#WrestleBudapest

Reineri Andreu Ortega et Mojtaba Goleij en quête d'un second titre mondial U23

By Taylor Miller

Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) (Photo : Kadir Caliskan)

BUDAPEST, Hongrie – Deux athlètes de lutte libre champions du monde des U23 en 2017, le Cubain Reineri ANDREU ORTEGA (57kg) et l'Iranien Mojtaba GOLEIJ (97 kg), seront à la poursuite de leur second titre mondial ce mardi à Budapest.

Andreu Ortega et Goleij avaient remporté leur premier titre mondial des U23 la même année, en 2017.

Andreu Ortega retrouvera la finale des 57kg ce mardi, grâce aux trois victoires engrangées lundi.

Il s'est défait, au premier tour, du champion du monde junior 2016 Afgan Smail KHASHALOV (AZE), du médaillé mondial de bronze U23 2018 Wanhao ZOU (CHN) en quart de finale et, dans une demi-finale farouchement disputée, du champion de Russie 2019 Ramiz GAMZATOV (RUS).

Mené 1-0 à la pause, Andreu Ortega a lancé un premier amené à terre, puis un ramassement de bras par dessus et un second amené à terre - à quatre points cette fois - , pour une victoire 8-2 et une place en finale.

Andreu Ortega affrontera le médaillé mondial de bronze cadet 2017 et junior 2019 Adlan ASKAROV (KAZ).

Askarov a traversé plusieurs combats à l'issue incertaine lundi, dont sa demi-finale contre Alireza Nosratolha SARLAK (IRI).

Sarlak était en tête 3-1 en fin de seconde période, mais à moins de 20 secondes de la cloche, Askarov inscrit un amené au sol, engrangeant deux points et remportant la victoire sur critères.

Mojtaba GOLEIJ (IRI) (Photo : Kadir Caliskan)

La journée de Goleij en 97kg fut belle : combat d'ouverture remporté 11-0 contre Lukas KRASAUSKAS (LTU), puis victoire par décision 8-6 en quart de finale sur le champion du monde des U23 2018 Givi MATCHARASHVILI (GEO), deux rencontres couronnées par un 8-2 décisif en demi-finale sur Dzianis KHRAMIANKOU (BLR) - dans un remake de leur finale des mondiaux U23 2017.

En finale, Goleij affrontera le champion du monde junior 2017 Shamil MUSAEV (RUS), hégémonique jusque-là : trois victoires successives par supériorité technique le premier jour de la compétition, dont un 12-0 sur Serik BAKYTKHANOV (KAZ) en quart de finale.  

Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO) (Photo : Kadir Caliskan)

Le champion du monde cadet 2018 Turan BAYRAMOV (AZE) est à la poursuite du second titre mondial de sa carrière ; il disputera la finale des 65kg mardi.

Bayramov, également médaillé mondial de bronze junior en 2019 et médaillé d'argent cadet en 2017, l'a emporté 2-1 sur Ilman MUKHTAROV (FRA) lors des demi-finales de lundi soir grâce à un amené au sol en deuxième période.

Pour l'or, Bayramov fera face au champion d'Asie junior 2018 Takuma TANIYAMA (JPN), vainqueur en demi-finale d'Ernazar AKMATALIEV (KGZ) sur décision 4-3.

Mirza SKHULUKHIA (GEO), médaillé de bronze des mondiaux U23 en 2017, s'est assuré une seconde médaille mondiale des U23 en rejoignant la finale des 70kg.

Skhulukhia disputera le titre à Cherman VALIEV (RUS), qui n'a concédé aucun point lors de ses quatre premières rencontres et écrase ses adversaires du premier jour par 39-0 - dont une victoire par 10-0 sur Amirhossein HOSSEINI (IRI) en demi-finale.

La finale des 79kg accueille le médaillé mondial de bronze 2016 Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO) et le triple médaillé mondial Abubakr ABAKAROV (AZE).

Abakarov est champion du monde cadet 2016, médaillé mondial d'argent cadet 2016 et médaillé mondial de bronze junior 2019.

Les finales débutent à Budapest mardi à 18 heures et sont retransmises en direct sur unitedworldwrestling.org.

Résultats des demi-finales
57 kg
Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) df. Ramiz GAMZATOV (RUS), 8-2
Adlan ASKAROV (KAZ) df. Alireza SARLAK (IRI), 3-3

65 kg
Turan BAYRAMOV (AZE) df. Ilman MUKHTAROV (FRA), 2-1
Takuma TANIYAMA (JPN) df. Ernazar AKMATALIEV (KGZ), 4-3

70 kg
Mirza SKHULUKHIA (GEO) df. Oleksii BORUTA (UKR), 9-5
Cherman VALIEV (RUS) df. Amirhossein HOSSEINI (IRI), 10-0

79 kg
Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO) df. Ramazan SARI (TUR), 10-6
Abubakr ABAKAROV (AZE) df. Ver Dev GULIA (IND), 8-1

97 kg
Mojtaba GOLEIJ (IRI) df. Dzianis KHRAMIANKOU (BLR), 8-2
Shamil MUSAEV (RUS) df. Danylo STASIUK (UKR), 13-2

Finales
57 kg: Reineri ANDREU ORTEGA (CUB) vs. Adlan ASKAROV (KAZ)
65 kg: Turan BAYRAMOV (AZE) vs. Takuma TANIYAMA (JPN)
70 kg: Mirza SKHULUKHIA (GEO) vs. Cherman VALIEV (RUS)
79 kg: Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO) vs. Abubakr ABAKAROV (AZE)
97 kg: Mojtaba GOLEIJ (IRI) vs. Shamil MUSAEV (RUS)

Who's In?

Lutte féminine : les qualifications olympiques

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY (le 22 avril) - En réponse à la décision du CIO de reporter les Jeux Olympiques de Tokyo à l'été 2021, United World Wrestling a annoncé que toutes les places de qualification olympiques déjà obtenues resteront comme tel.

Pour les athlètes ayant qualifié leur pays au championnat du monde ou au tournoi de qualification panaméricain, leur épreuve est donc finie. Mais différentes catégories de poids restent indéterminées et les huit places de chacune seront établies en mars et avril 2021.

Nous avons vérifié les séries pour savoir quelles stars doivent encore se qualifier (“Who’s In”).

Les meilleures pays de lutte féminine sont de retour pour cette année qualificative comme le Japon et la Chine, en lice pour accumuler la plus grande quantité de places olympiques.

Les Etats-Unis sont le seul pays qualifié dans chacune des six catégories de poids : deux d'entre elles obtenues lors du championnat du monde 2019, quatre autres lors du tournoi de qualification olympique d'Ottawa.

Le Japon, lui, s'est qualifié dans cinq des six catégories olympiques lors du championnat du monde de Noursoultan, la Chine dans quatre. Il est attendu que ces deux pays complètent leur pleine licence olympique lors du tournoi de qualification olympique d'Asie de mars 2021.

Voyons où en sont les choses dans chacune des six catégories à l'approche des quatre derniers événements de qualification olympique.

50kg
Dans l'un des plus surprenants développements du championnat du monde 2019, le Japon a échoué à se qualifier dans la catégorie de lutte féminine des 50kg. Yuki IRIE, qui a remporté la place sur la deux fois championne du monde Yui SUSAKI, n'avait pas atteint un combat de médaille à Noursoultan.

Cette échec a permis à Susaki de récupérer sa place et de partir en quête d'or olympique. Susaki a de nouveau vaincu Yuki lors de la Coupe de l'Empereur en décembre, acquérant ainsi le droit de qualification pour le tournoi olympique d'Asie. Si elle réussit, elle sera définitivement la favorite de la catégorie à Tokyo.

Evin DEMIRHAN (TUR), médaillée mondiale de bronze et championne du monde des U23, tentera elle d'obtenir la qualification lors du tournoi olympique européen.

53kg
Jacarra WINCHESTER (USA) avait remporté le titre mondial des 55kg à Noursoultan avant de passer en 53kg pour décrocher là aussi une place olympique pour son pays. Elle a ensuite déployé toute son énergie au tournoi de qualification olympique panaméricain de mars dernier, qualifiant les USA pour la catégorie.

La double championne du monde Vanesa KALADZINSKAYA avait décroché l'or au Matteo Pellicone en janvier, avant d'y ajouter un titre européen en février. Elle cherchera à sécuriser sa place olympique lors du tournoi de qualification européen en mars 2021.

57g
La championne olympique Helen MAROULIS (USA), qui avait sonné la grande lutteuse japonaise Saori YOSHIDA (JPN) en lui arrachant l'or aux Jeux Olympiques de Rio, est revenue à la compétition pour la première fois depuis le championnat du monde 2018 en prenant part au tournoi de qualification panaméricain d'Ottawa. Elle y a qualifié les USA en 57kg avant de déclarer forfait pour la finale.

Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX) avait écrit l'histoire pour son pays en atteignant les finales du qualificatif panaméricain, devenant la première Mexicaine à obtenir en lutte la qualification pour les Jeux Olympiques. 

La triple médaillée mondiale Emese BARKA (HUN) et la championne d'Europe 2020 Grace BULLEN (NOR) seront les favorites du tournoi de qualification européen.

62kg
Quadruple médaillée mondiale, Yulia TKACH (UKR) a réalisé une année impressionnante, décrochant le bronze du Matteo Pellicone et l'or du championnat d'Europe.  Classée 3ème mondiale, elle est cependant toujours en quête d'une place olympique sûre en 62kg. 

Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) est à la poursuite de son quatrième cycle olympique. La Colombienne de 34 ans avait remporté des médailles de bronze aux Jeux de 2008 et de 2012. Elle a échoué à se qualifier pour le championnat du monde de Noursoultan, de même que pour le qualificatif panaméricain ; il lui reste donc encore une chance de qualification olympique, lors du, justement, 'tournoi mondial olympique de la dernière chance' d'avril 2021.

68kg
Danielle LAPPAGE (CAN), médaillée mondiale d'argent en 2018, s'est qualifiée pour les JO en mars dernier en remportant le tournoi de qualification olympique panaméricain. La star canadienne a aussi décroché le bronze au Matteo Pellicone en janvier dernier.  

Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB) a composté son billet pour Tokyo en atteignant les finales du Panaméricain et est l'une des trois lutteuses cubaines qualifiées pour les JO.

Koumba LARROQUE (FRA) est médaillée mondiale 2017 et 2018, mais n'a su atteindre les finales de Noursoultan. Elle tentera de sécuriser sa place olympique lors du qualificatif européen.

76kg
Championne olympique, Erica WIEBE (CAN) s'est emparée de l'or du Pellicone avant de sécuriser sa place au Panaméricain d'Ottawa. Plusieurs lutteuses très accomplies chercheront la qualification lors du tounoi européen, dont la championne du monde Yasemin Adar (TUR), la quadruple médaillée mondiale Vasilisa MARZALIUK (BLR) et l'une des médaillées olympiques russes, Natalia VOROBEVA ou Ekaterina BUKINA. 

Vorobeva fut championne olympique en 2012, vice-championne en 2016. Jeune maman, elle est devenue championne du monde de la catégorie non olympique des 72kg lors des mondiaux de Noursoultan en 2019.