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Prix UWW : Sadulaev, Burroughs, Otoguro parmi les 10 athètes de lutte libre récompensés de $10,000

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 novembre) -- Après une absence forcée de deux ans, les Prix UWW de fin d'année font leur retour.

Pour la première fois, les trois premiers lutteurs et lutteuses classés de chacun des trois styles et 30 catégories de poids seront tous récompensés. Chacun des 10 athlètes occupant la première place de sa catégorie de poids recevra la somme de $10,000, les classés deuxièmes $7,000 et les troisièmes $3,000. Les prix des séries de classement revenaient auparavant aux trois athlètes, toutes catégories de poids confondues, ayant obtenu le plus de points par style.

Dans une hausse considérable des prix attribués en 2019, environ $ 200,000, le Bureau UWW a donné, en début de saison, son approbation à des lots de prix d'une valeur totale de $ 600,000.

Les lots 2021 intègrent les sommes prévues pour 2020 mais non distribuées suite à l'impact de la pandémie de covid-19 sur les compétitions.

La saison 2021 aura été unique en son genre avec les JO et le championnat du monde tenus la même année et distincts des autres événements de série de classement qui ont permis aux athlètes d'accumuler des points. La distribution des points y était identique à l'exception des Jeux Olympiques oû les médaillés obtenaient 20% de points de plus qu'au championnat du monde. Tous les médaillés d'or de Tokyo reçoivent 10 points supplémentaires, ceux d'argent 6 et ceux de bronze trois.

Voici, à l'intention des fans, un tableau de répartition des points.

Thomas GILMANThomas GILMAN (USA), classé premier de la catégorie de poids des 57kg (Photo : UWW / Tony Rotundo)

57kg
Thomas GILMAN (USA) 86 points
Zavur UGUEV (RWF) 68 points
Ravi KUMAR (IND) 64 points

En 57kg, les trois meilleurs lutteurs ont chacun remporté une médaille olympique, mais seul Thomas GILMAN (USA) a participé au championnat du monde d'Oslo, victorieux sur le champion olympique Zavur UGUEV (RWF) et le médaillé d'argent Ravi KUMAR (IND). Gilman emporte $ 10,000.

Il a participé à deux événements de série de classement en 2021 – les Jeux et les mondiaux –, réunissant 26 points (15+3+8) à Tokyo pour sa médaille de bronze et 60 (50+10) pour son titre à Oslo, pour un total de 86 points, soit 18 de plus qu'Uguev et 22 de plus que Dahiya.

Uguev n'est monté que sur les tapis de Tokyo et obtient 68 points pour sa médaille d'or. La médaille d'argent de Dahiya à Tokyo lui alloue 44 points, à additionner aux 20 points de sa médaille d'or du championnat d'Asie d'avril dernier.

Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF)Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF), à gauche, prend le premier prix tandis que Daton FIX (USA) termine deuxième (Photo : Kadir Caliskan)

61kg
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) 80 points
Daton FIX (USA) 40 points
Adlan ASKAROV (KAZ) 38 points

Remporter les titres continentaux et mondiaux a assuré à Abasgadzhi MAGOMEDOV (RWF) le sommet du classement des 61kg. Les 80 points récoltés à l'occasion des deux événements lui permettent de devancer tous ses concurrents : Daton FIX (USA), médaillé d'argent à Oslo et deuxième du classement, n'en a que 40.

Magomedov obtient 60 points au championnat du monde, à ajouter aux 20 récoltés lors du championnat d'Europe pour sa médaille d'or.

"Avant le championnat du monde j'étais deuxième et mes coaches m'ont dit qu'il existait une sorte de système de classement pour la fin de l'année,", a-t-il déclaré. "C'est une bonne nouvelle de recevoir une telle somme et je l'apprécie."

Le champion de Russie n'avait pas encore pensé quoi faire de cette récompense mais il espère l'utiliser pour l'achat d'un appartement.

"J'ai économisé pour acheter un logement et je peux ajouter cette somme aussi."

A la troisième place, Adlan ASKAROV (KAZ) a participé à quatre événements : médaille d'or du Matteo Pellicone, d'argent au championnat d'Asie, cinquième de l'Open de Pologne -  mais aucun point à Oslo.

Soit 14 points à Rome, 16 à Almaty et 8 en Pologne pour un total de 38 points, six de plus que le quatrième au classement cette année, Ravinder DAHIYA (IND).

Takuto OtoguroTakuto OTOGURO (JPN) termine premier des 65kg avec 88 points (Photo : UWW / Martin Gabor)

65kg
Takuto OTOGURO (JPN) 88 points
Zagir SHAKHIEV (RWF) 80 points
Bajrang PUNIA (IND) 58 points

Le champion olympique Takuto OTOGURO (JPN) et le champion du monde Zagir SHAKHIEV (RUS) prennent les deux premières places du classement de la catégorie de poids des 65kg tandis que le médaillé de bronze de Tokyo Bajrang PUNIA (IND) termine troisième.

Avant les Jeux Olympiques, Otoguro détenait 20 points grâce à sa médaille d'or du championnat d'Asie, auxquels sa victoire à Tokyo a rajouté 68 points, soit un total de 88 points qui l'ont propulsé au sommet du classement.

"J'avais connaissance du système de classement mais je n'étais pas sûr d'obtenir cette récompense," a-t-il déclaré. "Je suis heureux d'avoir gagné et je vais utiliser cette somme pour me préparer au prochain tournoi."

Punia était en deuxième place mais décida de faire l'impasse sur les mondiaux 2021 et Shakhiev, médaillé d'or à Oslo, a pris sa place. Le lutteur russe a obtenu 60 points à Oslo, à cumuler aux 20 récoltés lors de sa victoire au championnat d'Europe senior.

Punia avait obtenu 14 points pour son titre au Matteo Pellicone de mars dernier, puis 18 de plus pour une médaille d'argent au championnat d'Asie. Il atteint les 58 points grâce aux 26 points supplémentaires de la médaille de bronze des Jeux Olympiques.

Magomedmurad GHADZIEVMagomedmurad GADZHIEV (POL), en bleu, remporte le titre mondial des 70kg et termine premier au classement tandis qu'Ernazar AKMATALIEV (KGZ) doit se contenter de la deuxième place (Photo : UWW / Martin Gabor)

70kg
Magomedmurad GADZHIEV (POL) 60 points
Alec PANTALEO (USA) 46 points
Ernazar AKMATALIEV (KGZ) 40 points

Si Alec PANTALEO (USA) a fait la course en tête du classement des 70kg, son absence du championnat du monde d'Oslo a diminué ses chances de remporter le premier prix de $ 10,000.

Avant Oslo, le lutteur américain avait accumulé 46 points grâce à trois médailles d'or, au Matteo Pellicone (14 points), au championnat panaméricain (14 points) et à l'Open de Pologne. Mais il a échoué à rejoindre l'équipe US d'Oslo après s'être blessé contre Ryan DEAKIN (USA) lors des sélections, ce qui l'a empêché d'obtenir des points supplémentaires.

Ceci offrait au futur vainqueur d'Oslo l'accès à la première place du classement : Magomedmurad GADZHIEV (POL) était sur les rangs et il remporta une médaille d'or historique pour la Pologne, obtenant 60 points, suffisamment pour pousser l'Américain en deuxième position.

A la troisième place, l'étoile montante Ernazar AKMATALIEV (KGZ) touchera $ 3,000 - grâce à une médaille d'argent obtenue à Oslo pour 40 points.

Kyle DAKEKyle DAKE (USA) termine premier des 74kg (Photo: UWW / Tony Rotundo)

74kg
Kyle DAKE (USA) 106 points
Zaurbek SIDAKOV (RWF) 68 points
Frank CHAMIZO (ITA) 66 points

Kyle DAKE (USA) est l'un des trois lutteurs toutes catégories de lutte libre confondues qui a réussi à accumuler plus de 100 points de série. Il a pris la première place des 74kg grâce à un titre mondial, une médaille de bronze aux Jeux Olympiques et la médaille d'or du panaméricain senior.

Le triple champion du monde n'avait obtenu que 28 points aux JO (médaille de bronze), et 18 pour la médaille d'or du championnat  panaméricain. Mais les 60 points de son titre mondial lui ont permis de passer devant le champion olympique Zaurbek SIDAKOV (RWF) et Frank CHAMIZO (ITA).

"Je dois contrôler avec ma femme ce que nous avons besoin d'acheter," a déclaré Dake après sa victoire à Oslo.

Sidakov, qui n'a pas pris part au championnat du monde, a obtenu 50 point pour sa médaille d'or de Tokyo, auxquels s'ajoutent huit points supplémentaires car le nombre de participants était entre 10 et 20 et encore 10 de plus - le Bureau UWW a approuvé que les médaillés olympiques obtiennent 20% de points de plus que les médaillés olympiques en 2021 -, pour un total de 68 points.

Chamizo n'a pas obtenu de médaille olympique et n'a pas participé au championnat du monde mais a tout de même terminé troisième au classement grâce à une participation accrue dans la première moitié de l'année.

Il a terminé cinquième à Tokyo avec 18 points, en plus des 16 du Matteo Pellicone en mars, des 18 pour le bronze du championnat d'Europe et des 14 de l'argent de l'Open de Pologne, pour un total de 66 points.

Si Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) s'était emparé de l'or au lieu de l'argent à Oslo, il aurait dépassé au classement Chamizo et Sidakov ; mais le champion d'Europe n'a pu collecter que 62 points, pour se placer en quatrième position.

Jordan BurroughsJordan BURROUGHS (USA), à gauche, s'empare de la médaille d'or des 74kg à Oslo et occupe la première place du clasement. (Photo : UWW / Martin Gabor)

79kg
Jordan BURROUGHS (USA) 60 points
Nika KENTCHADZE (GEO) 41 points
Mohamad NOKHODILARIMI (IRI) 40 points

Si l'absence de Jordan BURROUGHS (USA) du classement de la catégorie de poids des 74kg a surpris le public, c'est parce que, pour la première fois de sa carrière, il luttait à l'international en 79kg, où il a instantanément pris la première place.

En remportant son cinquième titre mondial à Oslo, Burroughs a, une fois encore, rassuré ses supporters qu'il est loin d'avoir terminé sa carrière. Il engrange 60 points grâce à sa médaille d'or et $ 10,000 de prix.

Mohamad NOKHODILARIMI (IRI) avait pris l'argent à l'Oslo mais ses 40 points n'auront juste pas suffit pour surpasser le médaillé de bronze Nika KENTCHADZE (GEO) et ses 41 points.

Le Géorgien a obtenu au championnat d'Europe une médaille de bronze pour 16 points ; les 25 d'Oslo lui ont permis de rejoindre la deuxième place du classement.

Nokhoilarimi, champion du monde junior, se retrouve donc troisième, pour $ 3,000.

David TAYLOR USADavid TAYLOR (USA), en rouge, termine premier à deux points de Hassan YAZDANI (IRI) (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

86kg
David TAYLOR (USA) 126 points
Hassan YAZDANI (IRI) 124 points
Artur NAIFONOV (RWF) 71 points

David TAYLOR (USA) et Hassan YAZDANI (IRI) ont fait monter leur rivalité d'un cran de plus par un combat aux Jeux Olympiques et un sensationnel retour de Yazdani à Oslo. Ils étaient au coude à coude au classement mais Taylor a pris un avantage de deux points sur Yazdani et atteint la première place du classement des 86kg avec 126 points.

Yazdani menait pourtant la danse au milieu de l'année ; sa médaille d'or du championnat d'Asie lui attribuait 20 points tandis que le titre panaméricain de Taylor n'en valait que 18. Mais aux JO, la victoire de Taylor sur Yazdani grâce un amené au sol tardif lui amenait 68 points - 44 pour Yazdani.

Les médailles se sont inversées à Oslo, Yazdani a pris l'or à la maison pour 50 points et Taylor l'argent pour 40.

Artur NAIFONOV (RWF), resté dans l'ombre de Yazdani et Taylor en 86kg, termine troisième avec 71 points dont 26 pour une médaille olympique de bronze. Il détenait 20 points pour un titre européen, et obtint 25 points supplémentaire grâce à une médaille de bronze aux mondiaux d'Oslo.

Kamran GHASEMPOURKamran GHASEMPOUR (IRI), à gauche, a vaincu Magomed KURBANOV (RWF) en finale des 92kg : première place au classement (Photo : UWW / Tony Rotundo)

92kg
Kamran GHASEMPOUR (IRI) 76 points
Magomed KURBANOV (RWF) 58 points
Osman NURMAGOMEDOV (AZE) 39 points

Kamran GHASEMPOUR (IRI) et Magomed KURBANOV (RWF) sont arrivés au championnat du monde déjà munis des médailles d'or du, respectivement, championnat d'Asie et du championnat d'Europe.

Kurbanov, avec 20 points, menait au classement sur les 18 de Ghasempour mais leurs positions se sont inversées à Oslo, en 92kg, où le lutteur iranien s'est emparé de l'or en vainquant Kurbanov en finale. Le champion d'Asie a réuni 58 points à Oslo tandis que Kurbanov n'en obtenait que 38 pour sa médaille d'argent.

La jeune star et champion du monde des U23 Osman NURMAGOMEDOV (AZE) termine troisième du classement avec 39 points grâce à une médaille de bronze pour 23 points, qu'il a pu ajouter aux 16 points de sa médaille de bronze du championnat d'Europe.

Abdulrashid SADULAEVen 97kg, Abdulrashid SADULAEV (RWF), en rouge, détient 128 points face aux 102 de Kyle SNYDER (USA) (Photo : UWW / Tony Rotundo)

97kg
Abdulrashid SADULAEV (RWF) 128 points
Kyle SNYDER (USA) 102 points
Alisher YERGALI (KAZ) 68 points

Abdulrashid SADULAEV (RWF) demeure invaincu aux Jeux Olympiques, s'est emparé des médailles d'or lors des trois derniers championnats du monde et, comme se doit, peut se prévaloir d'avoir accumulé le plus de points de classement cette saison.

Avec 128 points en tout juste deux compétitions, Sadulaev s'est assuré la première place des 97kg sur son ennemi juré Kyle SNYDER (USA), 102 points en trois événements.

Les deux se sont affrontés en finale des JO et du championnat du monde et chaque fois Sadulaev est sorti vainqueur.

Sadulaev a vaincu Snyder 6-3 aux JO et récolte 68 points pour la médaille d'or. Il a ensuite ajouté 60 points par une médaille d'or supplémentaire à Oslo.

Snyder détenait 18 points pour sa médaille d'or des panaméricains, avant qu'il n'obtienne 44 points supplémentaires pour une médaille d'argent aux Jeux Olympiques et n'en ajoute 40 de plus sur une médaille d'argent à Oslo pour un total de 102 points.

Alisher YERGALI (KAZ) a réussi à terminer troisième au classement avec 68 points réunis sur cinq tournois, tout d'abord le Matteo Pellicone pour les 10 points de la médaille de bronze, puis 18 points pour la médaille d'argent du championnat d'Asie et enfin 12 de plus pour la médaille de bronze de l'open de Pologne.

S'il n'a pas obtenu de médaille aux JO ni aux championnat du monde, il y termina respectivement septième et dixième pour 16 et 12 points.

Geno Petriashvili Amir ZAREGeno PETRIASHVILI (GEO), en rouge, et Amir ZARE (IRI) ont tous les deux obtenu 98 points mais la médaille olympique d'argent du premier pesait plus de points que le bronze du second (Photo : UWW / Kadir Caliskan) 

125kg
Geno PETRIASHVILI (GEO) 98 points
Amir ZARE (IRI) 98 points
Gable STEVESON (USA) 78 points

Le médaillé mondial et olympique d'argent Geno PETRIASHVILI (GEO) a obtenu 98 points de série. Le médaillé olympique de bronze et champion du monde Amir ZARE (IRI), 98.

Comme rien ne les séparait d'office, la médaille olympique d'argent de Petriashvili fut considérée plus importante que celle de bronze de Zare.

Le Géorgien, ancien champion du monde, avait commencé l'année par une médaille de bronze au championnat d'Europe - pour 16 points. L'argent de Tokyo lui amena ensuite 44 points, celle d'Oslo 38.

Le cheminement de Zare a débuté à l'Open de Pologne où il s'empara de l'or pour 14 points. Puis Tokyo, médaille de bronze, 26 points. Enfin Oslo, grande victoire, médaille d'or et 58 points.

Steveson, époustouflant vainqueur à Tokyo, termine troisième avec 68 points tous réunis aux Jeux Olympiques - il obtient également le titre de champion continental panaméricain.

Les événements de séries de classement 2022 débuteront par le Matteo Pellicone de Rome du 3 au 6 février, puis suivra le Yasar Dogu d'Istanbul du 24 au 27, et se poursuivront par les championnats continentaux.

Vous retrouverez toutes les compétitions sur uww.org/events

2010-2020 : les meilleurs athlètes

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 27 mai) -- L'événement le plus marquant pour United World Wrestling pendant la période 2010-2020 survint le 11 février 2013, lorsque le Comité international olympique annonça que la lutte ne faisait désormais plus partie des 25 sports noyaux des Jeux Olympiques. L'annonce provoqua un séisme dans le monde de la lutte, mais sa communauté et ses chefs unirent leurs forces pendant les sept mois suivants et se battirent pour que la lutte reste aux Jeux.

Le 8 septembre 2013, le CIO est revenu sur sa décision et la lutte fut rétablie pour les Jeux Olympiques de 2020. Depuis, la discipline a connu beaucoup de changements, dont la modification des règles et l'addition de nouvelles catégories de poids à la lutte féminine.

Les nouvelles règles ont permis plus d'action sur les tapis, et l'arrivée de nouvelles stars.
 
Regardons de plus près les meilleurs lutteurs et les meilleures lutteuses de la période 2010-2020.
 
Kaori ICHO (JPN)
 
De 2003 à 2016, Kaori ICHO (JPN) réalisa l'une des plus grandes dominations du circuit de lutte internationale. Icho demeura invaincue pendant 13 ans et s'empara de quatre titres olympiques, première femme à accomplit cet exploit, et de dix titres mondiaux.
 
Abdulrashid SADULAEV (RUS)
 
Abdulrashid SADULAEV (RUS), surnommé 'le blindé russe', remportait en 2014 son premier titre mondial à l'âge de 18 ans. De nouveau champion du monde en 2015, il s'emparait de l'or olympique aux Jeux de Rio en 2016. Il subit son unique défaite en championnat du monde en 2017, mais revint pour reprendre les titres de 2018 et 2019. Il est également cinq fois champion d'Europe.
 
Jordan BURROUGHS (USA)
 
Jordan BURROUGHS (USA), depuis son apparition sur la scène internationale en 2011, est l'un des athlètes les plus réguliers du circuit, avec huit titres mondiaux ou olympiques en neuf ans. Burroughs remporta son premier titre de champion du monde en 2011 avant de devenir champion olympique lors des Jeux de Londres en 2012, ajoutant ensuite les titres mondiaux de 2013, 2015 et 2017, ainsi que des médailles de bronze en 2014, 2018 et 2019.
 
Mijain LOPEZ (CUB)
 
Poids lourd gréco-romain, Mijain LOPEZ (CUB) affiche un CV de lutte qui en fait l'un des plus grands de tous les temps. Lopez, aujourd'hui âgé de 37 ans, a remporté trois médailles d'or olympiques, dont deux durant cette dernière décennie. Il gagna la dernière à Rio lors des JO de 2016, ce qui le place dixième sur la liste des champions olympiques les plus âgés. Lopez affiche également cinq titres mondiaux et deux médailles mondiales d'argent.
 
Roman VLASOV (RUS)
 
Roman VLASOV (RUS) est l'une des plus grandes stars de la lutte gréco-romaine de la décennie. Vlasov devint champion du monde à 20 ans exactement en 2011. L'année suivante, il remportait les JO de Londres. Médaillé mondial d'argent en 2013, il obtenait son second titre mondial en 2015 avant de défendre victorieusement son titre olympique aux JO de Rio en 2016.
 
Natalia VOROBEVA (RUS)
 
Natalia VOROBEVA (RUS) a remporté deux médailles olympiques et quatre mondiales entre 2010 et 2020. Lors des JO de Londres en 2012, Vorobeva vainquit la deux fois médaillée olympique Stanka ZLATEVA (BUL) pour remporter le titre. Médaillée mondiale d'argent en 2013 et de bronze en 2014, elle remporte son premier titre mondial en 2015. Elle engrange sa seconde médaille olympique en 2016, lorsqu'elle remporte l'argent aux Jeux de Rio, et son second titre mondial en 2019 lors du championnat du monde de Noursoultan.
 
Artur ALEKSANYAN (ARM)
 
Artur ALEKSANYAN (ARM) est l'un des athlètes de lutte gréco-romaine les plus décorés de la décennie. Surnommé 'l'ours blanc', Aleksanyan a remporté des médailles mondiales - dont quatre d'or - ou olympiques lors de sept des huit dernières années. Médaillé d'argent aux JO de Londres en 2012 et au championnat du monde en 2013, il aligna ensuite quatre titres mondiaux consécutifs. En 2016, Aleksanyan devint champion olympique à Rio, et le premier Arménien champion olympique du 21ème siècle.
 
Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO)
 
Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO) reste l'un des lutteurs les plus populaires de la décennie. Son premier exploit majeur date de 2012, lorsqu'il remporta la médaille d'argent des JO de Londres en lutte libre. Médaillé mondial d'argent en 2014, Khinchegashvili décroche le titre l'année suivante à Las Vegas. Mais c'est sa course vers l'or olympique aux JO de Rio qui l'a placé au firmament des plus grands. Il obtint encore une médaille mondiale de bronze en 2017.
 
Taha AKGUL (TUR)
 
Poids lourd de lutte libre, Taha AKGUL (TUR) domina le circuit de 2014 à 2016, décrochant deux titres mondiaux et l'or des Jeux de Rio. Il se contenta de l'argent des mondiaux en 2017 et 2019, chaque fois vaincu par son rival Geno PETRIASHVILI (GEO) en finale.
 
Adeline GRAY (USA)
 
Adeline GRAY (USA) est entrée dans l'histoire en 2019 en devenant la première femme des Etats-Unis cinq fois championne du monde : 2012, 2014, 2015, 2018 et 2019. Olympienne en 2016, elle a remporté des médailles d'or lors de chacune de ses quatre dernières participations à un championnat du monde. Sa dernière défaite en championnat du monde remonte à 2013, où elle avait dû se contenter du bronze, comme en 2011.