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Une journée dans la vie du champion olympique David Taylor

By Eric Olanowski

PENNSYLVANIE, Etats-Unis (10 mai) --- Le champion olympique David TAYLOR (USA) a emmené les spectateur dans un voyage captivant d'une journée de sa vie de lutteur — de son régime d'entraînement intensif à sa vie en dehors de la salle de lutte.

A 11:05, Taylor est arrivé au ‘K2 Roots’, une entreprise qu'il dirige avec sa femme Kendra à State College, en Pennsylvanie depuis 2017. Taylor est passé à K2 Roots pour prendre un jus de fruits, un café et pour aider derrière le comptoire.

Taylor est arrivé à l'Université Penn State pour l'entraînement qui a commencé à 13:30. Il s'est concentré sur le travail de certaines positions en effectuant des exercices tout en luttant avec le quadruple champion du monde Kyle DAKE (USA).

Dans la salle de Penn State, sept médaillés mondiaux et olympiques, actuels et anciens, se sont entraînés simultanément. Il s'agit de Taylor, Dake, Kyle SNYDER (USA), Thomas GILMAN (USA), Jake VARNER (USA), Cael SANDERSON (USA) et Geno PETRIASHVILI (GEO).

Après l'entraînement, à 17 h 50, Taylor est rentré chez lui pour sa fête d'anniversaire.

Après avoir coupé le gâteau d'anniversaire, Dake et Taylor sont descendus jouer une partie de billard. Il a expliqué sa relation fraternelle avec Dake et sa famille alors qu'ils courent tous deux après la gloire olympique.

Pour mémoire, Dake a remporté la partie de billard.

La journée n'est pas encore terminée puisque Taylor part pour le M2 Training Center à State College à 19h10. Taylor a créé ce centre pour aider les lutteurs à apprendre et à atteindre leurs objectifs sur le tapis et en dehors. Le programme, la technique et l'entraînement sont tous basés sur ce que Taylor a fait dans le passé et ce qu'il fait aujourd'hui alors qu'il poursuit ses objectifs de lutte internationale.

Il est devenu l'entraîneur de jeunes lutteurs, les poussant à s'entraîner et à acquérir des techniques telles que la finition et la défense contre les attaques de jambes.

Taylor est un champion du monde et un champion olympique, mais il y a beaucoup de choses qui se passent en coulisses et qu'il partage dans la vidéo.

“Dangal”, un film qui lutte contre les stéréotypes

By Tim Foley

NEW YORK (12 janvier) –  Inspiré de faits réels, le film "Dangal" nous raconte l'histoire de Mahavir Singh Phogat et de ses filles Geeta et Babita, qui se battent contre une société stricte et la corruption institutionnelle pour réaliser leur rêve : devenir des lutteuses professionnelles.

Le film commence sur un épisode de la vie de Mahavir (Aamir Khan), qui a du arrêter la lutte lorsqu'il était jeune et trouver un travail qui lui permette de soutenir sa famille. Mahavir, qui n'avait atteint que le niveau national, est très marqué par cette mésaventure, qui lui laisse un goût amer : il n'a pas réussi à atteindre son but, remporter une médaille internationale pour l'Inde.

L'espoir regagne Mahavir lorsqu'il apprend que sa femme est enceinte. Il espère avoir un fils, mais sa femme Daya (Sakshi Tanwar) accouche d'une petite fille, Geeta. Elle aura ensuite Babita puis deux autres filles.

Mahavir sait que les filles ne pratiquent pas la lutte en Inde, et il met de côté son rêve d'entrainer un lutteur capable de remporter une médaille internationale. L'ancien lutteur est déprimé et morose jusqu'à ce qu'un incident funeste ne prouve que les filles - Geeta et Babita particulièrement - sont elles aussi capable de lutter. Le trio s'embarque sans attendre dans une nouvelle aventure pour atteindre le succès international : entrainements dès cinq heures du matin, régimes stricts, et se heure à l'accueil glacial que la société indienne réserve aux lutteuses.

Mahavir est obsédé par le succès de ses enfants. L'histoire est racontée au public par le frère de Mahavir, Omkara (Aparshakti Khurrana), et il se dégage de la narration un certain égoïsme qui nous distrait des combats que doivent livrer Geeta et Babita. Bien qu'il semble bizarre de mettre en avant les sacrifices d'un homme dans un film qui traite plutôt de la condition de la femme et des obstacles que ces dernières doivent surmonter, le rôle de l'homme défenseur se révèle être essentiel à la bonne compréhension des structures de pouvoir établies.

 

Dans la première scène cruciale du film, Mahavir violente un directeur de tournoi qui refuse que ses filles participent au "dangal" - un tournoi de lutte indienne traditionnelle. Lorsqu'enfin Geeta (Fatima Sana Shaikh) est autorisée à participer au tournoi, elle parvient à impressionner  les spectateurs. Ce moment décisif propulse le trio sur la scène internationale, après un chemin semé d'embûches que le spectateur trouvera divertissant bien que prévisible.

Le film touche nombre de sujets intéressants, dont la tension existante entre la société moderne et la société traditionnelle. Mais à vouloir parler de tout, le film est trop long d'une bonne vingtaine de minutes, et la fin est malheureusement maladroite et dramatisée à l'excès.

Malgré la longueur de ce film, les fans de lutte amateur auront le plaisir d'assister à l'une des représentation de la lutte les plus fidèle de l'histoire du cinéma.  Throws, sprawls, head slaps, spin-behinds, cradles, fireman’s carries - les actrices réalisent toutes les prises avec finesse et démontrent une parfaite maitrise de leur corps, ce que l'on a rarement vu dans les films d'actions.  Au début du film, dans une compétition internationale, Geeta utilise une technique de lutte traditionnelle rare que seule une personne qui a procédé à de longues recherches saurait comment utiliser.

L'atmosphère est également très travaillée. Les décors semblent parfaitement vraisemblables, de la marque des tournois jusqu'aux chapeaux portés par les coaches féminins.

"Dangal" est divertissant et édifiant, et a déja rapporté plus de 100 million de dollars en trois semaines - il est déja devenu l'un des films les plus rentables de l'histoire de Bollywood.

Ecrit et réalisé par Nitesh Tiwari, "Dangal" est actuellement à l'affiche sur plus de 4200 écrans du monde entier.