Disparitions

Mario Saletnig

By Wrestling Canada

Mario Saletnig, grand avocat de la lutte au Canada et à l'international, nous a quitté.

M. Saletnig était Président de la Fédération Canadienne des Officiels. Il exerça comme arbitre lors de quatre éditions des Jeux Olympiques et 25 championnats du monde ainsi qu'à l'occasion de nombreux autres championnats et jeux continentaux.

En addition à son travail d'arbitre, M. Saletnig fut élu au Bureau de la FILA, aujourd'hui United World Wrestling, en 1986, fut un Instructeur FILA pendant 23 ans et Vice-Président du groupe de 2000 à 2010.

M. Saletnig était le Président de Wrestling Canada Lutte et fut Chef de Mission pour l'Association Canadienne des Jeux du Commonwealth pour les Jeux du Commonwealth de 1986. Il fut le Vice-Président de Wrestling Canada International de 1986 à 2010.

Il entra au Temple de la Renommée de Wrestling Canada en 1999 dans la catégorie Builder, puis fut intrôné au Panthéon de la FILA en 2012.

M. Saletnig servit également dans le Comité Exécutif de l'Association Panaméricaine de Lutte pendant 15 ans. Son engagement international en faveur de la lutte, à la fois en tant qu'officiel et administrateur, s'étend sur plus de quarante années.

“Mario était partie intégrante de la communauté de la lutte, ici au Canada et autour du monde”, a déclaré Don Ryan, Président de WCL. “Ses contributions étaient nombreuses et considérables. Nous présentons toutes nos sympathies et nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis en ces moments difficiles”.

via Wrestling Canada

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."