyev

KAPIISK, Russie (le 3 mars) – Le Président de United World Wrestling, M. Nenad LALOVIC, a pu observer le niveau de préparation de la ville de Kapiisk, qui se prépare à accueillir le Championnat Européen Senior 2018 du 30 avril au 6 mai.

La visite a débuté par la pose d’une couronne de fleurs au monument d’Ali Aliev, quintuple champion du monde, suivie d’une visite au Palais des Sports portant son nom. 

“La statue d’Ali Aliev Statue est aussi visible au siège de l’UWW ; le respect des traditions légendaires du Daghestan fut un des facteurs du choix de la ville de Kapiisk pour organiser les championnats d’Europe. Le Palais des Sports remplit toutes les exigences et est déjà prêt à accueillir le tournoi, avec en projet une zone de divertissement avec grand écran.” 

M. Lalovic a aussi visité des hôtels, examiné la logistique des transports et parcouru toute une gamme de questions régulatoires.

“Le résultat principal de cette visite au Daghestan est l’assurance que le championnat d’Europe sera tenu à un haut niveau. J’ai l’impression que toute la République est impliquée dans la préparation », a déclaré Vladimir Vasiliev, chef de la délégation du Daghestan lors d’une rencontre de comités organisateurs sur l’organisation des championnats d’Europe.

“La Lutte est la fierté du Daghestan. On raconte qu’en aucun autre endroit du monde on ne trouve autant d’oreilles cassées au mètre carré. Je suis reconnaissant de la confiance qui nous a été apportée ; nous remplirons, sans aucun doute, les exigences de United World Wrestling, “ a souligné Vasilev.

MM. Tzeno Tzenov, Président de UWW-Europe, Mikhail Mamiashvili, Président de la Fédération de Lutte de Russie et Vice-Président de l’UWW et Georgy Bryusov, membre du Comité Exécutif de UWW-Europe, ont également accompagné la visite. 

La décision d’organiser le championnat d’Europe in Kapiisk avait été prise lors de la réunion du Bureau de l’UWW pendant les championnats du monde de Paris en août 2017. Ce championnat d’Europe sera le plus grand évènement jamais organisé au Daghestan et fera suite aux tournois russes les plus récents des championnats du monde 2010 et des championnats d’Europe 2006 tenus à Moscou.

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."