#WrestleRome

Matteo Pellicone : aperçu de la lutte féminine

By Olivia Lichti

ROME, Italie (20 juin) -- Après un malheureux report dû au COVID de sa date initiale en février, le Matteo Pellicone Ranking Series se disputera finalement à Rome cette semaine. Des lutteuses de cinq continents différents seront présentes dans la capitale italienne et plusieurs espoirs auront l'occasion de faire leurs preuves face aux meilleures lutteuses du monde.

La catégorie de poids des 68kg fournit un excellent exemple d'un tel affrontement. Après avoir remporté les titres de championne du monde U20 et senior en 65 kg l'année dernière, Irina RINGACI (MDA) est passée au poids olympique de 68 kg en vue de Paris 2024.

Ses débuts en février l'ont vue remporter les médailles d'or des Championnats d'Europe U23 Dan Kand et ensuite le titre européen senior, mais son premier grand test sera ici contre la médaillée d'argent des Jeux olympiques de Tokyo Blessing OBORODUDU (NGR).

Oborodudu sera tout aussi avide de victoire à Rome, car un bon résultat lui permettrait de devenir l'athlète numéro deux chez les 68 kg, dépassant ainsi Tamyra MENSAH STOCK (USA).

Un autre match de premier plan mettant en vedette une lutteuse nigériane et une jeune star est un combat imminent entre Alina AKOBIIA (UKR) et Odunayo ADEKUOROYE (NGR). Akobiia a récolté des médailles d'or aux Championnats du monde U23 2021 et aux Championnats d'Europe cette année et cherchera à s'imposer comme l'une des meilleures femmes au monde dans la catégorie des 57 kg avec une victoire à Rome.

Avec deux médailles mondiales à son actif, Adekuoroye sera l'une des concurrentes les plus difficiles d'Akobiia à ce jour.
La catégorie de poids la plus crédible de cet événement sera sans aucun doute celle des 62 kg, qui comprend des athlètes comme la championne du monde U23 Ana GODINEZ (CAN), la double championne olympique Lais NUNES (BRA) et les médaillées olympiques Sakshi MALIK (IND) et Iryna KOLIADENKO (UKR).

Koliadenko abordera ce tournoi en tant que favorite. Cependant, Malik et Godinez sortent toutes deux d'impressionnantes séries de victoires à la Coupe Bolat Turlykhanov et aux Championnats panaméricains respectivement. La jeune Canadienne sera certainement avide de victoires sur ses adversaires plus expérimentées, mais il reste à voir si elle a les compétences nécessaires pour les défier.

Les amateurs de lutte doivent également garder un œil sur la division des 53 kg. Grâce à sa médaille d'argent mondiale en 2021, Iulia LEORDA (MDA) est la lutteuse la plus en vue dans cette catégorie.

Cependant, la médaillée de bronze des championnats du monde de 2021, Samantha STEWART (CAN), aura indubitablement soif de revanche après avoir été battue par la Moldave en quart de finale à Oslo. La championne européenne Emma MALMGREN (SWE), qui est l'une des étoiles montantes les plus talentueuses de la lutte, sera également présente. Elle cherchera à remporter des victoires sur les médaillés mondiaux de sa catégorie et à continuer à s'affirmer comme une réelle menace pour les prochains Championnats du monde.

Comme toujours, les 76kg mettront en vedette une multitude de femmes talentueuses. Justina DI STASIO (CAN) est la tête d'affiche de cette catégorie de poids et cherchera à prouver qu'elle peut lutter dans la division la plus difficile et pas seulement en 72kg, où elle a remporté un titre mondial en 2018. Elle sera confrontée à ses collègues médaillées mondiales Epp MAE (EST) et Martina KUENZ (AUT). Les affrontements entre ces trois marteaux poids lourds sont à ne pas manquer.

Bien que le contingent américain soit petit lors de cet événement, il est puissant. Emma BRUNTIL (USA) tentera de remporter sa quatrième médaille internationale de 2022 en 65 kg, après avoir remporté l'or aux concours Dan Kolov et Ivan Yarygin et le bronze au Yasar Dogu Ranking Series. Elle devra faire face à deux des meilleures athlètes ukrainiennes, Tetiana RIZHKO (UKR) et Kateryna ZELENYKH (UKR).

Skylar GROTE (USA) rejoint Bruntil dans la catégorie des 72 kg. Grote vient de remporter le titre panaméricain à Acapulco, au Mexique, et cherchera à améliorer son classement mondial actuel de 17. Sa principale adversaire sera la double médaillée de bronze Anna SCHELL (GER).

Chez les 55 kg, la médaillée d'argent des championnats du monde de 2021, Nina HEMMER (GER), tentera de se glisser en tête du classement devant Oleksandra KHOMENETS (UKR) et Tsugumi SAKURAI (JPN), qui ne seront pas présentes à cet événement.

Cependant, elle devra faire face à Andreea ANA (ROU), classée cinquième, et à Vinesh PHOGAT (IND), médaillé de bronze aux championnats du monde 2019, pour y parvenir. Hemmer a battu la Roumaine par une mince marge de 3-2 aux Championnats du monde de 2021, mais a été battue par Phogat lors de leur dernière rencontre.

La catégorie de poids non olympique la plus profonde, et de loin, est celle des 59 kg. Anastasia NICHITA (MDA) cherchera à poursuivre sa remarquable saison 2022, qui comprend déjà des titres au Yasar Dogu et aux Championnats européens.

Pour poursuivre sa série dorée, elle devra détrôner la jeune étoile Solomiia VYNNYK (UKR) qui l'a battue dans un renversement stupéfiant lors des Championnats du monde U23 2021.

Vynnyk aura une énorme opportunité de se mesurer à Nichita ainsi qu'à d'autres menaces de niveau senior comme la médaillée de bronze des championnats du monde Sarita MOR (IND), qui vient de remporter un titre à la Bolat Turlykhanov Cup, et l'ancienne championne du monde U23 Grace BULLEN (NOR).

Dans toutes les catégories de poids, le Matteo Pellicone sera un fantastique avant-goût de l'avenir de la lutte féminine et montrera qui peut prétendre à une médaille aux Championnats du monde de septembre. Prenez plaisir à regarder les vétérans accomplis et la nouvelle génération alors que le monde se rassemble en Italie pour ce qui pourrait bien être l'événement de lutte le plus passionnant à ce jour en 2022.

Le Matteo Pellicone débute mercredi et peut être suivi en direct sur uww.org.

#UWWAwards

Prix UWW : les USA dominent la lutte féminine ; Tynybekova recueille le plus de points tous styles confondus

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 3 décembre) -- Comme ils l'avaient déjà démontré lors des épreuves de Tokyo, le Japon et les USA dominent les classements de lutte féminine.

Quatre lutteuses américaines et deux Japonaises ont terminé premières des classements tandis que les quatres places restantes reviennent à la Bulgarie, au Kirghizstan, à la Moldavie et au Kazakhstan.

Comme en lutte libre et en lutte gréco-romaine, les meilleures athlètes des classement de la lutte féminine recevront $10,000, les deuxièmes $7,000 et les troisièmes $3,000.

Plus tôt dans la semaine, United World Wrestling avait annoncé les vainqueurs des dix catégories de lutte libre et de lutte gréco-romaine.

La lutte féminine demeure la priorité de l'UWW, qui offre les mêmes récompenses à tous les athlètes. Un total de $600,000 a été annoncé pour les 90 athlètes - 30 dans chaque style -, récompensant les athlètes les plus actifs de la saison.

Neuf athlètes avaient été récompensés en 2019, un chiffre désormais étendu à 90, avec des prix passant de $200,000 à 600,000. Les lots 2021 intègrent les sommes prévues pour 2020 mais non distribuées suite à l'impact de la pandémie de covid-19 sur les compétitions.

La saison 2021 aura été unique en son genre avec les JO et le championnat du monde tenus la même année. La distribution des points y était identique à l'exception des Jeux Olympiques où les médaillés obtenaient 20% de points de plus qu'au championnat du monde. Tous les médaillés d'or de Tokyo reçoivent 10 points supplémentaires, ceux d'argent 6 et ceux de bronze 3.

Voici, à l'intention des fans, un tableau de répartition des points.

Sarah HILDEBRANDTSarah HILDEBRANDT (USA) s'est emparée de sa seconde médaille mondiale d'argent et passe en tête des 50kg (Photo : UWW / Tony Rotundo)

50kg
Sarah HILDEBRANDT (USA) 82
Yui SUSAKI (JPN) 68
Mariya STADNIK (AZE) 60

Trois médaillées olympiques occupent les trois premières places du classement des 50kg. La médaillée de bronze olympique et médaillée mondiale d'argent 2021 Sarah HILDEBRANDT (USA) se retrouve au sommet du podium. Sa médaille de Tokyo lui aura rapporté 26 points, l'argent d'Oslo 38 de plus ; l'or des panaméricains lui amène 18 points pour un total de 82 points.

La championne olympique 2021 - et invaincue à l'international - Yui SUSAKI (JPN) occupe la deuxième place avec 68 points, tous le produit de sa victoire à domicile cet été. La quadruple médaillée olympique - dont un bronze à Tokyo cette année - Mariya STADNIK (AZE) avait débuté sa saison par la médaille d'or du championnat d'Europe (18 points), suivie de 16 points récoltés à l'Open de Pologne, un événement de série de classement (ESC). Sa médaille de bronze de Tokyo lui ramène 26 points supplémentaires pour un total de 60 points.

Mayu MUKAIDALa championne olympique Mayu MUKAIDA (JPN) termine première des 53kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

53kg
Mayu MUKAIDA (JPN) 68
Vinesh PHOGAT (IND) 58
Akari FUJINAMI (JPN) 58

Championne olympique des 53kg, Mayu MUKAIDA (JPN) termine première avec 68 points. Comme sa coéquipière Susaki, elle a obtenu tous ses points grâce à une médaille d'or à Tokyo.

Sa rivale Vinesh PHOGAT (IND) est seconde du classement avec 58 points - médaillée d'or de l'événement de série de classement de Rome (14 points), du championnat d'Asie (18 points) et de l'Open de Pologne (14 points).

Elle se contente d'une neuvième place à Tokyo, pour 12 points.

Une seconde lutteuse japonaise termine dans ce top 3, ce qui n'est pas courant - Akari FUJINAMI (JPN), avec 58 points. Elle était à égalité avec Phogat jusqu'à la participation de celle-ci aux JO.

Akari a obtenu tous ses points lors du championnat du monde d'Oslo où elle a fait la course en tête 41-0.

Tsugumi SAKURAITsugumi SAKURAI (JPN) s'est emparée de l'or d'Oslo et de la première place du classement des 55kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

55kg
Tsugumi SAKURAI (JPN) 58
Andreea ANA (ROU) 39
Roksana ZASINA (POL) 39

C'est également une Japonaise qui a remporté le titre mondial des 55kg à Oslo ; Tsugumi SAKURAI (JPN) a reçu 58 points pour cet exploit. Elle est la seconde lutteuse à terminer première.

Championne du monde des U23, Andreea ANA (ROU) atteint la deuxième place avec 39 points accumulés sur trois compétitions. Sa médaille de bronze du championnat d'Europe lui rapporte 16 points.

Elle termine sixième de l'Open de Pologne. Comme il n'y avait que sept lutteuses dans sa catégorie, sa sixième position lui rapporte 1 point et 6 additionnels. Puis une septième place mondiale lui apporta 16 points de plus, pour un total de 39 points.

Roksana ZASINA (POL) termine aussi avec 39 points au compteur mais sa neuvième place au championnat du monde donne l'avantage à Ana. Médaillée d'argent du championnat d'Europe pour 18 points, elle en ajoute neuf pour une quatrième place à l'ESC de Varsovie et reçoit 12 points supplémentaires pour une neuvième place à Oslo.

Helen MaroulisHelen MAROULIS (USA) s'est emparée du bronze des JO de Tokyo et de l'or des mondiaux (Photo : UWW / Tony Rotundo)

57kg
Helen MAROULIS (USA) 84
Iryna KURACHKINA (BLR) 76
Anshu MALIK (IND) 76

Si elle n'a pas réussi à obtenir de seconde médaille olympique, Helen MAROULIS (USA) a tout de même décroché le bronze à Tokyo (26 points) et l'or du championnat du monde d'Oslo (58 points) et termine au sommet du classement de la catégorie de poids des 57kg.

Médaillée d'argent des JO 2021 (44 points), Iryna KURACHKINA (BLR) est deuxième avec une différence de huit points. Championne d'Europe pour 20 points, elle fut deuxième de l'Open de Pologne (12 points), pour un total de 76 points.

Anshu MALIK (IND), troisième derrière Kurachkina aux JO, termine également avec 76 points. Sa cinquième place au Matteo Pellicone lui ramène huit points, celle de championne d'Asie 18.

L'ancienne championne du monde des cadets récolte 12 points pour une neuvième place à Tokyo, mais 38 points grâce à l'argent d'Oslo, où elle fut vaincue par Maroulis en finale. L'Indienne aurait autrement abouti au sommet du classement.

Bilyana DUDOVALa championne du monde Bilyana DUDOVA (BUL) termine première du classement des 59kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

59kg
Bilyana DUDOVA (BUL) 76
Sarita MOR (IND) 41
Shoovdor BAATARJAV (MGL) 39

Bilyana DUDOVA (BUL) n'aurait pas pu espérer mieux cette année. Elle a remporté le championnat d'Europe de Varsovie pour 18 points et devient championne du monde à Oslo pour 58 points supplémentaires et rejoint le sommet de la catégorie de poids des 59kg.

Sarita MOR (IND), tout comme Dudova, a remporté le titre continental d'Asie (18 points) ; elle a cependant échoué devant l'or des mondiaux, se contentant de la médaille de bronze (23 points), et termine deuxième du classement.

Aisuluu TYNYBEKOVAAisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est devenue double championne du monde et première du classement des 62kg (Photo : UWW / Theo Lowenstein)

62kg
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) 136
Yukako KAWAI (JPN) 68
Kayla MIRACLE (USA) 56

Aucun autre athlète n'a accumulé plus de points de classement qu'Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) : 136 points en quatre événements.

Championne d'Asie en avril pour 18 points, elle en ajoute 16 grâce à la médaille d'or de l'Open de Pologne.

Médaillée d'argent des JO, elle en tire 44 points, et la défense couronnée de succès de son titre de Noursoultan lui ajoute encore 58 points pour un total de 136.

La championne olympique Yukako KAWAI (JPN) avait vaincu Tynybekova en finale pour 68 points, suffisamment pour terminer seconde au classement et empocher $ 7,000.

Kayla MIRACLE (USA) a terminé deuxième derrière Tynybekova à Oslo, où elle récolte 38 points qui, ajoutés aux 18 du championnat continental panaméricain, lui permettent d'accéder à la troisième place du classement de la catégorie.

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), première championne du monde de lutte féminine de l'histoire de la Moldavie, est première du classement des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

65kg
Irina RINGACI (MDA) 78
Miwa MORIKAWA (JPN) 38
Gaukhar MUKATAY (KAZ) 26

La première championne du monde de lutte féminine de l'histoire de la Moldavie Irina RINGACI (MDA) a pris la première place du classement de la catégorie de poids des 65kg avec 58 points récoltés à Oslo et 20 au championnat d'Europe de Varsovie.

Deuxième derrière Ringaci à Oslo, Miwa MORIKAWA (JPN) est deuxième du classement grâce aux 38 points de cette médaille d'argent.

La Kazakhe Gaukhar MUKATAY (KAZ) est troisième avec 26 points. Absente des JO et des mondiaux, elle remporte le Matteo Pellicone pour 14 points et termine cinquième du championnat d'Asie pour 12 points supplémentaires.

Tamyra Mensah StockTamyra MENSAH STOCK (USA) est première des 68kg avec 123 points cumulés (Photo : UWW / Martin Gabor)

68kg
Tamyra MENSAH STOCK (USA) 123
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) 114
Blessing OBORUDUDU (NGR) 90

Etonnamment vaincue au championnat du monde, la championne olympique Tamyra MENSAH STOCK (USA) termine tout de même en tête du classement des 68kg, médaillée d'or du Matteo Pellicone pour 14 points, du panaméricain pour 18 points et des Jeux Olympiques pour 68 points.

Elle obtient le bronze au championnat du monde, pour 23 points de plus et un total de 123 points.

La championne du monde 2021 et médaillée olympique de bronze Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) est deuxième, à seulement neuf points de Mensah Stock. Zhumanazarova a récolté l'or du championnat d'Asie (18 points), la médaille de bronze de l'Open de Pologne (12 points).

Son bronze olympique ajoute 26 points de plus avant le grand saut de la médaille d'or d'Oslo (58 points), pour un total de 114.

Médaillée d'argent à Tokyo et première médaillée olympique de l'histoire du Nigéria, Blessing OBORUDUDU (NGR) termine troisième malgré une huitième place aux mondiaux.

Elle obtient 44 points à Tokyo, et 14 pour la médaille d'argent de l'Open de Pologne comme pour son résultat des mondiaux.

Comme le championnat d'Afrique n'a pas eu lieu en 2021, les 18 points qu'elle avait obtenue l'année passée pour sa médaille d'or ont été reportés dans le classement 2021.

Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ), première des 72kg avec 72 points (Photo : UWW / Martin Gabor)

72kg
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) 72
Masako FURUICHI (JPN) 58
Buse TOSUN (TUR) 35

L'une des lutteuses les plus actives de la lutte féminine en 2021 fut Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ). Pour ses efforts elle prend la première position de la catégorie de poids des 72kg ; sa médaille d'argent des mondiaux la récompense de 38 points.

Elle s'était auparavant emparée de l'or du Pellicone pour 8 points et de l'argent du championnat d'Asie pour 16. A l'Open de Pologne elle récolte 10 points.

La championne du monde d'Oslo Masako FURUICHI (JPN) récolte 58 points pour cette médaille d'or et termine deuxième du classement.

Buse TOSUN (TUR), troisième, a obtenu une médaille de bronze aux mondiaux (23 points) et l'argent de l'Open de Pologne (12 points) pour un total 35 points.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) remporte un historique sixième titre mondial et prend la tête du classement des 76kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

76kg
Adeline GRAY (USA) 120
Aline ROTTER FOCKEN (GER) 100
Epp MAEE (EST) 86

La championne olympique Aline ROTTER FOCKEN (GER) et la championne du monde Adeline GRAY (USA) auront été au coude à coude pour la première place des 76kg.

Focken a commencé l'année par une médaille de bronze au championnat d'Europe pour 16 points, tandis qu'un mois plus tard Adeline Gray remportait le championnat panaméricain pour 18 points.

Focken a ensuite pris la tête grâce à la médaille d'or de l'Open de Pologne (16 points), événement duquel Gray était absente.

Toutes deux se sont retrouvées en finale des Jeux Olympiques, où l'Allemande a écrasé l'encore quintuple championne du monde, récoltant 68 points, Gray en prenant 44 pour la médaille d'argent.

Gray remporta alors son extraordinaire sixième titre mondial à Oslo pour 58 points, passant en première place du classement devant les 100 points de Focken avec 120 points cumulés.

La championne d'Europe Epp MAEE (EST) inscrit une année épique pour l'Estonie, avec un titre continental et une première participation en finale du championnat du monde.

Elle récolte 20 points pour l'or de Varsovie et 14 pour la médaille d'argent de l'Open de Pologne dans la même ville. Elle termine huitième des JO avec 14 points en récompense.

Atteignant la finale d'Oslo, elle obtient la médaille d'argent et reçoit 38 points pour cette exploit historique.

La saison 2022 des séries de classement débutera avec le Matteo Pellicone de Rome du 3 au 7 février prochain, suivi par le Yasar Dogu d'Istanbul du 24 au 28 février.

Pour plus de compétitions, vous pouvez vous rendre sur uww.org/events.