#WrestlePontevedra

Susaki poursuit l'histoire ; l'Iran est le favori en FS (libre) et GR aux Championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (7 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) participera à ses premiers Championnats du monde U23. Et comme presque à chaque fois qu'elle monte sur le tapis, Susaki courra après l'histoire en Espagne.

Aucun lutteur n'a remporté tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques. Susaki est la première à s'approcher du "Grand Chelem" en lutte et y parviendra si elle gagne la médaille d'or en 50kg à Pontevedra, Espagne.

La ville de la côte est accueillera les championnats du monde U23 au palais des sports municipal de Pontevedra à partir du 17 octobre jusqu'au 23 octobre.

Susaki, qui a remporté son troisième titre mondial à Belgrade il y a tout juste un mois, mènera une équipe féminine japonaise forte de quatre senior et quatre championnes du monde du groupe d'âge.

Outre Susaki, Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) ont remporté des médailles d'or à Belgrade et seront à Pontevedra. Les fans n'ont pas eu la chance de voir la championne du monde 2021 Akari FUJINAMI (JPN) à Belgrade en raison d'une blessure. Mais la jeune femme de 18 ans retourne à la compétition au niveau U23.

Sae NANJO (JPN) et Yasuha MATSUYUKI (JPN) sont deux anciennes championnes du monde U23 qui tentent de remporter leur seconde médaille d'or à ce niveau. Naruha MATSUYUKI (JPN) est une ancienne médaillée d'argent des Mondiaux U23 et cherche désormais son premier titre. Moe KIYOOKA (JPN) a remporté le titre mondial U20 en août et fera le voyage pour l'Espagne en tant que lutteuse invaincue au niveau international, une des trois membres de l'équipe japonaise.

La médaillée d'argent asiatique et médaillée de bronze mondiale U20 Sumire NIIKURA (JPN) visera son premier titre tandis que Himeka TOKUHARA (JPN) fera ses débuts en championnat du monde.

Tandis que le Japon va très probablement poursuivre sa domination en lutte féminine, d'autres pays se battront pour les deux autres places disponibles du podium. En outre, cinq championnes en titre tenteront de défendre leur titre.

En 57kg, la championne en titre Alina HRUSHYNA (UKR) sera la favorite pour remporter l'or mais on s'attend à un clash allèchant contre Nanjo, médaillée de bronze du monde senior de 2021. Hrushyna a remporté le titre européen senior cette année et a également empoché une médaille de bronze à Belgrade.

Oleksandra KHOMENETS (UKR) est une autre ukrainienne forte qui espère remporter son premier titre mondial. Elle sort d'un parcours incroyable aux Mondiaux senior durant lesquels elle est arrivée en finale avant de s'incliner devant la championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN).

Luttant en 55kg, Khomenets devra faire face à la médaillée d'or Andreea ANA (ROU) qui a battu la lutteuse ukrainienne en finale des championnats d'Europe. Khomenets sera également impatiente de mettre les mains sur Kiyooka vu qu'elle a perdu contre la lutteuse japonaise en quarts de finale aux championnats du monde U20 en août lors d'un combat extrêmement serré.

La catégorie de poids compte également deux championnes continentales U23 -- Otgontuya BAYANMUNKH (MGL) en Asie et Elvira KAMALOGLU (TUR) en Europe.

Les autres stars d'Ukraine sont regroupées dans les catégories de poids supérieures avec en 72kg la championne du monde U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) passant en 76kg. Elle tentera d'effacer son parcours sans médaille à Belgrade.

Dans la même catégorie de poids, la médaillée d'argent Tatiana RENTERIA (COL) aura l'espoir de remporter la médaille d'or cette année.

La place d'Alpyeyeva en 72kg est occupée par la championne d'Europe U20 Iryna ZABLOTSKA (UKR) qui cherchera à défier la jeune star Amit ELOR (USA) qui a remporté la médaille d'or à Belgrade et qui vise maintenant son troisième titre mondial de l'année puisqu'elle a aussi remporté les Mondiaux U20.

Parmi les autres adversaires d'Elor figure la médaillée d'argent Kendra DACHER (FRA) et la championne d'Asie U23 Reetika HOODA (IND) dans sa catégorie de poids.

En 65kg, Morikawa devra affronter la médaillée de bronze Asli DEMIR (TUR) et la médaillée d'argent en 62kg Kateryna ZELENYKH (UKR). Cependant, Emma BRUNTIL (USA) pourra s'avérer être le cheval noir de sa catégorie de poids.

La coéquipière de Morikawa, Ozaki, cherchera à remporter son troisième titre mondial de l'année après avoir remporté les titres U20 et senior. Son défi principal sera le retour de la médaillée d'or Ana GODINEZ (CAN).

En 68kg, la championne d'Europe U20 Nesrin BAS (TUR) et l'autre championne d'Europe Manola SKOBELSKA (UKR), de la catégorie 65kg, tenteront d'empêcher le Japon de remporter un grand nombre de médailles.

Parmi les adversaires de Susaki figurent, entre autres, la championne d'Europe U23 Emma LUTTENAUER (FRA), la championne d'Asie U23 Munkhgerel MUNKHBAT (MGL) et la médaillée de bronze Stefania PRICEPUTU (ROU).

Fujinami, qui est sur une série de 102 victoires, entre dans la compétition comme lutteuse invaincue au niveau internationaet elle aura la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU), la championne du monde U20 Antim PANGHAL (IND), la médaillée de bronze Zeynep YETGIL (TUR) et Mariana DRAGUTAN (MDA) qui espèreront monter sur le podium après avoir manqué deux fois la compétition.

La seule catégorie de poids qui pourrait connaître une gagnante surprise est la 59kg car Tokuhara fait ses débuts en championnats du monde et les autres auront à coeur de dépasser la lutteuse inexpérimentée.

Mansi AHLAWAT (IND), Magdalena GLODEK (POL) et Solomiia VYNNYK (UKR) sont quelques noms qui peuvent sortir vainqueurs.

Amirmohammad YAZDANI (IRI)Amirmohammad YAZDANI (IRI) luttera en 70kg à Pontevedra. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

Une équipe iranienne forte accueillera les concurrents en Espagne alors que la puissance de la lutte amène un grand nombre de champions du monde du groupe d'âge pour la partie lutte libre des championnats du monde U23.

La charge sera menée par le médaillé mondial d'argent Amirmohammad YAZDANI (IRI) en 70kg et le champion d'Asie et du monde U20 Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) en 92kg. Les deux seront favoris pour gagner dans leurs catégories de poids respectives. Mais il reste encore à voir si Yazdani participera à la compétition car Aliakbar FAZLI (IRI) est aussi inscrit pour le moment en 70kg.

Mais la catégorie de poids aura d'autres stars visant l'or notamment, le médaillé d'argent des championnats d'Europe senior Arman ANDREASYAN (ARM) qui a terminé cinquième à Belgrade, le champion du monde U20 Kanan HEYBATOV (AZE) et le champion d'Europe U23 Giorgi ELBAKIDZE (GEO). Le champion d'Asie U23 Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ) et le médaillé de bronze en 65kg, Ihor NYKYFORUK (UKR) seront également des concurrents redoutables.

Firouzpour, qui a été ficelé l'année dernière en demi-finale par Osman NURMAGAMEDOV (AZE) en seulement 30 secondes avant qu'un challenge ne lui donne une seconde vie, cherchera à mettre cela derrière lui et à remporter l'or. Il a perdu 10-7 contre Nurmagamedov.

Cette année, le médaillé de bronze des championnats du monde Miriani MAISURADZE (GEO) sera dans la course et il peut défier la domination de Firouzpour dans les compétitions du groupe d'âge. Le médaillé d'argent des championnats d'Europe U23 Johannes MAYER (GER) aura l'espoir de remporter une médaille après avoir terminé cinquième l'année dernière.

Un autre lutteur qui peut s'enfuir avec le titre est Feyzullah AKTURK (TUR) qui a remporté les championnats d'Europe senior et U23 cette année. 

Le frère cadet de Firouzpour, Mohmmadsadegh, a remporté une médaille d'argent l'année dernière et a la chance d'atteindre la première place du podium à Pontevedra. Les frères n'ont jamais gagné ensemble un championnat du monde mais cela pourrait changer cette année.

Les médaillés de bronze Hrayr ALIKHANYAN (ARM) et Temuri BERUASHVILI (GEO) ainsi que Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE) qui a remporté une médaille dans chaque championnat du monde du groupe d'âge où il était inscrit, tenteront de gâcher la fête.

Les USA auront l'ancien champion du monde U20 David CARR (USA) à ce poids alors qu'il reprend sa carrière internationale. Sagar JAGLAN (IND), qui a remporté une médaille de bronze à Sofia, espère également monter sur le podium dans ce tournoi.

L'Iran a un médaillé d'or en titre en 97kg, Amirali AZARPIRA (IRI). Il a connu des Mondiaux U20 désastreux au cours lesquels il n'a pas remporté de médaille mais il a la possibilité de sauver sa fierté en remportant l'or aux U23. Il pourrait avoir une revanche sur la finale de l'année dernière contre Radu LEFTER (MDA).

En 125kg, Anthony CASSIOPPI (USA) est le médaillé d'or en titre et une revanche contre Azamat KHOSONOV (GRE) est à prévoir car le médaillé d'argent en titre est également inscrit. Mais atteindre la finale ne sera pas une promenade de santé cette fois car une star montante et champion du monde Amirreza MASOUMI (IRI) fait ses débuts en U23. Il est considéré le prochain grand espoir de la catégorie des super lourds et sera mis à l'épreuve lorsqu'il montera sur le tapis dans une semaine.

Alisher YERGALI (KAZ), le médaillé d'or d'Asie U23 et médaillé d'argent d'Asie senior, rend le terrain encore plus difficile pour les participants. Solomon MANASHVILI (GEO), qui a remporté les championnats d'Europe U23, espère être parmi les médaillés cette année.

Chez les 86 kg, les quatre médaillés de l'année dernière seront présents, et Mukhammed ALIIEV (UKR) tentera de défendre son titre. Le médaillé d'argent Sajjad GHOLAMI (IRI) tentera de venger sa défaite de Belgrade contre Aliiev.

Deux médaillés de bronze, Ivars SAMUSONOKS (LAT) et Lars SCHAEFLE (GER), sont rejoints par le champion du monde U20 Rakhim MAGAMADOV (FRA), le médaillé d'argent européen U23 à 79kg Evsem SHVELIDZE (GEO) et le médaillé d'argent asiatique U23 Nurtilek KARYPBAEV (KGZ) pour tenter de remporter un titre U23.

En 57 kg, un match passionnant se prépare puisque le champion du monde U20 2019 Toshiya ABE (JPN) et Vitali ARUJAU (USA) sont tous deux inscrits. Arujau avait perdu contre Abe en finale des Championnats du monde et espère prendre le dessus sur le Japonais cette fois-ci.

Le champion d'Europe U23 Horst LEHR (GER) sera l'un des favoris pour remporter le titre mondial car il continue de s'améliorer. Il a fait une longue pause après Plovdiv et a participé à l'événement des Ranking Series en Tunisie où il a épinglé Thomas GILMAN (USA). Aux Championnats du monde seniors, il a perdu une décision serrée de 4-3 contre Rakhat KALZHAN (KAZ).

Mais Giorgi GEGELASHVILI (GEO), qui a perdu 2-0 contre Lehr en finale des Euros U23, aura à cœur de se venger de cette défaite.

Ahmad MOHAMMADNEZHADJAVAN (IRI), médaillé de bronze, a le potentiel pour franchir le cap du bracket grâce à sa capacité à lutter au même rythme pendant six minutes. Aman SEHRAWAT (IND) possède également un style de lutte similaire qui lui a permis de remporter les championnats asiatiques U23 et des médailles lors des épreuves du Ranking Series cette année.

Le médaillé d'or des 61 kg Arsen HARUTYUNYAN (ARM), qui a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale senior à Belgrade, est sous pression pour défendre sa médaille d'or en tant que lutteur le plus accompli. Il est également champion d'Europe senior et peut affronter Andrii DZHELEP (UKR) dans une revanche de la finale de Budapest. Dzhelep a remporté un certain nombre de médailles dans les catégories d'âge et peut s'avérer être le chevalier noir de cette catégorie de poids.

Trois autres lutteurs à surveiller sont le médaillé de bronze Assyl AITAKYN (KAZ), le médaillé d'argent des championnats du monde U20 Armin HABIBZADEH (IRI) et le champion d'Europe U23 Emrah ORMANOGLU (TUR).

Vazgen TEVANYAN (ARM) a impressionné la plupart des gens, mais son inconstance sur la scène internationale s'est avérée être un obstacle majeur pour en faire un grand favori dans la plupart des tournois. Mais à Pontevedra, il sera le favori en 65kg. Il a remporté une médaille d'argent en 70 kg l'année dernière, mais est redescendu en 65 kg, une catégorie de poids dans laquelle il a obtenu les meilleurs résultats. Il a terminé septième aux Championnats du monde de Belgrade après avoir perdu un match de rattrapage contre John DIAKOMIHALIS (USA), puis contre Bajrang PUNIA (IND) en repêchage.

Il devra faire face à une rude concurrence de marteaux comme Adlan ASKAROV (KAZ) qui poursuit sa progression vers les 65kg. Il a remporté une médaille d'argent aux Championnats d'Asie U23 mais, comme Tevanyan, ses résultats sont irréguliers.

Erik ARUSHANIAN (UKR), ancien champion du monde des moins de 20 ans et champion d'Europe des moins de 23 ans, aimerait oublier sa piètre prestation aux Championnats du monde seniors, où il s'est incliné lors des qualifications. Mais avec le talent qu'il possède, Arushanian a la capacité de perturber n'importe quel lutteur un jour donné.

Champion du monde U20 en 2019, Kaiki YAMAGUCHI (JPN) a tenté de se faire un nom chez les 65 kg au niveau senior mais a obtenu des résultats mitigés. Il a remporté le bronze aux Championnats d'Asie mais n'a pas réussi à atteindre les combats pour les médailles aux Championnats du monde. Mais les Championnats du monde U23 seront une excellente occasion de terminer l'année en beauté.

En 79 kg, le champion d'Europe senior et U23 Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE) est en quête de son premier titre mondial. Il a remporté les deux tournois de cette année de manière dominante, mais a eu du mal dans les tournois ultérieurs, perdant lors des événements du Ranking Series. À Belgrade, il a atteint les quarts de finale mais s'est incliné 10-0 face à Vasyl MYKHAILOV (UKR).

Mais Ashraf ASHIROV (AZE), qui s'est incliné face à Kougioumtsidis en finale européenne, pourrait avoir l'occasion de prendre sa revanche et de remporter une médaille, lui qui a terminé cinquième de la dernière édition des championnats du monde U23.

Le champion du monde U20 Sobhan YARI (IRI) aura l'ambition de remporter son deuxième titre mondial la même année, mais ce sera une tâche difficile face à un groupe de seniors qui comprend également le médaillé de bronze Arman AVAGYAN (ARM) et le champion asiatique U23 Mukhammad ABDULLAEV (KGZ).

Ken MATSUI (JPN)Ken MATSUI (JPN), champion du monde 2021, participera à ses premiers Mondiaux U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Gréco-Romaine

Si l'on pensait que l'équipe de lutte libre de l'Iran était forte, son équipe gréco-romaine est pleine de jeunes stars. Emmenée par le champion du monde d'Oslo Aliakbar YOUSOFI (IRI), l'Iran a la puissance de feu nécessaire pour remporter le titre par équipe devant la Géorgie et l'Azerbaïdjan. La Turquie et l'Arménie ont également des équipes solides pour le tournoi.

Yousofi, qui effectuera son troisième voyage aux Mondiaux U23, l'a déjà remporté en 2019 et a terminé avec le bronze en 2018. Depuis début 2019, le seul lutteur qui l'a battu est son compatriote Amin MIRZAZADEH (IRI), le champion du monde U23 de 2021.

Y aura-t-il un lutteur qui pourra empêcher Yousofi d'ajouter un nouveau titre mondial à son nom ? Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR), qui a récemment remporté les titres mondiaux et européens U20, sera la plus grande menace pour Yousofi, mais son inexpérience sera un facteur important dans le match. Cela place Dariusz VITEK (HUN), le médaillé de bronze et champion d'Europe U23 en tête pour obtenir une victoire contre Yousofi à Pontevedra.

Le médaillé d'argent de l'Euro U23 Fatih BOZKURT (TUR) et l'ancien champion du monde U17 Cohlton SCHULTZ (USA) seront les chevaliers noirs de cette catégorie de poids difficile.

En 97 kg, le médaillé d'argent d'Oslo Alex SZOKE (HUN) sera le principal candidat à la médaille d'or. Il apporte une grande expérience avec lui, notamment une cinquième place aux Jeux olympiques de Tokyo.

Markus RAGGINGER (AUT), médaillé de bronze et médaillé d'argent des championnats d'Europe U23, aura une chance de se venger de sa défaite continentale contre Giorgi KATSANASHVILI (GEO) si les deux hommes se rencontrent.

Pour l'Iran, Ali ABEDIDARZI (IRI) tentera de remporter son deuxième titre mondial cette année après avoir gagné les championnats du monde U20 en août.

L'une des catégories de poids les plus relevées en gréco-romaine est celle des 77 kg, et les championnats du monde U23 ne sont pas différents avec le champion européen et ancien champion du monde Malkhas AMOYAN (ARM), le champion en titre Idris IBAEV (GER), le médaillé d'argent européen U23 Davit SOLOGASHVILI (GEO), le médaillé de bronze mondial U20 Alexandrin GUTU (MDA) et le champion asiatique U23 Akylbek TALANTBEKOV (KGZ), entre autres.

Amoyan a remporté la médaille de bronze aux Championnats du monde de Belgrade et s'est bien adapté au poids de 77 kg après avoir remporté l'or à Oslo en 72 kg. Il sera défié par Ibaev qui a obtenu une grande victoire sur Sanan SULEYMANOV (AZE) à Belgrade.

Dmytro VASETSKYI (UKR), qui a terminé cinquième l'année dernière, et Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) peuvent créer la surprise dans cette catégorie de poids très relevée.

De même, la catégorie des 87 kg offre d'énormes affrontements. Istvan TAKACS (HUN) a remporté les Championnats d'Europe U23 et peut être prêt à remporter les Championnats du monde également. Mais il devra passer par un groupe qui comprendra également Lachin VALIYEV (AZE), le champion asiatique U23 Sunil KUMAR (IND), le médaillé d'argent des championnats du monde U20 Abolfazl CHOUBANI (IRI), Marcel STERKENBURG (NED) qui a remporté les championnats d'Europe U23 à 82 kg et Muhittin SARICICEK (TUR) qui a sauté deux catégories de poids depuis sa victoire d'argent aux championnats du monde U20 à 77 kg.

En 55kg, le champion du monde d'Oslo Ken MATSUI (JPN) tentera de remporter son deuxième titre mondial et de se préparer pour les championnats du Japon en décembre. Matsui a connu des difficultés au niveau national depuis sa victoire à Osla et son échec à faire partie de l'équipe senior pour les championnats d'Asie et du monde.

Pour le titre en Espagne, il affronte le médaillé d'argent en titre Poya DAD MARZ (IRI) qui a la capacité de relever le défi des grands tournois. Le médaillé de bronze en titre Nihad GULUZADE (AZE), Champion du monde U20 est également inscrit, ainsi que Denis MIHAI (ROU), qui aura sa troisième chance de battre Guluzade puisqu'il a perdu contre le lutteur azerbaïdjanais en finales des Mondiaux et des Euros U20.

Le champion d'Europe senior Kerem KAMAL (TUR) mènera le combat en 60kg car il espère changer la couleur de la médaille cette année. En 2021, il a remporté une médaille de bronze malgré une blessure. un Kamal en meilleure santé a remporté les championnats d'Europe et atteint les quarts de finales aux championnats du monde.

Il devra faire face au champion d' Europe U23 et à une étoile montante Nihat MAMMADLI (AZE) qui a récemment remporté une médaille de bronze aux Mondiaux U20. L'ancien champion du monde U17 Vladyslav KUZKO (UKR) est également inscrit.

En 67kg et 72kg, deux Chkhikvadze mènent le défi pour la Géorgie. Diego et Giorgi ont remporté des médailles d'or aux championnats d'Europe U23 après avoir remporté des médailles d'argent aux Mondiaux U20 en 2021. Maintenant, les deux sont inscrits pour les Mondiaux U23 et aimeraient poursuivre leur série de médailles ensemble.

Pour Diego, le médaillé d'argent d'Europe senior Krisztian VANCZA (HUN) sera une grande menace, étant un lutteur plus expérimenté que le Géorgien.

Sahak HOVHANNISYAN (ARM), qui a remporté une méfdaille d'argent aux Mondiaux U20 de 2021 mais en 63kg, et le médaillé de bronze des Mondiaux U20 Seyed SOHRABI (IRI) viendront sous la forme de gros défis.

Le terrain de Girogi en 72kg comprend le médaillé de bronze en titre Shant KHACHATRYAN (ARM), le champion du monde U20 Gurban GURBANOV (AZE) et le champion d'Asie U23 Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ).

En 63kg, un autre Géorgien qui peut s'échapper avec le titre est Giorgi SHOTADZE (GEO) qui a remporté les championnats d'Europe U23 cette année. Il a également remporté l'or mondial U20 en 2021.

Mais Hrachya POGHOSYAN (ARM) aura d'autres idées et aimerait bien remporter une médaille après avoir manqué les championnats du monde senior, terminant cinquième.

Ziya BABASHOV (AZE), qui était second Shotadze aux championnats d'Europe, et le champion de bronze d'Asie et champion du monde U20 Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) sont également inscrits.

Dans la catégorie de poids 82kg, on retrouve le champion du monde U20 Alireza MOHMADIPIANI (IRI) et Beksultan NAZARBAEV (KGZ), champion d'Asie U23, ainsi que Ranet KALJOLA (EST), Exauce MUKUBU (NOR) et Beka GURULI (GEO).

#WrestleBelgrade

Higuchi remporte le titre en 61kg pour sa première incursion dans le monde senior

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (18 sept.) -- Après l'échec de ses tentatives de faire partie de l'équipe japonaise pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 57 et 65kg, le médaillé d'argent olympique de Rio 2016, Rei HIGUCHI (JPN), s'est contenté des 61kg pour le moment.

Il a maintenant son premier titre mondial senior même si cela n'a jamais réellement compté pour lui auparavant. Higuchi a réalisé une dernière performance éblouissante en battabt Reza ATRI (IRI) par tombé technique 10-0 pour remporter l'or des 61kg alors que les Championnats du Monde se terminaient avec les trois finales de libre, dimanche à Belgrade.

"J'ai enfin pu montrer ma véritable force et je suis heureux d'avoir pu remporter une victoire solide en finale sans aucun incident," a déclaré Higuchi.

Dans les autres finales, le champion d'Asie Rahman AMOUZAD (IRI) a signalé un possible changement de garde en 65kg lorsque le jeune homme de 20 ans a remporté l'or au terme d'un suspense de 21 points, tandis que Kyle SNYDER (USA) n'a guère été inquiété en décrochant sa troisième médaille d'or mondiale en carrière et sa première depuis 2017 chez les 97 kg.

Higuchi, qui a remporté son premier titre senior d'Asie en avril, avait Atri sur ses talons deuis le début, travaillant ses tackles lisses à la perfection et faisant de bonnes transitions dans les situations d'exposition.

Le japonais de 26 ans a ouvert le match avec un double-leg takedown vers un lace-lock roll. il a ensuite obtenu 2 avec un single-leg tackle, a sécurisé un inside-leg hook, et forcé Atri a deux expositions pour terminer le match à 2:42.

"Hier, l'iranien semblait très fort, donc j'ai regardé toutes les vidéos de lui attentivement, comme le tournoi de Pologne avant les Jeux olympiques et de diverses autres," a déclaré Higuchi. "Je les ai tous regardé. Je pense que l'analyser a été un raison de ma victoire."

Avec la victoire d'Higuchi, le Japon a terminé à une surprenant troisième place du classement par équipe avec 70 points, deux points devant la Mongolie et la Géorgie. Les Etats-Unis, qui avaient décroché le titre par équipe après la séance du matin samedi, ont terminé en tête avec 198 points, suivi par l'Iran avec 150.

L'essentiel des points du Japon a été marqués par les médailles d'or d'Higuchi et de Taishi NARIKUNI (JPN), le champion en 70kg vendredi. C'est la première fois que le Japon a deux médaillés d'or durant les mêmes championnats du monde depuis 1979, quand Yuji TAKADA (JPN) et Hideaki TOMIYAMA (JPN), ce dernier étant actuellement Président de la fédération japonaise, ont gagné à San Diego.

De telles futilités n'intéressent pas vraiment Higuchi. Il était plus excité à l'idée de surpasser son entraîneur Kenichi YUMOTO (JPN), qui a remporté la médaille d'argent olympique en 2008 et la médaille de bronze mondiale en 2011.

"Je ne pense pas vraiment aux records," a déclaré Higuchi. "J'ai toujours eu pour but d'être fondamentalement sain comme l'entraîneur Yumoto, et je suis tellement heureux d'avoir pu le dépasser d'une certaine manière. Depuis que je suis petit, j'ai étudié des vidéos de lui et essayé d'imiter tout ce qu'il faisait, sa façon de saisir les bras, d'avoir une entrejambe haute, ses tacles single-leg."

La course d'Higuchi vers l'or mondial couronne les montagnes russes que sa carrière a connues depuis sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 lorsqu'il a été battu dans une finale serrée 3-3 par Vladimir KHINCHEGASHILI (GEO) sur un point d'activité tardif qui pique encore Higuchi.

Son obsession de rattraper cette défaite et de gagner une médaille d'or olympique ont été le moteur de ces six dernières années et ce n'est que jusque récemment qu'il a considéré que ça valait la peine de gagner un titre mondial ou d'Asie.

"Les Jeux Olympiques ont toujours été la seule chose qui me préoccupait, mais j'ai fini par changer ma pensée pessimiste de ne par participer aux championnats du mode ou de ne pas participer aux championnats d'Asie," a-t-il déclaré. "J'ai toujours pensé à comment je pourrait remporter une médaille d'or olympique, donc je ne suis pas satisfait de cette victoire. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler et que je dois régler."

Les tentatives d'Higuchi de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo  ont été marquées par la persévérance et finalement par la déception.

D'abord, il est passé en 65kg, une division difficile pour quelqu'un qui mesure juste 1.63 mètres, où il allait défier le champion du monde Takuto OTOGURO (JPN). Il a en fait battu Otoguro une fois et à remporté l'or U23 mondial en 2018 dans ce poids mais a finalement perdu face au futur médaillé d'or olympique.

En 2019, il a pris la décision drastique de redescendre à 57kg, catégorie dans laquelle il n'avait pas concouru depuis Rio. Son poids avait grimpé jusqu'à 68kg et il n'avait que quelques mois avant les championnats du Japon  All-Japan qui détermineraient qui irait au tournoi qualificatif olympique d'Asie en 2020.

Limité à un régime exclusivement végétal, il est arrivé au poids et a ensuite battu le champion du monde 2017 Yuki TAKAHASHI (JPN) pour gangner la place. Mais ensuite, les Jeux Olympiques et les tournois qualificatifs ont été reportés d'une année, ce qui signifie qu'il a dû maintenir son poids au plus fort de la pandémie pendant une année de plus.

Quand les qualificatifs asiatiques se sont enfin déroulés en avril 2019 à Almaty, l'impensable s'est produit. Higuchi n'avait réussi à maintenir le poids.

Takahashi a été envoyé au dernier qualificatif olympique mondial, a gagné pour le Japon une place en 57kg puis a battu Higuchi dans un playoff pour s'occuper lui-même. A la croisée des chemins, Higuchi a regardé profondément en lui pour déterminer la voie qu'il allait suivre.

Il a décidé qu'il passerait cette année en 61kg, de participer aux tournois majeurs qu'il avait évité jusque là et de se préparer pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui se feraient selon lui en 57kg.

Pour les lutteurs japonais, la voie qualificative pour Paris commence avec les Championnats du Japon, All-Japan, en décembre, le premier des deux qualificatifs nationaux pour les championnats du monde de l'année prochaine.

Son séjour en 61kg a été une expérience positive. "Pas une seule fois je ne me suis senti inférieur aux lutteurs de 61kg en termes d'attaque," a déclaré Higuchi. "J'ai été capable d'entrer dans toutes mes attaques. En termes de défense, j'ai gagné beaucoup en ce qui concerne les mêlées et d'empêcher l'adversaire de marquer des points d'attaques."

Higuchi a déclaré qu'il était motivé dimanche par une visite de Narikuni qui a rapporté sa ceinture de championnat dans la chambre et l'a exhibé de manière ludique devant.

"Il a remporté l'or le premier jour (en libre) et ramené la ceinture dans la chambre. Je n'avais encore pas disputé un match et il a fait exprès de me la montrer...Je me suis dit, qu'il soit maudit. Mais ça m'a donné du courage et comme il y avait des moments où nous avons pratiqué ensemble depuis tout petit, honnêtement, j'étais content. Je suis allé à mes matchs en pensant que moi, aussi, je ne perdrais pas. Je suis ravi de ne pas avoir été battu par Narikuni."

En 65kg, Amouzad a marqué sept points sans riposte pour s'imposer 13-8 dans une rencontre sauvage avec Yianni DIAKOMIHALIS (USA), pour la première fois finaliste, dans laquelle un scramble d'ouverture a produit 14 points qui ont été déterminés une fois la poussière retombée et la vidéo analysée.

"Dieu merci, j'ai pu gagner la médaille d'or," a déclaré Amouzad. "Mon adversaire était très difficile. J'espère que cette médaille d'or mettra un sourire sur le visage du peuple iranien."

Diakomihalis a tenté un double leg et, avec Amouzad tendant la main pour contrer, les deux se sont emmêlés et ont roulés dans tous les sens alors que l'arbitre de tapis tentait de suivre. A la fin, ils ont tous les deux été crédités de trois expositions bien qu'une de Diakomihalis a été jugée comme un 4-pointer car il a fait tomber Amouzad, donnant à l'américian une avance de 8-6.

Amouzad, le champion du monde 2021 U20 en 61kg, a décidé qu'il valait mieux passer à l'attaque et obtenir un single-leg takedown pour égaliser à la fin de cette première période, bien qu'il soit resté derrière sur critères.

En seconde période, Amouzad restait l'agresseur, obtenant un stepout et deux takedowns de son single pour remporter 13-8 et donner à l'Iran sa seconde médaille d'or des championnats.

Pour le moment, sa victoire place Amouzad en tête de la course serrée pour l'or à Paris.

"65kg est une catégorie de poids pleine d'adversaires extrêmement difficile," a-t-il déclaré. "Mais je me sens bien d'avoir été capable de battre mes adversaires grâce à mon entraînement en Iran, y compris avec les anciens champions d'Europe et du Monde. Mon objectif est de défendre le titre l'année prochaine, mais le but ultime est de remporter l'or à Paris."

Snyder, qui n'avait pas à affronter son ennemi juré Abdulrashid SADULAEV (RWF) en finale des 97kg, était simplement trop puissant pour le natif russe Batyrbek TSAKULOV (SVK), marquant un takedown et trois stepouts pour s'imposer 6-0.

"C'était bon, je suis reconnaissant, bon adversaire," a déclaré Snyder. "Je n'ai pas gagné depuis 2017, et c'est très long pour moi. Ca me fait mal de perdre, mais je suis très reconnaissant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium."

Snyder a réussi un high-crotch takedown et a reçu un point d'activité pour une avance 3-0 en première période contre le médaillé de bronze européen Tsakulov, qui n'a jamais été près de percer la défense de Snyder de tout le match.

En seconde période, Snyder a pris de l'avance en réalisant trois stepouts pour ajouter le titre mondial à ceux qu'il a remportés en 2015 et 2017, ainsi que l'or olympique de 2016. Il a aussi des médailles d'argent de 2018, 2021 et des Jeux Olympiques de Tokyo -- grâce à Sadulaev -- et une médaille de bronze de 2019.

"Les matchs sont toujours bons, les adversaires sont bons, ils luttent avec moi durement," a-t-il déclaré. "J'ai une bonne équipe, un bon staff d'entraînement. Ils savent ce sur quoi je dois me concentrer."

L'or de Snyder était la quatrième du tournoi en lutte libre pour les Etats-Unis, égalant les équipes de 1993 et 1995 pour le plus grand nombre de médailles jamais obtenues par le pays. L'équipe à Belgrade a été médaillée dans 8 des 10 catégories de poids.

Les rencontres de Snyder avec Sadulaev ont été épiques, peut-être aucune plus que sa victoire aux mondiaux de 2017 car elle a également permis aux Etats-Unis de remporter le titre par équipe lors du dernier match du tournoi.

"Le match de 2017 était super excitant et le titre par équipe en jeu et tout ça, et c'est très amusant," a-t-il déclaré. "Mais c'est juste cool de toujours être capable de lutter aussi longtemps que je l'ai fait.  De revenir au sommet, et je suis reconnaissant envers tous les entraîneurs et tous mes partenaires d'entraînement. Tant de gens m'ont aidé."

Alors que ses coéquipiers à Belgrade ont évité aux entraîneurs quelques moments d'angoisse en s'imposant rapidement, Snyder a déclaré que cela ne l'aurait pas dérangé si la course par équipe avait été plus serrée.

"C'est bien d'avoir le titre par équipe verrouillé avant que j'aille en finale, mais honnêtement, j'aurait aimé être celui qui le décide," a-t-il déclaré. "C'est le plus amusant quand tout repose sur vous. Mais tout va bien."

Le vétéran Punia décroche la médaille de bronze en 65kg

Le médaillé de bronze olympique PUNIA (IND) a remporté sa quatrième médaille mondiale de sa carrière, effectuant la dernière remontée de l'histoire de sa carrière pour se débarrasser Sebastian RIVERA (PUR) avec un takedown tardif pour une victoire 11-9 en 65kg.

Punia s'est retrouvé dans un trou de 6 points dès le début car Rivera a marqué une paire de takedowns, ajoutant un ankle roll après le deuxième. Un inside trip pour 4 points par Punia et un takedown ont égalisé le score et l'ont mis en tête sur critères, mais Rivera a marqué avec un low shot à :03 restantes de la première période pour une avance 8-6.

Rivera, qui a étudié à l'Université Rutgers aux Etats-Unis et cherchait juste à devenir le deuxième médaillé mondial de l'histoire Porto Ricaine, est retourné à son choix du ankle pick qu'il a utilisé avec une grande efficacité pour marquer un stepout.

Mais Punia, qui a fait une carrière en se ralliant à la victoire, est revenu avec un takedown, puis a marqué la victoire du match en sortant par la prote de derrière et en prenant le contrôle à :31 restantes pour une avance 10-9. Un défi infructueux a ajouté le point final, Punia empêchant l'Inde de monter sur le podium en libre.

"J'ai donné six points au départ," a déclaré Punia. "Et le défense de jambes que je pensais efficace, n'a pas fonctionné. J'ai besoin de m'asseoir et analyser pourauoi ça ne fonctionne pas. Ca n'a pas fonctionné dans le match que j'ai perdu et ça n'a pas marché aujourd'hui quand je gagnais aussi."

Punia a déclaré qu'il avait du mal à se défendre contre les attaques de jambe depuis qu'il s'est blessé au genou aux Jeux Olympiques de Tokyo.

"Cela n'entame pas ma confiance, car sinon, je n'aurait pas récupéré des points," a déclaré Punia. "Je me bats toujours jusqu'à la dernière seconde car nous travaillons dur en tant que lutteurs. Je vais devoir déterminer si j'ai besoin de plus de travail dur ou de travail intelligent sur la défense de jambe.”

Dans l'autre match en 65kg, Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) a réitéré sa victoire en finale des championnats européens de cette année sur le médaillé d'argent olympique Haji ALIYEV (AZE), marquant un takedown dans chaque période et s'accrochant à une victoire 4-2 pour sa deuxième médaille de bronze mondiale en carrière.

Le natif russe Muszukajev, qui a commencé à concourir pour la Hongrie en 2019, a marqué un takedown en première période alors qu'il était à l'horloge d'activité, puis a utilisé un arm drag pour un deuxième pour ouvrir la seconde période.

Aliyev, 31 ans, dont la dernière montée sur le podium remonte à son troisième titre mondial en 2017, a mis les bouchées doubles pour tenter de revenir dans le match, mais tout ce qu'il a pu obtenir, c'est un point de pénalité et un stepout très tardif.

En 61 kg, le champion européen Arsen HARUTYUNYAN (ARM) a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale consécutive grâce à une chute technique 12-0 contre Seth GROSS (USA), qui n'a pas eu de réponse au barrage d'attaques lancé par l'Arménien.

Harutyunyan a accumulé trois takedowns et trois stepouts, tous hors des tentatives de plaquage, avant de mettre fin au match à 3:57 avec une exposition.

Narankhuu NARMANDAKH (MGL) a été tout aussi dominant en s'emparant de l'autre médaille de bronze des 61 kg avec un 9-0 contre le médaillé de bronze européen Georgi VANGELOV (BUL), terminant par un impressionnant body lock à 4 points dans le dos.

Narmandakh, médaillé de bronze des championnats du monde U23 l'année dernière, a ouvert le match avec un takedown directement suivi d'un lace lock roll pour une avance de 4-0. Dans la deuxième période, le Mongol a reçu un point d'activité avant de renverser Vangelov pour mettre un point d'exclamation sur sa victoire.

En 97 kg, le champion européen d'origine russe Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) était à la traîne sur critères lorsqu'il a obtenu une chute sur un contre pour battre le champion asiatique Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) et obtenir sa première médaille mondiale senior.

Mohammadian, qui vise un deuxième bronze mondial, a marqué une exposition de 2 points sur une tentative de plaquage, après quoi Magomedov a obtenu un renversement. L'Iranien a ensuite boité pour sortir d'un whizzer pour un takedown pour mener 4-1 à la pause.

Magomedov, champion du monde U20 2018, a obtenu un takedown, et un défi iranien perdu a fait 4-4, bien que Mohammadian ait mené sur critères. Mais lorsque Mohammadian s'est engagé dans un plaquage, Magomedov s'est retourné et a utilisé chin whip et un stepover pour mettre l'Iranien sur le dos, assurant le tombé à 4:27.

Givi MATCHARASHVILI (GEO) est lui aussi devenu médaillé pour la première fois aux championnats du monde seniors en remportant l'autre médaille de bronze des 97 kg, grâce à un counter lift de 4 points dans la deuxième période qui lui a permis de battre 5-3 le médaillé d'argent européen Vladislav BAITSAEV (HUN).

Jour 9 Resultats

61kg (24 inscrits)
Or - Rei HIGUCHI (JPN) df. Reza ATRI (IRI) par TF, 10-0, 2:42

Bronze - Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Seth GROSS (USA) par TF, 12-0, 3:58
Bronze - Narankhuu NARMANDAKH (MGL) df. Georgi VANGELOV (BUL), 9-0

65kg (27 inscrits)
Or - Rahman AMOUZAD (IRI) df. Yianni DIAKOMIHALIS (USA), 13-8

Bronze - Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) df. Haji ALIYEV (AZE), 4-2
Bronze - Bajrang PUNIA (IND) df. Sebastian RIVERA (PUR), 11-9

97kg (23 inscrits)
Or - Kyle SNYDER (USA) df. Batyrbek TSAKULOV (SVK), 6-0

Bronze - Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) df. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) par Tombé, 4:27 (6-4)
Bronze - Givi MATCHARASHVILI (GEO) df. Vladislav BAITSAEV (HUN), 5-3