#YasarDogu

Un aperçu du Yasar Dogu

By Eric Olanowski

ISTANBUL, Turquie (le 10 juillet) --- Tous les regards convergent désormais sur la salle olympique des sports Bağcılar d'Istanbul, qui accueille le plus important événement de série de classement de l'année, le Yasar Dogu, du 11 au 14 juillet.

Ils étaient quatre et il n'en reste qu'un...  Le Yasar Dogu sera le dernier tournoi permettant de gagner des points cette saison ; les quatre têtes de série de chaque catégorie de poids de lutte libre et de lutte féminine du championnat du monde 2019 seront donc connues après ce weekend. 

Jusqu'ici cinq athlètes de lutte libre et lutte féminine ont acquis une tête de série No.1, mais 23 places de LL et 25 de LF restent à prendre .

La compétition de lutte libre affiche quatre champions olympiques et trois lutteurs classés No.1 mondiaux avec, en gros titre, la cinquème rencontre potentielle entre Jordan BURROUGHS (USA) et Frank CHAMIZO (ITA), stars de la discipline. 

Les deux champions du monde se sont rencontrés quatre fois depuis que le double champion du monde des 70kg Chamizo a rejoint la catégorie olympique des 74kg la saison dernière. L'Américain détient l'avantage de leurs rencontres par 3-1 depuis sa victoire lors du Beat the Street, le combat pour la médaille de bronze des mondiaux l'année passée et le dernier Dan Kolov.

La seule victoire de Chamizo date du dernier Yasar Dogu, décrochée à l'arrachée sur le quadruple champion olympique et champion du monde et 10-10 sur critères. Un second titre consécutif au Yasar Dogu donnerait à Chamizo la tête de série No.1 aux mondiaux puisque le médaillé de bronze de Rio n'a besoin que de quatre points pour détrôner l'actuel No.1 mondial, le champion du monde en titre russe Zaubek SIDAKOV. 

Si Chamizo accomplit cela, il se retrouvera en demi-finale dans le haut du tableau face au dauphin des mondiaux de Budapest et quatrième classé mondial Avtandil KENTCHADZE (GEO), Sidakov et Burroughs dans le bas. Ceci bien sûr si les têtes de série sont à la hauteur de leurs réputations. 

Cette catégorie des 74kg comprend également le champion olympique Togurl ASGAROV (AZE) et le médaillé de bronze de Rio 2016 Soener DEMIRTAS (TUR), mais tous deux se sont depuis retirés du tournoi -- rendant le double médaillé mondial de bronze Yakup GOR (TUR) le plus crédible pour renverser Burroughs ou Chamizo.

Taha AKGUL (TUR) est l'un des quatre champions olympiques inscrits au Yasar Dogu. (Photo : Gabor Martin) 

Trois autres champions olympiques sur la ligne
Trois autres champions olympiques accompagneront Burroughs sur les tapis : Sharif SHARIFOV (AZE), Kyle SNYDER (USA) et, à domicile, Taha AKGUL. 

Sharifov, titré à Londres et médaillé de bronze à Rio, est inscrit en 92kg, où il affrontera sans doute le champion du monde en titre et classé No.1 mondial J'Den COX (USA). 

Champion à Rio, Kyle Snyder est classé deuxième mondial en 97kg et peut, avec deux petits points, détrôner Abdulrashid SADULAEV (RUS). 

Taha Akgul, le quatrième du lot, vient à Istanbul muni de 50 points et n'a besoin que d'un seul point pour s'assurer dans le tableau des 125kg aux mondiaux une place à l'opposé de son grand rival Geno PETRIASHVILI (GEO). Selon les classements actuels, Taha et le troisième mondial russe Anzor KHIZRIEV sont à égalité, mais le Russe détient l'avantage sur critères grâce à sa cinquième place au dernier championnat du monde - devant Akgul. 

Un autre lutteur cherchera à améliorer son classement et obtenir une meilleur tête de série : le classé cinquième mondial Nicholas GWIAZDOWSKI (USA). Le deux fois médaillé mondial de bronze est à cinq points du top 4 et pourrait chiper à Khizriev sa tête de série No.4.

Bajrang PUNIA (IND) est l'un des trois lutteurs classés No.1 mondiaux présents au Yasar Dogu. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les No.1 mondiaux Punia et Erdin sur les tapis
Punia, classé No.1 en 65kg, concourra avec les 70kg et défendra son titre du Yasar Dogu. Il lui faudra mettre un terme aux prétentions du dauphin des mondiaux de Budapest Adam BATIROV (BRN) et du médaillé d'argent des mondiaux de Paris James GREEN (USA). 

Batirov est classé deuxième de la catégorie des 70kg après avoir fait l'impasse sur la finale des mondiaux l'année dernière, tandis que Green est classé 37me.

Bien que Faith Erdin se soit assuré la tête de série No.1 des 86kg pour le championnat du monde prochain après que le champion du monde en titre David TAYLOR (USA) a subi une opération au genou droit, il sera présent sur les tapis du Yasar Dogu. Erdin devra se méfier de son compatriote Turk Selim YASAR et de Boris MAKOEV (SVK). Yasar a fini deuxième des JO 2016 et Makoev deuxième mondial en 2017. 

Yasemin ADAR (TUR) pourrait surprendre Adeline GRAY (USA) et sortir 1re du classement mondial des 76kg. (Photo : Gabor Martin) 

Catégorie la plus disputée en LF : les 76kg
Comme au dernier championnat du monde, la catégorie de poids des 76kg, pleine à craquer de médaillées mondiales et olympiques, monopolisera l'attention du public. 

La favorite est la deuxième mondiale Yasemin ADAR (TUR), championne du monde en 2017. Elle n'a que deux points de retard sur la quadruple championne du monde Adeline GRAY (USA) et il est probable qu'elle lui chipe la première place puisque Gray ne sera pas présente au Yasar Dogu.

Ce ne sera cependant pas une sinécure pour Adar, opposée à la troisième mondiale Aline FOCKEN (GER) et à la championne olympique de Rio Erica WIEBE (CAN), toutes deux déterminées à faire entendre leurs voix.

Focken pourrait bousculer les classements et passer devant Gray. Si ses résultats lors des trois événements de série précédents sont indicatifs de ce dont elle est capable, le risque est considérable pour Gray : elle est chaque fois repartie avec une médaille de bronze.

La championne olympique Erica Wiebe est également en passe d'obtenir l'une des quatre têtes de série des mondiaux. Elle est actuellement classée cinquième, à tout juste deux points de Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN). 

Vu comment Wiebe a lutté ces dernières semaines, il est à peu près certain qu'elle se retrouvera en quatrième tête de série à Noursoultan. Au Sassari de la fin mai dernier, Wiebe s'est défaite de la championne olympique Natalia VORBIEVA (RUS) en première période, avant de vaincre la championne du monde en titre Justina DI STASIO (CAN) et remporter la Coupe du Canada il y a 15 jours. 

Pooja DHANDA (IND) a pris la revanche de sa défaite aux Jeux du Commonwealth en vainquant Odunayo ADEKUOROYE (NGR) au championnat du monde pour une médaille de bronze. Le duo se retrouvera dans le tableau des 57kg cette semaine au Yasar Dogu. (Photo : Gabor Martin)

Trois médaillées mondiales en lice pour une tête de série en 57kg
Six lutteuses inscrites au Yasar Dogu dans la catégorie des 57kg font partie du top 20 mondial. Tous les regards seront tournés vers Pooja DHANDA (IND), Odunayo ADEKUOROYE (NGR) et Emese BARKA (HUN), classées respectivement 4, 5 et 6mes avec seulement six points d'écart entre chacune d'elles. Toute prévision est aléatoire, d'autant plus que leurs trajets sont plutôt irréguliers.

Il n'est pas sûr que la troisième classée mondial Bilyana DUDOVA (BUL) soit à Noursoultan en septembre, et avec Dhanda, Adekuoroye et Barka toutes capables de médailler au Yasar Dogu, il est fort à croire que les 3 et 4mes têtes de série seront redéfinies ce weekend.

En addition aux lutteuses classées inscrites en 57kg, la Canadienne Alexandria TOWN, championne du monde en titre des U23, bien qu'elle ne soit pas classée, est capable de créer la surprise.

Oksana LIVACH (UKR) a besoin de 5 points pour s'assurer la tête de série No.1 de la catégorie des 50kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

Livach à 5 points de la tête de série No.1 
La double championne du monde Yui SUSAKI (JPN) a échoué le weekend dernier lors de son éliminatoire face à Yuki IRIE (JPN), et laisse sa première place du classement mondial à la médaillée mondiale de bronze Oksana LIVACH (UKR). Le départ bde Susaki permet également à Kseniya STANKEVICH (BLR) d'atteindre le top 4 des têtes de série du championnat du monde.

Les deux bénéficiaires du retrait de Susaki seront sur les tapis du Yasar Dogu.

Livach est, sans hésitation, la favorite du titre des 50kg de la compétition et n'a besoin que de 5 points pour s'assurer la tête de série No.1 aux mondiaux. Stankevich, elle, détient un avantage de quatre points sur la Turque Evin DEMIRHAN et garde son destin dans ses mains. Si elle lutte dignement, elle obtiendra la quatrième tête de série des mondiaux. Sinon, la porte sera ouverte pour Demirhan, Seema SEEMA (IND) et Fredrika Ida PETERSSON (SWE).

Seema et Petersson sont classées 8 et 9mes, à moins de huit points de Stankevich. 

Cinq points seulement séparent Diana WEICKER (CAN) et Luisa VALVERDE MELENDRES (ECU) au classement et elles pourraient s'échanger leurs places ce weekend. (Photo : Gabor Martin)

Weicker et Valverde Melendres se disputeront la tête de série No.4 des 53kg
Sept lutteuses classées sont inscrites dans la catégorie de poids des 53kg, et grande attention doit être donnée à Diana WEICKER (CAN) et Luisa VALVERDE MELENDRES (ECU).

Médaillée de bronze des derniers mondiaux, Weicker entre au Yasar Dogu munie de 53 points et est classée quatrième mondiale tandis que Valverde Melendrez occupe la cinquième place à tout juste cinq points d'écart de Weicker.

Les tableaux seront publiés aujourd'hui et la compétition débute jeudi à 11 heure, heure locale. 

PROGRAMME

Jeudi (le 11 juillet) 
08:30 - Examen médical et Pesée (57-61-70Kg hommes) (50-55-59-65Kg femmes)
11:00 - Eliminatoires
13:00 - Repas 
16:00 - Eliminatoires et 1⁄2 Finales - (57-61-70Kg hommes) (50-55-59-65Kg femmes)
16:00 - Tirage (65-79-125Kg hommes) (53-57-62-68Kg femmes)

Vendredi (le 12 juillet) 
08:15 - Pesée (57-61-70Kg hommes) (50-55-59-65Kg femmes)
08:30 - Examen médical et Pesée - (65-79-125Kg hommes) (53-57-62-68Kg femmes)
11:00 - Eliminatoires et 1⁄2 Finales (65-79-125Kg hommes) (53-57-62-68Kg femmes)
11:00 - Repêchage (57-61-70Kg hommes) (50-55-59-65Kg femmes)
17:00 - Cérémonie d'ouverture
17:30 - Combats Bronze et Or - (57-61-70Kg hommes) (50-55-59-65Kg femmes)
16:00 - Tirage (74-86-92-97Kg hommes) (72-76Kg femmes)

Samedi (le 13 juillet) 
08:15 - Pesée (65-79-125Kg hommes) (53-57-62-68Kg femmes)
08:30 - Examen médical et Pesée (74-86-92-97Kg hommes) (72-76Kg femmes)
11:00 - Eliminatoires et 1⁄2 Finals (74-86-92-97Kg hommes) (72-76Kg femmes)
11:00 - Repêchage (65-79-125Kg hommes) (53-57-62-68Kg femmes)
17:00 - Combats Bronze et Or (65-79-125Kg hommes) (53-57-62-68Kg femmes)

Dimanche (le 14 juillet)  
08:30-08:45 - Pesée (74-86-92-97Kg hommes) (72-76Kg femmes)
11:00 - Repêchage (74-86-92-97Kg hommes) (72-76Kg femmes)
12:30 - Combats Bronze et Or (74-86-92-97Kg hommes) (72-76Kg femmes)

#WrestleBelgrade

Makhmudov devient le premier champion du monde kirghize masculin

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (11 Septembre) -- Il y a un an, Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) est passé tout près de devenir le premier médaillé d'or olympique de son pays, tous sports confondus. Dimanche soir, il n'a jamais laissé son adversaire l'empêcher de devenir le premier champion du monde masculin de lutte de son pays.

Makhmudov a émergé d'une catégorie de poids gréco-romaine de 77 kg pour remporter la médaille d'or avec une chute technique unilatérale de 8-0 contre Zoltan LEVAI (HUN) lors de la première nuit des finales des Championnats du monde à Belgrade.

"Je suis très heureux d'avoir cette opportunité de remporter la première médaille d'or gréco-romaine pour le peuple kirghize", a déclaré Makhmudov. "Je dédie cette victoire à mon Kirghizistan".

Le pays hôte a remporté deux des trois autres médailles d'or gréco-romaines en jeu dimanche, avec le Géorgien Zurabi DATUNASHVILI (SRB) qui a défendu avec succès son titre dans la catégorie des 87 kg, et l'Iranien Ali ARSALAN (SRB) qui a remporté la catégorie des 72 kg pour sa première participation aux championnats du monde seniors.

Le champion européen Eldaniz AZIZLI (AZE) a conclu un tournoi aussi dominant qu'un lutteur puisse l'être en s'emparant de l'or des 55 kg grâce à son quatrième tombé technique consécutif sans concéder de point.

Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) utilise une exposition de quatre points pour gagner contre Zoltan LEVAI (HUN). (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Makhmudov, 23 ans, médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Tokyo l'an dernier, a fait fi de toute prudence en réalisant une paire de mouvements audacieux à 4 points pour éliminer Levai en 2:06 de la finale.

Makhmudov a commencé par un audacieux back suplex avec une prise headlock qui a mis Levai directement sur le dos. Lorsque le Hongrois s'est sorti de cette situation difficile, Makhmudov s'est déplacé vers l'avant, a appliqué un headlock frontal et a fait basculer Levai vers l'arrière pour le coup gagnant.

"Hier, j'ai dit que je voulais montrer ce dont l'école de lutte kirghize était capable", a déclaré Makhmudov. "Je pense que je l'ai montré. J'ai pris ma revanche. La dernière fois, j'ai perdu contre ce lutteur et maintenant j'ai pris ma revanche."

Makhmudov fait des vagues depuis qu'il a remporté l'or aux Championnats d'Asie 2018 organisés par le Kirghizistan, un triomphe qu'il a réitéré en avril en Mongolie.

Seule une blessure au genou qui lui a fait manquer toute l'année 2019 en l'empêchant d'obtenir d'autres titres.

En 2019, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) l'a devancé en devenant la toute première championne du monde du Kirghizistan en remportant le titre féminin des 62 kg à Nursultan. Le pays a eu quatre médaillés d'argent masculins, dont Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) à deux reprises..

Pour Makhmudov, le mérite de sa réussite revient à beaucoup d'autres personnes.

"Je sais que ma famille me soutient beaucoup, merci beaucoup à eux, à mes entraîneurs et à mes amis", a-t-il déclaré. "Et je voudrais dire autre chose. Nous avons un entraîneur, Ulukbek Karacholokov, son père est décédé récemment, et je voudrais lui dédier ma victoire car Ulukbek est l'un des meilleurs entraîneurs et merci à son père d'avoir élevé un si bon fils."

Aux Jeux olympiques de Tokyo, Makhmudov a perdu une décision déchirante de 2 à 1 en finale contre Tamas LORINCZ (HUN), avec une sortie en deuxième période qui a fourni la marge de la victoire. Malgré tout, la médaille d'argent a fait de lui le cinquième médaillé olympique de l'histoire du Kirghizistan et un héros dans son pays.

"Je sais que mon pays me soutient beaucoup", a-t-il déclaré. "Nous avons un pays de lutte. Tout le monde là-bas aime la lutte et la soutient. Cela me donne l'énergie nécessaire pour m'entraîner, je ressens toujours leur soutien lorsque je suis sur le tapis, même s'ils ne sont pas présents dans la salle de lutte."

Zurabi DATUNASHVILI (SRB)Zurabi DATUNASHVILI (SRB) a défendu son titre mondial en 87 kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Les Serbes en finale pouvaient certainement entendre le soutien de la foule partisane de la Stark Arena, notamment lorsque Datunashvili a mis fin aux festivités de la journée par une victoire palpitante 6-2 sur Turpan BISULTANOV (DEN) dans le dernier match de la soirée.

Bisultanov cherchait à devenir le tout premier champion du monde de son pays, mais il s'est immédiatement retrouvé avec un déficit de 4 points lorsque Datunashvili l'a attrapé avec un arm throw habile à la première minute du match.

"J'ai eu quelques tactiques mais j'ai eu l'occasion de faire le lancer et je l'ai fait et j'ai obtenu quatre points", a déclaré Datunashvili.

Dans la deuxième période, Bisultanov a reçu un point de passivité, mais n'a pas pu retourner Datunashvili du par terre. Le Serbe a ensuite ajouté un takedown pour consolider son avance, et n'a pas été inquiété lorsqu'il a cédé un stepout.

"C'est un jeune homme, il aura l'or plus tard", a déclaré Datunashvili. "Peut-être qu'après trois ans, il pourra me battre."

Datunashvili concourt pour la Serbie depuis 2020 et est apparu pour la première fois aux Jeux olympiques pour son pays d'adoption à Tokyo, où il a remporté une médaille de bronze. Il a également remporté le titre européen cette année-là.

Ali ARSALAN (SRB)Ali ARSALAN (SRB) a battu Ulvi GANIZADE (AZE) 4-3 en finale des 63kg. (Photo: Martin Gabor)

Dans un affrontement entre les médaillés de bronze européens en finale des 72 kg, Arsalan était mené 4-3 lorsqu'il a plaqué Ulvi GANIZADE (AZE) au tapis pour 4 points, lui donnant une victoire 7-4 et faisant de lui le quatrième champion du monde de la jeune histoire de la Serbie.

Arsalan, médaillé de bronze asiatique 2017 pour l'Iran, a marqué avec un gut wrench du par terre pour mener 3-0 en entrant dans la deuxième période. Mais Ganizade a égalisé le match avec un point de passivité et une pénalité de 2 points, puis a pris l'avantage 4-3 avec un stepout.

"C'est ce dont je rêvais et maintenant j'ai transformé ce rêve en réalité", a déclaré Arsalan. "Vous ne savez pas quelles luttes il a fallu mener pour en arriver là. C'est ce que cela signifie d'être un champion du monde. Pour tous ceux en Iran et en Serbie qui m'ont soutenu, merci."

Eldaniz AZIZLI (AZE)Eldaniz AZIZLI (AZE) a battu Nugzari TSURTSUMIA (GEO) 8-0 en finale des 55kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Chez les 55 kg, Azizli a maintenu sa domination sur Nugzari TSURTSUMIA (GEO), écrasant le champion du monde 2019 avec une chute technique de 8-0 pour récupérer le titre mondial qu'il a remporté en 2018.

Azizli, qui a dû se contenter de médailles de bronze en 2019 et 2021, a marqué un premier stepout, puis a été mis en tête en par terre. Cela s'est avéré être le début de la fin pour Tsurtsumia, également médaillé de bronze l'an dernier. Après une pénalité de 2 points, Azizli a tiré deux gut wrenches consécutifs pour mettre fin au match en 2:06.

"Le lutteur géorgien est également champion du monde, il l'était en 2019 et j'étais champion du monde avant lui", a déclaré Azizli. "Le match était génial, Dieu merci j'ai gagné".

Selon Azizli, il a maintenant battu Tsurtsumia neuf fois de suite. Malgré cela, il n'a pas l'intention de prendre son adversaire à la légère.

"C'est la lutte", a dit Azizli. "Tout peut arriver. À chaque championnat du monde, j'ai eu une médaille. Mais je n'ai pas toujours été capable de gagner."

Yusu BASAR (TUR)Yunus BASAR (TUR) a gagné la médaille de bronze à 77kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

De son côté, la Turquie a remporté trois médailles de bronze grâce aux victoires de Selcuk CAN (TUR) en 72kg, Yunus BASAR (TUR) en 77kg et Ali CENGIZ (TUR) en 87kg.

Can, médaillé de bronze aux championnats d'Europe de 2020, a remporté une victoire 3-3 sur le dernier point contre Ibragim MAGOMADOV (KAZ), marquant un jeté de 2 points dans la deuxième période. Andrii KULYK (UKR) a remporté l'autre médaille de bronze des 72 kg en battant Ibrahim GHANEM (FRA) 4-3.

Basar, qui a remporté une deuxième médaille d'argent européenne consécutive cette année, a tenu bon pour une victoire 4-1 sur l'ancien champion du monde Hyeonwoo KIM (KOR), un double médaillé olympique qui visait sa première médaille mondiale depuis 2018.

Le champion européen Malkhas AMOYAN (ARM), champion des 72 kg il y a un an à Oslo, a conclu une journée bien remplie en battant Viktor NEMES (SRB) 7-1 pour remporter l'autre bronze des 77 kg.

Amoyan, qui a perdu une décision serrée 3-3 contre Levai dans le premier match de qualification samedi, a dû gagner trois matchs de repêchage.

Chez les 87kg, Cengiz a marqué 4 points avec un front lift dans la deuxième période pour battre le double champion asiatique Naser ALIZADEH (IRI) 7-1. L'autre bronze a été remporté par David LOSONCZI (HUN), vainqueur 6-2 sur Alex KESSIDIS (SWE).

Chez les 55 kg, le champion d'Asie Yu SHIOTANI (JPN), qui a dû battre le champion du monde 2021 Ken MATSUI (JPN) juste pour faire partie de l'équipe japonaise, a assuré qu'il ne quitterait pas Belgrade les mains vides en battant Max NOWRY (USA) 7-0. Shiotani a commencé par un arm throw à 4 points, puis a ajouté un stepout et un takedown défensif, le tout dans la première période.

Le médaillé de bronze asiatique Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) a remporté l'autre médaille de bronze des 55 kg en remontant un déficit de 5-0, marquant un jeté de 4 points parmi les neuf points de la deuxième période pour battre le médaillé d'argent asiatique Amangali BEKBOLATOV (KAZ), 9-5.

Artur ALEKSANYAN (ARM)Artur ALEKSANYAN (ARM) s'est qualifié pour la finale des 97 kg après avoir battu le champion en titre Mohammadhadi SARAVI (IRI).. (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Aleksanyan retourne en finale des 97 kg en détrônant Saravi

En demi-finale dans quatre autres catégories de poids plus tôt dans la session, Artur ALEKSANYAN (ARM) a obtenu une chance de remporter un quatrième titre mondial et le premier depuis 2017 en battant le champion du monde en titre Mohammadhadi SARAVI (IRI) 3-1 à 97 kg.

Aleksanyan, a marqué un gut wrench lors de son tour en par terre pour battre l'étoile montante Saravi, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo l'an dernier, et s'offrir une finale avec le champion européen Kiril MILOV (BUL).

Milov a donné une avance de 3-0 à Arif NIFTULLAYEV (AZE) dans l'autre demi-finale, mais il s'est animé en deuxième période lorsqu'il a été mis en par terre. D'abord un classique gut wrench, puis un jeté de 4 points dans le dos qui a provoqué un chute à 4:35.

Aleksanyan, qui a remporté la troisième médaille olympique de sa carrière en prenant l'argent à Tokyo, s'est déjà assuré d'une sixième médaille mondiale en carrière. Milov espère que la star arménienne obtiendra une troisième médaille d'argent.

La Serbie, pays hôte, a connu une autre bonne soirée, plaçant deux de ses lutteurs en finale pour égaler ses résultats de la première soirée. Sebastian NAD (SRB) visera l'or en 63kg et Mate NEMES (SRB), le frère jumeau de Viktor, suivra en 67kg.

Nad, médaillé d'argent européen des moins de 23 ans en 2019 qui organise un tournoi en petits groupes, a marqué une exposition créative en par terre en remportant une victoire 5-0 sur le médaillé d'argent européen Taleh MAMMADOV (AZE).

Lors de la finale de lundi, Nad tentera de faire en sorte que Leri ABULADZE (GEO) quitte les Championnats du Monde avec une médaille d'argent pour la deuxième année consécutive.

Abuladze, le champion d'Europe de cette année, a marqué un stepout en première période qui a prouvé la différence lors d'une victoire 2-1 sur le médaillé de bronze mondial 2019 Ali Reza NEJATI (IRI).

Nemes, l'autre médaillé de bronze mondial en 2019, a battu un redoutable Hasrat JAFAROV (AZE) 5-2 en demi-finale. Après avoir échangé Nemes, l'autre médaillé de bronze mondial en 2019, a battu un redoutable Hasrat JAFAROV (AZE) 5-2 en demi-finale. Après avoir échangé des takedowns en première période, Nemes a reçu un point de passivité, puis en a obtenu 2 pour une pénalité pour décrocher la victoire.

Pour ses efforts, Nemes obtient une chance contre le champion du monde et olympique en titre Mohammadreza GERAEI (IRI), qui a réalisé une chute technique inhabituelle sur Joni KHETSURIANI (GEO).

Geraei a fait le choix inhabituel de contester un appel dans lequel il a marqué les points, mais cela a payé en lui donnant encore plus que ce à quoi il s'attendait pour une chute technique de 8-0.

Du par terre, Geraei souleva Khetsuriani et le jeta sur son dos. L'appel initial était pour 4, mais Geraei a insisté pour que son entraîneur appuie sur le bouton de défi, affirmant que son adversaire devrait également se voir infliger une pénalité pour la jambe. Il a non seulement obtenu la pénalité de 2 points, mais le jeté a été amélioré à 5 points, lui donnant la victoire à 2:02.

Ironiquement, une autre demi-finale s'est également terminée par une chute technique sur un appel de challenge, mais celui-ci est allée à l'encontre de celui qui a déposé la protestation.

En 82kg, le médaillé d'argent asiatique Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) a réussi un jeté de 4 points pour prendre une avance de 7-0 contre Tamas LEVAI (HUN), qui a décidé de tenter sa chance et de prétendre que l'Ouzbek s'est servi de ses jambes. Les juges n'étaient pas d'accord et cela a donné à Berdimuratov la victoire 8-0 à 2:23, privant un deuxième frère Levai d'une place en finale.

En finale, Berdimuratov affrontera le médaillé d'argent de l'an dernier Burhan AKBUDAK (TUR), qui a réussi un jeté de 4 points en seconde période pour vaincre Yaroslav FILCHAKOV (UKR) 5-1.

Le jour 3 verra le début de la compétition dans les deux dernières catégories de poids Greco, 60 kg et 130 kg, ainsi que deux divisions féminines, 55 kg et 62 kg.

gf

Jour 2 Résultats en Gréco-Romaine 

55kg (18 inscrits)
Or - Eldaniz AZIZLI (AZE) df. Nugzari TSURTSUMIA (GEO) par tombé technique 8-0, 2:06

Bronze - Yu SHIOTANI (JPN) df. Max NOWRY (USA), 7-0
Bronze - Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) df. Amangali BEKBOLATOV (KAZ), 9-5

63kg (30 inscrits)
Demi-finale - Sebastian NAD (SRB) df. Taleh MAMMADOV (AZE), 5-0
Demi-finale - Leri ABULADZE (GEO) df. Ali Reza NEJATI (IRI), 2-1

67kg (30 inscrits)
Demi-finale - Mate NEMES (SRB) df. Hasrat JAFAROV (AZE), 5-2
Demi-finale - Mohammadreza GERAEI (IRI) df. Joni KHETSURIANI (GEO) par tombé technique, 8-0, 2:02

72kg (25 inscrits)
Or - Ali ARSALAN (SRB) df. Ulvi GANIZADE (AZE), 7-4

Bronze - Andrii KULYK (UKR) df. Ibrahim GHANEM (FRA), 4-3
Bronze - Selcuk CAN (TUR) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 3-3

77kg (33 inscrits)
Or - Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) df. Zoltan LEVAI (HUN) by TF, 8-0, 2:06

Bronze - Malkhas AMOYAN (ARM) df. Viktor NEMES (SRB), 7-1
Bronze - Yunus BASAR (TUR) df. Hyeonwoo KIM (KOR), 4-1

82kg (25 inscrits)
Demi-finale - Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) df. Tamas LEVAI (HUN) par tombé technique, 8-0, 2:23
Demi-finale - Burhan AKBUDAK (TUR) df. Yaroslav FILCHAKOV (UKR), 5-1

87kg (30 inscrits)
Or - Zurabi DATUNASHVILI (SRB) df. Turpan BISULTANOV (DEN), 6-2

Bronze - David LOSONCZI (HUN) df. Alex KESSIDIS (SWE), 6-2
Bronze - Ali CENGIZ (TUR) df. Naser ALIZADEH (IRI), 7-1

97kg (29 inscrits)
Demi-finale - Kiril MILOV (BUL) df. Arif NIFTULLAYEV (AZE) by Fall, 4:35 (7-3)
Demi-finale - Artur ALEKSANYAN (ARM) df. Mohammadhadi SARAVI (IRI), 3-1