#WrestleAlexandria

Shikhdzhamalov explique le mouvement mystérieux d'Alexandrie

By Vinay Siwach

ALEXANDRIE, Egypte (5 Mars) -- Iakub SHIKHDZHAMALOV (ROU) cherche un nom pour son mouvement qui à fait le tour d'internet.

Au tournoi de Ranking series Ibrahim Moustafa à Alexandrie  en Egypte la semaine dernière, Shikhdzhamalpv remporte la demi-finale des 74kg contre Soner DEMIRTAS (TUR) après avoir été mené 3-0. Rien ne fonctionnait pour lui jusqu'à ce qu'il tombe sur un "scoop", nom officieux dans le jargon de la lutte.

Toutefois, M. Shikhdzhamalov déclare qu'il ne sait pas comment qualifier ce mouvement qui a été partagé et visionné par des millions de personnes sur les médias sociaux.

"Il n'y a pas de nom pour ce mouvement," a déclaré Shikhdzhamalov. "je suis actuellement en train de réfléchir à un nom pour ce mouvement. Je pense que ce sera ma décision personnelle."

Ce n'est pas la première fois que Shikhdzhamalov exécute ce mouvement, un mélange de cut-back et d'outside trip. Au fil des années, il l'a utilisé dans diverses compétitions et même durant l'entraînement mais Shikhdzhamalov affirme qu'on ne peut pas se préparer à l'exécuter.

"J'utilise ce mouvement depuis longtemps," a-t-il déclaré. "Personne ne me l'a montré. J'ai réussi à le faire une fois à l'entraînement il y a environ 7-8 ans. Mon entraîneur a remarqué que je le faisais bien et nous avons essayé de le pratiquer ensemble mais il n'a même pas été possible de le faire durant le combat d'entraînement. Cela fonctionne uniquement durant le vrai match quand vous êtes concentré."

Shikhdzhamalov a expliqué la mise en place et l'exécution de ce mouvement. Il a insisté sur le fait qu'un lutteur doit l'exécuter à une vitesse très élevée pour prendre son adversaire par surprise.

"Lorsque l'adversaire vous pousse et met sa main en crochet, c'est le bon moment pour le faire", a-t-il déclaré. "Il est très difficile d'expliquer la partie technique de ce mouvement et également difficile de montrer comment le faire, mais il fonctionne vraiment bien. Le plus important, c'est la vitesse élevée pendant le mouvement." 

Après le tournoi, Shikhdzhamalov a ouvert ses réseaux sociaux et, à sa grande surprise, il a reçu des éloges et des commentaires sur ses compétences, ce dont il est fier.

"Depuis que je l'ai exécuté lors de ce tournoi, il y a eu beaucoup de commentaires et de réactions à son sujet", a-t-il déclaré. Ce n'était pas un simple mouvement occasionnel. Pourtant, personne ne peut le faire. Même dans ma salle de lutte, les gars savent que je peux faire ce mouvement, mais personne ne peut le répéter. Si quelqu'un apprend à le faire, j'en serais très heureux.

L'entraînement au Daghestan a permis à Shikhdzhamalov d'améliorer ses compétences grâce aux conseils de Gamid GAMIDOV et de son entraîneur personnel Anvar MAGOMEDGADZHIEV.

Après avoir connu des difficultés dans la catégorie des 79 kg l'année dernière, où il n'a pas remporté de médaille d'or, Shikhdzhamalov est apparu comme un prétendant à l'or aux Championnats d'Europe.

"La catégorie des 74 kg est préférable pour mon corps", a-t-il déclaré. "L'année dernière, j'ai lutté en 79 kg parce que j'avais des problèmes de santé, et j'ai dû trouver la cause de ces problèmes. Les médecins m'ont conseillé de ne pas réduire mon poids. L'année dernière, mon poids était d'environ 77-78 kg, bien que j'aie lutté en 79 kg. Cette année, j'ai résolu tous les problèmes et je suis descendu dans ma catégorie de poids, car c'est plus confortable pour moi."

"Je vais lutter pour l'or aux Championnats d'Europe et aux Championnats du monde. Je connais la plupart des leaders de cette catégorie de poids."

Les Championnats d'Europe de Zagreb, en Croatie, le mois prochain, seront le premier grand test auquel Shikhdzhamalov sera confronté avant les Championnats du monde. Mais après sa médaille d'or à Alexandrie, il espère pouvoir créer d'autres surprises dans cette catégorie de poids à l'approche des Jeux olympiques.

"Le prochain tournoi pour moi est le Championnat d'Europe", a-t-il déclaré. "Je ne veux pas citer de noms spécifiques que j'aimerais combattre en 74 kg, mais pour les tournois suivants, je me prépare à affronter les leaders américains, iraniens, italiens et tous les autres. Je suis prêt à lutter contre n'importe qui et à gagner. C'est certainement intéressant de lutter contre les meilleurs."

Japon

La légendaire Kaori Icho rejoint l'équipe nationale du Japon en vue des JO de Paris

By Ken Marantz

TOKYO (le 28 décembre) -- Si quelqu'un sait gérer la pression, c'est bien Kaori Icho, la seule femme à avoir remporté quatre médailles d'or lors de la même épreuve d'éditions consécutives des Jeux Olympiques.

Cette capacité a poussé la Fédération japonaise de lutte à nommer Kaori Icho dans l'équipe de développement des performances à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, au poste nouvellement créé de 'coach de proximité'.

La Fédération en a fait l'annonce après une réunion du comité de ses directeurs tenue le 19 décembre dernier lors de la Coupe de l'Empereur.

Le double médaillé olympique Kosei AKAISHI a été nommé directeur du développement des performances de l'équipe nationale.

"Je crois que les athlètes ont des inquiétudes avant les combats et à d'autres moments," a-t-il commenté. "Mlle Icho a été aux JO, et peut [apporter son soutien] à la fois sur l'aspect mental et l'aspect technique."

Kaori Icho, âgée de 37 ans, a été désignée à ce poste au côté de l'ancien médaillé mondial et deux fois olympien Takahiro WADA. Leur responsabilité principale sera d'apporter un soutien mental aux membres de l'équipe nationale et de coordonner leur entourage pour assurer le meilleur environnement d'entraînement possible.

Le Comité national olympique japonais décrit ce poste comme concernant ceux impliqués dans le développement d'un environnement compétitif et apportant leur collaboration dans l'objectif d'une maximisation de la performance des athlètes.

Kaori Icho déclare avoir dû réfléchir beaucoup avant d'accepter l'offre. Akaishi ajoute l'avoir présentée à Kaori au début du mois de novembre et que celle-ci n'a pris la décision de l'accepter que récemment.

La championne olympique de Tokyo Yui SUSAKI fait partie de ceux qui sont heureux de son choix. "C'est un grand plus pour une si célèbre prédécesseuse de devenir coach," a-t-elle déclaré à Nikkan Sports. "Je m'en réjouis à l'avance."

Susaki, qui n'a pas pris part à la Coupe de l'Empereur mais était là pour soutenir ses coéquipières de l'université de Waseda, attend de recevoir les conseils de Kaori pour la défense de son titre olympique des 50kg à Paris. "Je veux savoir ce qu'il en coûte de remporter des titres consécutifs, et je réfléchis quoi demander," ajoute-t-elle.

Icho s'est assurée une place dans la légende sportive lorsqu'elle est devenue la cinquième athlète de l'histoire, et la première femme, à remporter des médailles d'or pour la même épreuve lors de quatre éditions des Jeux Olympiques (Mijain LOPEZ (CUB), lutteur gréco-romain, l'a rejointe dans ce groupe d'élite en 2020 à Tokyo). Icho s'était emparée de l'or d'Athènes en 2004, de Pékin en 2008, de Londres en 2012 et de Rio en 2016, les trois premières fois en 63kg et la dernière en 58kg.

Sa tentative d'un cinquième titre olympique s'est cependant terminée lors de sa défaite en 57kg face à sa compatriote et championne olympique de Rio Risako Kawai lors des sélections nationales 2019. Elle est cependant apparue à Tokyo, pour la cérémonie de remise des médailles, vêtue d'un kimono bleu au lieu d'un maillot, pour remettre un bouquet à Susaki.

Bien que n'ayant encore officiellement pas pris sa retraite, Kaori Icho - également 10 fois championne du monde ! -, officie comme coach de lutte féminine au sein de l'Université japonaise des sciences sportives, où elle a aidé Miwa MORIKAWA à obtenir une médaille d'argent au championnat du monde 2021 en 65kg.

Kosei Akaishi avait gagné une médaille d'argent de lutte libre en 62kg lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 et une médaille de bronze à Barcelone en 1992, en 68kg. Il a également participé aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

Shoko YOSHIMURA, coach de Susaki à l'Académie du Comité national olympique du Japon qui s'asseoit toujours dans le secteur de son équipe lors de ses combats, a été nommé à l'un des deux postes de directeurs adjoints au développement des performances, avec Masatoshi TOYOTA, ancien olympien et membre de l'équipe nationale de lutte gréco-romaine.