Avis de décès

Tzeno TZENOV, membre de longue date du Bureau de l'UWW et Président du Conseil Europe, est décédé à l'âge de 80 ans

By United World Wrestling Press

SOFIA, Bulgarie (le 1er juin) -  M. Tzeno TZENOV, membre de longue date du Bureau d'United World Wrestling et acteur et témoin des plus grands moments de la lutte, est décédé à l'âge de 80 ans.

Né dans le village de Markovo en 1939, M. Tzenov avait obtenu une Maîtrise ès Arts en histoire et archéologie à l'université “Kliment Ohridski” de Sofia.

Fils d'un membre du Bureau, M. Tzenov a toujours été attiré par les tapis et a toujours eu comme objectif d'aider au développement de la lutte. C'est lors des années '80 qu'il devient Secrétaire Général de la Fédération bulgare de lutte, et plus tard son Vice-Président, avec un bref intermède comme Président de la Fédération entre 1987 et 1989.

Hors la lutte, M. Tzenov fut élu Secrétaire Général de l'Union bulgare pour la culture physique et le sport de 1989 à 1993. De là, il prit un rôle important comme membre du Comité national olympique bulgare, au sein duquel il est demeuré depuis 1992.

M. Tzenov était également le directeur exécutif de la Fondation caritative “Sport bulgare” depuis 2004 et Président du Conseil de contrôle du Comité national olympique bulgare depuis novembre 2005.

L'impact de M. Tzenov sur la lutte est bien connu. Il était devenu membre du Conseil européen de la Fila/UWW en 1978, puis en fut élu Président en 1995. Il fut élu au Bureau de la Fila/UWW pour la première fois en 2002, et réélu en 2008 et 2014. Il fut nommé Vice-Président du Bureau en 2016.

“En tant que membre exécutif de longue date dans le monde du sport, et en tant qu'historien, M. Tzenov avait une connaissance approfondie de la culture et de l'héritage de la lutte, en particulier dans le cadre européen," a déclaré le Président d'United World Wrestling M. Lalovic. "Ces éléments combinés avec l'expérience qu'il avait acquise dans les plus hautes instances de la discipline en Bulgarie et au sein de la Fédération internationale, il a joué un rôle majeur dans la conduite de la lutte vers la modernité, tout en sachant conserver les valeurs fondamentales de notre discipline.”

"Son départ est une grande perte pour tous les membres de la communauté de la lutte, et nous présentons nos plus sincères condoléances à son épouse, ses amis et ses collègues."

Les détails des funérailles de M. Tzenov seront communiqués prochainement.

Who's In?

Lutte féminine : les qualifications olympiques

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY (le 22 avril) - En réponse à la décision du CIO de reporter les Jeux Olympiques de Tokyo à l'été 2021, United World Wrestling a annoncé que toutes les places de qualification olympiques déjà obtenues resteront comme tel.

Pour les athlètes ayant qualifié leur pays au championnat du monde ou au tournoi de qualification panaméricain, leur épreuve est donc finie. Mais différentes catégories de poids restent indéterminées et les huit places de chacune seront établies en mars et avril 2021.

Nous avons vérifié les séries pour savoir quelles stars doivent encore se qualifier (“Who’s In”).

Les meilleures pays de lutte féminine sont de retour pour cette année qualificative comme le Japon et la Chine, en lice pour accumuler la plus grande quantité de places olympiques.

Les Etats-Unis sont le seul pays qualifié dans chacune des six catégories de poids : deux d'entre elles obtenues lors du championnat du monde 2019, quatre autres lors du tournoi de qualification olympique d'Ottawa.

Le Japon, lui, s'est qualifié dans cinq des six catégories olympiques lors du championnat du monde de Noursoultan, la Chine dans quatre. Il est attendu que ces deux pays complètent leur pleine licence olympique lors du tournoi de qualification olympique d'Asie de mars 2021.

Voyons où en sont les choses dans chacune des six catégories à l'approche des quatre derniers événements de qualification olympique.

50kg
Dans l'un des plus surprenants développements du championnat du monde 2019, le Japon a échoué à se qualifier dans la catégorie de lutte féminine des 50kg. Yuki IRIE, qui a remporté la place sur la deux fois championne du monde Yui SUSAKI, n'avait pas atteint un combat de médaille à Noursoultan.

Cette échec a permis à Susaki de récupérer sa place et de partir en quête d'or olympique. Susaki a de nouveau vaincu Yuki lors de la Coupe de l'Empereur en décembre, acquérant ainsi le droit de qualification pour le tournoi olympique d'Asie. Si elle réussit, elle sera définitivement la favorite de la catégorie à Tokyo.

Evin DEMIRHAN (TUR), médaillée mondiale de bronze et championne du monde des U23, tentera elle d'obtenir la qualification lors du tournoi olympique européen.

53kg
Jacarra WINCHESTER (USA) avait remporté le titre mondial des 55kg à Noursoultan avant de passer en 53kg pour décrocher là aussi une place olympique pour son pays. Elle a ensuite déployé toute son énergie au tournoi de qualification olympique panaméricain de mars dernier, qualifiant les USA pour la catégorie.

La double championne du monde Vanesa KALADZINSKAYA avait décroché l'or au Matteo Pellicone en janvier, avant d'y ajouter un titre européen en février. Elle cherchera à sécuriser sa place olympique lors du tournoi de qualification européen en mars 2021.

57g
La championne olympique Helen MAROULIS (USA), qui avait sonné la grande lutteuse japonaise Saori YOSHIDA (JPN) en lui arrachant l'or aux Jeux Olympiques de Rio, est revenue à la compétition pour la première fois depuis le championnat du monde 2018 en prenant part au tournoi de qualification panaméricain d'Ottawa. Elle y a qualifié les USA en 57kg avant de déclarer forfait pour la finale.

Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX) avait écrit l'histoire pour son pays en atteignant les finales du qualificatif panaméricain, devenant la première Mexicaine à obtenir en lutte la qualification pour les Jeux Olympiques. 

La triple médaillée mondiale Emese BARKA (HUN) et la championne d'Europe 2020 Grace BULLEN (NOR) seront les favorites du tournoi de qualification européen.

62kg
Quadruple médaillée mondiale, Yulia TKACH (UKR) a réalisé une année impressionnante, décrochant le bronze du Matteo Pellicone et l'or du championnat d'Europe.  Classée 3ème mondiale, elle est cependant toujours en quête d'une place olympique sûre en 62kg. 

Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) est à la poursuite de son quatrième cycle olympique. La Colombienne de 34 ans avait remporté des médailles de bronze aux Jeux de 2008 et de 2012. Elle a échoué à se qualifier pour le championnat du monde de Noursoultan, de même que pour le qualificatif panaméricain ; il lui reste donc encore une chance de qualification olympique, lors du, justement, 'tournoi mondial olympique de la dernière chance' d'avril 2021.

68kg
Danielle LAPPAGE (CAN), médaillée mondiale d'argent en 2018, s'est qualifiée pour les JO en mars dernier en remportant le tournoi de qualification olympique panaméricain. La star canadienne a aussi décroché le bronze au Matteo Pellicone en janvier dernier.  

Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB) a composté son billet pour Tokyo en atteignant les finales du Panaméricain et est l'une des trois lutteuses cubaines qualifiées pour les JO.

Koumba LARROQUE (FRA) est médaillée mondiale 2017 et 2018, mais n'a su atteindre les finales de Noursoultan. Elle tentera de sécuriser sa place olympique lors du qualificatif européen.

76kg
Championne olympique, Erica WIEBE (CAN) s'est emparée de l'or du Pellicone avant de sécuriser sa place au Panaméricain d'Ottawa. Plusieurs lutteuses très accomplies chercheront la qualification lors du tounoi européen, dont la championne du monde Yasemin Adar (TUR), la quadruple médaillée mondiale Vasilisa MARZALIUK (BLR) et l'une des médaillées olympiques russes, Natalia VOROBEVA ou Ekaterina BUKINA. 

Vorobeva fut championne olympique en 2012, vice-championne en 2016. Jeune maman, elle est devenue championne du monde de la catégorie non olympique des 72kg lors des mondiaux de Noursoultan en 2019.