#WrestleRome

Matteo Pellicone, aperçu de la lutte libre

By Vinay Siwach

ROME, Italie (20 juin) -- Il y a un an, Turan BAYRAMOV (AZE) était l'un des lutteurs les plus actifs au monde. Il a participé à huit compétitions, dont les Jeux olympiques, trois championnats du monde et deux compétitions continentales. Il semblait que Bayramov serait le lutteur attitré de l'Azerbaïdjan en 74 kg.

Mais au début de 2022, Bayramov est tombé sur Dzhabrail GADZHIEV (AZE) au tournoi Dan Kolov en Bulgarie. Bien que la finale n'ait pas été riche en action, Gadzhiev a marqué deux points techniques contre un de Bayramov pour remporter l'or.

L'Azerbaïdjan a tout de même envoyé Bayramov aux Championnats européens seniors, où il a remporté le bronze, tandis que Gadzhiev a remporté l'or aux Championnats européens U23.

Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE) revient à la compétition après un an. (Photo: UWW / Gabor Martin)

L'Azerbaïdjan participe maintenant à l'événement du Matteo Pellicone Ranking Series à Rome avec les deux athlètes de 74 kg. La lutte se joue maintenant à trois, car Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE) revient après un an d'absence pour cause de blessure.

Gadzhiyev avait qualifié l'Azerbaïdjan pour les Jeux olympiques de Tokyo lors des qualifications olympiques européennes, mais il s'est blessé au genou à l'entraînement et Bayramov a pris sa place dans l'équipe. Mais avec les Jeux islamiques en août et les Championnats du monde en septembre, l'Azerbaïdjan fait face à un dilemme avec les trois lutteurs qui tentent de faire partie de la même catégorie de poids.

Gagner l'or à Rome ne sera pas une garantie, car le champion européen et médaillé d'argent mondial Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) tentera de remporter sa deuxième médaille d'or consécutive dans les Ranking Series. Il a remporté le titre en 74 kg à la Bolat Turlykhanov Cup à Almaty au début du mois.

Cette catégorie de poids est l'une des plus profondes du monde et l'Azerbaïdjan ne voudra peut-être pas subir un faux pas de sa part aux Championnats du monde en n'envoyant pas son meilleur lutteur à Belgrade.

Horst LEHRHorst LEHR (GER) concourra en 57 kg à Rome. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

C'est dans cet esprit qu'ils ont également inscrit deux lutteurs dans la catégorie des 57 kg. Le champion du monde U23 et médaillé d'argent des Championnats d'Europe Aliabbas RZAZADE (AZE) sera le favori pour remporter l'or à Rome, mais son compatriote Afgan KHASHALOV (AZE) devra être à la hauteur s'il veut faire partie de l'équipe en 57 kg.

Le médaillé de bronze des championnats du monde Horst LEHR (GER) fait son retour à la compétition depuis qu'il est devenu le tout premier champion d'Europe U23 de l'Allemagne en février. Son expérience et son style de lutte unique pourraient perturber le rythme de la paire azerbaïdjanaise.

L'ancien champion du monde U17 Andrii YATSENKO (UKR) aura également à cœur d'être prêt pour la compétition à Rome. Il a participé pour la dernière fois aux qualifications olympiques européennes en mars de l'année dernière.

Les deux grandes stars ukrainiennes, le champion d'Europe junior Erik ARUSHANIAN (UKR) et Vasyl SHUPTAR (UKR) sont inscrits en 65kg. Alors que Shuptar, 31 ans, a participé aux Championnats du monde d'Oslo, un meilleur résultat d'Arushanian pourrait lui permettre de se qualifier pour l'événement de Belgrade.

Mais ce ne sera pas une promenade de santé pour lui, car le champion européen Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) vise sa première médaille d'or de l'année dans les Ranking Series. Le Hongrois a battu le médaillé d'argent olympique Haji ALIYEV (AZE) en finale à Budapest.

À part lui, l'ancien champion du monde Beka LOMTADZE (GEO), le médaillé d'argent panaméricain Sebastian RIVERA (PUR), le médaillé de bronze européen U23 Hamza ALACA (TUR) et Ali RAHIMZADE (AZE), qui participe à la compétition pour la première fois depuis Oslo, sont inscrits dans la catégorie des 65 kg.

Haji ALIYEV (AZE)Haji ALIYEV (AZE) passera en 70 kg pour le Matteo Pellicone. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Aliyev avait l'occasion de venger sa défaite de Budapest contre Muszukajev mais a fait un saut en 70kg pour le tournoi. Aliyev a lutté dans cette catégorie de poids une fois auparavant, lors de l'Open Ranking Series de Pologne en 2021. Il a fini par gagner le bronze.

S'il veut remporter l'or maintenant, il devra passer par deux lutteurs rusés, le champion européen Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) et le médaillé d'argent des championnats du monde et d'Asie Ernazar AKMATALIEV (KGZ).

Le Géorgien n'a pas concouru depuis sonFor Azerbaijan, world bronze medalists Abubakr ABAKAROV (AZE) and Osman NURMAGOMEDOV (AZE) will be the favorite to win the 86kg and 92kg respectively. titre en 70 kg à Budapest, après avoir remporté le bronze au Yasar Dogu Ranking Series au début de l'année.

Akmataliev n'a pas remporté de médaille à Istanbul mais est revenu pour remporter l'argent aux Championnats d'Asie. Il s'est incliné 4-3 en finale contre Taishi NARIKUNI (JPN). Mais Akmataliev cherchera maintenant à remporter sa deuxième médaille d'or des Ranking Series après avoir remporté la première médaille à Almaty.

Pour l'Azerbaïdjan, les médaillés de bronze mondiaux Abubakr ABAKAROV (AZE) et Osman NURMAGOMEDOV (AZE) seront les favoris pour remporter les 86kg et 92kg respectivement.

Alors que le médaillé d'argent européen Abakarov a Boris MAKOEV (SVK) et le champion du monde U23 Mukhmammed ALIIEV (UKR) comme principaux adversaires, Nurmagomedov pourrait affronter Erhan YAYLACI (TUR).

Les deux lutteurs se sont affrontés lors des Championnats d'Europe U23 de 2021 et Nurmagomedov avait pratiquement scellé la médaille d'or. Dans la dernière seconde, il a eu recours à la distance avec Yaylaci et sur l'attaque finale du lutteur turc, Nurmagomedov a commis une simple traction. Le point de pénalité lui a coûté le titre continental.

Le tableau des 97 kg pour Rome peut être qualifié de mini championnat d'Europe. Les six meilleurs lutteurs de Budapest sont tous inscrits à Rome, avec en tête le médaillé d'or Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE). Vladislav BAITSAEV (HUN), médaillé d'argent à Budapest, cherchera à prendre sa revanche si les deux lutteurs se rencontrent sur le tapis.

Les deux médaillés de bronze Batyrbek TSAKULOV (SVK) et Zbigniew BARANOWSKI (POL) chercheront également à inverser les résultats de Budapest. Le lutteur slovaque avait perdu contre Baitsaev au premier tour tandis que Baranowski avait subi une défaite en demi-finale contre Magomedov.

Dans les combats pour la médaille de bronze, Tsakulov, qui a remporté l'or à la Bolat Turlykhanov Cup, a battu Erik THIELE (GER), tandis que Baranowski s'est débarrassé du vétéran Elizbar ODIKADZE (GEO).

Mais en participant à son premier événement Ranking Series depuis 2018, Odikadze espère prolonger son record parfait lors de ces tournois. En 2018, il a remporté l'or lors des deux événements de Ranking Series.

Geno PETRIASHVILI (GEO)Geno PETRIASHVILI (GEO) sera le favori pour remporter l'or en 125kg à Rome. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Une autre star géorgienne et médaillé d'argent olympique Geno PETRIASHVILI (GEO) est le favori pour remporter l'or chez les 125kg. Après avoir perdu contre Taha AKGUL (TUR) en finale des Championnats d'Europe, Petriashvili aimerait retrouver le chemin de la victoire avant le grand événement de septembre.

Mais Robert BARAN (POL) pourrait avoir d'autres idées. Dans une demi-finale palpitante aux Championnats d'Europe, Baran a réussi à tenir tête à Petriashvili pendant la majeure partie du temps. Il a finalement subi une défaite 2-1 mais à Rome, il se soutiendra pour inverser le résultat.

Le médaillé d'argent des championnats du monde U23 Azamat KHOSONOV (GRE) et l'ancien champion d'Europe U23 Anil KILICSALLAYAN (TUR) pourraient monter sur le podium.

Chez les 79 kg, le champion d'Europe U23 et senior Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE) sera à surveiller car il tentera de prouver que ses deux titres continentaux en deux mois n'étaient pas des coups de chance.

La lutte libre commence vendredi et peut être regardée en direct sur uww.org.

#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."