30 minutes plus tard, son compatriote Daniel CATARAGA (MDA) a remporté l’or à 71 kg lors du premier jour de compétition de lutte gréco-romaine au Aqua Zdroj Sports Center de Walbrzych. La Moldavie a ainsi remporté ses deux médailles continentales en un soir.
Marin CAZAC (43kg) a remporté un titre cadet pour la Moldavie en 2005 et Serghei SPITARI (46kg) a remporté un titre junior en 1996.
Samedi, le médaillé d’argent des Championnats d’Europe senior Ciobanu a gagné deux fois par supériorité technique et a également remporté un match difficile, 6-2, face au champion du monde junior de 2012 Eldaniz AZIZLI (AZE) en demi-finale.
Néanmoins, en finale, Ciobanu s’est fait mener en finale par Kabaloev, qui a gagné deux points grâce à un bodylock takedown puis un troisième après un challenge. Le moldave était donc mené 3-0 en première période.
Ciobanu a bataillé dur pour regagner deux points, et dans les dix dernières seocndes du match, a plongé sous son adversaires, le projetant parterre et gagnant finalement 4-3.
« J’ai déjà utilisé cette technique en compétition, et j’étais sur de son efficacité » confie le jeune homme de 22 ans. Mais le côté russe a fait appel et une vidéo a été projetée devant tout l’arène pour que l’on puisse voir l’action. »
Durant la projection de la vidéo, qui montrait l’action de Ciobanu à 5 :58, le public a bruyamment encouragé le Moldave, qui a remporté un point supplémentaire lorsque le challenge des russes a été rejeté.
« J’étais sur a 100% que j’allais remporter un point après ce challenge » déclare le champion, sa médaille d’or autour du cou.
Interrogé sur le nom de sa technique, Ciobanu confie qu’il ne lui a pas donné de nom. Mais en Moldavie, la technique « sera désormais connue sous le nom de Ciobanu » ont rapidement ajoutés les coachs.
De son côté, Cataraga a tenté une approche différente, plus dans le style pitt-bull qu’écureuil.
Le jeune homme de 19 ans, qui vient de Chisinau tout comme Ciobanu, a harcelé son adversaire sans relâche durant tout le match, le battant finalement 10-2 par supériorité technique.
« Je dois remercier mes parents et mes coachs qui me donnent toute cette énergie et qui m’ont appris ce style de lutte » déclare Catarga, qui s’est qualifié en finale sur trois victoires par supériorité technique.
Il admet qu’il était « un peu inquiet » en début de match, lorsqu’il était mené 0-2, mais ajoute « mon seul plan, c’était de gagner. »
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