Écoliers

UWW et ISF annoncent un championnat du monde Écoliers pour 2019

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY (le 25 juin) -- United World Wrestling et la Fédération internationale des sports scolaires (ISF) se sont rencontrés la semaine dernière à Györ pendant le championnat d'Europe Écoliers, afin de discuter des prochains Jeux des sports de combat organisés par l'ISF et la Fédération hongroises des sports scolaires.

L'événement a également permis à l'ISF d'observer une épreuve de niveau Écoliers telle que mise en place par United World Wrestling. Avec plus de 600 athlètes, le niveau de participation démontre que cette catégorie d'âge devient de plus en plus populaire.

La rencontre a eu lieu le 16 juin. Étaient présents M. Tzeno Tzenov, vice-président d'UWW et président d'UWW Europe ; M. Tibor Farkas et M. Peter Bacsa de la Fédération hongroise de lutte; M. Francesco Fiorini, responsable Sports & Développement de l'ISF ; Mme Eszter Szollos, responsable du département Événements de la Fédération hongroise des sports scolaires ; et Jean-Daniel Rey, directeur des Sports chez UWW.

Pendant cette réunion, la catégorie Écoliers a été confirmée comme la catégorie d'âge des prochains Jeux des sports de combats de l'ISF. Les dix catégories de poids par style seront présentes à Budapest. Cet événement aura lieu à la mi-juin et comptera quatre sports de combat (Judo, Karaté, Taekwondo et Lutte).

Le choix de cette catégorie d'âge a été fait avec pour but de tester l'intérêt qu'elle peut susciter, car United World Wrestling n'a pas l'habitude d'organiser des compétitions pour Écoliers au niveau mondial.

M. Tzenov a fait par de sa confiance envers la Fédération hongroise de lutte, habituée des grands événements de lutte. Grâce à la qualité de la collaboration entre la Fédération nationale de lutte et la Fédération national des sports scolaires, il ne fait aucun doute que tous profiteront d'un bel événement.

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org