Séries de classement

Punia et Atli rejoignent la tête du classement mondial de lutte libre

By Eric Olanowski

Avec encore deux événements de série de classement au calendrier, un lutteur, théoriquement parlant, ne pourra obtenir plus de 36 points de classement avant le championnat du monde. Le plus grand nombre de points possibles par tournoi est de 18, correspondant à une médaille d'or obtenue dans un tableau avec plus de 20 entrées.

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 1er mai) -- Les cinq championnats continentaux sont derrière nous et six lutteurs européens sont en première place du classement de United World Wrestling. Avant la phase finale des événements de série de classement, les pays panaméricains ont trois lutteurs classés premiers et l'Asie un.

Dans la foulée de leurs titres continentaux en 57 et 65kg, Suleyman ATLI (TUR) et Bajrang BAJRANG (IND) prennent la première place du classement mondial de lutte libre.

Atli passe en tête des 57kg 
Médaillé mondial de bronze, le jeune athlète turc de 24 ans Suleyman Atli a décroché le titre européen 2019 des 57kg et passe en première place du classement ce mois de mai. Atli rentrera dans la phase finale avec 61 points de série - un d'avance sur Uguev.

Atli et Uguev ont une telle avance sur leurs concurrents qu'il leur suffira d'obtenir une seule médaille lors des deux derniers événements de série de classement pour sécuriser l'une des deux premières places en tête de série du championnat du monde. Il reste des doutes quant à la présence d'Uguev à Sassari ou au Yasar Dogu (les deux événements de série de classement restants), mais Atli a confirmé sa présence au Yasar Dogu d'Istanbul en juillet prochain. 

Les deux lutteurs suivants au classement de la catégorie des 57kg sont le Japonais Yuki TAKAHASHI et le Kazak Nurislam (Artas) SANAYEV (SANAA).

Takahashi, troisème du championnat d'Asie, passe devant le dauphin du championnat du monde 2018 Nurislam Sanayev et obtient la troisième place du classement avec 41 points de série.

Bien que classé quatrième en 57kg, Nurislam Sanayev n'a pas concouru dans cette catégorie depuis sa finale des mondiaux de Budapest en octobre dernier. Si Sanayev choisit de se maintenir dans la catégorie non olympique des 61kg dans laquelle il a lutté cette saison, le Cubain Reineri ANDREU ORTEGA, classé cinquième avec 36 points de série, prendra sa place en quatrième tête de série.

Demi-finales potentielles, 57kg 
Demi-Finale – No. 1 Suleyman ATLI (TUR) vs. No. 4 Nurislam (Artas) SANAYEV (SANAA)
Demi-Finale – No. 2 Zavur UGUEV (RUS) vs. No. 3 Yuki TAKAHASHI (JPN)

Bajrang prend la première place après son titre au championnat d'Asie en 65kg
Venu d'Inde, Bajrang PUNIA est le second lutteur à rejoindre la première place du classement mondial grâce au résultat obtenu lors du dernier championnat continental. Bajrang prend la tête de la catégorie des 65kg, à la place du champion du monde en titre japonais Takuto OTOGURO, après avoir remporté son quatrième titre d'Asie (deux championnats d'Asie, deux Jeux d'Asie) par une victoire 12-7 sur le Kazakh Sayatbek OKASSOV la semaine dernière à Xi’an en Chine.

Punia, lutteur asiatique le mieux classé au monde en lutte libre, détient 78 points de série de classement. Il a 18 points d'avance sur Otoguro, qui l'avait battu en finale des mondiaux l'année passée. Punia a cette saison obtenu de si bons résultats et une telle avance sur ses concurrents qu'il est assuré de se retrouver au moins en tête de série No.2 au championnat du monde.

Le double médaillé mondial de bronze russe Akhmed CHAKAEV (41 points) et le médaillé d'argent européen turc Selahattin KILICSALLAYAN (32 points) occupent respectivement la trois et quatrième place du classement mondial de la catégorie des 65kg.

Demi-finales potentielles, 65kg
SEMIFINAL – No. 1 Bajrang BAJRANG (IND) vs. No. 4 Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
SEMIFINAL – No. 2 Takuto OTOGURO (JPN) vs. No. 3 Akhmed CHAKAEV (RUS)

Troisième tour pour Taylor et Yazdani en 86kg 
La catégorie la plus suivie est probablement celle des 86kg.

Pour l'instant, c'est le dauphin turc du championnat du monde Fatih ERDIN  (84 points) qui occupe la première place, à 6 points du champion du monde en titre David TAYLOR (USA) (80 points). A noter qu'Erdin et Taylor détiennent chacun presque le double des points que tous les autres lutteur de la catégorie des 86kg possèdent ; ils occuperont probablement les deux premières places des têtes de série de la catégorie pour le championnat du monde.

Si Taylor se maintient en seconde place du classement jusqu'au championnat du monde de septembre prochain, le champion du monde en titre se retrouvera en demi-finale face au champion du monde et champion olympique iranien et troisième classé mondial Hassan YAZDANICHARATI (43 points).

Lorqu'ils lutteront à Nur-Sultan, Taylor aura l'avantage sur Yazdani, car l'Américain l'a vaincu les deux précédentes fois. Taylor l'avait emporté pendant la coupe du monde 2016 puis, lors d'une victoire à l'arrachée sur “The Greatest” par 11-6, en ouverture du championnat du monde l'année dernière.

A noter qu'Erdin s'est inscrit au troisième événement de série de classement de l'année, le Sassari, prévu en Sardaigne à la fin du mois. S'il atteint le sommet du podium - et s'il y a plus de 20 entrées-, Erdin s'assurera la place de première tête de série de la catégorie des 86kg et pourra se permettre de s'abstenir du Yasar Dogu, le dernier événement de série de classement de lutte libre de l'année.

Demi-finales potentielles, 86kg  
Demi-Finale – No. 1 Fatih ERDIN (TUR) vs. No. 4 Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Demi-Finale – No. 2 David TAYLOR (USA) vs. No. 3 Hassan YAZDANI (IRI)

"Big Move Bonne" conserve la première place des 61kg 
“Big Move Bonne” a échoué de peu au championnat panaméricain et s'est contenté de 16 points de classement grâce à, tout de même, une médaille d'argent. Il reste classé en tête des 61kg. Le vainqueur du titre panaméricain des 61kg, Joe COLON (USA), prend la deuxième place mondiale avec 53 points.

Gadzhimurad RASHIDOV (RUS), actuellement classé No.3 des 61kg avec 40 points, rejoint la catégorie des 65kg.

Le départ de Rashidov libère la troisième place du classement, ce qui signifie que Beka LOMTADZE (GEO) remonte d'un rang avec ses 38 points. Le Roumain Nikolai OKHLOPKOV (ROU), 28 points, passe lui en quatrième position.

Demi-finales potentielles, 61kg 
Demi-Finale – No. 1 Yowlys BONNE RODRIGUEZ vs. No. 4 Beka LOMTADZE (GEO)
Demi-Finale – No. 2 Joseph Daniel COLON vs. No. 3 Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)

Gazimagomedov prend le bronze européen et reste No.1 des 70kg 
Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV s'est assuré la place de tête de série No.1 au championnat du monde 2019 après avoir amassé 92 points de classement, soit 52 de plus qu'Adam BATIROV, jusqu'ici classé deuxième pour le Bahrein mais qui a depuis rejoint les 74kg.

Avec Batirov en 74kg, la course pour la deuxième place aura été au centre de toutes les attentions. L'Ukrainien Andriy KVYATKOVSKYY (30 points) rejoint la deuxième position et Devid SAFARYAN (ARM) (26 points) et Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) (25 points) passent en troisième et quatrième place.

Demi-finales potentielles, 70kg
Demi-Finale – No. 1 Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) vs. No. 4 Devid SAFARYAN (ARM)
Demi-Finale – No. 2 Adam BATIROV (BRN) vs. No. 3 Andriy KVYATKOVSKYY (UKR)

Sidakov fait l'impasse sur le championnat d'Europe et reste No.1 des 74kg
Bien que le champion du monde en titre russe des 74kg Zaurbek SIDAKOV ait fait l'impasse sur le championnat d'Europe, il reste le lutteur le mieux classé de sa catégorie. Sidakov avait déjà récolté 76 points de classement, dont 60 issus de sa victoire au championnat du monde de Budapest en 2018 et 16 de sa médaille d'or au Yarigin.

Le médaillé mondial de bronze Jordan BURROUGHS est classé second de la catégorie avec 63 points ; il vient de remporter son cinquième titre panaméricain.

Les troisième et quatrième places sont occupées par le dauphin du championnat du monde géorgien Avtandil KENTCHADZE (58 points) et la superstar italienne Frank CHAMIZO MARQUEZ (56 points), récemment vainqueur du titre européen de Bucharest.

Sans changement au classement, Sidakov et Chamizo lutteront en demi-finale dans le haut du tableau et Burroughs et Kentchadze seront face-à-face dans la seconde demi-finale de la catégorie.

Demi-finales potentielles, 74kg
Demi-Finale – No. 1 Zaurbek SIDAKOV (RUS) vs. Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Demi-Finale – No. 2 Jordan BURROUGHS (USA) vs. No. 3 Avtandil KENTCHADZE (GEO)

Dake et Hasanov après les championnats continentaux
Bien qu'il n'ait pas pris part au championnat panaméricain, le champion du monde Kyle DAKE (USA) conserve sa première place au classement des 79kg, avec 60 points de série.

Le second de la catégorie est le champion d'Europe 2018 et dauphin du championnat du monde 2018 Jabrayil HASANOV (AZE). Hasanov compte également 60 points de série avant la phase finale, mais Dake a obtenu un meilleur résultat à Budapest.

Hasanov a récemment annoncé qu'il passera dans la catégorie des 74kg pour le championnat du monde 2019 et, ultimement, les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, ce qui l'éliminera du classement des 79kg. En bénéficiera le Russe Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (57 points), classé troisième actuellement. Gadzhimagomedov se retrouvera ainsi en tête de série No.2 pour le championnat du monde de Nur Sultan.  

Nika KENTCHADZE (GEO) (28 points) et PUREVJAV Unurbat (MGL) (26 points) monteront également chacun d'un rang et rejoindront les trois et quatrième places.

Demi-finales potentielles, 79kg 
Demi-Finale – No. 1 Kyle DAKE (USA) vs. No. 4 Nika KENTCHADZE (GEO)
Demi-Finale – No. 2 Jabrayil HASANOV (AZE) vs. No. 3 Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS)

Cox agrandit l'écart en 92kg et tient 33 points d'avance après les Panaméricains
Le champion du monde US J'Den COX (USA) (78 points) conserve son classement en première place après sa victoire au championnat panaméricain. Avec seulement 36 points disponibles pour le reste des compétitions et Cox en tête avec 33 points d'avance sur son plus proche concurrent, il est assuré d'être au moins tête de série No.3 à Nur Sultan.

L'Iranien Alireza KARIMIMACHIANI (45 points), qui vient de remporter son quatrième titre d'Asie (deux championnats d'Asie et deux Jeux d'Asie), prend de justesse la seconde place sur le médaillé d'or russe du Yariguin Magomed KURBANOV, troisième avec 44 points.

La quatrième place est occupée par le médaillé de bronze d'Europe et mondial japonais Atsushi MATSUMOTO (41 points).

Demi-finales potentielles, 92kg 
Demi-Finale – No. 1 J'Den COX vs. No. 4 Atsushi MATSUMOTO (JPN)
Demi-Finale – No. 2 Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) vs. No. 3 Magomed KURBANOV (RUS)

Sadulaev reste premier des 97kg
Le blindé russe Abdulrashid SADULAEV (80 points de classement) était monté sur la plus haute place du podium européen et a depuis conservé sa première place au classement grâce à deux points d'avance sur “Captain America” Kyle SNYDER (USA). Snyder, médaillé mondial d'argent l'année dernière, a remporté le championnat panaméricain et le Dan Kolov et a engrangé 78 points au classement.

Sadulaev et Snyder seront sonc placés au moins en troisième tête de série.

Le dauphin du championnat d'Asie ULZIISAIKHAN Batzul (MGL), avec 44 points, se rapproche discrètement de Sadulaev et Snyder et semble être le seul lutteur capable de se faufiler jusqu'à la seconde tête de série. Pour réussir, il lui faudra remporter les deux prochains événements de série de classement.

Classé quatrième des 97kg, le Géorgien médaillé d'Europe et mondial de bronze Elizbar ODIKADZE (GEO), avec 41 points. 

Demi-finales potentielles, 97kg
Demi-Finale – No. 1 Abdulrashid SADULAEV (RUS) vs. No. 4 Elizbar ODIKADZE (GEO)
Demi-Finale – No. 2 Kyle SNYDER (USA) vs. No. 3 Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)

Malgré une défaite en finale européenne des 125kg, Petriashvili toujours No.1
Bien que défait en finale, le double champion du monde et champion du monde en titre Geno PETRIASHVILI (GEO) est toujours en première place du classement de la catégorie des 125kg. Le Géorgien a 88 points, qui lui garantissent au moins la seconde place en tête de série du championnat du monde.

Classé deuxième, le dauphin chinois du championnat du monde DENG Zhiwei, avec 77 points. Deng est sorti second du championnat d'Asie tenu dans son pays.

Anzor KHIZRIEV (RUS) et Taha AKGUL (TUR) ont chacun 50 points de série. Khizriev prend la troisième place grâce à son résultat au championnat du monde de Budapest, où Akgul avait fini septième.

Si le classement ne change pas jusqu'au championnat du monde 2019, Petriashvili et Akgul s'affronteront en demi-finale.

Demi-finales potentielles, 125kg
Demi-Finale – No. 1 Geno PETRIASHVILI vs. No. 4 Taha AKGUL (TUR) 
Demi-Finale – No. 2 Zhiwei DENG vs. No. 3 Anzor KHIZRIEV (RUS) 

Les classements complets et mis à jours sont disponibles sur www.unitedworldwrestling.org.

Coupe Meiji

Ozaki attend Kawai parmi les médaillés olympiques qui reviennent pour la Meiji Cup

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (14 juin) -- Pendant que les chats qui ont récolté les médailles pour le Japon aux Jeux olympiques de Tokyo étaient absents, les souris ne se contentaient pas de jouer, mais montraient qu'elles pouvaient elles aussi être des championnes du monde.

La plupart des médaillés olympiques japonais, dont trois des cinq médaillés d'or, reviendront en action pour la première fois depuis les Jeux de Tokyo à l'occasion des Championnats sur invitation de la Coupe Meiji, et la plupart d'entre eux devront faire face à des lutteurs qui ont comblé les lacunes mondiales pendant leur absence.

Les étincelles voleront particulièrement dans la compétition féminine, où une catégorie de poids pourrait voir une confrontation entre les championnes olympiques et mondiales (Yui SUSAKI et Remina YOSHIMOTO en 50kg) et une autre entre la championne olympique et une médaillée mondiale (Yukako KAWAI et Nonoka OZAKI en 62kg).

Un potentiel choc des titans a été mis en suspens lorsque la médaillée d'or de Tokyo est passée dans une catégorie de poids supérieure. La jeune championne du monde Akari FUJINAMI mettra en jeu sa série de 97 victoires consécutives pour défendre son titre en 53 kg, mais elle n'aura pas à affronter Mayu SHIDOCHI (anciennement MUKAIDA).

Shidochi, la championne olympique et nouvellement mariée en 2021, est inscrite en 55 kg, la catégorie de poids dans laquelle elle a remporté les titres mondiaux en 2016 et 2018. Parmi ses concurrentes, on retrouvera la nouvelle championne d'Asie Umi IMAI.

Fujinami, actuellement en première année à l'Université des sciences du sport Nippon, aura probablement sa compétition la plus difficile avec la double ancienne championne du monde Haruna OKUNO et la médaillée d'argent des championnats du monde 2019 des 55 kg Nanami IRIE, qu'elle a déjà battues deux fois.

La Meiji Cup, qui se tiendra du 16 au 19 juin au Komazawa Gym de Tokyo, est le deuxième des deux tournois de qualification du Japon pour les Championnats du monde de cette année à Belgrade. Les vainqueurs des Championnats All-Japan de la Coupe de l'Empereur, qui ont eu lieu en décembre dernier, qui triomphent à la Meiji Cup obtiennent automatiquement des billets pour la Serbie ; si le champion est différent, un éliminatoire sera organisé à la fin de la journée d'action.

Aucun des médaillés olympiques japonais - et seulement un des 12 membres de l'équipe olympique - n'a participé à la Coupe de l'Empereur, ce qui signifie que la majorité d'entre eux devront remporter le titre de la Meiji Cup et les éliminatoires qui s'ensuivront pour accéder aux championnats du monde.

Le tournoi marquera la première fois en trois ans que les membres des familles, les coéquipiers et les spectateurs seront autorisés, la fédération japonaise ayant maintenu des protocoles stricts tout au long de la pandémie. Le nombre d'infections quotidiennes a régulièrement diminué et le gouvernement japonais a rouvert la porte aux touristes étrangers ce mois-ci.

Les deux médaillés d'or de Tokyo que les fans devront attendre pour les revoir sont la championne féminine des 57 kg Risako KAWAI et le champion freestyle des 65 kg Takuto OTOGURO, qui ne sont pas inscrits.

Kawai, qui, comme Mukaida, s'est mariée peu de temps après son triomphe à Tokyo, a donné naissance à son premier enfant en mai, et envisage un retour à la Coupe de l'Empereur en décembre de cette année. Une demande de renseignements auprès de l'équipe des Forces d'autodéfense japonaises d'Otoguro pour connaître la raison de son absence est restée sans réponse.


Yukako KAWAI (JPN) est prête à reprendre la compétition pour la première fois depuis les Jeux Olympiques de Tokyo. (Photo: UWW / Gabor Martin)

Les fans, cependant, auront droit au retour de l'autre moitié des sœurs Kawai en or, et Yukako pourrait disputer le match du tournoi si elle et la championne en titre Ozaki, 19 ans, s'affrontent comme prévu chez les 62 kg. Les deux ne se sont jamais affrontées.

Ryo KANEHAMA, l'entraîneur de Kawai au Suntory Beverage, a déclaré que Kawai a repris l'entraînement à plein temps environ un mois après les Jeux olympiques et qu'elle est bien préparée pour la Meiji Cup. "Elle est revenue au meilleur de sa forme", a-t-il déclaré. "Elle est à peu près au même niveau que pour les Jeux olympiques."

À la question de savoir quel sera le point clé face à Ozaki, Kanehama a répondu : " Ne pas lui permettre d'attraper ses chevilles [pour un lace lock]. Si elle attrape les chevilles, cela mènera à de gros points, donc elle doit d'abord l'empêcher d'utiliser cette technique."

Sur leurs pieds, Kanehama dit que c'est un pile ou face entre les deux. "Tant qu'elles ne se seront pas affrontées, nous ne saurons pas. Ozaki a un très bon single low, donc le point principal sera de savoir comment Kawai peut l'empêcher de saisir sa jambe."

Ozaki, qui a remporté les titres mondiaux U17 consécutifs en 2018 et 2019, sort d'une victoire qui lui a donné confiance lors des Championnats asiatiques en avril à Oulan-Bator, où elle a battu la médaillée d'argent olympique Aisulu TYNYBEKOVA (KGZ) en finale pour se venger d'une défaite au premier tour contre elle lors des Championnats du monde 2021.

L'année dernière à Oslo, Ozaki avait pris une avance de 4-0 sur Tynybekova, mais la star kirghize l'avait emporté 6-4. Ozaki s'est battue lors du repêchage pour remporter le bronze à ses débuts internationaux chez les seniors, tandis que Tynybekova a remporté l'or.

En évaluant les matchs d'Ozaki avec Tynybekova, qui est depuis longtemps l'ennemie jurée de Kawai, Kanehama a observé : "Aux Championnats du monde, comme Ozaki le pense aussi, elle a fait une erreur de stratégie. Aux récents Championnats d'Asie, je pense qu'elle a réfléchi à cela et l'a utilisé dans sa lutte. Elle a lutté de manière intelligente, et je pense que cela montre ses progrès."

L'éventuel match entre Kawai et Ozaki suscite un grand intérêt, et Kanehama ne fait pas exception. Lorsqu'on lui a demandé s'il était impatient, il a répondu : "Bien sûr, elles doivent finir par s'affronter quelque part. En vue des Jeux olympiques, il faudra bien que cela se décide un jour. Ce jour viendra"


Yui SUSAKI (JPN) lacera ses chaussures pour la première fois depuis qu'elle a battu ses adversaires 41-0 en route vers la médaille d'or olympique des 50 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'autre affrontement titanesque pourrait avoir lieu chez les 50 kg entre Susaki et Yoshimoto, bien que Susaki doive être considéré comme la favorite dans ce cas. Susaki, une jeune diplômée de l'Université de Waseda qui peut maintenant s'entraîner à plein temps grâce au parrainage d'une entreprise, a battu Yoshimoto lors de leurs deux précédents affrontements, le plus récent étant une victoire serrée de 2-1 à la Junior Queens Cup 2019.

Mais Yoshimoto, étudiante en dernière année à l'Université Shigakkan, a fait de grands progrès ces dernières années, comme en témoigne sa performance aux Championnats du monde de l'an dernier, où elle a enchaîné quatre victoires consécutives par chute ou chute technique avant de battre la médaillée de bronze olympique Sarah HILDEBRANDT (USA) 5-3 en finale. Elle a été encore plus dominante lors des Championnats d'Asie.

L'efficacité de Susaki après sa longue période d'inactivité pourrait déterminer le résultat.

Pendant ce temps, Tsugumi SAKURAI est passée de 55 kg à 57 kg, la catégorie de poids dans laquelle elle a remporté l'or à Oslo, afin de tenter de contrecarrer la tentative de Risako Kawai de remporter une troisième médaille d'or olympique consécutive. Sakurai a remporté la Coupe de l'Empereur en décembre, en battant la médaillée de bronze Sae NANJO en finale, et une revanche semble probable.

La championne du monde Masako FURUICHI est revenue en 72 kg après une sortie infructueuse en 68 kg à la Coupe de l'Empereur. Elle pourrait être confrontée à la championne de la Coupe de l'Empereur, Sumire NIIKURA, qui a remporté une médaille d'argent aux Championnats d'Asie pour sa première compétition internationale.

Le meilleur chat du Japon en gréco-romain, le médaillé d'argent olympique Kenichiro FUMITA, est de retour pour tenter de décrocher un troisième titre mondial en carrière chez les 60 kg. Surnommé par la presse japonaise le "Cat Wrestler" pour la souplesse de sa colonne vertébrale et son amour pour les félins, il tentera de remporter son quatrième titre en Coupe Meiji et le premier depuis 2019.

Ayata SUZUKI, qui a remporté sa deuxième médaille de bronze asiatique consécutive en avril, attendra dans les coulisses. Les deux hommes s'entraînent ensemble à leur alma mater, la Nippon Sports Science University, et se sont rencontrés en finale de la Coupe de l'Empereur 2020, où Fumita s'est imposé 2-1.

Suzuki a remporté la Coupe de l'Empereur l'année dernière, ce qui signifie que Fumita devra le battre dans un éliminatoire pour obtenir son billet pour Belgrade. "Cette fois-ci, les Jeux Olympiques étant terminés, Fumita ne sera peut-être pas au mieux de sa forme", a déclaré Suzuki au site Internet de la fédération japonaise. "Je pense donc que j'ai une chance."

En 77kg, Shohei YABIKU devra être performant sous la nouvelle pression que représente le fait d'être médaillé de bronze olympique. Comme le champion de la Coupe de l'Empereur, Kodai SAKURABA, ne participera pas au tournoi en raison d'une blessure, Yabiku peut s'assurer une place dans l'équipe mondiale grâce à une victoire.

Son principal concurrent sera probablement Nao KUSAKA de la Nippon Sports Science University, finaliste de la Coupe de l'Empereur et double champion universitaire.

At 55kg, world champion Ken MATSUI would like nothing better than to have a chance to avenge his humiliating defeat in the Emperor's Cup final to Yu SHIOTANI, who won a second straight Asian gold in Ulaanbaatar.

Shiotani tossed Matsui around like a rag doll, scoring consecutive five-point throws in an 11-0 technical fall in 1:42.

World 63kg bronze medalist Kensuke SHIMIZU, the nephew of a former Olympic speed skating gold medalist, has moved up to 67kg after failing to medal at the Asian Championships. He could clash with Emperor’s Cup champion Katsuaki ENDO, who won a bronze medal at 67kg in Ulaanbaatar.

In freestyle, the weight class to watch will be 61kg, which looks to come down to a rematch of the Emperor's Cup final between 2020 Asian bronze medalist Ryuto SAKAKI and Rio Olympic silver medalist Rei HIGUCHI. Sakaki won that encounter 4-0, but much has changed since then.

Higuchi has rebounded well from his calamitous bid to make the Tokyo Games that was scuttled when he failed to make weight at 57kg for the Asian qualifying tournament. When an injury kept Sakaki out of the Asian Championships in Ulaanbaatar, Higuchi stepped in and came away with the 61kg gold, capped by a 46-second win in the final. It was his first major international title since winning the 2018 world U23 gold at 65kg.

Sakaki, the 2017 world 58kg U17 champion, skipped the East Japan college league tournament in April due to injury, so it remains to be seen how effective he will be against the high-flying Higuchi.

Japan's other freestyle Asian champion, the somewhat eccentric Taishi NARIKUNI, will look to make his first senior World Championships by adding the Meiji Cup title at 70kg to his inaugural Emperor's Cup triumph from last December.

Narikuni, whose mother was a two-time world champion and runs the kids club where he started the sport, has been an outlier of sorts in Japan, as he prefers to focus his training mostly in the weight room instead of on the mat. He harbors a bold dream of someday winning world titles in both freestyle and Greco-Roman.

Narikuni won the Asian title when he came back from a 1-3 deficit in the final to defeat world silver medalist Ernazar AKMATALIEV (KGZ) 4-3.

Also worth watching is veteran Sohsuke TAKATANI, who is making his first Meiji Cup outing since 2019. The three-time Olympian was the only member of the Tokyo 2021 squad to compete at the Emperor's Cup, where he moved up from 86kg and won the 92kg crown -- his 11th straight title over four weight classes.

He has entered again at 92kg and will be aiming for his fourth straight Meiji Cup title and sixth in seven years. Takatani was a 2014 world silver medalist at 74kg.

Takatani will be looking to repeat a sibling double with younger brother Daichi, the Emperor's Cup champion at 74kg who won a bronze medal at the Asian Championships.

Among the entries at 86kg is Mao OKUI, who has made a big jump up in weight classes after placing fifth at the 2019 World Championships at 74kg. That earned a place for Japan at the Tokyo Olympics, but Okui failed to fill it himself when he lost to Keisuke OTOGURO, Takuto's older brother, in a playoff for the spot.

En 57kg, Toshihiro HASEGAWA, médaillé de bronze mondial en 2021 en 61kg, cherchera à faire suite à sa victoire à la Coupe de l'Empereur et à retourner aux Championnats du monde au poids olympique. Yuto TAKESHITA et Rikuto ARAI, respectivement médaillés de bronze asiatiques en 2021 et 2022, tenteront de l'arrêter.

La Meiji Cup de cette année sera également unique dans la mesure où la fédération a pris la décision rare de faire payer un droit d'entrée nominal aux fans. Cette décision est probablement due à la fois au retour des médaillés olympiques sur le tapis et au fait que ce sera le premier événement que les fans pourront voir en direct depuis longtemps.

Un responsable de la fédération japonaise a déclaré que la dernière fois qu'il s'est souvenu de la vente de billets pour un tournoi de lutte remonte à 2007, lorsque Norifumi "Kid" YAMAMOTO, qui était devenu un compétiteur d'arts martiaux mixtes très populaire, a repris la lutte libre lors des championnats japonais dans l'espoir de participer aux Jeux Olympiques de Pékin.

Le tournoi s'est terminé pour le frère aîné des multi-champions du monde Miyu et Seiko YAMAMOTO lorsqu'il a été victime d'une dislocation du coude 16 secondes après le début de son match de deuxième tour dans la catégorie des 60 kg et qu'il a perdu par tombé.

Programme
16 juin  (jeudi)

Libre 65kg-79kg; GR 63kg-97kg-130kg; Féminine 59kg-68kg-76kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
13:00 - 14:00  Demi-finales
14:00 - 15:45  Repêchage
15:45 - 16:15  Finales de la 3e place
16:15 - 17:35  Finales

17 juin (vendredi)

Libre 61kg-74kg-125kg; GR 67kg-72kg-87kg; Féminine 57kg-65kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
12:30 - 13:30  Demi-finales
13:30 - 15:15  Repêchage
15:15 - 15:45  Finales de la 3e place
15:45 - 17:05  Finales

18 juin (Samedi)

Libre 70kg-86kg-92kg-97kg; GR 55kg-82kg; Féminine 53kg-72kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
12:30 - 13:30  Demi-finales
13:30 - 15:15  Repêchage
15:15 - 15:45  Finales de la 3e place
15:45 - 17:05  Finales

19 juin (Dimanche)

Libre 57kg; GR 60kg-77kg; Féminine 50kg-55kg-62kg

10:00 - 12:30  Du 1er tour aux quarts de finale
12:30 - 13:15  Demi-finales
13:15 - 14:45  Repêchage
14:45 - 15:05  Finales de la 3e place
15:05 - 15:30  Cérémonie pour le retour de la Meiji Cup, etc.
15:30 - 16:50  Finales

*Les éliminatoires pour l'équipe des Championnats du monde dans les catégories de poids entre les vainqueurs de la Coupe de l'Empereur et de la Meiji Cup auront lieu environ une heure après la fin de la compétition de la journée.