#WomensDay2022

Pour la première fois, les Jeux du Commonwealth seront arbitrés par une majorité de femmes

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 8 mars) -- Pour donner suite à l'annonce du Comité international olympique de juillet 2021 d'atteindre l'égalité des sexes lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024, United World Wrestling a lancé, pour la durée du cycle olympique, un plan stratégique spécialement orienté vers l'égalité des sexes .

La Commission des arbitres de l'UWW, en collaboration avec les départements des sports et du développement, a lancé cette initiative. De nombreux cours sont prévus les deux années qui viennent.

En mai 2022, l'UWW accueillera le second programme éducatif entièrement dédié aux femmes arbitres et officiantes, avec pour but de partager les derniers outils éducatifs, des cours en ligne, des sessions pratiques et des notions d'autonomisation, tous oeuvrant à la réduction des disparités entre les sexes avant les Jeux de Paris.

Dans ce contexte, la Fédération des Jeux du Commonwealth et l'UWW ont été d'accord d'accueillir un pourcentage de femmes officiantes substantiellement plus élevé que celui des hommes à l'occasion de la prochaine édition des Jeux du Commonwealth d'août prochain, et la compétition sera donc arbitrée par 15 femmes sur un total de 21 arbitres, soit 70%, une première dans l'histoire de la lutte. De plus, le poste de déléguée à l'arbitrage et d'autres postes officiels seront occupés par des femmes.

United World Wrestling compte, pour l'instant, 10 arbitres femmes dans la plus haute catégorie (1S) et 91 femmes arbitres en tout.

"Nous nous sommes engagés à faire avancer la lutte dans la bonne direction et à promouvoir des sujets tels que la diversité, atteindre l'égalité des sexes et des opportunités et un accès à l'éducation équitables dans tous les domaines de notre discipline," a déclaré M. Lalovic, le Président de l'UWW. "Nous sommes ravis et enthousiastes à l'idée que les prochains Jeux du Commonwealth, à Birmingham, soient le premier événement majeur de lutte avec plus de 70% de femmes officiantes."

CWG

Depuis 2018, l'UWW a dédié de nombreux programmes envers les femmes officiantes, coaches, arbitres et administratrices, avec pour objectif la réduction des disparités dans le sport. Des fédérations nationales telles que celles d'Arabie Séoudite et d'Iran ont organisé des cours dédiés aux femmes pour offrir des opportunités équitables ; ceci démontre que le sport est un outil majeur du développement social et contribue au changement des mentalités.

“Nous comptons offrir des chances égales à notre communauté autour du monde," a commenté M. Carlos Roy, le Secrétaire général d'United World Wrestling. "Nous sommes déterminés à ce que nos programmes de développement contribuent à ces sujets en faveur de toutes nos fédérations nationales.”

La compétition de lutte des Jeux du Commonwealth se déroulera au stade Coventry de Birmingham les 5 et 6 août prochains.

#Anti-Doping

L'ITA impose des sanctions de deux ans à neuf lutteurs russes

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (27 avril) -- L'International Testing Agency (ITA), qui dirige un programme antidopage indépendant pour United World Wrestling (UWW), a poursuivi avec succès neuf lutteurs/lutteuses russes pour l'utilisation de substances interdites sur la base de données extraites du laboratoire de Moscou.

Les cas sont basés sur des enquêtes conduites par le département Intelligence & Investigations de l'AMA (I&I AMA) et par le Professeur Richard McLaren sur des allégations de pratiques de dopage systémiques dans le sport russe ainsi que sur les données du Système de Gestion de l'Information du Laboratoire de Moscou (LIMS) récupérées par l'I&I AMA au fil du temps. Les preuves ont été fournies par l'I&I AMA à l'ITA en 2021 et 2022 pour une évaluation plus approfondie. Ces investigations ont notamment permis de découvrir des données LIMS indiquant la présence de substances interdites dans des échantillons fournis par les athlètes en 2012.

L'ITA rapporte que, conformément avec les règles antidopage d'UWW (RAD UWW), les lutteurs/lutteuses suivants ont chacun admis la violation des règles antidopage (VRAD) et accepté une période de suspension de deux ans pour l'utilisation de substances interdites (Article 2.2 des RAD UWW applicables) et la disqualification de tous les résultats obtenus en compétition du 20 novembre 2012 au 20 novembre 2014. Les athlètes ont bénéficié d'une "admission anticipée" et d'une antidatation partielle de leur période de suspension (Article 10.9.2 de la version applicable des RAD UWW):

Dariya LEKSINA – période de suspension jusqu'au 1er mars 2023
Elena VOSTRIKOVA – période de suspension jusqu'au 1er mars 2023
Margarita FATKULINA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Elena GETTA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Anzhela KATAEVA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Elena KULIKOVA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Alevtina LISITSINA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Anastasiya SHCHAVLINSKAYA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023

L'athlète Aleksey SHCHEKOV n'a pas admis la VRAD et par conséquent n'a pas bénéficié de la réduction de l'admission anticipée (Article 10.9.2 des RAD UWW applicables ). Il a été sanctionné par une période de suspension de 2 ans allant jusqu'au 1er mars 2024 et de la disqualification des tous les résultats obtenus en compétition du 6 avril 2012 jusqu'au 2 mars 2022.

Durant la période de suspension, selon l'article 10.14 des RAD UWW,  les athlètes ne peuvent participés, à quelque titre que ce soit, à aucune compétition ou aucune autre activité, que ce soit au niveau national ou international, organisée par un signataire du Code Mondial Antidopage.