#WrestleParis, Olympics

UWW approuve la mise à jour du processus de qualification pour les Jeux olympiques de Paris

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (28 Septembre) -- United World Wrestling a approuvé une mise à jour du processus de qualification pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

POur se qualifier pour les Jeux de Paris, les lutteurs auront trois épreuves. -- les Championnats du Monde 2023, les Qualificatifs continentaux de 2024 et les Qualificatifs Olympiques Mondiaux 2024, la dernière chance pour les lutteurs de remporter une place.

La lutte sera disputée dans trois styles -- Gréco-Romaine, Libre et Féminine -- avec un total de 18 catégories de poids. Une catégorie de poids comptera 16 lutteurs et chaque nation pourra aligner au maximun un lutteur par poids. Au total, 288 quotas seront attribués pour les Jeux Olympiques 2024. 

"Nous sommes extrêment contents de confirmer la période et la structure de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris," a déclaré Nenad LALOVIC, Président d'UWW. "Nous avons apporté quelques changements dans le processus de qualification qui créent davantage de justesse dans la répartition entre les Championnats du Monde et le Qualificatif Mondial."

Tout lutteur né le/avant 31 décembre 2006 est éligible pour concourir et se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris.  selon le système actualisé, les Comités Nationaux Olympiques qui ont participé aux championnats continentaux senior 2023 pourront participer aux championnats du monde 2023 qui sont le premier tournoi de qualification [avec le même nombre d'athlètes par style].

Auparavant, 108 quotas étaient attribués aux championnats du monde [six par poids olympique] mais UWW a décidé de réduire ce nombre à 90 quotas [cinq par poids olympique].

Lors des championnats du monde 2023, les quatre médaillés [or, argent et deux bronze] assureront le quota pour leur nation. la cinquième place sera décidée par un combat entre les lutteurs qui ont perdu leur match pour la médaille de bronze. Le vainqueur de cette confrontation obtiendra un quota pour les Jeux 2024.

Dans la seconde phase, 144 lutteurs se qualifieront pour les Jeux de Paris par les quotas continentaux. les deux premiers lutteurs de chaque catégorie de poids olympique obtiendront une place chacun pour leurs CNO.

Les athlètes qui ont gagné un quota aux mondiaux 2023 ne seront pas éligibles pour participer aux qualificatifs continentaux à moins de participer dans un style différent. Pour les qualificatifs continentaux, un CNO/FN ne peut envoyer que le même nombre de lutteurs que ceux qui ont participé aux championnats continentaux senior 2024.

Lors de la troisième et dernière phase, les qualificatifs olympiques mondiaux offriront trois quotas dans chaque catégorie de poids olympique au lieu de deux offerts précédemment. Un total de 54 lutteurs pourra se qualifier pour le tournoi.

Outre les 36 finalistes des trois styles, les vainqueurs de la médaille de bronze auront aussi un chance d'obtenir un quota pour leur pays. Une épreuve de lutte supplémentaire sera organisé entre les deux gagnants de la médaille de bronze et le lutteur vainqueur de cette épreuve quota fera le voyage pour Paris.

N'importe quel pays peut envoyer ses lutteurs à cet évènement à l'exception des lutteurs qui ont remporté des quotas en phase un et deux.

La vision d'UWW d'actualiser la qualification était de donner une chance équitable aux lutteurs qui n'ont pas réussi à accéder aux finales lors des qualificatifs olympiques mondiaux. cela rend également le repêchage aussi important que les demi-finales.

S'il y a des quotas inutilisés en raison de retrait, d'infraction au dopage ou de non participation, le quota sera transféré au meilleur lutteur suivant de cette catégorie de poids du tournoi.

La période de qualification commence le 16 septembre 2023 et se termine le 12 mai 2024. cette prériode de huit mois sera marquée par six tournois de qualification.

La date limite pour les inscriptions olympiques de Paris est le 8 juillet 2024, la lutte étant programmée à Paris du 4 au 11 août 2024.

La candidature pour accueillir les qualificatifs olympiques continentaux et les qualificatifs olympiques mondiaux est désormais ouverte et UWW encourage toutes les FN intéressées pour accueillir un de ces évènements à envoyer leur candidature.

Japon

La championne Olympique de Rio, Dosho, annonce sa retraite

By Ken Marantz

TOKYO (30 mars) -- Sara DOSHO (JPN), médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Rio 2016, dont la quête de gloire a été entravée par une blessure à l'épaule en 2018 dont elle ne s'est jamais complètement remise, a annoncé sa retraite sur son compte Twitter jeudi.

Dosho, âgée de 28 ans, portant désormais son nom de mariage OKADA, a remporté l'or en 69kg en lutte féminine à Rio, suivi par le seul titre mondial senior qu'elle a remporté à Paris en 2017. Elle a aussi remporté une médaille d'argent mondiale en 2014 et des médailles de bronze en 2013 et 2015.

"En repensant à ma vie en lutte, je peux dire avec fierté que j'ai tout donné," a écrit Dosho, qui débutera le mois prochain une nouvelle vie en tant que fonctionnaire dans sa ville de Matsusaka City, préfecture de Mie, dans le centre du Japon.

Dosho, qui devait remporter une épreuve éliminatoire nationale en 68kg pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, est passée près d'une répétition olympique lorsqu'elle a terminé cinquième. Sa défaite dans le match pour la médaille de bronze contre Alla CHERKASOVA (UKR) s'est avéré être le dernier match de sa carrière.

"Cela fait 21 ans que j'ai commencé la lutte, à 7 ans," a écrit Dosho. "J'ai tout consacré à la lutte".

"Après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, je me suis dit que j'aimerais essayer de revenir sur la grande scène. Mais au fil des jours, ma condition physique, les effets de l'épaule et toutes les petites blessures qui se sont accumulées m'ont empêché de donner tout ce que je pouvais à la lutte comme je le faisais auparavant, ce qui m'a conduit à cette décision."

Dosho semblait bien placée pour tenter de décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive lorsqu'elle s'est blessée à l'épaule gauche le jour de l'ouverture de la Coupe du monde en mars 2018 à Takasaki, au Japon.

Dosho a réussi à s'accrocher et à battre Danielle LAPPAGE (CAN) 2-1 dans le match, mais a été forcée de manquer le match de la médaille d'or le lendemain contre la Chine, que le Japon a remporté 6-4 pour son quatrième titre d'affilée. Capitaine de l'équipe, elle n'a pu que participer à la célébration sur le tapis.

Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale qui l'a obligée à manquer les Championnats du monde de Budapest et à abdiquer son trône. Elle a pu revenir à temps pour le All-Japan.

Des championnats, en décembre de la même année, où elle a réussi de justesse à décrocher son huitième et dernier titre national d'affilée.

S'appuyant sur une solide attaque de plaquage, Dosho a été contrainte à la défensive au cours de ses dernières années et n'a jamais retrouvé sa domination d'antan. Elle a remporté une quatrième médaille d'or aux Championnats d'Asie à Xi'an, en Chine, en avril 2019, mais cinq mois plus tard, elle a dû se contenter d'une décevante cinquième place aux Championnats du monde à Nur-Sultan.

Sa défaite en quart de finale face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA) a mis fin à une série de 41 victoires en quatre ans, depuis les Championnats du monde 2015 à Las Vegas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors que la cinquième place à Nur-Sultan a permis au Japon d'obtenir une place chez les 68 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, le fait de ne pas remporter de médaille a signifié que Dosho n'a pas obtenu cette place pour elle-même. Elle devait remporter le All-Japan pour décrocher cette place, mais elle fut battue 9-2 en demi-finale par Miwa MORIKAWA.

La place en 68 kg était donc à prendre dans un match éliminatoire entre les deux. Dosho, qui sortait d'une blessure au genou subie deux mois plus tôt, marqua son seul point technique avec un contre pour une reprise et battit Morikawa 3-1. Le report d'un an des Jeux de Tokyo lui a permis de récupérer, mais cela n'a pas suffi pour décrocher à nouveau l'or.

Elle affronte Mensah-Stock au premier tour, et c'est encore l'Américaine qui domine la rencontre. Dosho a battu sa rivale asiatique de longue date Feng ZHOU (CHN) au repêchage, mais a perdu par chute contre Cherkasova dans le match pour la médaille de bronze. Ironiquement, c'est Cherkasova qui a remporté le titre mondial en 2018 que Dosho a manqué.

Dosho a commencé la lutte au club de lutte Ichishi, dans la préfecture de Mie, qui a produit la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN) et de nombreuses autres stars. Elle a remporté trois titres nationaux dans les classes élémentaires, puis a gagné la couronne nationale des lycées lors de chacune de ses trois années au lycée Shigakukan, qui accueille la puissante université Shigakkan.

Lors de sa première année à Shigakkan, elle a remporté la première de ses quatre médailles mondiales senior avec une troisième place aux Championnats du monde 2013 à Budapest. L'année suivante, elle a terminé deuxième en 69 kg contre Aline FOCKEN (GER), une défaite qu'elle allait venger trois ans plus tard lors de la finale à Paris.

En vue de la prochaine étape de sa vie, Dosho a récemment démissionné de Toshin Housing Co, la société de construction de logements basée dans la préfecture d'Aichi qui sponsorise l'équipe de lutte qu'elle a rejointe en 2017 au sein de Shigakkan. Parmi ses coéquipières se trouvaient les championnes olympiques Eri TOSAKA et Sae NANJO.

Dosho entre maintenant dans le monde de la fonction publique, travaillant au bureau municipal de Matsusaka dans la section de promotion des sports du conseil de l'éducation. Selon les médias japonais, Dosho n'a pas été recrutée, mais a posé sa candidature pour bénéficier d'un programme visant à favoriser le retour dans leur région d'origine des personnes ayant déménagé dans les grandes villes.

"Lorsque sa candidature est arrivée sur Internet et que j'ai vu son nom, j'ai été surpris", a déclaré le chef du département du personnel cité par le Tokyo Shimbun, ajoutant que lors de leur entretien, "elle a dit qu'elle voulait travailler à la promotion des sports en utilisant l'expérience qu'elle a acquise aux Jeux olympiques et ailleurs".

Le quotidien rapporte que le maire de Matsusaka, Masato TAKEGAMI, a déclaré : "J'espère qu'elle fera un travail qui donnera des rêves aux enfants".