#ANOCWorldBeachGames

Quatre pays médaillés d'or en clôture des World Beach Games

By United World Wrestling Press

DOHA, Qatar (le 16 octobre) -- Des athlètes géorgiens, iraniens, italiens et nigérians ont remporté une médaille d'or en clôture des World Beach Games de l'ANOC à Doha, au Qatar.

C'est Davit KHUTSISHVILI (GEO) qui a, le premier, impressionné la foule tumultueuse massée sur la plage de Katara. Le Géorgien, au sourire nacré comme ses vêtements, a fait le tour du terrain muni du drapeau de son pays après avoir vaincu Ibrahim YUSUBOV (AZE) 5-1 en première période de la finale des 80kg.

Pouya RAHMANI (IRI), champion des 90kg, entouré des deux autres médaillés de la catégorie Ufuk YILMAZ (TUR) et Mamuka KORDZAIA (GEO) (Photo : Theo Lowenstein) 

Deuxième titre masculin de la journée, celui remporté par l'Iranien Pouya RAHMANI (IRI), qui déroule un 3-0 face à Ufuk YILMAZ (TUR) en finale des 90kg ; la cinquième victoire par jeu blanc de l'Iranien tatoué. En phase de groupe, Rahmani aura inscrit 13 points en n'en concédant qu'un seul face à ses quatre premiers adversaires, puis obtient sa place en finale par un 3-0 sur Oyan NAZARIANI (AZE). Au total, c'est donc par une impressionnante marge de 19-1 que Rahmani aura dominé ses six adversaires aux World Beach Games.

Blessing ONYEBUCH (NGR) célèbre sa victoire sur Zsanett NEMETH (HUN) en finale des 70kg. (Photo : Theo Lowenstein) 

En lutte féminine, la Nigérienne Blessing ONYEBUCH remporte une victoire très émotionnelle sur sa rivale des mondiaux de Noursoultan Zsanett NEMETH (HUN), qu'elle défait par 3-2 en finale des 70kg. Autre et dernière championne du jour, Francesca INDELICATO (ITA) : l'Italienne supplante ses rivales Mehlik OZTURK (TUR) et Shauna KEMP (USA), respectivement deux et troisième, sur le podium des 60kg. 

Les World Beach Games de l'ANOC marquaient la fin du calendrier de Beach wrestling pour cette année, mais les fans peuvent se joindre aux discussions sur cette discipline grandissante sur @uwwbeachwrestling sur Instagram et @uwwbeach sur Twitter.

RÉSULTATS

Beach Wrestling - Hommes
80kg 
OR - Davit KHUTSISHVILI (GEO) df. Ibrahim YUSUBOV (AZE), 5-1 
BRONZE – Vasyl MYKHAILOV (UKR) df. Sami UNAL (TUR), 3-0 

+90kg 
OR – Pouya RAHMANI (IRI) df. Ufuk YILMAZ (TUR), 3-0 
BRONZE - Mamuka KORDZAIA (GEO) df. Oyan NAZARIANI (AZE), 1-1

Beach Wrestling - Femmes
60kg

OR - Francesca INDELICATO (ITA) df. Mehlik OZTURK (TUR)
BRONZE - Shauna KEMP (USA) df. Kateryna ZHYDACHECSKA (ROU)

+70kg 
OR - Blessing ONYEBUCH (NGR) df. Zsanett NEMETH (HUN), 3-2 
BRONZE - Iryna PASICHNYK (UKR) df. Cataline AXENTE (ROU), 3-1 

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."