#UWWAwards

Prix UWW : les USA dominent la lutte féminine ; Tynybekova recueille le plus de points tous styles confondus

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 3 décembre) -- Comme ils l'avaient déjà démontré lors des épreuves de Tokyo, le Japon et les USA dominent les classements de lutte féminine.

Quatre lutteuses américaines et deux Japonaises ont terminé premières des classements tandis que les quatres places restantes reviennent à la Bulgarie, au Kirghizstan, à la Moldavie et au Kazakhstan.

Comme en lutte libre et en lutte gréco-romaine, les meilleures athlètes des classement de la lutte féminine recevront $10,000, les deuxièmes $7,000 et les troisièmes $3,000.

Plus tôt dans la semaine, United World Wrestling avait annoncé les vainqueurs des dix catégories de lutte libre et de lutte gréco-romaine.

La lutte féminine demeure la priorité de l'UWW, qui offre les mêmes récompenses à tous les athlètes. Un total de $600,000 a été annoncé pour les 90 athlètes - 30 dans chaque style -, récompensant les athlètes les plus actifs de la saison.

Neuf athlètes avaient été récompensés en 2019, un chiffre désormais étendu à 90, avec des prix passant de $200,000 à 600,000. Les lots 2021 intègrent les sommes prévues pour 2020 mais non distribuées suite à l'impact de la pandémie de covid-19 sur les compétitions.

La saison 2021 aura été unique en son genre avec les JO et le championnat du monde tenus la même année. La distribution des points y était identique à l'exception des Jeux Olympiques où les médaillés obtenaient 20% de points de plus qu'au championnat du monde. Tous les médaillés d'or de Tokyo reçoivent 10 points supplémentaires, ceux d'argent 6 et ceux de bronze 3.

Voici, à l'intention des fans, un tableau de répartition des points.

Sarah HILDEBRANDTSarah HILDEBRANDT (USA) s'est emparée de sa seconde médaille mondiale d'argent et passe en tête des 50kg (Photo : UWW / Tony Rotundo)

50kg
Sarah HILDEBRANDT (USA) 82
Yui SUSAKI (JPN) 68
Mariya STADNIK (AZE) 60

Trois médaillées olympiques occupent les trois premières places du classement des 50kg. La médaillée de bronze olympique et médaillée mondiale d'argent 2021 Sarah HILDEBRANDT (USA) se retrouve au sommet du podium. Sa médaille de Tokyo lui aura rapporté 26 points, l'argent d'Oslo 38 de plus ; l'or des panaméricains lui amène 18 points pour un total de 82 points.

La championne olympique 2021 - et invaincue à l'international - Yui SUSAKI (JPN) occupe la deuxième place avec 68 points, tous le produit de sa victoire à domicile cet été. La quadruple médaillée olympique - dont un bronze à Tokyo cette année - Mariya STADNIK (AZE) avait débuté sa saison par la médaille d'or du championnat d'Europe (18 points), suivie de 16 points récoltés à l'Open de Pologne, un événement de série de classement (ESC). Sa médaille de bronze de Tokyo lui ramène 26 points supplémentaires pour un total de 60 points.

Mayu MUKAIDALa championne olympique Mayu MUKAIDA (JPN) termine première des 53kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

53kg
Mayu MUKAIDA (JPN) 68
Vinesh PHOGAT (IND) 58
Akari FUJINAMI (JPN) 58

Championne olympique des 53kg, Mayu MUKAIDA (JPN) termine première avec 68 points. Comme sa coéquipière Susaki, elle a obtenu tous ses points grâce à une médaille d'or à Tokyo.

Sa rivale Vinesh PHOGAT (IND) est seconde du classement avec 58 points - médaillée d'or de l'événement de série de classement de Rome (14 points), du championnat d'Asie (18 points) et de l'Open de Pologne (14 points).

Elle se contente d'une neuvième place à Tokyo, pour 12 points.

Une seconde lutteuse japonaise termine dans ce top 3, ce qui n'est pas courant - Akari FUJINAMI (JPN), avec 58 points. Elle était à égalité avec Phogat jusqu'à la participation de celle-ci aux JO.

Akari a obtenu tous ses points lors du championnat du monde d'Oslo où elle a fait la course en tête 41-0.

Tsugumi SAKURAITsugumi SAKURAI (JPN) s'est emparée de l'or d'Oslo et de la première place du classement des 55kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

55kg
Tsugumi SAKURAI (JPN) 58
Andreea ANA (ROU) 39
Roksana ZASINA (POL) 39

C'est également une Japonaise qui a remporté le titre mondial des 55kg à Oslo ; Tsugumi SAKURAI (JPN) a reçu 58 points pour cet exploit. Elle est la seconde lutteuse à terminer première.

Championne du monde des U23, Andreea ANA (ROU) atteint la deuxième place avec 39 points accumulés sur trois compétitions. Sa médaille de bronze du championnat d'Europe lui rapporte 16 points.

Elle termine sixième de l'Open de Pologne. Comme il n'y avait que sept lutteuses dans sa catégorie, sa sixième position lui rapporte 1 point et 6 additionnels. Puis une septième place mondiale lui apporta 16 points de plus, pour un total de 39 points.

Roksana ZASINA (POL) termine aussi avec 39 points au compteur mais sa neuvième place au championnat du monde donne l'avantage à Ana. Médaillée d'argent du championnat d'Europe pour 18 points, elle en ajoute neuf pour une quatrième place à l'ESC de Varsovie et reçoit 12 points supplémentaires pour une neuvième place à Oslo.

Helen MaroulisHelen MAROULIS (USA) s'est emparée du bronze des JO de Tokyo et de l'or des mondiaux (Photo : UWW / Tony Rotundo)

57kg
Helen MAROULIS (USA) 84
Iryna KURACHKINA (BLR) 76
Anshu MALIK (IND) 76

Si elle n'a pas réussi à obtenir de seconde médaille olympique, Helen MAROULIS (USA) a tout de même décroché le bronze à Tokyo (26 points) et l'or du championnat du monde d'Oslo (58 points) et termine au sommet du classement de la catégorie de poids des 57kg.

Médaillée d'argent des JO 2021 (44 points), Iryna KURACHKINA (BLR) est deuxième avec une différence de huit points. Championne d'Europe pour 20 points, elle fut deuxième de l'Open de Pologne (12 points), pour un total de 76 points.

Anshu MALIK (IND), troisième derrière Kurachkina aux JO, termine également avec 76 points. Sa cinquième place au Matteo Pellicone lui ramène huit points, celle de championne d'Asie 18.

L'ancienne championne du monde des cadets récolte 12 points pour une neuvième place à Tokyo, mais 38 points grâce à l'argent d'Oslo, où elle fut vaincue par Maroulis en finale. L'Indienne aurait autrement abouti au sommet du classement.

Bilyana DUDOVALa championne du monde Bilyana DUDOVA (BUL) termine première du classement des 59kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

59kg
Bilyana DUDOVA (BUL) 76
Sarita MOR (IND) 41
Shoovdor BAATARJAV (MGL) 39

Bilyana DUDOVA (BUL) n'aurait pas pu espérer mieux cette année. Elle a remporté le championnat d'Europe de Varsovie pour 18 points et devient championne du monde à Oslo pour 58 points supplémentaires et rejoint le sommet de la catégorie de poids des 59kg.

Sarita MOR (IND), tout comme Dudova, a remporté le titre continental d'Asie (18 points) ; elle a cependant échoué devant l'or des mondiaux, se contentant de la médaille de bronze (23 points), et termine deuxième du classement.

Aisuluu TYNYBEKOVAAisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est devenue double championne du monde et première du classement des 62kg (Photo : UWW / Theo Lowenstein)

62kg
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) 136
Yukako KAWAI (JPN) 68
Kayla MIRACLE (USA) 56

Aucun autre athlète n'a accumulé plus de points de classement qu'Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) : 136 points en quatre événements.

Championne d'Asie en avril pour 18 points, elle en ajoute 16 grâce à la médaille d'or de l'Open de Pologne.

Médaillée d'argent des JO, elle en tire 44 points, et la défense couronnée de succès de son titre de Noursoultan lui ajoute encore 58 points pour un total de 136.

La championne olympique Yukako KAWAI (JPN) avait vaincu Tynybekova en finale pour 68 points, suffisamment pour terminer seconde au classement et empocher $ 7,000.

Kayla MIRACLE (USA) a terminé deuxième derrière Tynybekova à Oslo, où elle récolte 38 points qui, ajoutés aux 18 du championnat continental panaméricain, lui permettent d'accéder à la troisième place du classement de la catégorie.

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), première championne du monde de lutte féminine de l'histoire de la Moldavie, est première du classement des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

65kg
Irina RINGACI (MDA) 78
Miwa MORIKAWA (JPN) 38
Gaukhar MUKATAY (KAZ) 26

La première championne du monde de lutte féminine de l'histoire de la Moldavie Irina RINGACI (MDA) a pris la première place du classement de la catégorie de poids des 65kg avec 58 points récoltés à Oslo et 20 au championnat d'Europe de Varsovie.

Deuxième derrière Ringaci à Oslo, Miwa MORIKAWA (JPN) est deuxième du classement grâce aux 38 points de cette médaille d'argent.

La Kazakhe Gaukhar MUKATAY (KAZ) est troisième avec 26 points. Absente des JO et des mondiaux, elle remporte le Matteo Pellicone pour 14 points et termine cinquième du championnat d'Asie pour 12 points supplémentaires.

Tamyra Mensah StockTamyra MENSAH STOCK (USA) est première des 68kg avec 123 points cumulés (Photo : UWW / Martin Gabor)

68kg
Tamyra MENSAH STOCK (USA) 123
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) 114
Blessing OBORUDUDU (NGR) 90

Etonnamment vaincue au championnat du monde, la championne olympique Tamyra MENSAH STOCK (USA) termine tout de même en tête du classement des 68kg, médaillée d'or du Matteo Pellicone pour 14 points, du panaméricain pour 18 points et des Jeux Olympiques pour 68 points.

Elle obtient le bronze au championnat du monde, pour 23 points de plus et un total de 123 points.

La championne du monde 2021 et médaillée olympique de bronze Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) est deuxième, à seulement neuf points de Mensah Stock. Zhumanazarova a récolté l'or du championnat d'Asie (18 points), la médaille de bronze de l'Open de Pologne (12 points).

Son bronze olympique ajoute 26 points de plus avant le grand saut de la médaille d'or d'Oslo (58 points), pour un total de 114.

Médaillée d'argent à Tokyo et première médaillée olympique de l'histoire du Nigéria, Blessing OBORUDUDU (NGR) termine troisième malgré une huitième place aux mondiaux.

Elle obtient 44 points à Tokyo, et 14 pour la médaille d'argent de l'Open de Pologne comme pour son résultat des mondiaux.

Comme le championnat d'Afrique n'a pas eu lieu en 2021, les 18 points qu'elle avait obtenue l'année passée pour sa médaille d'or ont été reportés dans le classement 2021.

Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ), première des 72kg avec 72 points (Photo : UWW / Martin Gabor)

72kg
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) 72
Masako FURUICHI (JPN) 58
Buse TOSUN (TUR) 35

L'une des lutteuses les plus actives de la lutte féminine en 2021 fut Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ). Pour ses efforts elle prend la première position de la catégorie de poids des 72kg ; sa médaille d'argent des mondiaux la récompense de 38 points.

Elle s'était auparavant emparée de l'or du Pellicone pour 8 points et de l'argent du championnat d'Asie pour 16. A l'Open de Pologne elle récolte 10 points.

La championne du monde d'Oslo Masako FURUICHI (JPN) récolte 58 points pour cette médaille d'or et termine deuxième du classement.

Buse TOSUN (TUR), troisième, a obtenu une médaille de bronze aux mondiaux (23 points) et l'argent de l'Open de Pologne (12 points) pour un total 35 points.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) remporte un historique sixième titre mondial et prend la tête du classement des 76kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

76kg
Adeline GRAY (USA) 120
Aline ROTTER FOCKEN (GER) 100
Epp MAEE (EST) 86

La championne olympique Aline ROTTER FOCKEN (GER) et la championne du monde Adeline GRAY (USA) auront été au coude à coude pour la première place des 76kg.

Focken a commencé l'année par une médaille de bronze au championnat d'Europe pour 16 points, tandis qu'un mois plus tard Adeline Gray remportait le championnat panaméricain pour 18 points.

Focken a ensuite pris la tête grâce à la médaille d'or de l'Open de Pologne (16 points), événement duquel Gray était absente.

Toutes deux se sont retrouvées en finale des Jeux Olympiques, où l'Allemande a écrasé l'encore quintuple championne du monde, récoltant 68 points, Gray en prenant 44 pour la médaille d'argent.

Gray remporta alors son extraordinaire sixième titre mondial à Oslo pour 58 points, passant en première place du classement devant les 100 points de Focken avec 120 points cumulés.

La championne d'Europe Epp MAEE (EST) inscrit une année épique pour l'Estonie, avec un titre continental et une première participation en finale du championnat du monde.

Elle récolte 20 points pour l'or de Varsovie et 14 pour la médaille d'argent de l'Open de Pologne dans la même ville. Elle termine huitième des JO avec 14 points en récompense.

Atteignant la finale d'Oslo, elle obtient la médaille d'argent et reçoit 38 points pour cette exploit historique.

La saison 2022 des séries de classement débutera avec le Matteo Pellicone de Rome du 3 au 7 février prochain, suivi par le Yasar Dogu d'Istanbul du 24 au 28 février.

Pour plus de compétitions, vous pouvez vous rendre sur uww.org/events.

#WrestlePontevedra

Le roi norvégien Mukubu règne en maître aux Championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (19 octobre) – Lorsque Exauce MUKUBU (NOR) a fait son apparition sur la scène de la lutte en Norvège, il a été remarqué en tant que réfugié. Mais au fur et à mesure qu'il grandissait en tant que lutteur au fil des années, Mukubu a prouvé qu'il était une force avec laquelle il fallait compter pour la lutte.

Mukubu est devenu le premier lutteur de Norvège à remporter les Championnats du monde U23 en remportant la médaille d'or des 82 kg en lutte gréco-romaine à Pontevedra, en Espagne, mercredi.

Médaillé d'argent des championnats du monde U20 l'année dernière, Mukubu s'est assuré de rentrer chez lui avec un titre cette année, ne donnant aucune chance à Karlo KODRIC (CRO) durant le dernier combat pour la médaille d'or qu'il a remporté 10-1, prolongeant l'attente de la Croatie pour un champion du monde.

Puis il y a eu la célébration au cours de laquelle il a une couronne sur sa tête symbolisant qu'il est le roi du monde [de la lutte], du moins pour l'instant.

Exacue MUKUBU (NOR)Exauce MUKUBU (NOR) lance Karlo KODRIC (CRO) pour quatre points. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Mukubu avait huit ans quand il a fui la République du Congo déchirée par la guerre avec sa mère et quatre frères et soeurs pour la Norvège. Pendant quatre ans, la famille n'a pas su où se trouvait le père Exauce qui a été emmené aux USA par les forces de maintien de la paix des Nations Unies.

“En 2013, nous avons reçu un appel téléphonique et ma mère hurlait,” a déclaré Mukubu. “Cela faisait 4 ans que nous n'avions plus de nouvelles de mon père. Nous ne savions même pas où il se trouvait.”

L'année dernière, Mukubu et sa famille se sont envolés pour les Etats-Unis pour rencontrer son père après 12 ans et pour la première fois depuis son déménagement en Norvège.

“Tant de gens ne connaissent pas cette histoire à mon sujet,” a-t-il déclaré. “C'était génial de le voir après 12 ans et de connaître mon histoire.”

Si son père ne peut pas rester avec les Mukubus en Norvège, il reste en contact permanent et s'intéresse à la lutte de son fils.

Mukubu a commencé à pratiquer ce sport à l'âge de 10 ans. Un jour, sa mère a perdu patience en voyant ses frères et soeurs se battre autour de la maison. Elle s'est donc adressée à leur voisin Sheikhrullah, un ancien lutteur, pour qu'il emmène les enfants s'entraîner.

“Il nous a emmenés faire de la lutte et je suis tombé amoureux,” se rappelle Mukubu.

Alors que les trois autres frères et soeurs se sont tournés vers d'autres sports, Gabriel fait partie de l'équipe de Hockey sur glace U18 de Norvège, Mukubu est resté. il lui a fallu un certain temps pour prendre ses marques mais à ses premiers championnats, il a remporté une médaille de bronze aux championnats d'Europe U17 en 2018. La plus grande percée a eu lieu lorsqu'il a atteint la finale des championnats du monde U20 l'année dernière.

“J'étais à 8-0 en finale de l'Ufa mais avec 10-1 ici, c'est génial de pouvoir enfin remporter la médaille d'or," a-t-il déclaré.

Exauce MUKUBU (NOR)Exauce MUKUBU (NOR) avec sa médaille d'or à Pontevedra. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

A Pontevedra, Mukubu s'est montré un cran au-dessus de ses adversaires en les surpassant 29-1 grâce à une série de grands throws y compris deux en finale avec Kodric.

“Dans ce tournoi, je suis venu avec la conviction de pouvoir le faire,” a-t-il déclaré. “Tout le travail que j'ai fourni a porté ses fruits avec une médaille d'or.”

L'année dernière, Mukubu s'est entraîné aux Pays-Bas avec les jumeaux Sterkenburg et au Danemark avec le champion d'Europe et médaillé d'argent des championnats du monde Turpal BISULTANOV (DEN). Les quatre se sont rencontrés la première fois aux championnats d'Europe U23 à Skopje, en Macédoine du Nord, il y a quatre ans.

“Nous sommes ensemble depuis", a-t-il déclaré. "Nous voulons construire une équipe et nous qualifier pour les Jeux de Paris.”

C'est la partie complexe. Bisultanov et Marcel STERKENBURG (NED) sont en 87kg et essaieront de se qualifier dans cette catégorie. Mukubu est tenté par les 77kg mais les entraîneurs souhaitent qu'il aille en 87kg.

“Les entraîneurs veulent que j'aille en 87kg mais je ne suis pas grand encore donc je veux aller en 77kg,” a-t-il déclaré. “J'essaierai peut-être d'avoir des combats en 87kg. Mais je vais suivre le courant. Cette année, j'ai lutté contre des lutteurs qui sont allés aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde et je pense que 77 kg est mieux.”

Il faut encore voir s'il peut se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2024, aussi bien la Norvège que sa famille espèrent que Mukubu aura un meilleur avenir.

La Norvège n'a pas réussi à qualifier un seul lutteur pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et elle ne veut pas que la même chose se produise cette année. L'équipe de lutte fait également l'objet d'un documentaire de NRK TV 'Hodet i klemme' qui montre le parcours de l'équipe de lutte.

D'autre part, la famille de Mukubu espère trouver un emploi à travers la lutte. Il construit actuellement une application qui permet de réserver à l'avance une place de parking. Mukubu a repoussé ce projet à plus tard et s'est fixé comme objectif la qualification olympique.

“En fin de compte, je dois m'occuper de ma famille", a-t-il déclaré. "C'est une culture différente. Ils sont heureux pour moi mais j'ai des responsabilités. Mais je ne reçois pas d'argent pour la lutte. Pour l'instant, tout tourne autour des Jeux olympiques, mais un jour, je devrai revenir.”

Kerem KAMAL (TUR)Kerem KAMAL (TUR) a mis fin à quatre ans d'attente pour un titre mondial. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Kamal remporte l'or

Dans les autres combats pour la médaille d'or, le champion d'Europe Kerem KAMAL (TUR) a mis fin à une attente de trois ans pour un titre mondial. Il a remporté l'or chez les U20 en 2019 mais n'a depuis pas pu réitérer l'exploit chez les seniors.

Luttant contre une autre jeune star Nihat MAMMADLI (AZE) en finale, Kamal n'a jamais été en difficulté et a remporté une victoire 8-0.

Après avoir obtenu des points pour stepout et passivité, Kamal a obtenu un énorme quatre points pour mener 6-0 avant qu'un avertissement pour deux points contre Mammadli lui donne la médaille d'or.

Gurban GURBANOV (AZE)Gurban GURBANOV (AZE) a remporté la médaille d'or pour l'Azerbaïdjan à Pontevedra. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Mais Gurban GURBANOV (AZE) a fait en sorte que l'Azerbaïdjan termine avec une médaille d'or en empêchant un autre lutteur croate d'entrer dans l'histoire. Il a battu Pavel PUKLAVEC (CRO) en finale des 72 kg, prolongeant d'un an l'attente du champion du monde gréco-romain par la Croatie.

Puklavec a marqué deux points sur Gurbanov mais n'a jamais semblé contrôler la finale car le lutteur azerbaïdjanais a marqué huit points.

Alex SZOKE (HUN)Alex SZOKE (HUN) a remporté la médaille d'or des 97 kg en battant Markus RAGGINGER (AUT) 3-2. (Photo: UWW / Kadir Caliksan)

En 97 kg, le médaillé d'argent des championnats du monde senior Alex SZOKE (HUN) a profité de son expérience pour s'imposer 3-2 contre le médaillé de bronze en titre Markus RAGGINGER (AUT).

Szoke, qui a terminé cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo, s'est vu attribuer la position par terre et il a tourné Ragginger pour mener 3-2.

Lorsque Szoke a été mis en par terre forcé, il s'est enfui de la prise. Après une contestation autrichienne, il a été averti et le combat a repris en par terre, Szoke menant 3-2. Mais Ragginger n'a pas réussi à marquer et le combat s'est terminé sur le même score.

Danial SOHRABI (IRI)Le champion du monde U20 Danial SOHRABI (IRI) a battu Gagik SNJOYAN (FRA) 17-7 pour remporter l'or des 67kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'Iran a remporté le titre par équipe avec 138 points, soit 37 points de plus que la Géorgie, deuxième. La Turquie a dépassé l'Azerbaïdjan pour terminer troisième avec 93 points.

Pour l'Iran, Danial SOHRABI (IRI) a remporté la troisième médaille d'or du tournoi en gagnant la catégorie des 67 kg.

Avec un sentiment de calme, Sohrabi a surmonté un déficit de 7-0 pour gagner la médaille d'or 17-7 contre Gagik SNJOYAN (FRA).

Il a été surpris dès le début par Snjoyan qui a commencé sur une note agressive et a marqué un takedown. Sohrabi a été mis en position par terre à partir de laquelle Snjoyan a marqué un quatre points pour mener 7-0. Mais Sohrabi a obtenu un headlock pour quatre, une décision que la France a contestée et perdue pour faire 7-5.

Sohrabi a commencé la deuxième période avec un autre gros quatre pour mener 9-7 et Snjoyan a eu du mal à suivre son rythme, le champion du monde U20 a utilisé l'underhook à la perfection pour marquer des stepouts.

Une fois que l'avance est passée à 13-7, Sohrabi s'est amusé à tuer le temps mais Snjoyan a tenté un gros throw qui lui a fait perdre quatre points supplémentaires et la victoire au lutteur iranien.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a atteint la finale chez les 50kg sans céder un point. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

La lutte féminine a également débuté mercredi à Pontevedra et comme prévu, la championne du monde et olympique Yui SUSAKI (JPN) n'a pas perdu de temps pour imposer son autorité.

Dans ses trois combats, Susaki a gagné sans être marquée et a terminé tous ses combats dans la première période. Elle est à une victoire de réaliser le grand chelem en remportant tous les titres mondiaux ainsi que l'or olympique, pour lequel elle affrontera Anksuh PANGHAL (IND) en finale jeudi.

Moe KIYOOKA (JPN), Himeka TOKUHARA (JPN) et Naruha MATSUYUKI (JPN) ont également participé aux combats pour la médaille d'or en 55kg, 59kg et 68kg.

En finale, Matsuyuki affrontera en finale Nesrin BAS (TUR) qui a battu la médaillée de bronze des championnats du monde seniors Irina RINGACI (MDA) 11-6.

En 76 kg, Dymond GUILFORD (USA) affrontera la médaillée d'argent en tiitre Tatiana RENTERIA (COL) pour le combat pour la médaille d'or.

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RESULTATS

Gréco-Romaine

60kg
OR : Kerem KAMAL (TUR) df. Nihat MAMMADLI (AZE), 8-0

BRONZE : Olzhas SULTAN (KAZ) vs. Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ), 8-0
BRONZE : Melkamu FETENE (ISR) df. Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO), sur blessure (11-7)

67kg
OR : Danial SOHRABI (IRI) df. Gagik SNJOYAN (FRA), 17-7

BRONZE : Diego CHKHIKVADZE (GEO) df. Julian HORTA (COL), 3-1
BRONZE : Kyotaro SOGABE (JPN) df. Sahak HOVHANNISYAN (ARM), 3-1

72kg
OR : Gurban GURBANOV (AZE) df. Pavel PUKLAVEC (CRO), 8-2

BRONZE : VIKAS (IND) df. Daigo KOBAYASHI (JPN), 6-0
BRONZE : Amir ABDI (IRI) df. Irfan MIRZOIEV (UKR), 3-1

82kg
OR : Exauce MUKUBU (NOR) df. Karlo KODRIC (CRO), 10-1

BRONZE : Lukas AHLGREN (SWE) df. Ranet KALJOLA (EST), 7-1
BRONZE : Beka GURULI (GEO) df. Ali HUNC (TUR), 9-0

97kg
OR : Alex SZOKE (HUN) df. Markus RAGGINGER (AUT), 3-2

BRONZE : Ali ABEDI (IRI) df. Giorgi KATSANASHVILI (GEO), 1-1
BRONZE : NITESH (IND) df. Igor ALVES (BRA), 10-0

Demi-finales de lutte féminine

50kg
OR : Ankush PANGHAL (IND) vs. Yui SUSAKI (JPN)

DF 1 : Ankush PANGHAL (IND) df. Nada MOHAMED (EGY), via fall
DF 2 : Yui SUSAKI (JPN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 10-0

53kg
OR : Mihaela SAMOIL (MDA) vs. Moe KIYOOKA (JPN)

DF 1 : Mihaela SAMOIL (MDA) df. Alisha HOWK (USA), 9-8
DF 2 : Moe KIYOOKA (JPN) df. Virginie KAZE GASCON (CAN), 10-0

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) vs. Magdalena GLODEK (POL)

DF 1 : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Lexie BASHAM (USA), 9-0
DF 2 : Magdalena GLODEK (POL) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), 8-2

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) vs. Naruha MATSUYUKI (JPN)

DF 1 : Nesrin BAS (TUR) df. Sienna RAMIREZ (USA), 9-4
DF 2 : Naruha MATSUYUKI (JPN) df. Noemi SZABADOS (HUN), 6-5

76kg
OR : Dymond GUILFORD (USA) vs. Tatiana RENTERIA (COL)

DF 1 : Dymond GUILFORD (USA) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 11-0
DF 2 : Tatiana RENTERIA (COL) df. Anastasiya ALPYEYEVA (UKR), 4-1