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UWW renouvelle son partenariat avec WISH. Six entraîneurs participeront au programme de haute performance.

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (31 mai) -- Poursuivant ses efforts en faveur de la neutralité des sexes et de l'augmentation des possibilités pour les femmes d'accéder à des postes de direction, United World Wrestling (UWW) a renouvelé son partenariat avec la Solidarité Olympique pour le parcours des femmes dans le sport de haut niveau, Women in Sport High Performance Pathway, également connu sous le nom de programme WISH.

Six femmes entraîneurs actuelles et/ou futures ont été sélectionnées pour le programme de 21 mois, qui a été développé en coordination avec une équipe de spécialistes de l'Université de Hertfordshire située au Royaume-Uni. Le programme vise à aider les femmes entraîneurs, qui ont le potentiel et l'ambition, à progresser dans des rôles d'entraîneur de haut niveau à l'échelon national et international.

L'initiative WISH a pris forme après une discussion entre les parties prenantes sur les moyens de remédier au faible pourcentage de femmes entraîneurs au niveau de l'élite. Aux Jeux Olympiques de Tokyo, par exemple, même si 48% des athlètes étaient des femmes, seulement 13% des entraîneurs étaient des femmes. Le programme avait donc été lancé pour combler l'écart. 

La lutte était parmi les six sports qui ont fait partie du programme pilote réussi, qui s'est déroulé de 2019 à 2021.

Dans cette édition, la triple championne du monde Martine DUGRENIER (CAN), l'ancienne médaillée d'argent du championnat du monde Aline DA SILVA (BRA) et l'australienne Carissa HOLLAND ont fait partie du premier groupe des 22 entraîneurs issus 20 CNO et sept sports, qui ont débuté leur formation en mai. Les médaillées olympiques Guzel MANYUROVA (KAZ), Marwa AMRI (TUN) et Happiness BURUTU (NGR) feront partie de la prochaine promotion qui commencera sa formation en août.

Les participantes ont été choisies sur la base de critères de sélection détaillés établis par le groupe de gestion WISH. Les directives exigent notamment que le candidat soit reconnu par les fédérations nationales et internationales ainsi que par le CNO comme faisant partie ou ayant le potentiel pour faire partie de la délégation nationale aux tournois internationaux majeurs, n'ayant pas d'antécédents de dopage ou d'autres violations de l'éthique, capable de s'engager dans l'ensemble du programme et ayant un bon niveau d'anglais écrit et parlé (min IELTS 6.5).

Le module de formation inclut huit sessions de leadership en ligne, huit sessions de mentorat sur le leadership, quatre sessions de mentorat sur le sport spécifique et une session résidentielle de cinq jours au Royaume-Uni. La FI soutient les entraîneurs sélectionnés pour le programme en leur accordant une subvention directe de 3,500 USD en plus des frais de mentorat spécifiques au sport et le voyage, les frais d'hébergement et de développement.

Le programme WISH est géré par un groupe de pilotage composé de représentants de la Solidarité Olympique, de l'Association des fédérations internationales des Jeux olympiques d'été, de l'Association des fédérations internationales des sports d'hiver, des fédérations internationales et de la direction de WISH/Université de Hertfordshire. 

Top 5 : lutteurs iraniens

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 12 mai) -- Avec 43 de ses 69 médailles d'or olympique obtenues sur le tapis de lutte, c'est peu dire que l'Iran possède une riche et importante tradition de lutte.

L'étincelle de la grandeur à venir scintilla lors des JO d'Helsinki de 1952, où l'Iran remporta cinq improbables médailles. Depuis ce départ en fanfare, le pays est resté en phase victorieuse, couronnant champions olympiques et champions du monde d'année en année jusqu'à sa meilleure performance olympique à Londres en 2012, où six lutteurs iraniens sont montés sur le podium, trois au sommet.

Voici les cinq hommes qui sont à l'origine de ces performances individuelles et se sont montrés les meilleurs de l'histoire de leur pays.

5. Hassan YAZDANI

Hassan YAZDANI, surnommé 'le grand', est actuellement l'une des plus grandes stars mondiales de la lutte. Sa première médaille mondiale date de 2015, l'argent des 70kg. L'année suivante, Yazdani remportait le titre olympique en 74kg. Viennent ensuite les titres mondiaux de 2017 et 2019, ainsi que le bronze pour 2018. Yazdani détient un résultat de 17-2 en championnat du monde, et ses deux défaites ont été concédées face au tenant du titre du moment.

4. Rasoul KHADEM

Rasoul KHADEM fut l'un des meilleurs lutteurs des années '90 dans les catégories supérieures. Khadem devint champion olympique des 90kg en 1996, une performance qui suivait celle de sa médaille de bronze des JO de Barcelone quatre ans plus tôt en 82kg. Il remporta le titre mondial en 1994 et 1995 avant de monter sur le podium d'Atlanta. Lors de ces Jeux, il gagna la finale olympique face à Makharbek CHADARZEV (URS/RUS), quintuple champion du monde et deux fois champion olympique. Il ajouta à son tableau la médaille d'argent des mondiaux de 1998. Khadem fut aussi couronné cinq fois champion d'Asie.

3. Abdollah MOVAHED

Abdollah MOVAHED domina les poids légers de lutte libre de 1965 à 1970, remportant cinq titres mondiaux et une médaille d'or olympique sans concéder aucune défaite. Il concourut trois fois aux JO, remportant le titre à Mexico en 1968. En 1970, Movahed remportait sa seconde couronne des Jeux d'Asie, où il portait la bannière de l'Iran lors de la cérémonie d'ouverture.

2. Hamid SOURIAN

Hamid SOURIAN s'est établi comme l'un des plus grands athlètes de lutte gréco-romaine de tous les temps. Il a remporté six titres mondiaux, le premier en 2005, suivi de ceux de 2006 et 2007. Sourian remporta aussi d'affilée ceux de 2009 et 2010, décrochant le sixième en 2014. Lors des JO de Londres en 2012, Sourian devint le premier champion du monde de lutte gréco-romaine de l'histoire de l'Iran. Deux autres Iraniens, Omid NOROUZI et Ghasem REZAEI, furent ensuite également couronnés en lutte gréco-romaine à Londres. Il compléta une incroyable série de 34 victoires en championnat du monde, laquelle fut interrompue en 2015 par sa disqualification face à Rovshan BAYRAMOV (AZE).

1. Gholamreza TAKHTI

Gholamreza TAKHTI, surnommé "Jahān Pahlevān" - le champion du monde, s'empara de trois médailles olympiques de 1952 à 1960. La première était celle d'argent des JO d'Helsinki de 1952. Quatre ans plus tard, Takhti devenait champion olympique lors des JO de Melbourne (1956). Il ajoutait la troisième en 1960, obtenant l'argent aux JO de Rome. En addition à ses médailles olympiques, Takhti remporta quatre médailles mondiales dont l'or en 1959 et 1961. Il a rejoint le Temple de la Renommée d'United World Wrestling en 2007.