Beach wrestling

Six astuces pour mieux comprendre le Beach Wrestling

By Marc Berman

SARIGERME, Turquie (les 6 & 7 octobre) -- Le Beach Wrestling a la réputation d'être un style rapide et excitant et le préféré des compétiteurs. Seront en lice ce weekend un titre de champion du monde et la qualification pour les Beach Games 2019 de San Diego l'été prochain. Voici un petit guide pour mieux comprendre l'action sur les plages de Sarigerme ce weekend !

  1. La compétition a lieu dans un cercle de sable d'un diamètre de 7 mètres.
     
  2. les lutteurs tirent au sort un numéro qui déterminera leur position dans le tableau de compétition.
     
  3. Le combat se déroule, pour toutes les catégories, en une seule période d'une durée de 3 minutes.
     
  4. 1 point est attribué au lutteur qui parvient à amener n'importe quelle partie du corps de son adversaire au sol sauf les mains, ou à l'extérieur de l'aire de compétition.
     
  5. 2 points sont attribués au lutteur qui parvient à exposer au sol le dos de son adversaire lors d'un amené à terre.
     
  6. Le premier athlète à obtenir 3 points remporte le combat. En cas d'égalité à la fin du combat, le gagnant est déterminé par la valeur de prise la plus haute, le dernier point marqué, le poids des athlètes (le plus léger sera déclaré gagnant) ou le rang le plus bas ou le plus petit nombre obtenu lors du tirage au sort.

Suivez l'action en direct sur United World Wrestling !

Les exercices de confinement inspirés du lutteur Tony Collins, 67 ans

By Mark Pickering

Le Britannique Tony Collins, 67 ans, n'est pas un arrière-grand-père habituel. 

Vous avez plus de chances de le croiser dans un maillot qu'enfoncé dans ses pantoufles. 

“Quand j'ai gagné [mon dernier tournoi] en janvier, et que ma famille m'a demandé si j'étais content de prendre enfin ma retraite, je leur ai dit que j'étais trop jeune pour le faire,” dit Tony, habitant d'Huyton, une ville du Merseyside dans le nord de l'Angleterre. 

Tandis que la Grande-Bretagne continue son combat contre la pandémie de covid-19, le lutteur vétéran -- qui concourt à la fois en lutte libre et en lutte gréco-romaine -- a intensifié son entraînement à domicile. Ses exercices de lutte jouent un rôle central dans la conservation de sa santé et de sa forme.


“Je me suis entraîné très dur dans mon jardin avec des kettlebells, des pneus, des ballons médicinaux, des exercices de lutte solo et j'ai pu continuer à faire des courses dans le parc et des sprints sur la colline,” dit l'ancien monteur en échafaudages.

Membre du Club de lutte des Knowsley Tigers, Collins, qui a combattu et remporté divers titres en europe, en Asie et en Amérique et est reparti médaillé du championnat du monde des vétérans, ne s'est lancé dans la lutte qu'à 24 ans par hasard mais reconnaît que la lutte a fait de lui l'homme, le père, le grand-père et l'arrière-grand-père qu'il est aujourd'hui. 

“Un collègue m'a demandé d'aller au club de gym du coin et d'essayer la lutte. Je n'avais jamais couru ou joué au foot quand j'étais gosse. Je suis tombé sur l'histoire de l'ancien lutteur grec Milo de Croton, une ville aujourd'hui en Italie. Il était le plus grand lutteur du monde antique, vainqueur de tous les tournois de la Grèce. Il se promenait autours des des gymnases et regardait les jeunes lutteurs s'entraîner et je pense que moi aussi j'étais comme eux. Cette histoire est resté dans ma tête depuis lors.”

Le jardin de Collins a été transformé en terrain de lutte où il aiguise quotidiennement et consciencieusement son savoir-faire tandis que le reste du monde continue de se battre contre la pandémie.


“Mon objectif est encore de devenir champion du monde des vétérans. J'ai acheté ou emprunté du matériel à un club de CrossFit et j'ai reçu l'aide et le soutien de mes amis lutteurs des quatre coins du monde.

“Il y a beaucoup de manières possibles de créer des exercices de lutte à domicile ou en plein air, persévérer est mon attitude et mon message, c'est ce qui fait les champions.”
 


Tandis que ce grand voyageur porte naturellement son attention aux conditions toujours changeantes et aux restrictions mises en place par son gouvernement, ses 40 années de lutte lui ont appris à rester en sécurité, en bonne santé, sans jamais perdre de vue ses objectifs.

“Grâce à la lutte je suis devenu une personne différente. Je pense différemment, j'aborde les problèmes différemment en comparaison avec ce que les personnes de mon âge font habituellement. Dès que la permission aura été donnée de remonter sur les tapis, je frapperai à la porte de la salle de lutte.”