Japon

Un Pakistanais de souche vise à faire revivre l'illustre héritage familial via le Japon

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (21 mars) --  La quête a commencé à partir d'un lien formé il y a plus d'un demi-siècle lors d'un match professionnel de lutte et signifiait quitter le confort de la maison et parcourir 6000 kilomètres vers un pays dont il ne parlait pas la langue, pour s'entraîner dans un sport qu'il n'avait jamais pratiqué.

Mais quand Haroon ABID (PAK) a accepté le défi de déménager au Japon alors qu'il n'était qu'un adolescent pour devenir un lutteur, il n'agissait pas dans son propre intérêt. Il s'agissait d'une mission pour faire revivre un héritage familial dans un sport vieux de plusieurs siècle.

"La raison pour laquelle je suis venu au Japon était de retrouver le nom des membres de ma famille car nous avions une longue histoire," a dit Abid dans une récente interview dans la salle de lutte  de la grande Université Nippon Sports Science University, où il termine sa dernière année et où il a connu un succès remarquable malgré ses débuts tardifs dans la lutte.

"Mais c'est vieux, les gens ont oublié cela. Alors je veux être la clé pour que les gens se souviennent encore de nous."

Durant ses quatre années à la NSSU (appelée localement "Nittaidai") de 2018 à 2021, Abid a terminé second ou troisième chaque année à l'un des deux championnats nationaux collégiaux en lutte libre 97kg et 125kg. Il s'est même essayé à la gréco-romaine, terminant deuxième en 97kg en 2019.

"En termes d'aptitudes naturelles, il a ce qu'il faut," a dit l'entraîneur en chef de la NSSU Shingo MATSUMOTO, qui a remporté neuf titres nationaux consécutifs en gréco de 1999 à 2007. "S'il ne l'avait pas fait, il n'aurait pas réussi ce qu'il a fait. Il était dans un environnement d'entraînement japonais et cela a conduit à ses progrès au lycée et à l'université."

Aussi louables que soient ses exploits, pour ce jeune de 22 ans originaire de Lahore, la voie ultime pour redonner à la famille sa notoriété est de se rendre aux Jeux Olympiques, et idéalement de remporter une médaille. Le Pakistan n'a pas participé en lutte aux Jeux Olympiques depuis 1996, et sa seule médaille a été remportée en 1960.

ABIDHaroon ABID (PAK) participe à un plaquage contre Aiaal LAZAREV (KGZ) dans le tour de repêchage des qualificatifs olympiques asiatiques en 125kg. (Photo: UWW)

Abid avait une chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo l'année dernière mais les circonstances liées à la pandémie l'ont laissé moins bien préparé. il a également accepté de céder la place du Pakistan en 97kg pour les qualificatifs asiatiques à son coéquipier vétéran Muhammad IMAM (PAK) et a concouru en 125kg à la place. Il est redescendu en 97kg pour les qualifications olympiques mondiales plus difficiles mais a perdu son premier match.

"Je n'étais pas correctement entraîné pour ceux-là," a dit Abid. "En raison du corona [COVID-19] et tout le reste, l'entraînement était fermé à Nittaidai. Nous n'étions pas autorisés à sortir de nos dortoirs, donc nous étions coincés dans nos chambres. Je n'ai donc pas eu beaucoup de temps."

"Les Jeux Olympiques ne sont pas un petit rêve, beaucoup de gens ont ce rêve en tête. Ce n'est pas si facile, vous ne vous entraînez pas pendant quelques mois pour ensuite y aller et participer. Je n'étais pas bien préparé, mais j'ai fais de mon mieux dans le temps qui m'était imparti."

Le temps passé au Pakistan avant les qualificatifs lui a également fait prendre du retard dans ses cours à la NSSU, et il ne sera pas diplômé avec sa classe à la fin du mois. Mais son chemin vers la qualification pour Paris 2024 est clair puisqu'il a récemment signé un accord le circuit de lutte professionnelle japonais Noah qui lui permettra de continuer à s'entraîner à plein temps à la NSSU, qui dispose d'un vaste campus avec des installations de premier ordre dans la banlieue de Yokohama, à 40 minutes en train et bus au sud-ouest de Tokyo.

"Je pense que c'est bien au début car là maintenant, ils m'ont donné la permission de faire de la lutte," a dit Abid. "Je n'ai pas besoin d'aller là-bas et m'entraîner. Je dois juste venir ici [à la NSSU]. Il s'agit plutôt d'un parrainage. Et ils m'ont donné la chance, si tu veux faire de la lutte professionnelle dans future, tu peux le faire. C'est mon choix. C'est vraiment gentil de leur part."

ABIDHaroon ABID (PAK) pose avec Narihiro TAKEDA, directeur de CyberFight, la société mère de Pro Wrestling Noah, pour annoncer la signature d'un contrat post-diplôme avec Noah. (Photo: ©Noah) 

La chance d'une vie

Rien n'aurait pu préparé Abid à la chance de sa vie qui s'est présentée à lui à l'âge de 14 ans.

Elève assidu à la prestigieuse école Bloomfield Hall School de Lahore, il envisageait une carrière dans les affaires et peut-être de suivre son père dans le domaine du change et de l'immobilier.

Au lieu de cela, sa carrière s'est orientée vers celle de ses vénérés ancêtres..

Abid a grandi en entendant les récits de son arrière grand-père Imam BAKSH, un grand champion et frère de Gulam BAKSH, qui a gagné le titre de "The Great Gama." Tous deux étaient des superstars invaincues au début du 20ème siècle, qui ont battu tous les adversaires tant à domicile qu'à l'étranger dans des matchs disputés sur le sable. Ils ont quitté l'Inde pour le Pakistan après la partition de 1947.

"Ca s'appelle lutte pro mais c'était la lutte actuelle," a dit Abid. "Il n'était pas décidé qui allait gagné ou perdre. Le plus fort va gagner. Donc ils se sont entraînés très dur pour ça."

Imam Baksh a eu cinq fils qui ont perpétué la tradition familiale de lutte dans la génération suivante. L'un d'entre eux disputerait un match qui allait changer le parcours d'un futur petit-fils d'un de ses frères.

Dans les années 70, la lutte pro était florissante au Japon et la plus grande star était Antonio INOKI, un géant à la mâchoir saillante qui deviendra plus tard mondialement célèbre pour un match spécial sur le ring contre la légende de la boxe Mohammad ALI.

En 1976, Inoki a combattu et gagné un match aux règles spéciales contre le grand-oncle d'Abid, Akram PAHALWAN, dont les jours de gloire étaient déjà bien derrière lui. L'adolescent Zubair JHARA, l'oncle d'Abid, assiste à ce match et jure de se venger de cette défaite. Trois ans plus tard, c'est ce qu'il fit lors d'un match au Pakistan.

InokiHaroon ABID (PAK), à droite, avec le grand lutteur pro japonais Antonio INOKI, assis, et le père d'Abid.

Quatre décennies plus tard, Inoki, qui a rempli plusieurs mandats à la Japanese Diet tout en poursuivant sa carrière de lutteur professionnel, se rend au Pakistan pour promouvoir un festival d'amitié sportive.

Là-bas, il décide de rechercher son vieil ami et rival Jhara. Lorsqu'il apprend que cette famille de lutteurs emblématiques n'a plus personne dans ce sport depuis près de trois décennies, Inoki fait une offre généreuse : il prendrait en charge les frais d'un membre de la famille pour qu'il vienne au Japon pour suivre une formation et devenir lutteur.

Mais qui serait-ce ?

Abid était athlétique, mais n'avait qu'une exposition limitée aux sports, principalement dans les sports d'équipe comme le cricket, le basket-ball et le football. Il n'avait jamais pris part à un sport de combat, quel qu'il soit.

"Je savais que ma famille avait un passé dans la lutte, mais tout était fini, donc je ne faisais pas beaucoup de sport à cette époque," a dit Abid . "Je ne faisais qu'étudier et tout ça."

"Je m'intéressais à la lutte parce que j'avais un passé dans la lutte, mais autour de moi, aucun des membres de notre famille ne la pratiquait. J'avais l'habitude de regarder WWE et de regarder la lutte olympique aussi. Mais je ne faisais rien."

Et pourtant, il est devenu l'élu.

"il a demandé à quelqu'un de rencontrer un membre de la famille et je ne sais pas pourquoi, il m'a choisi," a dit Abid. "Je ne peux pas dire pourquoi moi ? Parce que je ne faisais pas de sport à cette époque là. Pas de gym, pas de sport, rien. J'étais juste un adolescent normal. Je suis si reconnaissant qu'il m'ait choisi, mais je ne sais pas pour quelle raison."

Abid n'a pas été pressé pour prendre sa décision et s'est rendu au Japon pour voir à quoi cela ressemblait. Il avait prévu d'étudier à l'étranger de toute façon, donc être loin de chez lui n'était pas un problème. Son père, qui avait déjà lutter mais jamais à haut niveau, était favorable à son départ mais avec une réserve.

"Il a dit , 'Si tu t'engages, tu dois y aller à fond. Ce n'est pas comme si tu pouvais faire la moitié du chemin puis partir. Ce n'est pas comme ça,'" a dit Abid . "J'y ai donc réfléchi et j'ai vu que ma famille était heureuse, alors j'ai pensé que je devais essayer pour cette raison. J'ai une passion, aussi, que je voulais faire ça."

ABIDHaroon ABID (PAK) a le dessus dans le match des 120kg de la finale par équipe des championnats nationaux sur invitation des lycées en mars 2017, aidant Nittadai Kashiwa à remporter le titre. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Nouvelle Vie au Japon

Bien qu'il soit venu au Japon pour commencer une carrière de lutteur. Abid a en fait passé sa première année à apprendre le judo à la place.

Inoki avait un lien avec la Nippon Sports Science University, et il a donc été convenu qu'il irait dans l'un de ses lycées affiliés, Nittaidai Ebara à Tokyo. Le seul problème était qu'il n'y avait pas d'équipe de lutte. Il a donc appris le judo tout en subissant des chocs culturels, dont sa première expérience de vie dans un dortoir.

"L'endroit où je logeais dans mon école quand je suis arrivé, il y avait genre huit personnes par chambre", a-t-il dit. "Et nous utilisions la même salle de bain... J'ai dû attendre le dernier membre passe pour prendre une douche. Je me demandais dans quoi je m'étais embarqué. Mais c'était bien, c'était une bonne expérience. C'est bien d'avoir de nouveaux amis."

l a également pris goût à ce nouveau sport, à tel point que lorsqu'un autre lycée affilié à Nittaidai à Kashiwa, dans la préfecture de Chiba, au nord-est de Tokyo, a créé une équipe de lutte, l'entraîneur d'Ebara a essayé de le convaincre de rester.

"Le judo était aussi une très bonne expérience. Mon entraîneur à ce moment-là, Kokubo-sensei, m'a dit cela tu peux rester avec nous. Nous te donnerons toutes les dépenses. A l'époque, Inoki-san me soutenait. il a dit que je pouvais le quitter et nous te soutiendrons si tu veux faire du judo. Et il avait l'habitude de me dire que le judo était plus connu au Japon.

"Mais j'étais venu ici pour la lutte, alors j'ai dû me déplacer."

Abid se souvient que sa première impression du Japon était qu'il n'était pas du tout ce qu'il avait imaginé. Issu d'une famille de la classe moyenne supérieure du Pakistan, il ne s'attendait pas à ce qu'une ville tentaculaire comme Tokyo soit aussi compacte.

"Le Japon est un endroit tellement connu, alors je pensais qu'il y aurait de grandes maisons. Mais quand je suis arrivé, ils dormaient sur le sol, ils étaient tellement humbles. Je me suis dit, bon sang, c'est tout le contraire de ce que je pensais que serait le Japon."

"Maintenant, je me suis habitué, mais c'était complètement différent de ce que j'avais imaginé. Il y avait de grands buildings mais je pensais qu'il y aurait des robots et tout. [Et] tout le monde utilise le train au Japon, donc vous ne pouvez pas juger qui est riche ou pauvre. C'est ce qu'il y a de bien au Japon."

Pour sa deuxième année de lycée, Abid a déménagé à Kashiwa, où les installations étaient plus récentes et où les dortoirs ne comptaient que quatre personnes par chambre. L'école, axée sur le sport, comptait également plus d'étudiants étrangers, ce qui a facilité son adaptation.

"C'était une bonne école," a-t-il dit. "C'était propre ; Ebara était propre aussi, mais Kashiwa avait des lits neufs et tout ça, donc c'était un bon endroit pour étudier. La compétition était très bonne, aussi."

Abid a déclaré qu'il lui a fallu six ou sept mois pour atteindre un niveau de japonais, ce qui devenait une nécessité à un certain égard.

"Pour moi, je suis un Musulman, donc je ne peux pas manger de porc et je dois le dire aux gens, je ne peux pas manger ceci, je ne peux pas manger cela, donc il fallait que j'apprenne vraiment vite. C'est la raison pour laquelle j'ai appris le japonais très vite."

Il a également fait de rapides progrès en lutte. À sa deuxième année dans ce sport, il a terminé troisième en 120 kg aux championnats nationaux sur invitation des écoles secondaires et au tournoi Inter-Lycées, qui comptaient tous deux plus de 45 participants dans sa catégorie de poids. Pour faire bonne mesure, il a remporté la médaille d'argent en gréco 120 kg dans la division des écoles secondaires aux Jeux nationaux.

Abid attribue son succès à plus que de bons gènes. "J'avais un très bon partenaire", dit-il. "Il était originaire de Mongolie, et il était aussi en 125 kg. Je me suis donc habitué à m'entraîner avec des gars lourds. C'était vraiment un point positif pour moi. Et ce gars était fort aussi, il était aussi champion inter-lycées. J'avais donc confiance de m'entraîner avec lui et de marquer des points. C'est pourquoi je l'ai pu [faire de bons résultats]

Dans ces trois tournois, il a été battu par Yuri NAKAZATO (JPN), qui deviendra son coéquipier à la NSSU et qui, en décembre dernier, s'est classé deuxième au championnat senior All-Japon en gréco 97kg. Abid n'est pas éligible pour participer au All-Japan.

ABIDHaroon ABID (PAK) a pour objectif de se rendre à Paris 2024 et devenir le premier lutteur du Pakistan à participer aux Jeux Olympiques depuis 1996. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Surmonter les nerfs

Le regard tourné vers Paris 2024, Abid est toujours en train de chercher sa première victoire sur un adversaire non japonais en dehors du Japon.

En plus d'affronter des adversaires étrangers d'autres écoles au Japon, Abid s'apprêtait à affronter pour la première fois une compétition mondiale lors des championnats asiatiques juniors en 2018 à New Delhi.

Mais il n'a pas pu obtenir de visa pour entrer dans la patrie de ses ancêtres, et ses débuts internationaux ont été repoussés au même tournoi l'année suivante à Chonburi, Thailande.

A Chonburi, il a perdu son match d'ouverture en quart de finale en libre 97 kg contre Zyyamuhammet SAPAROV (TKM), puis le match pour la médaille de bronze contre Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ).

En 2021, il a subi une succession de défaites au premier tour : contre Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) au tour de qualification en 125 kg lors des qualifications olympiques d'Asie (suivie d'une défaite au repêchage contre Aiaal LAZAREV (KGZ)) ; contre Minwon SEO (KOR) en 97 kg lors des Championnats d'Asie ; et contre Timofei XENIDIS (GRE) en 97 kg lors des qualifications  olympiques mondiales.

"Il s'est constamment amélioré," a déclaré l'entraîneur de la NSSU, Matsumoto. "Pendant la pandémie, il n'a pas pu quitter le Pakistan pendant une longue période lors des qualifications pour les Jeux Olympiques de Tokyo. S'il est dans un environnement où il peut continuellement s'entraîner et se préparer, il deviendra plus fort et se tournera vers la prochaine compétition."

Il ne fait aucun doute que la pandémie a eu un effet en freinant sa préparation. Mais il y a une autre raison à son manque de succès, ainsi qu'à son incapacité à remporter un titre universitaire majeur à la NSSU. Certes, il est monté sur de nombreux podiums, mais, à l'exception d'une victoire au tournoi de printemps des nouveaux arrivants lors de sa première année, il n'est jamais monté sur la plus haute marche.

Pour Abid, qui a déclaré que son prochain tournoi sera probablement les Jeux asiatiques en Chine en septembre, chaque match est autant une bataille contre les nerfs que contre l'adversaire.

"Durant les matchs, je ne suis pas aussi bon qu'à l'entraînement," a-t-il déclaré. "Je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas dire que j'en suis encore au début, cela fait sept ans que je lutte. Mais j'ai besoin de plus de compétitions pour pouvoir gagner en confiance."

Revenant sur sa première sortie internationale en Thaïlande, il a déclaré : "J'étais bien préparé, mais la pression était immense. Ce n'était pas moi sur le tapis. Je ne pouvais pas bouger correctement comme je le faisais à l'entraînement parce que c'était mon premier match international.

"Ma famille me regardait et il y avait toute sorte de gens autour de moi. Je n'avais pas peur mais j'étais un peu sous pression. J'aurais pu obtenir une médaille à ce tournoi, mais après ce match, je me suis dit que je devais vraiment travailler dur."

ABIDHaroon ABID (PAK) a eu du succès en Gréco-romaine au Japon. Ici, il affronte Bakhdaulet ALMENTAY (KAZ) de l'universitéYamanashi Gakuin lors de la finale en 97kg des championnats nationaux collégiaux en octobre 2019. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Abid cite deux matchs qui, selon lui, ont contribué à renforcer sa confiance. Ironiquement, les deux matchs étaient en gréco, ce qu'il a décidé de pratiquer parce que cela lui donnait une chance de participer à plus de tournois. C'est la façon dont il a tenu tête aux attentes qui rend ces rencontres --- l'une d'entre elles était même une défaite --- si significatives

Retour 2019, Abid a atteint la finale des championnats nationaux collégiaux de gréco avec une victoire en demi-finale sur Takashi ISHIGURO (JPN), qui a remporté l'année dernière le titre national senior et a été médaillé de bronze asiatique en libre 97kg.

"Tout le monde me disait il est fort et je l'ai battu," a déclaré Abid. "Et il y avait une bonne différence de points [6-0], donc ce match m'a vraiment donné un coup de pouce.

En finale, il s'est incliné face à Bakhdaulet ALMENTAY (KAZ), qui est resté invaincu dans sa carrière à l'université rivale de Yamanashi Gakuin. Almentay a également battu Abid dans une finale de libre.

"Je ne l'ai pas battu, mais c'était un bon match entre nous, on ne pouvait pas dire qui gagnerait," a-t-il déclaré. "Même si c'était en gréco, quand je suis revenu du match, j'avais gagné cette confiance d'être parmi les meilleurs au Japon, et je pouvais être aussi bon."

C'est une attitude qui rendrait ses ancêtres fiers. Maintenant, il doit le prouver par des exploits sur le tapis, et il est déterminé à réaliser sa quête. En se rendant à Paris en 2024, il deviendrait le premier lutteur pakistanais à participer à des Jeux olympiques depuis Mohammad BHALA, qui a participé aux Jeux d'Atlanta en 1996 dans la catégorie des 90 kg en lutte libre.

La nation d'Asie du Sud-Est a remporté sa seule médaille olympique de lutte à Rome en 1960 avec le bronze de Mohamed BASHIR en lutte libre 73 kg, et elle n'a pas eu de médaillé mondial depuis ses deux bronzes de 1959.

"Je vais définitivement participer aux Jeux olympiques de Paris 2024", a déclaré Abid. "J'ai cette confiance en ce moment. C'est sûr, je vais participer à ce match. C'est sûr."

#WrestleBelgrade

Les demi-finales Jour 3 des Championnats du monde

By Ken Marantz & Vinay Siwach

BELGRADE, Serbie (12Septembre) -- Plus de lutte à venir alors que les Championnats du monde entrent dans la troisième journée à Belgrade. La lutte féminine débute également avec les 55kg et 62kg. Les deux dernières catégories gréco-romaines seront en action.

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14:09: Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) connaît son deuxième match difficile de la session, mais réussit à en faire assez pour battre la médaillée d'argent européenne Luisa NIEMESCH (GER) 4-0 et accéder aux demi-finales des 62 kg femmes. Tynybekova gagne un point d'activité pouis ajoute un stepout et un takedown tardif. Pourtant, elle ressemble à peine à la lutteuse qui a remporté l'or à Oslo; peut-être ne s'est-elle pas suffisamment remise de la blessure à la cheville qu'elle a subie en perdant la finale des Championnats d'Asie en avril face à Ozaki ?

14:05: La médaillée d'argent de retour Kayla MIRACLE (USA) a battu Tetiana OMLECHENKO (AZE) avec une victoire 6-1 en quart de finale chez les 62kg.

14:03: Ana GODINEZ (CAN) s'accroche pour une victoire 4-1 sur Lais NUNES (BRA) après avoir obtenu un takedown dans la période d'activité et un stepout. Elle passe en demi-finale des 62 kg.

14:01: Clignez des yeux et vous l'avez manqué. Nonoka OZAKI (JPN), médaillée de bronze aux championnats du monde 2021, n'a eu besoin que de 36 secondes pour battre Ilona PROKOPEVNIUK (UKR), en obtenant un takedown et en bloquant les chevilles, puis quatre rolls rapides et c'était fini pour un tombé technique 10-0.

13:57: Jacarra WINCHESTER (USA) reste sur la bonne voie pour regagner le titre féminin des 55 kg qu'elle a remporté en 2019 alors qu'elle a tenu le coup pour une victoire 4-2 en quart de finale sur Roksana ZASINA (POL). Winchester marque un takedown en première période, puis ajoute un stepout et un point au chronomètre dans la seconde.

13:56: La championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN) s'est imposée 6-0 face à Mengyu XIE (CHN) pour se qualifier pour les demi-finales des 55 kg féminins et tenter de décrocher le troisième titre mondial de sa carrière. Shidochi marque un takedown dans la première période et deux dans la seconde, elle reste invaincue dans le tournoi..

13:52: A 32 secondes de la fin, Karla GODINEZ (CAN) mène 2-1 contre la championne d'Europe Andreea ANA (ROU) avec les trois points d'inactivité. Mais Godinez passera en demi-finale des 55 kg.

13:50: Chez les femmes en 55kg, la star montante Oleksandra KHOMENETES (UKR) avec un quatre-points pour mener 6-3 contre Sushma SHOKEEN (IND) avant d'ajouter un autre takedown et un roll pour faire 10-3. Elle abandonne un takedown mais remporte une victoire 10-5 et une place en demi-finale.

13:44: Le quadruple médaillé asiatique Muminjon ABDULLAEV (UZB) obtient un headlock de 4 points en deuxième période qui lui donne une victoire 5-2 en quarts de finale de la Greco 130kg sur le médaillé d'argent européen Danila SOTNIKOV (ITA).

13:41: Oskar MARVIK (NOR) mène 1-0 contre Mantas KNYSTAUTAS (LTU) mais ne demande pas la position de par terre. Knystautas prend l'avantage lorsque Marvik est appelé pour passivité dans la deuxième période. Il roule Marvik deux fois pour une avance de 5-1. Il gagne le quart de finale et luttera en demi-finale des 130kg.

13:40: Le champion du monde U23 Amin MIRZAZADEH (IRI) contre le médaillé d'argent olympique Iakobi KAJAIA (GEO) qui prend le premier avantage avec la position par terre. Mais Kajaia ne parvient pas à prendre l'avantage. Dans la deuxième période, Mirzazadeh avec une avance de 1-1 sur les critères. A 1:20 de la fin, Kajaia obtient à nouveau la position par terre mais ne parvient pas à obtenir de tour. Mirzazadeh luttera dans la demi-finale des 130 kg.

13:39: Riza KAYAALP (TUR) se hisse en demi-finale de Greco 130kg en dominant Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) avec un tombé technique 8-0 en 2:17. Après trois stepouts, Kayaalp obtient un point de passivité et la position haute en par terre. Deux rolls au ralenti plus tard et c'est fini pour le Roumain.

13:33: Le double champion du monde Kenichiro FUMITA (JPN) l'emporte dans un quart de finale Greco 60kg litigieux avec Kerem KAMAL (TUR) qui a été rempli de défis et d'avertissements. Fumita résiste à la pression après avoir été mis deux fois en bas de par terre, et marque un takedown à la dernière seconde pour une victoire de 6-3.

13:26: Edmond NAZARYAN (BUL), 20 ans, tenant l'avantage sur critères après que chacun a reçu un point de passivité, obtient un stepout en deuxième période pour remporter une victoire 2-1 sur Murad MAMMADOV (AZE), médaillé de bronze de 2021, et gagner une place en demi-finale des 60kg.

13:24: Aidos SULTANGALI (KAZ) renverse une position de par terre pour marquer un takedown et mener 2-1 contre Liguo CAO (CHN). Il obtient ensuite le par terre avant de s'assurer une victoire 7-1.

13:18: Le médaillé d'argent de retour Zholoman SHARSHENBEKOV (KGZ) avec le tirage au sort contre Ildar HAFIZOV (USA) et assure la chute dans les quarts de finale des 60 kg.

13:10: La médaillée d'argent des championnats du monde 2021 Kayla MIRACLE (USA) est menée 6-5 par Xiaojuan LUO (CHN) dans leur match féminin des 62kg, mais revient avec un cradle pour 2 points, avec une pénalité de 2 points en plus. A partir de là, c'est tout Miracle, qui marque un plaquage à 4 points, puis termine le match contre Luo, épuisée, avec un takedown et un roll pour une victoire de 17-6.

12:59: Dans un affrontement entre les médaillés d'or de 2021, le champion en titre Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) tient à peine le coup pour vaincre la titliste des 59 kg Bilyana DUDOVA (BUL) 3-2 pour une place en quart de finale des 62 kg. En première période, Tynybekova marque un stepout avec une seconde restante. Dans la seconde, elle monte 3-0 avec un single-leg takedown. Dudova met la pression et marque un stepout avec 1:01 à jouer. Dans les dernières secondes, elle entre dans un double leg, mais ne peut pas le terminer et n'obtient qu'un autre stepout.

12:57: La championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN) présente une impressionnante démonstration de double-leg takedowns alors qu'elle se qualifie pour les quarts de finale des 55 kg femmes avec une chute technique de 10-0 en 2:44 sur Marina SEDNEVA (KAZ).

12:54: La médaillée de bronze de retour Nonoka OZAKI (JPN) s'échauffe avec un tombé de 54 secondes sur Anna SZEL (HUN). Elle affrontera la championne d'Europe Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) en quart de finale.

12:48: Sur Mat D, Sonam MALIK (IND) lutte contre la championne du monde U23 Ana GODINEZ (CAN). Malik avec un stepout et Godinez a été pénalisé pour passivité. Malik mène 2-0 à la pause. En deuxième période, une activité sur Malik et elle échoue à marquer dans les 30 secondes. Godinez tire pour les jambes et obtient le takedown et un lleg lace pour mener 5-2. Un takedown tardif et une victoire 7-2 pour Godinez

12:45: La championne d'Europe Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) avec une énorme chute sur Yagmur CAKMAK (TUR) en 62kg. Elle a utilisé un cradle pour obtenir la chute.

12:44: La superstar Riza KAYAALP (TUR), à la recherche de son cinquième titre mondial et le premier depuis 2019, commence par une victoire 5-1 en Greco 130 kg contre Oleksandr CHERNETSKYY (UKR) pour se qualifier pour les quarts de finale.

12:40: Sur le tapis A, la championne d'Asie 2019 Mengyu XIE (CHN) a cédé le takedown à la médaillée d'argent des championnats du monde 2021 Nina HEMMER (GER) à 32 secondes de la fin du combat, avant de revenir avec un double takedown à 7 secondes de la fin pour une victoire 6-4 chez les 55 kg.

12:30: Oleksandra KHOMENETS (UKR) a survécu à une tentative de pin de Mariana DRAGUTAN (MDA) et s'est ralliée pour marquer des points à volonté pour gagner 13-6 contre Dragutan

12:21: Aidos SULTANGALI (KAZ) utilise un headlock inversée pour sécuriser une chute sur Gevorg GHARIBYAN (ARM) et se qualifier pour les quarts de finale de Greco 60kg.

12:20: Oskar MARVIK (NOR), médaillé de bronze il y a un an à Oslo, prouve trop pour le double médaillé mondial junior Cohlton SCHULTZ (USA), remportant une victoire 5-0 pour se qualifier pour les quarts de finale de la Greco 130kg.

12:05: Tserenchimed SUKHEE (MGL), championne du monde 2014 et médaillée d'argent l'année suivante, perd follement en 62kg femmes face à Xiaojuan LUO (CHN). Sukhee a mené 7-6 dans les 20 dernières secondes lorsqu'elle a pris Luo dans le dos, seulement pour que la Chinoise la renversent avec : 04 à jouer et remporte une victoire de 9-8.

11:50: La médaillée de bronze mondiale U23 2021 Anna SZEL (HUN) assure la chute contre Hanbit LEE (KOR) chez les femmes en 62 kg. Cela lui vaut un affrontement en huitièmes de finale avec la puissante Nonoka OZAKI (JPN).

11:45: Bilyana DUDOVA (BUL), la championne du monde 2021 chez les femmes en 59 kg qui est passée au poids olympique de 62 kg, marque un go-behind takedown avec :36 restants et ajoute une exposition cross-face pour vaincre Ameline DOUARRE (FRA) 5- 1.

11:45: La championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN) fait son retour à la compétition internationale depuis sa médaille d'or à Tokyo. Luttant contre Elvira KAMALOGLU (TUR) dans la qualification des 55kg, Shidochi avec deux attaques single leg pour mener 4-0 avant un takedown pour faire 6-0 à la pause. Elle commence la deuxième période avec un autre takedown, et termine le combat 10-0 à deux minutes de la fin.

11:40: Le médaillé de bronze européen Dariusz VITEK (HUN) obtient la chute en 130 kg lorsque le médaillé de bronze mondial 2018 Minseok KIM (KOR), mené 5-0, tente un back drop désespéré mais est arrêté sur son retour gagné.

11:30: La double championne du monde U17 et médaille d'argent du monde U20 Sonam MALIK (IND) le planifie extrêmement bien avec une activité en première période et un ralentissement en seconde. Elle s'impose 8-0 face à Ayaulym KASSYMOVA (KAZ).

11:14: Rabby KILANDI (COD) est entré dans l'histoire lorsqu'il a décroché la toute première victoire en Greco d'un lutteur de la République démocratique du Congo lors d'un championnat du monde, s'imposant 11-9 contre Viktor PETRYK (UKR) en 60 kg. Kilandi, médaillé de bronze africain en 55 kg (il s'est également classé cinquième en style libre !), a obtenu les points gagnants avec un compteur de 4 points sur un bear hug à la fin de la deuxième période. 

11:13: Lors du premier match vedette de la session, le champion d'Europe Kerem KAMAL (TUR) a battu l'ancien champion d'Asie des 55 kg Ilkhom BAKHROMOV (UZB) par une chute technique 9-0. Il affrontera ensuite Mohsen Nejad.

11:09: Le champion du monde U23 Amin MIRZAZADEH (IRI) avec une victoire 5-0 sur Alimkhan SYZDYKOV (KAZ). Mirzazadeh a battu le champion du monde Aliakbar YOUSIFI (IRI) lors des essais pour gagner sa place dans l'équipe nationale

11:05: Tout comme Mohsen Nejad sur le tapis adjacent, le champion d'Asie 2021 Aidos SULTANGALI (KAZ) a enregistré une chute après avoir suffisamment construit pour une chute technique contre Alexandru TRANDAFIR (ROU). Sultangali a été médaillé de bronze mondial en 2018. 

11:02: Le médaillé d'argent asiatique Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) avance en 60kg avec une chute sur Hanjae CHUNG (KOR). Mohsen Nejad a marqué un takedown et un roll pour remonter 8-0, ce qui aurait de toute façon mis fin au match, mais a obtenu la chute lorsque son adversaire a cessé de se battre.

10:59: Ildar HAFIZOV (USA), 34 ans, qui a remporté une médaille d'argent en Asie en 2011 pour son Ouzbékistan natal, a réussi un défi en éliminant huit points de son adversaire en battant Dicther TORO (COL) 9-6 en 60 kg. Cela a vengé une défaite en finale du Championnat panaméricain 2021.

10:56: Edmond NAZARYAN (BUL) sera dans le package phare de chaque vidéo de catch. Il commence sa journée à Belgrade avec une victoire 11-0

10:55: Avec le retour de la Chine sur la scène internationale, Liguo CAO (CHN), qui a terminé cinquième à deux reprises, a mis peu de temps à marquer une chute technique 9-0 sur Abdelkarim FERGAT (ALG) pour devancer en 60 kg. 

10:39: Gyanender DAHIYA (IND) et Leo TUDEZCA (FRA) dans le premier combat de qualification de la journée en 60kg. Dahiya obtient le par terre puis deux tours pour mener 5-1. Deuxième période par terre pour Dahiya à nouveau mais Tudezca obtient un takedown et un roll. Il réduit l'avance à 6-4 mais Dahiya s'accroche pour la victoire.

10:29: Nous sommes prêts pour le Jour 3, avec les tours préliminaires dans les deux derniers poids en Greco (60kg et 130kg) et les deux premiers en Lutte Féminine (55kg et 62kg).