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Ranking Series Ibrahim Moustafa : Les championnes du monde sont les grandes vedettes de la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

ALEXANDRIE, Egypte (17 février) -- Le second évènement de Ranking Series,Ibrahim Moustafa, est dans quelques jours. L'évènement aura lieu du 23 au 26 février à Alexandrie en Egypte

Les résultats donneront non seulement des points de classement aux athlètes mais ils seront également cruciaux pour déterminer les quatre têtes de série pour les prochains championnats continentaux.L'Ibrahim Moustafa sera le deuxième évènement pour lequel UWW attribuera des prix et une tolérance de poids de deux kilogrammes sera autorisée dans chaque catégorie de poids.

Comme à Zagreb, cet évènement présentera également un fort contingent féminin avec 133 lutteuses comprenant neuf championnes du monde et 34 médaillées des championnats du monde.

Toute l'action depuis l'Égypte commence jeudi prochain et peut être suivie en direct sur uww.org ou sur l'application UWW.

Ci-dessous cinq scenarii à suivre le week-end prochain.

Parrish, Nichita contre les médaillées mondiales en compétition

Alexandrie accueillera huit médaillées mondiales 2022, deux médaillées d'or, deux médaillées d'argent et quatre médaillées de bronze.

Les championnes du monde Domnique PARRISH (USA) et Anastasia NICHITA (MDA) sont les vedettes de ce groupe. Concourant en 53kg, Parrish a remporté le titre lors de ses débuts aux championnats du monde senior en septembre. La même semaine, Nichita est devenue la seconde femme moldave à remporter un titre mondial senior en montant sur le podium en 59kg.

Deux médaillées d'argent en titre, Kayla MIRACLE (USA) et Grace BULLEN (NOR), lutteront dans la même catégorie la semaine prochaine. Miracle est deux fois vice-championne, ayant remporté l'argent en 62kg en 2021 et 2022. Bullen, qui a remporté sa première médaille senior l'année dernière en 59kg, a décidé de passer en 62kg.

Le pays hôte encouragera Samar HAMZA (EGY). La médaillée d'argent 2022 est inscrite en 76kg et sera l'une des favorites pour remporter l'or à domicile.

Les médaillées de bronze 2022 attendues pour concourir sont Mengyu XIE (CHN) en 55kg, Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) en 62kg et Epp MAE (EST) en 76kg

Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est la seule double-championne du monde sur le tapis. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Neuf anciennes championnes du monde sur le tapis

Neuf femmes se rendent à Alexandrie avec l'or à leur actif. Deux catégories de poids 59kg et 62kg -- comptent de multiple championnes du monde.

En 59k, on retrouve la championne 2022 Anastasia Nichita et la gagnante de 2014 Yuliia TKACH (UKR), tandis qu'en 62kg on retrouve la double championne du monde Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ), la championne 2021 en 59kg Bilyana Dudova et la championne 2018 Taybe YUSEIN (BUL).

En plus de Nichita, il y a une autre médaillée d'or en titre, Dom Parrish, qui concourra en 53kg. Les trois autres sont la championne 2019 Jacarra WINCHESTER (USA), la championne 2018 Ningning RONG (CHN) et la championne 2021 Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ). Winchester luttera en 55kg avec Rong en 57kg et Zhumanazarova en 68kg.

Bilyana DUDOVA (BUL)Bilyana DUDOVA (BUL) est l'une des trois championnes du monde en 62kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Les championnes du monde en vedette dans la catégorie 62kg 

La catégorie de poids des 62kg a une multitude de stars participant au deuxième évènement de Ranking Series avec trois anciennes championnes du monde et six autres anciennes médaillées mondiales. Aisuluu Aisuluu est la seule double championne du monde de toutes catégories féminines. Elle a remporté des titres en 2019 et 2021. Bilyana DUDOVA (BUL) a également remporté une médaille d'or en 2021, remportant son titre en 59kg. Elle participera en 62kg la semaine prochaine. La dernière championne du monde dans cette catégorie de poids est la championne 2018 Taybe Yusein. Ces trois championnes du monde ont également  d'autres performances médaillées, et à elles trois, elles combinent quatre médailles d'or, quatre médailles d'argent, trois de bronze et deux médailles olympiques.

Les autres médaillées inscrites sont les médaillées d'argent Kayla Miracle, qui en a remporté deux, Jia LONG (CHN), Grace Bullen et Iryna KOLIADENKO (UKR) et les médaillées de bronze Xiaojuan LUO (CHN) et Ilona PROKOPEVNIUK (UKR).

Skylar GROTE (USA)Skylar GROTE (USA) vient de remporter une médaille d'or au premier évènement de Ranking Series. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Sept finalistes du premier Ranking Series

Le mois dernier, le Ranking Series UWW a débuté à Zagreb, Croatia. Sept finalistes du Zagreb Open sont attendues à Alexandrie dont deux championnes et cinq vice-championnes.

Anastasia Nichita en 59kg et Skylar GROTE (USA) en 76kg sont à la recherche de leur deuxième médaille d'or en Ranking Series de la saison. Nichita a remporté l'or aux championnats du monde senior 2022 et a également une médaille d'or U20 2018. De plus, Nichita a remporté le Yasar Dogu l'année dernière dans le cadre des Ranking Series 2022. Grote, qui a remporté le Zagreb Open en 72kg, passe en 76 kg pour l'Egypte. Au total, elle a participé à trois évènements de Ranking Series et s'est médaillée dans les trois. En plus de l'or le mois dernier, elle a remporté une médaille d'or et une médaille de bronze la saison dernière.

Les médaillées d'argent du Zagreb Open inscrites pour concourir en Egypte comptent Jiang ZHU (CHN) en 50kg, Yongxin FENG (CHN) en 57kg, Bullen en 62kg et Dalma CANEVA (ITA) en 72kg.

Samar HAMZA (EGY)Samar HAMZA (EGY) mènera la charge du pays hôte à Alexandrie. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'Egypte accueillera son premier évènement de Ranking Series 

La semaine prochaine 'Egypte accueillera pour la première fois un tournoi de Ranking Series. L'Egypte a organisé les championnats d'Afriques et les championnats Arabes par le passé. Le pays hôte aura une grande représentation dans la catégorie féminine avec 16 athlètes inscrites. Parmi elles, Samar Hamza plusieurs fois médaillée aux championnats du monde en 76kg, est la première et la seule à avoir remporté une médaille mondiale au niveau senior. Elle est rejointe par Nada MOHAMED (EGY) double médaillée mondiale en groupe d'âge en 50kg et de nombreuses médaillées des championnats d'Afrique senior dont Shaimaa MOHAMED (EGY), Louji YASSIN (EGY), Farah HUSSEIN (EGY), Mentalla BADRAN (EGY), Eman MOHAMED (EGY) et Mona AHMED (EGY).

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.