#UWWAwards

Performances Exceptionnelles 2021 : Geraei, Zare et Focken

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 7 décembre) -- Mohammadreza GERAEI (IRI), Amir ZARE (IRI) et Aline FOCKEN (GER) ont reçu le Prix UWW 'Performances Exceptionnelles de l'Année' pour 2021.

Geraei est arrivé en 2021 sans aucune médaille mondiale ou olympique à son tableau. Le lutteur de 25 ans, surnommé 'l'homme de glace', s'est emparé, au-delà de toute attente, de la médaille d'or à Tokyo et conclut son improbable campagne 2021 par le titre mondial d'Oslo.

Zare, tout juste 20 ans, signe une année monumentale. Médaillé de bronze à Tokyo, il a ensuite renversé le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO) et le champion olympique Taha AKGUL (TUR) sur le chemin qui l'a conduit à la suprémacie chez les poids lourds et au titre du championnat du monde d'Oslo.

Aline Focken a choisi sa retraite au parfait moment. Elle avait fait l'impasse sur les Jeux de Londres en 2012 et s'était retrouvée neuvième de ceux de Rio, mais la vétérane (12 ans de carrière) a rendu son maillot sur une impressionnante victoire en 76kg sur la quintuple championne du monde Adeline GRAY (USA) en finale des Jeux Olympiques de Tokyo.

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."