#Yariguin2019

À voir : les dix meilleurs combats du Yariguin

By Eric Olanowski

Quantité de combats ont rempli les quatre jours de lutte du premier événement de série de classement de l'année, le Grand Prix Ivan Yariguin, et nous avons compilé les dix rencontres les plus intenses et les plus commentées. 

1. Lutte Libre 74kg FINALE - Le champion du monde en titre Zaurbek SIDAKOV (RUS) affrontait le double médaillé mondial Yakup GOR (TUR) en finale des 74kg. Victoire par 5-4 pour Sidakov.

2. Lutte Féminine 72kg FINALE -  Tamyra MENSAH (USA) vainc Yuka KAGAMI (JPN) et devient la première lutteuse américaine, tous styles confondus, à remporter trois titres du Yariguin. 

3. Lutte Libre 125kg FINALE - Anzor KHIZRIEV (RUS) barre la route de son premier titre du Yariguin au double champion du monde et champion olympique Taha AKGUL (TUR). 

4. Lutte Libre 97kg Qualifications - Rasul MAGOMEDOV (RUS) assomme le double champion du monde et champion olympique de Rio Kyle SNYDER (USA) lors du premier tour. 

5. Lutte Féminine 68kg Qualifications - Khanum VELIEVA (RUS), quadruple championne du monde cadet/junior, prend sa revanche sur la première championne du monde cubaine Yudari SANCHEZ RODRIGUES (CUB) au premier tour. Cette rencontre rappelle celle du championnat du monde des U23 - Rodrigues l'avait emporté sur Velieva 5-0. 

6. Lutte Libre 65kg Demi-Finale  - Akhmed CHAKAEV (RUS), double médaillé mondial de bronze, atteint la finale grâce à une victoire sur son compatriote Gadzhimurad RASHIDOV (RUS), double médaillé mondial d'argent. C'est le second tournoi de Rashidov en 65kg, plutôt habitué à concourir avec les 61kg, et qui espère rester dans sa nouvelle catégorie. 

7.  Lutte Féminine 57kg Demi-Finale - SUKHEE Tserenchimed (MGL) arrête la championne du monde des U23 Grace BULLEN (NOR) et passe en finale. 

8. Lutte Libre 125kg Demi-Finale - Taha Akgul maîtrise la dauphine du championnat du monde 2018 Zhiwei DENG (CHN) et atteint une finale du Yariguin pour la première fois de sa carrière.

 9. Lutte Libre 79kg Qualifications - Magomed RAMAZANOV (RUS) met un frein aux ambitions du médaillé mondial de bronze 2018 Ahmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) lors du premier tour ; Ramazanov perdra à son tour et face à Gadzhimagomedov lors des finales du tournoi à la nordique de la catégorie. 

10. Lutte Féminine 68kg Quarts de Finale - ENKH AMAR Davaanasan (MGL) remporte une énorme victoire sur la quatre fois championne du monde cadet/junior et Lutteuse Junior UWW de l'Année Khanum Velieva lors des demi-finales. Elle prendra finalement la médaille d'argent de la catégorie. 

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."