#WrestleSofia

Sept médaillés olympiques ont en ligne de mire les places # Tokyo2020 à Sofia

By Eric Olanowski

SOFIA, Bulgarie (29 avril) --- plus de 400 lutteurs de 84 pays se sont inscrits aux qualifications pour les Jeux Olympiques Mondiaux de la semaine prochaine dans l'espoir final de qualifier leur nation pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Chacune des 18 catégories aura deux billets à gagner, les vainqueurs des demi-finales obtenant leur place. La lutte commencera le 6 mai et se terminera le 9 mai.

Tandis que de nouvelles stars ont émergé durant ce cycle prolongé de cinq ans, 7 médaillés olympiques doivent encore se qualifier et seront à Sofia afin d’être sûrs d’avoir à nouveau la chance de retrouver la gloire olympique. Un total de sept précédents médaillés reviendra avec les deux médaillés Hyeonwoo KIM (KOR) et Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL).

Le champion olympique de Rio et médaillé d’argent à Londres Vladimir KHINCHIGISHVILI (GEO) s’est retiré du tournoi cette semaine après avoir été testé positif au COVID-19. La star géorgienne avait prévu de concourir en 65 kg.

« Je peux juste dire que dans la vie personne ne sait ce qui nous attend. Je suis reconnaissant pour tout. » a dit Khinchigishvili. « J’espère que mon compatriote pourra encore obtenir la licence. »

Kim a gagné ses médailles olympiques aux Jeux de Londres et de Rio, alors que Renteria Castillo a gagné ses médailles aux Jeux de Beijing et de Londres.

Kim, qui luttera dimanche, est en quête de revenir aux Jeux Olympiques pour potentiellement décrocher une troisième médaille gréco-romaine. De la fin de l'année 2017 aux championnats du monde à Nur-Sultan, le Hall-of-Famer au premier tour est monté sur le podium lors de neuf compétitions consécutives, dont cinq étaient des médailles d’or, mais cherche toujours à trouver son rythme en 2021. Depuis qu’il est tombé face à Mohammadali GERAEI (IRI) en match d’ouverture des championnats du monde 2019 et en raison de la pandémie de COVID-19, Kim a seulement concouru une fois. C’était au qualificatif olympique d’Asie le mois dernier où il est tombé face au champion asiatique Singh GURPREET (IND), (qui est aussi inscrit en 77 kg) et a terminé à la septième place.

Les plus grandes menaces qui empêchent Kim d’atteindre les finales en 77 kg sont les médaillés de bronze Fatih CENGIZ (TUR) and Aik MNATSAKANIAN (BUL), le double champion du monde U23 Daniel CATARAGA (MDA) et le nouveau champion d'Europe Shmagi BOLKVADZE (GEO). 

La double médaillée de bronze olympique Jackeline Renteria Castillo tente de rejoindre Tonya VERBEEK (CAN) en tant que seule femme panaméricaine à remporter trois médailles olympiques. La colombienne est inscrite en 62 kg. Parmi les autres lutteurs inscrits aux côtés de Renteria Castillo, citons les médaillés d'argent mondiaux Elif YESILIRMAK (TUR) et Liubov OVCHAROVA (RUS).

Autres médaillés olympiques en action
Le médaillé d'or gréco-romain de Rio Davit CHAKVETADZE (RUS), et les médaillés de bronze de Rio Stig Andre BERGE (NOR) et Rasul CHUNAYEV (AZE) seront tous en action dimanche. 

Chakvetadze remplacera le représentant Milad ALIRZAEV (RUS) de Russie en 87 kg des qualifications olympiques d’Europe et du championnat d’Europe. Alirzaev a remporté le bronze aux Championnats d'Europe, mais a chuté à une cinquième place aux qualifications olympiques européennes. 

La qualification olympique mondiale sera la première compétition de Chakvetadze depuis sa chute en finale de la Coupe du monde individuelle de décembre à Belgrade. Avant sa défaite, il a remporté des victoires convaincantes sur le champion d'Europe en titre Semen NOVIKOV (UKR) et le médaillé de bronze mondial Hossein NOURI (IRI), avant de croiser le brûlant Kiril MASKEVICH (BLR) dans le match pour la médaille d'or.  

La principale menace sur le radar de Chakvetadze est Zurabi DATUNASHVILI (SRB), qui vient de remporter l’or européen le week-end dernier. Une autre menace à laquelle il faut prêter attention est le double champion du monde Metehan BASAR (TUR).

Berge, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Rio, est inscrit dans l’une des catégories de poids les plus chargées du style Gréco-romain, 60 kg. 

Lors de ses deux apparitions dans la catégorie de poids olympique, le Norvégien de 38 ans a connu des difficultés, allant 0-2 et abandonnant ses matchs de premier tour à Sailike WALIHAN (CHN) Erik TORBA (HUN). La défaite de Berge face à Walihan l’a conduit à une 24ème place aux Championnats du monde, et sa défaite face à Torba lui a permis de terminer 14e aux qualifications olympiques européennes.

Certains obstacles que Berge devra franchir pour atteindre la finale sont le champion du monde Nugzari TSURTSUMIA (GEO) et les champions d'Europe Edmond NAZARYAN (BUL) et Victor CIOBANU (MDA). 

Chunayev, qui concourra en 67 kg, fera sa première apparition depuis sa chute contre le double champion du monde RYU Hansu (KOR) aux Championnats du monde 2019. Parmi les autres lutteurs que Chunayev devra surmonter, citons le quadruple médaillé mondial Almat KEBISPAYEV (KAZ), le médaillé de bronze mondial Gevorg SAHAKYAN (POL) et le champion d'Europe Morten THORESEN (NOR).  

Soner DEMIRTAS (TUR) et Albert SARITOV (ROU) sont le duo de médaillés olympiques de style libre inscrits à Sofia.

Demirtas se battra dans la catégorie de poids à ne pas manquer en libre, 74 kg.

Pour gagner une place olympique, Demirtas devra mettre un terme à la bonne série de Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) qu’il cherche à reporter depuis les championnats d’Europe du week-end dernier. Le Slovaque est devenu le troisième champion d'Europe de l'histoire de son pays. Salkazanov a battu le double champion du monde Frank CHAMIZO, le vice-champion du monde Avtandil KENTCHADZE (GEO) et le champion du monde U23 Razambek ZHAMALOV (RUS) en route pour remporter le titre des 74 kg. 

Les autres lutteurs qui peuvent faire du bruit en 74 kg sont l'ancien champion du monde serbe devenu russe Hetik CABOLOV (SRB), le champion d'Afrique Ogbonna JOHN (NGR) et le champion d'Europe Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR).

Albert SARITOV (ROU) est le dernier médaillé olympique qui sera en action. Ce sera sa troisième compétition de la saison. Il a lutté au tournoi international ukrainien, aux qualifications olympiques d’Europe et aux championnats d’Europe et a terminé avec une médaille de bronze en Ukraine.

Le médaillé de bronze olympique de Rio a terminé avec une médaille de bronze au Tournoi international ukrainien. Outre Erik THIELE (GER), le lutteur qui a battu Saritov pour le bronze aux qualifications olympiques européennes, le médaillé de bronze mondial Abraham CONYEDO (ITA), est un autre lutteur que le Roumain gardera à l’oeil. 

Lutte Libre 
74kg - Soner DEMIRTAS (TUR) : médaillé de bronze à Rio 
97kg - Albert SARITOV (ROU) : médaillé olympique de bronze à Rio 

Lutte Gréco-Romaine  
60kg - Stig Andre BERGE (NOR) : médaillé olympique de bronze à Rio 
67kg - Rasul CHUNAYEV (AZE) : médaillé olympique de bronze à Rio 
77kg - Hyeonwoo KIM (KOR) : médaillé de bronze à Rio et d’or à Londres  
87kg - Davit CHAKVETADZE (RUS) : médaillé d’or olympique à Rio 

Lutte Féminine  
62kg - Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) : médaillée Olympique de bronze à Beijing et à Londres

 

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.