#UWWAwards

Prix UWW : les USA dominent la lutte féminine ; Tynybekova recueille le plus de points tous styles confondus

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 3 décembre) -- Comme ils l'avaient déjà démontré lors des épreuves de Tokyo, le Japon et les USA dominent les classements de lutte féminine.

Quatre lutteuses américaines et deux Japonaises ont terminé premières des classements tandis que les quatres places restantes reviennent à la Bulgarie, au Kirghizstan, à la Moldavie et au Kazakhstan.

Comme en lutte libre et en lutte gréco-romaine, les meilleures athlètes des classement de la lutte féminine recevront $10,000, les deuxièmes $7,000 et les troisièmes $3,000.

Plus tôt dans la semaine, United World Wrestling avait annoncé les vainqueurs des dix catégories de lutte libre et de lutte gréco-romaine.

La lutte féminine demeure la priorité de l'UWW, qui offre les mêmes récompenses à tous les athlètes. Un total de $600,000 a été annoncé pour les 90 athlètes - 30 dans chaque style -, récompensant les athlètes les plus actifs de la saison.

Neuf athlètes avaient été récompensés en 2019, un chiffre désormais étendu à 90, avec des prix passant de $200,000 à 600,000. Les lots 2021 intègrent les sommes prévues pour 2020 mais non distribuées suite à l'impact de la pandémie de covid-19 sur les compétitions.

La saison 2021 aura été unique en son genre avec les JO et le championnat du monde tenus la même année. La distribution des points y était identique à l'exception des Jeux Olympiques où les médaillés obtenaient 20% de points de plus qu'au championnat du monde. Tous les médaillés d'or de Tokyo reçoivent 10 points supplémentaires, ceux d'argent 6 et ceux de bronze 3.

Voici, à l'intention des fans, un tableau de répartition des points.

Sarah HILDEBRANDTSarah HILDEBRANDT (USA) s'est emparée de sa seconde médaille mondiale d'argent et passe en tête des 50kg (Photo : UWW / Tony Rotundo)

50kg
Sarah HILDEBRANDT (USA) 82
Yui SUSAKI (JPN) 68
Mariya STADNIK (AZE) 60

Trois médaillées olympiques occupent les trois premières places du classement des 50kg. La médaillée de bronze olympique et médaillée mondiale d'argent 2021 Sarah HILDEBRANDT (USA) se retrouve au sommet du podium. Sa médaille de Tokyo lui aura rapporté 26 points, l'argent d'Oslo 38 de plus ; l'or des panaméricains lui amène 18 points pour un total de 82 points.

La championne olympique 2021 - et invaincue à l'international - Yui SUSAKI (JPN) occupe la deuxième place avec 68 points, tous le produit de sa victoire à domicile cet été. La quadruple médaillée olympique - dont un bronze à Tokyo cette année - Mariya STADNIK (AZE) avait débuté sa saison par la médaille d'or du championnat d'Europe (18 points), suivie de 16 points récoltés à l'Open de Pologne, un événement de série de classement (ESC). Sa médaille de bronze de Tokyo lui ramène 26 points supplémentaires pour un total de 60 points.

Mayu MUKAIDALa championne olympique Mayu MUKAIDA (JPN) termine première des 53kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

53kg
Mayu MUKAIDA (JPN) 68
Vinesh PHOGAT (IND) 58
Akari FUJINAMI (JPN) 58

Championne olympique des 53kg, Mayu MUKAIDA (JPN) termine première avec 68 points. Comme sa coéquipière Susaki, elle a obtenu tous ses points grâce à une médaille d'or à Tokyo.

Sa rivale Vinesh PHOGAT (IND) est seconde du classement avec 58 points - médaillée d'or de l'événement de série de classement de Rome (14 points), du championnat d'Asie (18 points) et de l'Open de Pologne (14 points).

Elle se contente d'une neuvième place à Tokyo, pour 12 points.

Une seconde lutteuse japonaise termine dans ce top 3, ce qui n'est pas courant - Akari FUJINAMI (JPN), avec 58 points. Elle était à égalité avec Phogat jusqu'à la participation de celle-ci aux JO.

Akari a obtenu tous ses points lors du championnat du monde d'Oslo où elle a fait la course en tête 41-0.

Tsugumi SAKURAITsugumi SAKURAI (JPN) s'est emparée de l'or d'Oslo et de la première place du classement des 55kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

55kg
Tsugumi SAKURAI (JPN) 58
Andreea ANA (ROU) 39
Roksana ZASINA (POL) 39

C'est également une Japonaise qui a remporté le titre mondial des 55kg à Oslo ; Tsugumi SAKURAI (JPN) a reçu 58 points pour cet exploit. Elle est la seconde lutteuse à terminer première.

Championne du monde des U23, Andreea ANA (ROU) atteint la deuxième place avec 39 points accumulés sur trois compétitions. Sa médaille de bronze du championnat d'Europe lui rapporte 16 points.

Elle termine sixième de l'Open de Pologne. Comme il n'y avait que sept lutteuses dans sa catégorie, sa sixième position lui rapporte 1 point et 6 additionnels. Puis une septième place mondiale lui apporta 16 points de plus, pour un total de 39 points.

Roksana ZASINA (POL) termine aussi avec 39 points au compteur mais sa neuvième place au championnat du monde donne l'avantage à Ana. Médaillée d'argent du championnat d'Europe pour 18 points, elle en ajoute neuf pour une quatrième place à l'ESC de Varsovie et reçoit 12 points supplémentaires pour une neuvième place à Oslo.

Helen MaroulisHelen MAROULIS (USA) s'est emparée du bronze des JO de Tokyo et de l'or des mondiaux (Photo : UWW / Tony Rotundo)

57kg
Helen MAROULIS (USA) 84
Iryna KURACHKINA (BLR) 76
Anshu MALIK (IND) 76

Si elle n'a pas réussi à obtenir de seconde médaille olympique, Helen MAROULIS (USA) a tout de même décroché le bronze à Tokyo (26 points) et l'or du championnat du monde d'Oslo (58 points) et termine au sommet du classement de la catégorie de poids des 57kg.

Médaillée d'argent des JO 2021 (44 points), Iryna KURACHKINA (BLR) est deuxième avec une différence de huit points. Championne d'Europe pour 20 points, elle fut deuxième de l'Open de Pologne (12 points), pour un total de 76 points.

Anshu MALIK (IND), troisième derrière Kurachkina aux JO, termine également avec 76 points. Sa cinquième place au Matteo Pellicone lui ramène huit points, celle de championne d'Asie 18.

L'ancienne championne du monde des cadets récolte 12 points pour une neuvième place à Tokyo, mais 38 points grâce à l'argent d'Oslo, où elle fut vaincue par Maroulis en finale. L'Indienne aurait autrement abouti au sommet du classement.

Bilyana DUDOVALa championne du monde Bilyana DUDOVA (BUL) termine première du classement des 59kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

59kg
Bilyana DUDOVA (BUL) 76
Sarita MOR (IND) 41
Shoovdor BAATARJAV (MGL) 39

Bilyana DUDOVA (BUL) n'aurait pas pu espérer mieux cette année. Elle a remporté le championnat d'Europe de Varsovie pour 18 points et devient championne du monde à Oslo pour 58 points supplémentaires et rejoint le sommet de la catégorie de poids des 59kg.

Sarita MOR (IND), tout comme Dudova, a remporté le titre continental d'Asie (18 points) ; elle a cependant échoué devant l'or des mondiaux, se contentant de la médaille de bronze (23 points), et termine deuxième du classement.

Aisuluu TYNYBEKOVAAisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est devenue double championne du monde et première du classement des 62kg (Photo : UWW / Theo Lowenstein)

62kg
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) 136
Yukako KAWAI (JPN) 68
Kayla MIRACLE (USA) 56

Aucun autre athlète n'a accumulé plus de points de classement qu'Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) : 136 points en quatre événements.

Championne d'Asie en avril pour 18 points, elle en ajoute 16 grâce à la médaille d'or de l'Open de Pologne.

Médaillée d'argent des JO, elle en tire 44 points, et la défense couronnée de succès de son titre de Noursoultan lui ajoute encore 58 points pour un total de 136.

La championne olympique Yukako KAWAI (JPN) avait vaincu Tynybekova en finale pour 68 points, suffisamment pour terminer seconde au classement et empocher $ 7,000.

Kayla MIRACLE (USA) a terminé deuxième derrière Tynybekova à Oslo, où elle récolte 38 points qui, ajoutés aux 18 du championnat continental panaméricain, lui permettent d'accéder à la troisième place du classement de la catégorie.

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), première championne du monde de lutte féminine de l'histoire de la Moldavie, est première du classement des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

65kg
Irina RINGACI (MDA) 78
Miwa MORIKAWA (JPN) 38
Gaukhar MUKATAY (KAZ) 26

La première championne du monde de lutte féminine de l'histoire de la Moldavie Irina RINGACI (MDA) a pris la première place du classement de la catégorie de poids des 65kg avec 58 points récoltés à Oslo et 20 au championnat d'Europe de Varsovie.

Deuxième derrière Ringaci à Oslo, Miwa MORIKAWA (JPN) est deuxième du classement grâce aux 38 points de cette médaille d'argent.

La Kazakhe Gaukhar MUKATAY (KAZ) est troisième avec 26 points. Absente des JO et des mondiaux, elle remporte le Matteo Pellicone pour 14 points et termine cinquième du championnat d'Asie pour 12 points supplémentaires.

Tamyra Mensah StockTamyra MENSAH STOCK (USA) est première des 68kg avec 123 points cumulés (Photo : UWW / Martin Gabor)

68kg
Tamyra MENSAH STOCK (USA) 123
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) 114
Blessing OBORUDUDU (NGR) 90

Etonnamment vaincue au championnat du monde, la championne olympique Tamyra MENSAH STOCK (USA) termine tout de même en tête du classement des 68kg, médaillée d'or du Matteo Pellicone pour 14 points, du panaméricain pour 18 points et des Jeux Olympiques pour 68 points.

Elle obtient le bronze au championnat du monde, pour 23 points de plus et un total de 123 points.

La championne du monde 2021 et médaillée olympique de bronze Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) est deuxième, à seulement neuf points de Mensah Stock. Zhumanazarova a récolté l'or du championnat d'Asie (18 points), la médaille de bronze de l'Open de Pologne (12 points).

Son bronze olympique ajoute 26 points de plus avant le grand saut de la médaille d'or d'Oslo (58 points), pour un total de 114.

Médaillée d'argent à Tokyo et première médaillée olympique de l'histoire du Nigéria, Blessing OBORUDUDU (NGR) termine troisième malgré une huitième place aux mondiaux.

Elle obtient 44 points à Tokyo, et 14 pour la médaille d'argent de l'Open de Pologne comme pour son résultat des mondiaux.

Comme le championnat d'Afrique n'a pas eu lieu en 2021, les 18 points qu'elle avait obtenue l'année passée pour sa médaille d'or ont été reportés dans le classement 2021.

Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ), première des 72kg avec 72 points (Photo : UWW / Martin Gabor)

72kg
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) 72
Masako FURUICHI (JPN) 58
Buse TOSUN (TUR) 35

L'une des lutteuses les plus actives de la lutte féminine en 2021 fut Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ). Pour ses efforts elle prend la première position de la catégorie de poids des 72kg ; sa médaille d'argent des mondiaux la récompense de 38 points.

Elle s'était auparavant emparée de l'or du Pellicone pour 8 points et de l'argent du championnat d'Asie pour 16. A l'Open de Pologne elle récolte 10 points.

La championne du monde d'Oslo Masako FURUICHI (JPN) récolte 58 points pour cette médaille d'or et termine deuxième du classement.

Buse TOSUN (TUR), troisième, a obtenu une médaille de bronze aux mondiaux (23 points) et l'argent de l'Open de Pologne (12 points) pour un total 35 points.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) remporte un historique sixième titre mondial et prend la tête du classement des 76kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

76kg
Adeline GRAY (USA) 120
Aline ROTTER FOCKEN (GER) 100
Epp MAEE (EST) 86

La championne olympique Aline ROTTER FOCKEN (GER) et la championne du monde Adeline GRAY (USA) auront été au coude à coude pour la première place des 76kg.

Focken a commencé l'année par une médaille de bronze au championnat d'Europe pour 16 points, tandis qu'un mois plus tard Adeline Gray remportait le championnat panaméricain pour 18 points.

Focken a ensuite pris la tête grâce à la médaille d'or de l'Open de Pologne (16 points), événement duquel Gray était absente.

Toutes deux se sont retrouvées en finale des Jeux Olympiques, où l'Allemande a écrasé l'encore quintuple championne du monde, récoltant 68 points, Gray en prenant 44 pour la médaille d'argent.

Gray remporta alors son extraordinaire sixième titre mondial à Oslo pour 58 points, passant en première place du classement devant les 100 points de Focken avec 120 points cumulés.

La championne d'Europe Epp MAEE (EST) inscrit une année épique pour l'Estonie, avec un titre continental et une première participation en finale du championnat du monde.

Elle récolte 20 points pour l'or de Varsovie et 14 pour la médaille d'argent de l'Open de Pologne dans la même ville. Elle termine huitième des JO avec 14 points en récompense.

Atteignant la finale d'Oslo, elle obtient la médaille d'argent et reçoit 38 points pour cette exploit historique.

La saison 2022 des séries de classement débutera avec le Matteo Pellicone de Rome du 3 au 7 février prochain, suivi par le Yasar Dogu d'Istanbul du 24 au 28 février.

Pour plus de compétitions, vous pouvez vous rendre sur uww.org/events.

#WrestleTokyo

#WrestleTokyo: Lopez prépare sa 4e médaille d'or historique; Fumita, Gray fait les finales

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (1er Août) --- Après ne pas avoir bougé en bas de la position par terre, Mijain LOPEZ (CUB) s'est levé et a fait quelques sauts comme un boxeur montrant qu'il n'était pas affecté par le meilleur que son adversaire pouvait lui donner.

Lopez a résisté à tout ce que son rival de longue date Riza KAYAALP (TUR) pouvait jeter sur  son chemin pour rester sur la voie d'une place unique dans l'histoire olympique avec une victoire 2-0 en demi-finale de la division gréco-romaine 130 kg dimanche soir au Makuhari Messe Hall.

Les deux points de Lopez sont venus sur des appels pour passivité alors que la star cubaine a maintenu ses espoirs de rejoindre Kaori ICHO (JPN) en tant que seuls lutteurs de l'histoire olympique à remporter quatre médailles d'or.

Lors de la finale de lundi soir, Lopez affrontera le médaillé de bronze mondial 2019 Iakobi KAJAIA (GEO), qui a décroché une médaille lors de sa deuxième apparition olympique en battant Yasmani ACOSTA (CHI) 1-1 sur le critère du dernier point.

Dans les autres actions, les champions du monde en titre et têtes de série Kenichiro FUMITA (JPN) et Adeline GREY (USA) se sont tous deux qualifiés pour leurs finales respectives.Fumita, double championne du monde faisant sa première apparition olympique, aura une chance de remporter l'or à Greco 60 kg, tandis que Gray cherchera à ajouter la couronne olympique féminine de 76 kg à ses cinq titres mondiaux.

Mijain LOPEZ Riza KAYAALPMijain LOPEZ (CUB) après avoir battu Riza KAYAALP (TUR) en demi-finale 130kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lopez et Kayaalp se sont maintenant rencontrés lors de trois Jeux olympiques consécutifs, et le Cubain est arrivé en tête dans les trois, après avoir expédié Kayaalp en demi-finale à Londres 2012 et en finale à Rio 2016.La dernière fois que Lopez a perdu contre quelqu'un, c'était en 2015 aux mains de Kayaalp, qui l'a battu pour l'un de ses trois titres mondiaux.

"Ce fut certainement mon combat le plus difficile et ma victoire contre Riza", a déclaré Lopez."Le match de la finale des Jeux olympiques de Rio était à sens unique. Mes matchs sont principalement une question de dévouement et de préparation. Demain, je dois utiliser la même technique et je suis prêt pour cela."

Lopez, 38 ans, qui a remporté la dernière de ses cinq médailles d'or mondiales en 2014, n'a disputé que deux tournois internationaux depuis Rio, le plus récent étant une course triomphale aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima.

Mais il a semblé affûté sur le tapis au Makuhari Messe, où il a remporté deux victoires techniques en tombé pour installer son duel avec Kayaalp. En première période, il a placé le Turc en position par terre, mais les points ont été annulé lorsqu'il a été avéré qu'il utilisait ses jambes comme levier.

"Les juges ont pris une mauvaise décision pour le challenge", a déclaré Lopez. "Mais comme je m'étais établi dans le combat, cela n'avait pas d'importance."

Il n'a ensuite pas réussi à faire tourner Kayaalp dans un deuxième tir en par terre en deuxième période. Avec un peu plus d'une minute à jouer, Lopez a lui-même été mis à terre, donnant à Kayaalp une chance de renverser la vapeur en le retournant. Mais le Cubain a gardé une base solide et, quand il s'est relevé, a fait preuve de confiance.

Lire aussi: Mijain Lopez, too big to fail 

L'autre demi-finale a présenté un événement rare, car il y a eu trois appels de passivité, avec les deux points requis attribués, mais pas une bataille en position par terre. Les deux fois où Acosta aurait pu mettre Kajaia en par terre, il a choisi de poursuivre le match en position debout, y compris lorsque le Géorgien a été marqué pour passivité à 1:20 de la fin.

Le lutteur de 27 ans Kajaia, quant à lui, a obtenu son point de passivité en deuxième période. Mais lorsqu'il n'a pas suivi l'instruction de l'arbitre de mettre ses deux genoux sur le tapis, il a perdu le par terre et les deux se sont remis debout.

Cela n'a pas fait grand-chose pour diminuer l'exaltation que Kajaia ressentait pour son accomplissement. "C'était mon objectif depuis 27 ans", a-t-il déclaré. "Demain sera un match très spectaculaire. Je ne peux rien dire d'autre.Aujourd'hui tout s'est bien passé. Alors demain, je vais seulement avancer, pas reculer."

Acosta, qui n'est que le deuxième lutteur chilien de l'histoire à participer aux Jeux olympiques, aura désormais une chance de remporter une médaille de bronze, ce qui serait la première de son pays aux Jeux olympiques de Tokyo.

Cuba aura un deuxième lutteur lors de la finale de lundi alors que Luis ORTA SANCHEZ (CUB) a installé un duel pour la médaille d'or en Greco 60kg avec Fumita en écrasant le fuyant Victor CIOBANU (MDA) par une chute technique de 11-0 en demi-finale.

FumitaKenchiro FUMITA (JPN) luttera pour l'or en 60kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Il s'agit des deuxièmes Jeux olympiques consécutifs où la finale de la catégorie de poids greco la plus légère sera un affrontement Japon-Cuba. A Rio, Ismael BORRERO MOLINA (CUB) a battu Shinobu OTA (JPN) en finale des 59kg.

Ce résultat a motivé Fumita, qui a remporté son deuxième titre mondial de sa carrière en 2019. Lui et Ota étaient coéquipiers et rivaux à la Nippon Sports Science University, Fumita l'emportant finalement entre eux pour gagner le billet pour les Jeux olympiques de Tokyo.

"Il y a cinq ans à Rio, j'ai vu Ota remporter une médaille sous mes yeux", a déclaré Fumita. "Je me suis dit : 'Je veux ça'.' Mais pour le dépasser, le seul moyen est de remporter l'or."

Luis Orta Sanchez Luis ORTA SANCHEZ (CUB) l'a fait en finale des 60kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En s'assurant d'une médaille d'argent, Fumita a prolongé une séquence d'hommes japonais médaillés à tous les Jeux olympiques depuis Helsinki 1952. "Ces dernières années, les femmes ont été incroyables et les hommes ont continué sur la lancée", a déclaré Fumita. "Je voulais vraiment que ça continue."

Fumita vise à devenir le premier champion olympique de Greco du Japon depuis qu'Atsuji MIYAHARA (JPN) a remporté la médaille d'or des 52 kg à Los Angeles 1984.

En demi-finale, Fumita a marqué quatre points en deuxième période pour vaincre Lenur TEMIROV (UKR) 5-1. Le Japonais a gardé son sang-froid alors qu'il traînait 1-1 sur critères, puis a marqué avec une projection au sol  et une clé les points gagnants.

Dans la division féminine des 76 kg, la médaillée mondiale de bronze 2019 Alice ROTTER FOCKEN (GER) a assuré à son pays sa première médaille olympique de lutte féminine dans ce qu'elle dit être son tournoi final lorsqu'elle a battu la favorite locale Hiroe MINAGAWA (JPN) 3-1 en demi-finales.

FockenAline ROTTER-FOCKEN (GER) a atteint la finale en 76kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Avec Minagawa, la médaillée d'argent aux championnats du monde 2019, menant 1-1 sur critères, Rotter Focken a marqué avec une mise au sol double jambe avec 1:15 à jouer, puis a tenu bon pour se qualifier pour la finale lors de sa deuxième apparition olympique.

"C'était vraiment excitant et stressant, mais je suis vraiment heureuse d'avoir pu montrer mon plein potentiel, car je peux lutter contre tout le monde", a déclaré Rotter Focken. "Parfois, ça ne marche pas, et aujourd'hui ça a marché."

Rotter Focken a déclaré qu'elle attendait avec impatience un dernier affrontement avec Gray pour couronner une rivalité amicale qui remonte à l'adolescence. En fait, Gray a déclaré qu'elle avait invité l'Allemande à son mariage (elle ne pouvait pas venir en raison d'un engagement de longue date).

"Je suis vraiment heureuse de la combattre", a déclaré Rotter Focken. "Nous sommes de bonnes amies, et on nous dit toujours pour Tokyo que nous aimerions nous rencontrer en finale olympique. C'est comme un film, nous l'avons fait. J'aime son style de lutte et je suis vraiment excitée de savoir qui sera la n°1 demain."

Gray, qui a attendu cinq longues années pour se racheter après avoir échoué à remporter une médaille à Rio, a gardé ses rêves d'or en vie avec une victoire serrée 3-2 sur une jeune et courageuse Aiperi MEDET KYZY (KGZ).

"C'est tellement d'années de travail acharné qui se concrétisent, c'est incroyable", a déclaré Gray. "Je suis juste excitée d'être ici après tant de temps."

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) après la finale en 76kg à Tokyo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Gray a pris une avance de 2-0 avec un point d'activité et une sortie en première période. Avec un peu plus d'une minute à jouer dans la seconde, Medet Kyzy a frôlé la mise à terre, mais n'a pas réussi à terminer le mouvement alors qu'elles sortaient des limites.

Mais le côté kirghize a contesté l'appel, qui a été rejeté, donnant à Gray un point qui s'avérera plus tard décisif.

"Je pense que ce n'est que de l'expérience", a déclaré Gray à propos d'éviter la mise à terre. "Je ne panique pas ici. Je suis douée pour marquer des points, et je m'en sort plutôt bien quand je suis à terre, donc même si elle obtient cette projection au sol … je suis vraiment convaincue que c'est assez d'un feu pour me donner le coup de pied qui me fait passer à la vitesse supérieure, ce dont j'ai parfois besoin pour que ces matches ne soient pas aussi serrés."

Medet Kyzy, 22 ans, médaillée de bronze du monde U-23 2019, est passée à l'attaque et, avec 20 secondes à jouer, a obtenu une projection au sol qui a réduit l'avance à 3-2 et qu'elle a transformé en un verrou croisé. Mais elle n'a pas réussi à retourner la vétérane américaine, qui a poussé un cri de joie à la fin du temps imparti.

"Je n'ai pas lutté contre cette femme, elle a fait le ménage avec beaucoup de gens avec qui j'ai eu de bons matchs", a déclaré Gray à propos de Medet Kyzy. "Je suis entrée prête à me battre. C'était un peu plus près que ce à quoi je m'attendais, elle est assez fuyante sur quelques positions, mais j'ai vraiment senti que mon positionnement avait eu raison d'elle."

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Dans la zone mixte, Gray a parlé de la déception qu'elle a ressentie il y a cinq ans à Rio, lorsqu'elle est entrée en tant que favorite mais a été défavorisée par une défaite 4-1 contre Vasilisa MARZALIUK (BLR) en quart de finale.

"C'est difficile de perdre", a déclaré Gray. "C'est à cela que ça revient. J'avais des attentes pour moi-même, et je pense que tous ont tout fait sur le dernier quadrimestre (olympique) pour que je réussisse. J'étais restée invaincue pendant 2 ans et demi avant, je ne voyais pas quelqu'un qui allait vraiment être capable d'aller de pair avec moi."

Gray a déclaré qu'au cours des années qui ont suivi, elle a réalisé à quel point une blessure à l'épaule l'avait conduit à sa chute en ne s'avouant pas à quel point c'était vraiment grave.

"Je n'avais pas réalisé à quel point j'étais blessé. J'ai dû prendre un an et demi de congé, et il m'a fallu trois ans avant que mon épaule ne soit rétablie pour vraiment concourir et travailler. Je ne voulais pas mettre mes défaites qui se produisaient sur le compte de la blessure, mais arriver ici aujourd'hui me montre vraiment que j'ai eu beaucoup de douleur me menant à ce tournoi et que je me battais mentalement juste pour gérer cela au jour le jour.

"Cela vous fatigue un peu plus que ce à quoi je m'attendais. Je suis juste reconnaissant d'être en bonne santé, d'avoir une excellente équipe avec moi et tant de personnes prêtes à aider."

RESULTATS:

Greco-Romaine

60kg
OR: Kenchiro FUMITA (JPN) contre Luis ORTA SANCHEZ (CUB)

SF 1: FUMITA Kenichiro (JPN) df Lenur TEMIROV (UKR), 5-1 
SF 2: Luis ORTA SANCHEZ (CUB) df Victor CIOBANU (MDA), 11-0

130kg
OR: Mijain LOPEZ (CUB) contre Iakobi KAJAIA (GEO)

SF 1: Mijain LOPEZ (CUB) df Riza KAYAALP (TUR), 2-0
SF 2: Iakobi KAJAIA (GEO) df Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI), 1-1

Lutte Féminine

76kg
OR: Adeline GRAY (USA) contre Aline ROTTER-FOCKEN (GER)

SF 1: Adeline GRAY (USA) df Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 3-2
SF 2: Aline ROTTER-FOCKEN (GER) df Hiroe MINAGAWA (JPN), 3-1