Coupe du Monde de Lutte Libre, Los Angeles, United World Wrestling, Iran, Cuba, United States, Turkey, Mongolia, Azerbaijan

Coupe du Monde de lutte libre : résultats et commentaires

By United World Wrestling Press

Rendez-vous sur le site d'United World Wrestling à la page spéciale Coupe du Monde pour suivre l'action en live, voir les résultats de la compétition ainsi que des photos.

ICI :https://unitedworldwrestling.org/event/world-cup-senior-7

 

         Pool A W L                     Pool B W L Etats-Unis 2 0 Iran 2 0 Russie 1 1 Azerbaïdjan 2 0 Mongolie 1 1 Biélorussie 0 2 Cuba 0 2 Turquie 0 2

 

Pool A W L Pool B W L United States 3 0 Iran 3 0 Russia 2 1 Azerbaijan 2 1 Mongolia 1 2 Belarus 1 2 Cuba 0 3 Turkey 0 3

CHAMPIONSHIP FINAL: United States vs. Iran
THIRD PLACE: Russia vs. Azerbaijan
FIFTH PLACE: Mongolia vs. Belarus
SEVENTH PLACE: Cuba vs. Turkey

WORLD CUP NOTEBOOK

Le contingent cubain heureux de participer à la Coupe du Monde de Los Angeles

Livan LOPEZ AZCUY était très enthousiaste à l’idée de participer à la Coupe du Monde de 2015. Son équipe est néanmoins arrivée très tard à Los Angeles, à 14 heures, soit 13 heures avant le début de la compétition. « C’est la première fois que je me rends à Los Angeles, et comme nous sommes arrivés très tard je n’ai rien eu le temps de voir. J’aimerai voir la ville » commente Lopez. « Nous sommes arrivés si tard que je n’ai pas eu le temps de récupérer. »

Le manque de sommeil n’aide certainement pas. Jambes lourdes et décalage horaire peuvent poser des problèmes au niveau de la rapidité et du timing. Lopez a du prendre ces désagréments en compte lorsqu’il a affronté son premier adversaire samedi – l’américain Jordan BURROUGHS.

« Jordan est un lutteur incroyable et le match aurait été très difficile même si j’avais eu le temps de me reposer » dit Lopez, triple champion du monde et médaillé olympique, qui se réjouissait d’affronter Burroughs une seconde fois. « J’évoluais à 65 kg et je viens de monter d’une catégorie de poids » continue le lutteur. « J’ai eu l’opportunité de travailler sur mes tactiques de combat dans cette catégorie et je sais que quand je rentrerai à la maison, je devrai travailler ma force. »
Le coach principal de l’équipe de Cuba Julio MENDIETA CUELLAR a été très impresseioné par le Forum de LA.

« Lorsque j’ai passé l’entrée principale du Forum et que j’ai vu les photos de tous les sportifs qui étaient venus ici, j’ai été très impressionné. Se trouver et travailler dans ce bâtiment, ou sont venus tous ces gens importants, c’est vraiment quelque chose. » raconte Mendieta Cuellar.

Trouver des fonds est toujours quelque chose de difficile pour la petite ile caribéenne, qui se trouve à 90 miles des Etats Unis, mais même Cuellar ne sait pas si  tous les lutteurs de Los Angeles feront partie de l’équipe qui se rendra aux Championnats du Monde de Las Vegas, Nevada, en septembre.

« Il est trop tôt pour prendre une décision, mais je pense que certains lutteurs présents à Los Angeles iront aux Championnats du Monde. En gros, les meilleurs iront à Las Vegas. » dit Cuellar.

L’équipe cubaine devra faire au mieux sans le dynamique Reineris SALAS PEREZ. Le champion s’est blessé en compétition avant la Coupe du Monde, et a blessé sa cheville un seconde fois dans un match sportif contre Ed RUTH, des Etats-Unis.

« Nous avons fait venir un docteur avec nous et il suivra Perez avec attention, mais nous ne voulons pas aggraver l’état de sa cheville avant les Championnats du Monde. » raconte Cuellar. Salas a été vu avec une attelle, qu’il a enlevée récemment.

Burroughs gagne son 100ème match international

Le triple champion du monde et champion olympique Jordan Burroughs, des Etats-Unis, a remporté deux matchs samedi, et monte se record senior personnel internationel à 100-2. Il a remporté sa 100ème victoire contre le russe Iakubali SHIKHDZHAMALOV. Burroughs a rapidement pris le dessus de match 4-0, avant de monter le score à 8-0. Il a encore marqué en deuxième période. Il a subi ses deux seules défaites face à son compatriote américain Nick MARABLE et face au triple champion du monde et champion olympique Denis TSARGUSH , de Russie.

Pool A, Round 4
MONGOLIE 5, CUBA 3
57 kg - No.4 Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) df. No.10 Tsogtbaatar DAMDINBAZAR (MGL) par SP, 15-5
61 kg - Nemekhbayar BATSAIKHAN (MGL) df. Moikel ANTONIO PEREZ GONZALEZ (CUB), 9-5
65 kg - No.6 Mandakhnaran GANZORIG (MGL) df. Franklin MAREN CASTILLO (CUB) par SP, 11-0
70 kg - Ankhbayar BATCHULUUN (MGL) df. Andy YOAN MORENO GONZALEZ (CUB) par SP 11-0
74 kg - No.5 Livan LOPEZ AZCUY (CUB) df. No.14 Unurbat PUREVJAV (MGL), 6-4
86 kg - Usukhbaatar PUREVEE (MGL) par forfait, 0-0
97 kg - No.7 Javier CORTINA LACERRA (CUB) df. No.9 Khuderbulga DORJKHAND (MGL), 3-1
125 kg - No.9 Chuluunbat JARGALSAIKHAN (MGL) df. Eduardo MESA RABI (CUB) par SP, 10-0

Pool B, Round 4
AZERBAIDJAN 6, BIELORUSSIE 2

57 kg - Jalal SULEYMANOR (AZE) df. Uladzislau ANDREYEU (BLR) par SP, 12-2
61 kg - Haji ALIYEV (AZE) df. Dzianis MAKSIMAU (BLR) par SP, 12-2
65 kg - Toghrul ASGAROV (AZE) df. Azamat NURYKAU (BLR), 6-2
70 kg - Ruslan DIBIRGADZHIYEV (AZE) df. Zhan SAFYAN (BLR), 8-0
74 kg - Jabrayil HASANOV (AZE) df. Ali SHABANAU (BLR), 1-1
86 kg - Amarhajy MAHAMEDAU (BLR) df. Aleksandr GOSTIYEV (AZE), 1-1
97 kg - Sharif SHARIFOV (AZE) df. Ivan YANKOUSKI (BLR) par SP, 11-1
125 kg - Aleksei SHEMAROV (BLR) df. Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE), 5-3

Pool B, Round 6
IRAN 7, AZERBAIJAN 1

The only loss for Iran was one of its best as No.5 Sharif SHARIFOV (AZE) topped No.4 Reza YAZDANI (IRI) at 97kg 9-1. Iran would win the other seven bouts, with solid wins registered by No.18 Benham EHSANPOOR (IRI) over World Champion Haji ALIYEV (AZE) at 61kg. A wild matchup occurred at 65kg as World No.2 Sayed MOHAMMADI (IRI) outlasted Toghrul ASGAROV (AZE) 14-10. Iran will face the host United States in the championship final.

57 kg - No.8 Hassan RAHIMI (IRI) df. Jalal SULEYMANOR (AZE), 8-2
61 kg - No.18 Behnam EHSANPOOR (IRI) df. No.12 Haji ALIYEV (AZE), 5-5
65 kg - No.2 Seyed AHMAD MOHAMMADI  (IRI) df. Toghrul ASGAROV (AZE), 14-10
70 kg - No.10 Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) df. No.12 Ruslan DIBIRGADZHIYEV (AZE), 10-8
74 kg - Morteza REZAEI GHALEH (IRI) df. No.9 Jabrayil HASANOV (AZE) by TF, 10-2
86 kg - No.4 Meisam MOSTAFAJOUKAR (IRI) df. Aleksandr GOSTIYEV (AZE) by TF, 12-1
97 kg - No.5 Sharif SHARIFOV (AZE) df. No.4 Reza YAZDANI (IRI), 9-1
125 kg - No.10 Parviz HADI (IRI) df. No.11 Jamalladin MAGOMEDOV (AZE) by TF, 12-2

Pool A, Round 6
RUSSIA 4, CUBA 4
Russia wins by classification points, 24-12
Russia won two of its four matches by forfeit and the other two by fall to get past an injury-depelted Cuban squad in the final round of Pool A competition. The big win was delivered at 125kg as Yuri BELONOVSKIY (RUS) bumped up from 97kg to pick up a fall and give Russia the dual-tying win. Russia would win on criteria. 

57 kg - No.4 Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) df. Viktor RASSADIN (RUS), 12-6
61 kg - No.15 Murshid MUTALIMOV (RUS) by forfeit
65 kg - Franklin MAREN CASTILLO (CUB) df. Zaurbek SIDAKOV (RUS), 5-4
70 kg - No.8 Israil KASUMOV (RUS) df. Andy YOAN MORENO GONZALEZ (CUB) by FALL
74 kg - No.5 Livan LOPEZ AZCUY (CUB) df. Isa DAUDOV (RUS), 7-2
86 kg - Akhmed MAGOMEDOV (RUS) by forfeit
97 kg - No.7 Javier CORTINA LACERRA (CUB) df. Azret SHOGENOV (RUS), 8-2
125 kg - No.13 Yury BELONOVSKIY (RUS) df. Eduardo MESA RABI (CUB) by FALL

Pool A, Round 3
ETATS-UNIS 4, RUSSIE 4

Les Etats-Unis gagnent sur points de classements, 17-16
Le double médaillé de bronze au niveau mondial Tervel DLAGNEV (USA) a battu Arslanbek ALIEV (RUS) 10-0 à 125 kg et a permis aux Etats-Unis de gagner après un tiebreak avec la Russie dans le second round de la compétition du groupe A. La Russie a livré des performances intéressantes, surtout lorsque Dauren KURUGLIEV (RUS) a battu Ed RUTH (USA) en 52 secondes à 86kg et que le No. 13 Yuri BELONOVSKIY (RUS)  a marqué deux plaquages en battant le champion olympique Jake VARNER (USA) à 97 kg. La victoire de Dlagnev 10-0 par supériorité technique a donné quatre points de classements aux Etats-Unis, mais a surtout empêche Aliev de marquer un point de classement, ce qui aurait changé les critères pour départager les deux équipes.

57 kg - No.19 Tony RAMOS (USA) df. Omak SYURUUN (RUS), 4-2
61 kg - No.15 Murshid MUTALIMOV (RUS) df. Coleman SCOTT (USA), 10-1
65 kg - No.8 Brent METCALF (USA) df. No.16 Akhmed CHAKAEV (RUS) par SP, 13-3
70 kg - No.8 Israil KASUMOV (RUS) df. No.11 Nick MARABLE (USA), 6-4
74 kg - No.2 Jordan BURROUGHS (USA) df. Iakubali SHIKHDZHAMALOV (RUS) par SP, 12-0
86 kg - Dauren KURUGLIEV (RUS) df. Ed RUTH (USA) par tombé, 0:52
97 kg - No.13 Yuri BELONOVSKIY (RUS) df. Jake VARNER (USA), 4-0
125 kg - No.8 Tervel DLAGNEV (USA) df. Arslanbek ALIEV (RUS) par SP, 10-0

 

IRAN 7, TURQUIE 1
Sezar AKGUL (TUR) a battu le No. 16 mondial Younes SARMASTIDIZAJI (IRI) 13-10 à 57kg. L’iranien a commencé par mener 8-1 avant qu’Akgul  ne se reprenne et ne marque avec plusieurs front headlocks. Akgul a marqué 12 des 14 points qui ont suivis et a remporté le match. L’Iran a gagné le reste des matchs avec deux victoires par supériorité technique, deux victoires par forfait et une victoire par tombé de la part du No. 2 Komeil GHASEMI (IRI). L’Iran affrontera l’Azerbaïdjan à 12 :30 pm. Si le pays gagne, il se qualifiera pour les finales de la Coupe du Monde. 

57 kg - Sezar AKGUL (TUR) df. No.16 Younes SARMASTIDIZAJI (IRI), 13-10
61 kg - No.18 Behnam EHSANPOOR (IRI) df. Munir RECEP AKTAS (TUR), 5-0
65 kg - No.2 Masmoud ESMAILPOUR (IRI) df. Sefa AKSOY (TUR) par SP, 10-0
70 kg - No.10 Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) df. (TUR) par forfait, 0-0
74 kg - No.12 Peyman YARAHMADI (IRI) df. Soner DEMIRTAS (TUR) par forfait, 0-0
86 kg - No.4 Meysam JOKAR (IRI) df. Serdar BOKE (TUR) par SP, 10-0
97 kg - No.3 Mohammad HOSSIEN MOHAMMADIAN (IRI) df. Ibrahim BOLUKBASI (TUR), 4-4
125 kg - No.2 Komeil GHASEMI (IRI) df. Tanju GEMICI (TUR) par tombé 1:06

Pool A, Round 2
RUSSIE 5, MONGOLIE 3

Même sans une sélection de rêve, la Fédération de Russie a battu la Mongolie en Pool A, 5-3. Omak SYURUUN (RUS) a commencé à 57 kg en battant le médaillé d’argent des Championnats d’Asie 2014 Tsogtbaatar DAMDINBAZAR (MGL) 8-1. Le No. 9 mondial Egor PONOZMARIOV (RUS) a également donné l’avantage à la Russie en battant Nemekhbayar BATSAIKHAN (MGL) 3-1 à 61 kg. A 70 kg, le No. 8 Israil KASUMOV (RUS) était mené par Ankhbayar BATCHULUUN (MGL) 10-4 en première période, mais Kasumov a jeté Batchluun sur son dos à 2 :18 et a gagné par tombé. Le No. 13 mondial Yuri BELONOVSKI (RUS) a battu le No.9 Khuderbulga DORJKAND (MGL) 2-0 à 97kg.

57 kg - Omak SYURUUN (RUS) df. No.10 Tsogtbaatar DAMDINBAZAR (MGL), 8-1
61 kg - No.9 Egor PONOMARIOV (RUS) df. Nemekhbayar BATSAIKHAN (MGL), 3-1
65 kg - No.6 Mandakhnaran GANZORIG (MGL) df. Zaurbek SIDAKOV (RUS), 6-4
70 kg - No.8 Israil KASUMOV (RUS) df. Ankhbayar BATCHULUUN (MGL) par tombé, 2:18
74 kg - Unurbat PUREVJAV (MGL) df. Isa DAUDOV (RUS), 6-6 (highest scoring move)
86 kg - Dauren KURUGLIEV (RUS) df. Usukhbaatar PUREVEE (MGL) par SP, 10-0
97 kg - No.13 Yuri BELONOVSKI (RUS) df. No.9 Khuderbulga DORJKHAND (MGL), 2-0
125 kg - No.9 Chuluunbat JARGALSAIKHAN (MGL) df. Arslanbek ALIEV (RUS), 8-1

Pool B, Round 2
AZERBAIDJAN 7, TURQUIE 1

A 57 kg, Yashar ALIYEV (AZE) a battu le double médaillé des Championnats du Monde  Sezar AKGUL (TUR) 9-4. Akgul était médaillé d’argent en 2009 et médaillé de bronze en 2013. Le champion du monde en titre Haji ALIYEV (AZE) était No. 12 à 65 kg, mais il est de retour à 61 kg et a réalisé une performance spectaculaire face à Munir RECEP AKTAS (TUR), qu’il a battu 17-4. Togrul ASGAROV (AZE), champion olympique en 2012 à 60 kg, revient dans la catégorie des 65 kg après avoir évolué à 70 kg à l’occasion deux tournois internationaux cette année. Il a facilement battu Sefa AKSOY (TUR) 11-0. Le seule victoire de la Turquie a été remportée à 125 kg par Tanju GEMICI (TUR) qui a battu le No.11 Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE) en 1:33. 

57 kg - Yashar ALIYEV (AZE) df. Sezar AKGUL (TUR), 9-4
61 kg - No.12 Haji ALIYEV (AZE) df. Munir RECEP AKTAS (TUR) par SP, 17-4
65 kg - Toghrul ASGAROV (AZE) df. Sefa AKSOY (TUR) par SP, 11-0
70 kg - Ruslan DIBIRGADZHIYEV (AZE) df. (TUR) par forfait, 0-0
74 kg - No.9 Jabrayil HASANOV (AZE) df. Soner DEMIRTAS (TUR), 6-3
86 kg - Aleksandr GOSTIYEV (AZE) df. Serdar BOKE (TUR), 4-2
97 kg - No.5 Sharif SHARIFOV (AZE) df. Ibrahim BOLUKBASI (TUR), 2-0
125 kg - Tanju GEMICI (TUR) df. No.11 Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE) par tombé, 1:33

Pool A, Round 4
MONGOLIA 5, CUBA 3
57 kg - No.4 Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) df. No.10 Tsogtbaatar DAMDINBAZAR (MGL) by TF, 15-5
61 kg - Nemekhbayar BATSAIKHAN (MGL) df. Moikel ANTONIO PEREZ GONZALEZ (CUB), 9-5
65 kg - No.6 Mandakhnaran GANZORIG (MGL) df. Franklin MAREN CASTILLO (CUB) by TF, 11-0
70 kg - Ankhbayar BATCHULUUN (MGL) df. Andy YOAN MORENO GONZALEZ (CUB) by TF, 11-0
74 kg - No.5 Livan LOPEZ AZCUY (CUB) df. No.14 Unurbat PUREVJAV (MGL), 6-4
86 kg - Usukhbaatar PUREVEE (MGL) by forfeit, 0-0
97 kg - No.7 Javier CORTINA LACERRA (CUB) df. No.9 Khuderbulga DORJKHAND (MGL), 3-1
125 kg - No.9 Chuluunbat JARGALSAIKHAN (MGL) df. Eduardo MESA RABI (CUB) by TF, 10-0

Pool B, Round 4
AZERBAIJAN 6, BELARUS 2
57 kg - Jalal SULEYMANOR (AZE) df. Uladzislau ANDREYEU (BLR) by TF, 12-2
61 kg - Haji ALIYEV (AZE) df. Dzianis MAKSIMAU (BLR) by TF, 12-2
65 kg - Toghrul ASGAROV (AZE) df. Azamat NURYKAU (BLR), 6-2
70 kg - Ruslan DIBIRGADZHIYEV (AZE) df. Zhan SAFYAN (BLR), 8-0
74 kg - Jabrayil HASANOV (AZE) df. Ali SHABANAU (BLR), 1-1
86 kg - Amarhajy MAHAMEDAU (BLR) df. Aleksandr GOSTIYEV (AZE), 1-1
97 kg - Sharif SHARIFOV (AZE) df. Ivan YANKOUSKI (BLR) by TF, 11-1
125 kg - Aleksei SHEMAROV (BLR) df. Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE), 5-3

Pool A, Round 3
UNITED STATES 4, RUSSIA 4

USA wins by classification points, 17-16
Two-time World bronze medalist Tervel DLAGNEV (USA) came through in the clutch to beat Arslanbek ALIEV (RUS) 10-0 at 125kg to push the host United States to a tie-breaker victory over Russia in the second round of Pool A competition. Russia made things extremely interesting after Dauren KURUGLIEV (RUS) pinned Ed RUTH (USA) in 52 seconds at 86kg and then No.13 Yuri BELONOVSKIY (RUS) scored two takedowns to beat Olympic champion Jake VARNER (USA) at 97kg. Dlagnev's 10-0 technical superiority gave the U.S. four classification points, but more importantly, the shut out kept Aliev from scoring a classification point, which would have sent the match to the next criteria. 

57 kg - No.19 Tony RAMOS (USA) df. Omak SYURUUN (RUS), 4-2
61 kg - No.15 Murshid MUTALIMOV (RUS) df. Coleman SCOTT (USA), 10-1
65 kg - No.8 Brent METCALF (USA) df. No.16 Akhmed CHAKAEV (RUS) by TF, 13-3
70 kg - No.8 Israil KASUMOV (RUS) df. No.11 Nick MARABLE (USA), 6-4
74 kg - No.2 Jordan BURROUGHS (USA) df. Iakubali SHIKHDZHAMALOV (RUS) by TF, 12-0
86 kg - Dauren KURUGLIEV (RUS) df. Ed RUTH (USA) by FALL, 0:52
97 kg - No.13 Yuri BELONOVSKIY (RUS) df. Jake VARNER (USA), 4-0
125 kg - No.8 Tervel DLAGNEV (USA) df. Arslanbek ALIEV (RUS) by TF, 10-0

IRAN 7, TURKEY 1
Sezar AKGUL (TUR) opened up the dual with an exciting 13-10 victory over World No.16 Younes SARMASTIDIZAJI (IRI) at 57kg. The Iranian jumped out to an 8-1 lead before Akgul began his comeback with several front headlock rolls for exposure. Akgul would score 12 of the next 14 points to pick up the win. Iran would power through the rest of the dual with two technical falls, two forfeits and a fall by second-ranked Komeil GHASEMI (IRI). Iran ends the day 2-0 and will face Azerbaijan at 12:30 p.m. Pacific. If Iran wins, they will advance to the World Cup final. 

57 kg - Sezar AKGUL (TUR) df. No.16 Younes SARMASTIDIZAJI (IRI), 13-10
61 kg - No.18 Behnam EHSANPOOR (IRI) df. Munir RECEP AKTAS (TUR), 5-0
65 kg - No.2 Masmoud ESMAILPOUR (IRI) df. Sefa AKSOY (TUR) by TF, 10-0
70 kg - No.10 Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) df. (TUR) by forfeit, 0-0
74 kg - No.12 Peyman YARAHMADI (IRI) df. Soner DEMIRTAS (TUR) by forfeit, 0-0
86 kg - No.4 Meysam JOKAR (IRI) df. Serdar BOKE (TUR) by TF, 10-0
97 kg - No.3 Mohammad HOSSIEN MOHAMMADIAN (IRI) df. Ibrahim BOLUKBASI (TUR), 4-4
125 kg - No.2 Komeil GHASEMI (IRI) df. Tanju GEMICI (TUR) by FALL 1:06

Pool A, Round 2
RUSSIA 5, MONGOLIA 3

Even without their best possible lineup, the Russian Federation fought past Mongolia in Pool A competition 5-3. Omak SYURUUN (RUS) opened up at 57kg with a crisp 8-1 victory over 2014 Asian silver medalist Tsogtbaatar DAMDINBAZAR (MGL). World No.9 Egor PONOZMARIOV (RUS) would give Russia a 2-0 lead with a 3-1 win over Nemekhbayar BATSAIKHAN (MGL) at 61kg. Russia stole any Mongolian momentum at 70kg as No.8 Israil KASUMOV (RUS) trailed Ankhbayar BATCHULUUN (MGL) 10-4 late in the first period, but Kasumov tossed Batchuluun to his back for the fall at 2:18. In a battle of ranked wrestlers, World No.13 Yuri BELONOVSKI (RUS) beat No.9 Khuderbulga DORJKAND (MGL) 2-0 at 97kg to clinch the dual victory for the Russians. 

57 kg - Omak SYURUUN (RUS) df. No.10 Tsogtbaatar DAMDINBAZAR (MGL), 8-1
61 kg - No.9 Egor PONOMARIOV (RUS) df. Nemekhbayar BATSAIKHAN (MGL), 3-1
65 kg - No.6 Mandakhnaran GANZORIG (MGL) df. Zaurbek SIDAKOV (RUS), 6-4
70 kg - No.8 Israil KASUMOV (RUS) df. Ankhbayar BATCHULUUN (MGL) by FALL, 2:18
74 kg - Unurbat PUREVJAV (MGL) df. Isa DAUDOV (RUS), 6-6 (highest scoring move)
86 kg - Dauren KURUGLIEV (RUS) df. Usukhbaatar PUREVEE (MGL) by TF, 10-0
97 kg - No.13 Yuri BELONOVSKI (RUS) df. No.9 Khuderbulga DORJKHAND (MGL), 2-0
125 kg - No.9 Chuluunbat JARGALSAIKHAN (MGL) df. Arslanbek ALIEV (RUS), 8-1

Pool B, Round 2
AZERBAIJAN 7, TURKEY 1

Yashar ALIYEV (AZE) got Azerbaijan off to a strong start at 57kg as he defeated two-time World medalist Sezar AKGUL (TUR) 9-4. Akgul was a World silver medalist in 2009 and a bronze medalist in 2013. Reigning World champion Haji ALIYEV (AZE) was ranked just 12th at 65kg, but he's back at 61kg and he put on a spectacular performance with several highlight-reel worthy throws to earn a 17-4 technical fall over Munir RECEP AKTAS (TUR). Togrul ASGAROV (AZE), the Olympic champion in 2012 at 60kg, is back at 65kg after competing at 70kg in two international events this year. He made quick work of Sefa AKSOY (TUR) 11-0. Turkey's lone win came at 125kg where Tanju GEMICI (TUR) rallied from an 8-0 deficit, hitting a lateral drop to pin No.11 Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE) at 1:33. 

57 kg - Yashar ALIYEV (AZE) df. Sezar AKGUL (TUR), 9-4
61 kg - No.12 Haji ALIYEV (AZE) df. Munir RECEP AKTAS (TUR) by TF, 17-4
65 kg - Toghrul ASGAROV (AZE) df. Sefa AKSOY (TUR) by TF, 11-0
70 kg - Ruslan DIBIRGADZHIYEV (AZE) df. (TUR) by forfeit, 0-0
74 kg - No.9 Jabrayil HASANOV (AZE) df. Soner DEMIRTAS (TUR), 6-3
86 kg - Aleksandr GOSTIYEV (AZE) df. Serdar BOKE (TUR), 4-2
97 kg - No.5 Sharif SHARIFOV (AZE) df. Ibrahim BOLUKBASI (TUR), 2-0
125 kg - Tanju GEMICI (TUR) df. No.11 Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE) by FALL, 1:33

Session I
Pool A, Round 1
UNITED STATES 6, CUBA 2

Cuba opened up quickly by winning the first two bouts against the host Americans. Ranked fourth in the World at 61kg, Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) made the move down to 57kg and rallied to pin No.19 Tony RAMOS (USA)  in the second period. Bonne Herndanez used a cradle to secure the fall. Unheralded Maikel ANTONIO PEREZ (CUB) picked up an outstanding 9-1 decision over 2012 Olympic bronze medalist Coleman SCOTT (USA) at 61kg. The United States would sweep the final six weights, with the first key victory coming at 74kg where three-time World and Olympic champion and World No.2 Jordan BURROUGHS (USA) topped two-time world medalist and World No.5 Livan LOPEZ (CUB) 6-2. It was wild at 86kg as Ed RUTH (USA) upended World No.2 Reineris SALAS PEREZ (CUB) 22-13. Ruth jumped out to a 6-3 lead before Salas scored 10 straight to take a 13-6 lead. Ruth would then score 16 straight points. Jake Varner (USA), the 2012 Olympic champion, defeated World No.7 and 2014 World bronze medalist Javier CORTINA LACERRA (CUB) 3-0 at 97kg to clinch the dual for the USA. 

57 kg - No.4 Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) df. No.19 Tony RAMOS (USA) by FALL 4:57. 
61 kg - Moikel ANTONIO PEREZ (CUB) df. Coleman SCOTT (USA), 9-1
65 kg - No.8 Brent METCALF (USA) df. Franklin MAREN CASTILLO (CUB), 7-2
70 kg - No.11 Nick MARABLE (USA) df. Andy YOAN MORENO GONZALEZ (CUB) by TF, 10-0
74 kg - No.2 Jordan BURROUGHS (USA) df. No.5 Livan LOPEZ AZCUY (CUB), 6-2
86 kg - Ed RUTH (USA) df. No.2 Reineris SALAS PEREZ (CUB), 22-13
97 kg - Jake VARNER (USA) df. No.7 Javier CORTINA LACERRA (CUB), 3-0
125 kg - No.15 Zach REY (USA) df. Eduardo MESA RABI (CUB), 3-0

 

Pool B, Round 1
IRAN 8, BELARUS 0

Buoyed by a large contingent of fans in Los Angeles, Iran opened up with an impressive 8-0 shutout victory over Belarus. World No.8 and 2013 World Champion Hassan RAHIMI (IRI) opened up with a strong win over World No.7 and 2014 World bronze medalist Vladislav ANDREEV (BLR) at 57kg. One of the biggest victories came at 74kg where unranked Moteza REZAEI GHALEH (IRI) defeated Ali SHABANOV (BLR). Shabanov, a two-time World bronze medalist led 4-2 with 40 seconds left but Rezaei picked up a match-tying takedown to knot the score at four apiece. No further scoring would take place giving Rezaei the victory by criteria. Four-time World medalist and two-time champion Reza YAZDANI (IRI) was solid, earning a 10-0 technical fall over Ivan YANKOUSKI (BLR) at 97kg. The Iranians would make it a clean sweep after World No.10 Parviz HADI (IRI) would defeat World No.7 and 2011 World Champion Aleksey SHEMAROV (BLR) 6-0.

57 kg - No.8 Hassan RAHIMI (IRI) df. No.7 Vladislav ANDREEV (BLR), 5-2
61 kg - No.18 Behnam EHSANPOOR (IRI) df. Dzianis MAKSIMAU (BLR), 7-0
65 kg - No.2 Seyed AHMAD MOHAMMADI (IRI) df. No.5 Azamat NURYKAV (BLR) by TF, 11-0
70 kg - No.10 Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) df. Zhan SAFYAN (BLR) by TF, 12-1
74 kg - Morteza REZAEI GHALEH (IRI) df. No.4 Ali SHABANOV (BLR), 4-4 (last point scored)
86 kg - No.13 Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) df. Amarhajy MAHAMEDAV (BLR), 7-4
97 kg - No.4 Reza YAZDANI (IRI) df. Ivan YANKOUSKI (BLR) by TF, 10-0
125 kg - No.10 Parviz HADI (IRI) df. No.7 Aleksei SHEMAROV (BLR), 6-0

 

Competition Schedule (All Times are PDT; GMT -7)
Sunday, April 12
Session IV
4:15 p.m. – Mat A: Third Place Dual
5:45 p.m. – Mat A: Championship Dual

Session I
Pool A, Round 1
ETATS UNIS 6, CUBA 2

Cuba a commencé par gagner les deux premiers matchs face aux Américains. Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) , No. 4 à 61 kg, est descendu à 57 kg et a battu le No. 19 Tony RAMOS (USA) en seconde période. Maikel ANTONIO PEREZ (CUB) a battu le médaillé de bronze des Jeux Olympiques de 2012 Coleman SCOTT (USA) 9-1 à 61kg. Les Etats Unis ont gagné dans les six catégories de poids restantes. L’une des victoires les plus importantes a été remportée par le triple champion du monde et champion olympique Jordan BURROUGHS à 74 kg ; le lutteur a battu le doublé médaillé et No. 5 mondial  Livan LOPEZ (CUB) 6-2. Le combat était dur à 86kg, ou Ed RUTH (USA) a battu le No. 2 mondial No.2 Reineris SALAS PEREZ (CUB) 22-13. Ruth menait 6-3 au début du match avant que Salas de marque 10 points d’affilée et ne mène 13-6 ; Ruth a alors repris le dessus et a marqué 16 points consécutifs. Jake Varner (USA), champion olympique en 2012, a battu le No.7 mondial et médaillé de bronze des Championnats du Monde de 2014 Javier CORTINA LACERRA (CUB) 3-0 à 97kg.

57 kg - No.4 Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) df. No.19 Tony RAMOS (USA) par tombé 4:57. 
61 kg - Moikel ANTONIO PEREZ (CUB) df. Coleman SCOTT (USA), 9-1
65 kg - No.8 Brent METCALF (USA) df. Franklin MAREN CASTILLO (CUB), 7-2
70 kg - No.11 Nick MARABLE (USA) df. Andy YOAN MORENO GONZALEZ (CUB) par sP, 10-0
74 kg - No.2 Jordan BURROUGHS (USA) df. No.5 Livan LOPEZ AZCUY (CUB), 6-2
86 kg - Ed RUTH (USA) df. No.2 Reineris SALAS PEREZ (CUB), 22-13
97 kg - Jake VARNER (USA) df. No.7 Javier CORTINA LACERRA (CUB), 3-0
125 kg - No.15 Zach REY (USA) df. Eduardo MESA RABI (CUB), 3-0

Pool B, Round 1
IRAN 8, BIELORUSSIE 0

Encouragés par leurs nombreux fans à los Angeles, les iraniens ont brillamment battu la Biélorussie 8-0. Le No. 8 mondial et champion du monde de 2013 Hassan RAHIMI (IRI) a battu le No. 7 mondial et médaillé de bronze mondial Vladislav ANDREEV (BLR) à 57kg. L’une des victoires les plus impressionnantes a été celle remportée par Moteza REZAEI GHALEH (IRI) à 74 kg ; le lutteur non classé a battu Ali SHABANOV (BLR). Shabanov, double médaillé de bronze des Championnats du monde, menait 4-2 à 40 secondes de la fin mais Rezeai a finalement marqué deux points et a gagné sur critères.

Le quadruple médaillé mondial et double champion Reza YAZDANI (IRI) n’a rien laché et a battu Ivan YANKOUSKI (BLR) 10-0 par supériorité technique à 97 kg. Le No. 10 mondial Parviz HADI (IRI) a finalement battu le No. 7 mondial et champion du monde de 2010 Aleksey SHEMAROV (BLR) 6-0.

57 kg - No.8 Hassan RAHIMI (IRI) df. No.7 Vladislav ANDREEV (BLR), 5-2
61 kg - No.18 Behnam EHSANPOOR (IRI) df. Dzianis MAKSIMAU (BLR), 7-0
65 kg - No.2 Seyed AHMAD MOHAMMADI (IRI) df. No.5 Azamat NURYKAV (BLR) par SP, 11-0
70 kg - No.10 Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) df. Zhan SAFYAN (BLR) par sP, 12-1
74 kg - Morteza REZAEI GHALEH (IRI) df. No.4 Ali SHABANOV (BLR), 4-4 (dernier point marqué)
86 kg - No.13 Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) df. Amarhajy MAHAMEDAV (BLR), 7-4
97 kg - No.4 Reza YAZDANI (IRI) df. Ivan YANKOUSKI (BLR) par SP, 10-0
125 kg - No.10 Parviz HADI (IRI) df. No.7 Aleksei SHEMAROV (BLR), 6-0

Horaire de compétition (PDT; GMT -7)
Dimanche, 12 avril
Session III

11:00 a.m. – Tapis A: Etats-Unis vs. Mongolie; Mat B: Turquie vs. Biélorussie
12:30 p.m. – Tapis A: Azerbaïdjan vs. Iran; Mat B: Cuba vs. Russie
2:00 p.m. – Tapis A: match pour la 5ème place; Mat B: match pour la 7ème place
 
Session IV
4:15 p.m. – Tapis A: match pour la 3ème place
5:45 p.m. – Tapis A: match pour le championnat

Formée au Japon et aux États-Unis, Yoneoka espère entraîner la Norvège vers le succès mondial

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (20 juillet) -- Yurie YONEOKA a pris sa part de coups tout au long de sa carrière de lutte, mais elle semble toujours retomber sur ses pieds. Cette fois, elle s'est retrouvée sur un deuxième continent différent.

Yurie Yoneoka, une Japonaise qui a participé à des compétitions universitaires aux États-Unis avant d'y devenir entraîneur, a été engagée comme entraîneur principal de l'équipe nationale féminine de Norvège, qui espère que le succès de son pays d'origine pourra déteindre sur elle après des décennies de maigres résultats.

La Norvège, qui figurait parmi les meilleures nations de lutte féminine au début des années 1990, n'a pas produit de championne du monde depuis que Gudren HOELE a remporté la dernière de ses cinq médailles d'or mondiales en 1998 dans la catégorie des 56 kg, et sa dernière médaille mondiale, quelle qu'elle soit, est une bronze obtenue en 2005 par Lene AANES dans la catégorie des 59 kg.

Yurie Yoneoka, 29 ans, a été engagée pour un contrat initial de deux ans, mais avec pour objectif de produire des résultats aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. C'est une tâche difficile en soi, car la Norvège n'a eu qu'une seule femme qualifiée en lutte pour les Jeux olympiques dans son histoire, lorsque Signe Marie STORE s'est qualifiée dans la catégorie des 69 kg aux Jeux de Rio en 2016, mais a terminé 18ème.

YoneokaYurie YONEOKA s'entretient avec la presse lors d'un récent voyage de retour au Japon. (Photo: Japan Wrestling Federation)

“Nous avons un objectif de six ans qui est Los Angeles [2028]", a déclaré Yurie Yoneoka lors d'une interview à Tokyo au début du mois, alors qu'elle était revenue pour assister à un mariage. "Mais nous devons faire des pas de bébé. La première chose à faire est donc de remporter une médaille aux Championnats d'Europe chez les seniors et chez les juniors [U20].

“Nous espérons obtenir une médaille aux championnats du monde. C'est la façon la plus proche d'aller aux Jeux olympiques", a-t-elle déclaré, en faisant référence aux places de qualification directe pour les Jeux olympiques disponibles lors des Championnats du monde.

Yurie Yoneoka, qui souhaite à terme obtenir un poste de direction à United World Wrestling afin de faire progresser le statut des femmes et du Japon, a découvert l'ouverture du poste en Norvège grâce à une annonce sur le site web d'UWW. Elle a immédiatement postulé et, après un long processus d'entretien, a été engagée en juin.

"À l'époque, j'étais entraîneur à l'université aux États-Unis et je cherchais à franchir une étape pour un poste d'entraîneur de plus haut niveau", dit-elle. "Mon objectif [ultime] dans la vie est de travailler pour United World Wrestling. Je me suis donc demandé quelles étaient les bonnes étapes pour atteindre mon objectif, et j'ai pensé qu'un poste d'entraîneur de haut niveau serait une très bonne opportunité.”

YoneokaYurie YONEOKA s'adresse aux membres de l'équipe nationale norvégienne pour la première fois lors d'une brève visite le mois dernier. (Photo courtesy of Yurie Yoneoka)

La Norvège a une star senior en la personne de Grace BULLEN, double championne d'Europe, mais elle n'a pas encore répondu aux attentes en termes de médailles mondiales et de qualification olympique. Yurie Yoneoka a déclaré qu'elle se concentrerait davantage sur le développement de la prochaine génération de lutteurs.

“La fédération m'a demandé de me concentrer sur les U20, a-t-elle déclaré. "Mais je vais faire beaucoup de camps pour rassembler les filles et créer des liens entre elles, quel que soit leur âge. Pour les U17 et U15, je continuerai probablement à entraîner et à me rendre à la compétition si je suis disponible, mais pas super-focalisée, plutôt un soutien.”

Yurie Yoneoka cherche à centraliser les opérations de l'équipe nationale à Oslo et a déjà organisé un camp d'entraînement pour septembre. Elle n'a rencontré que brièvement les membres de l'équipe et attend toujours un visa de travail et un logement.

Ayant été exposée à ce sport à la fois au Japon et aux États-Unis, Yurie Yoneoka pense qu'elle apporte une large perspective à la Norvège et peut permettre aux membres de l'équipe de trouver le style qui leur convient le mieux.

"Tout en tirant le meilleur parti du style propre à chaque individu, je crois qu'il est vital d'ajouter à ce qu'ils font bien, plutôt que de changer complètement leur lutte", a déclaré Yurie Yoneoka dans une interview antérieure sur le site de la JWF. "Six ans vont passer avant que vous ne le sachiez. S'il y a le moindre sentiment d'hésitation, le but s'éloignera."

En ce qui concerne les différences, "le style japonais est très axé sur les bases, et elles ont une technique élevée. Très bon conditionnement", déclare Yurie Yoneoka. “Le style américain est très puissant, avec de grands mouvements dynamiques. Ils aiment montrer des choses. Et ils ont un manque de conditionnement. Bien sûr, ils n'ont pas fait beaucoup de style libre, donc c'est probablement un point. Le style européen est très mélangé, et je dirais qu'il est très équilibré entre le style japonais et le style américain.”

YoneokaYurie YONEOKA, au centre à droite, pose avec ses coéquipières de l'Université de Providence après s'être classée sixième aux championnats nationaux collégiaux des États-Unis 2019. (Photo courtesy of Yurie Yoneoka)

Venir en Amérique

Bien que Yurie Yoneoka n'ait jamais participé à un championnat du monde ou d'Asie à quelque niveau que ce soit, elle était une lutteuse de lycée meilleure que la moyenne, se classant troisième aux championnats nationaux de lycée à une époque qui allait produire plusieurs futurs champions olympiques.

Mais une désillusion ultérieure concernant son programme universitaire au Japon a déclenché un voyage qui l'a amenée dans l'une des régions les plus rurales et les plus éloignées des sentiers battus d'Amérique.

Comme pour le poste en Norvège, l'intérêt de Yurie Yoneoka pour un saut de l'autre côté du Pacifique a été suscité par une annonce en ligne, celle-ci sur le site de la Japan Wrestling Federation en 2013. Il y avait un appel pour les lutteurs japonais intéressés par la compétition universitaire aux États-Unis.

À l'origine du projet se trouve Tadaaki HATTA, ancien champion NCAA et entraîneur de l'équipe nationale américaine, qui a longtemps servi de lien entre les deux pays.

Dans le passé, quelques Japonais comme Hatta sont allés dans des universités américaines, notamment Yojiro UETAKE, qui est resté invaincu à Oklahoma State dans les années 1960 et est devenu deux fois champion olympique, et Sanshiro ABE, qui a remporté un titre NCAA à Penn State en 1996 et a participé aux Jeux olympiques d'Atlanta cette année-là. Mais Yurie Yoneoka reste toujours la seule femme à avoir franchi le pas. Et le chemin n'a pas été facile. Yurie Yoneoka a d'abord dû passer le test d'anglais comme langue étrangère (TOEFL), un obstacle redoutable étant donné que "[l'anglais] était la matière pour laquelle j'ai toujours eu les plus mauvaises notes à l'école. J'étais toujours la dernière de la classe. J'ai donc littéralement commencé par le niveau 'Ceci est un stylo'."

Quelle persévérance! Yurie Yoneoka a échoué le test 14 fois - 14 fois ! -- sur une période de quatre ans, avant d'obtenir la note de passage. Pendant cette période, elle a travaillé à temps partiel comme réceptionniste dans un magasin de nettoyage à sec et comme membre du personnel chez Costco.

Yoneoka avait été recrutée pour intégrer l'université de Jamestown, dans le Dakota du Nord, et l'école a patiemment attendu qu'elle passe le test TOEFL. "Nous sommes restés en contact et [l'école] m'a toujours soutenue dans ce que je faisais", a-t-elle déclaré.

Malheureusement, après son arrivée à Jamestown, elle n'a pas pu participer aux compétitions dès sa première année pour des raisons qu'elle ne comprend toujours pas. L'année suivante, l'entraîneur Tony DEAND a pris un nouveau poste à l'Université de Providence à Great Falls, Montana, et a emmené Yurie Yoneoka avec lui. Et une fois de plus, elle a été déclarée inéligible à la compétition pour une saison. Lorsque Deand est parti après une seule saison, Yurie Yoneoka est restée à Providence.

Si le fait de partir étudier à l'étranger lui a offert plus de liberté qu'au Japon, Yurie Yoneoka était trop occupée en tant qu'étudiante-athlète pour s'impliquer dans la vie sociale. "Je ne faisais pas beaucoup la fête", dit-elle. "Je devais aussi gagner de l'argent, car je n'ai pas reçu de bourse complète. Je devais travailler sur le campus, au Starbucks, pour seulement deux ou trois services [par semaine]."

Elle décrit sa routine comme suit : "entraînement le matin, aller en cours, travailler et s'entraîner. C'était tout."

Finalement, son année junior a été la seule au cours de laquelle elle a réalisé une saison de compétition complète. Elle a remporté des titres à l'Open de Spokane et à la Battle of the Rockies, puis a terminé sixième au championnat 2019 de la Women's Collegiate Wrestling Association à 116 livres (52,6 kg). Elle était classée troisième de la nation en 109 livres (49,5 kg) lors de sa dernière année, mais les championnats de 2020 ont été annulés à cause de la pandémie.

Après avoir obtenu un diplôme en sociologie, elle a été engagée comme entraîneur adjoint à Providence, devenant ainsi la toute première Japonaise à entraîner au niveau universitaire aux États-Unis.

Elle dit qu'il a été difficile de quitter Providence et l'équipe pour prendre le poste avec l'équipe norvégienne, mais dit que la réponse a été positive. "C'était assez difficile, surtout pour les filles avec qui j'avais construit une très bonne relation", dit-elle. "Elles étaient très tristes, mais elles étaient heureuses pour moi que j'obtienne le poste."

YoneokaYurie YONEOKA, deuxième en partant de la droite, se tient sur le podium après s'être classée troisième à la Junior Queens Cup 2010. À sa droite, la championne Risako KAWAI, désormais double médaillée d'or olympique. (Photo courtesy of Yurie Yoneoka)

Un pot-de-vin sucré lance une carrière

L'entrée de Yurie Yoneoka dans le monde de la lutte a été essentiellement le résultat d'un pot-de-vin. Le coupable : son père. L'appât : le chocolat.

Née à Tokyo, la famille de Yurie Yoneoka a déménagé à Kashiwa, dans la préfecture de Chiba, alors qu'elle était encore enfant. Son père, qui était un joueur de handball amateur dévoué, cherchait un sport pour sa fille de quatre ans lorsqu'il a vu une affiche au centre sportif municipal local. Il s'agissait d'une affiche pour un club local de lutte pour enfants.

“Il m'a dit : "Ça y est", se souvient Yurie Yoneoka. "Mais j'étais une fille très, très timide et il m'a dit : 'Tu veux y aller parce que je vais t'acheter du chocolat'. Et j'adore le chocolat. Le chocolat est donc la seule raison pour laquelle je me suis lancée dans la lutte.”

Elle se souvient encore de son premier jour dans ce sport. "C'était un entraînement très dur. [Mon père] m'a lancée dans l'entraînement, et j'ai dû faire tout l'entraînement le premier jour. J'ai presque pleuré."

Mais avec un mélange de détermination et d'entêtement qui lui permettra de traverser des moments difficiles plus tard dans sa vie, Yurie Yoneoka s'est accrochée et a montré son potentiel. Elle a développé une passion pour ce sport et a continué jusqu'à ce qu'elle soit obligée d'arrêter brièvement à cause de l'un des principaux problèmes sociaux du Japon, l'intimidation, dont elle a été victime au collège.

"J'ai été très malmenée et je n'ai pas pu aller à l'école pendant un certain temps", dit-elle. "J'ai donc dû arrêter la lutte aussi parce que l'équipe de lutte s'entraînait dans ce collège. Quelques mois plus tard, j'ai simplement changé d'école."

Déterminée à reprendre le sport, elle a passé les examens d'entrée du lycée Saitama Sakae dans la préfecture voisine de Saitama. Il s'agit de l'une des meilleures écoles de lutte de la région du Kanto, qui comprend Tokyo et les préfectures environnantes, mais aussi d'une école à vocation académique.

"Je voulais être la meilleure lutteuse possible, et mon rêve était aussi d'aller aux Jeux olympiques", dit Yurie Yoneoka. "Je me suis demandée où je pourrais aller pour atteindre cet objectif. Il n'y avait que quelques écoles sélectives dans la région de Kanto, car la lutte [féminine] était encore en développement.

"Sakae était une très bonne école qui avait aussi un très bon programme académique. Mes parents voulaient seulement que je fasse de mon mieux pour les études et le sport. [Ils ont dit]  si tu suis le programme d'études avancées, tu pourra continuer à lutter. J'ai étudié et je suis entrée dans l'école."

Outre le programme d'études, aller à Sakae signifiait endurer une autre épreuve : un trajet en train de deux heures depuis son domicile à Kashiwa. "Ces trois années ont probablement été l'une des périodes les plus difficiles de ma vie", dit-elle. "Les entraînements commençaient à 7 heures le matin, je devais donc me réveiller avant 5 heures et sauter dans le train pendant deux heures."

YoneokaYurie YONEOKA pose avec les membres de l'équipe U15 de Norvège. (Photo courtesy of Yurie Yoneoka)

En 2010, Yurie Yoneoka s'est classée troisième dans la division U17 de la Junior Queens Cup en 49 kg, une catégorie de poids remportée par la future double championne olympique Risako KAWAI. L'année suivante, elle a remporté une médaille de bronze aux Championnats nationaux des lycées dans cette catégorie de poids, qui a été remportée par Nanami IRIE, une future médaillée d'argent aux championnats du monde.

Pour vous donner une idée de la compétitivité des championnats nationaux des lycées de 2011, les championnes de trois autres catégories de poids sont devenues championnes olympiques : Kawai, Eri TOSAKA et Sara DOSHO. Yurie Yoneoka a rencontré Tosaka lors d'un camp de lutte à l'école secondaire et elles sont restées amies jusqu'à ce jour.

"C'était vraiment difficile", a déclaré Yurie Yoneoka à propos de la compétition. "J'étais en fait très peu sûre de moi en ce qui concerne la lutte. Cela m'a donné la force de persévérer, de m'améliorer chaque jour. Mais je n'étais pas sûre de pouvoir y arriver."

Alors que les Trois Grandes ont fini par rejoindre l'université Shigakkan, Yurie Yoneoka a été poussée par son entraîneur à rester dans la région de Kanto et à rejoindre l'université Toyo. Elle ne s'est jamais vraiment intégrée au programme et, après trois années médiocres, elle a abandonné en dernière année lorsque l'opportunité d'aller aux États-Unis s'est présentée.

"La communauté de la lutte est assez soudée, et mon entraîneur au lycée m'a poussée à aller à l'université de Toyo", dit-elle. "J'ai aimé cette université en tant que telle, mais la situation de l'équipe n'était pas ce que j'avais imaginé ou ce que je souhaitais. Ce n'était pas la meilleure situation pour moi en tant qu'athlète.

"Je ne regrettais pas d'avoir quitté l'équipe, mais j'avais le sentiment que je ne devais pas quitter la lutte elle-même. Je me sentais dévasté à propos de la lutte. Je me demandais ce que je devais faire de ma vie. Tout ce que j'avais fait dans ma vie, c'était de la lutte. Au très, très bon moment, j'ai vu la publicité de Tadaaki Hatta."

Après avoir vu leur fille passer les six dernières années environ aux États-Unis, que pensent ses parents du fait que son parcours professionnel l'amène maintenant en Norvège?

"Mes parents ont tout d'abord été surpris", dit-elle. "Mais ils savent que même s'ils disent quelque chose, je ferai toujours ce que je veux. Pour mes parents, c'était comme : "d'accord, vas-y.'

"Mes amis m'ont dit : "La Norvège ? Je croyais que tu vivrais aux États-Unis pour toujours.'"

Yurie Yoneoka attend avec impatience la première fois où une de ses lutteuses norvégiennes affrontera une adversaire japonaise sur le tapis.

"J'ai l'impression que je serai fière de la Norvégienne de concourir contre une Japonaise, car évidemment, les lutteuses japonaises sont les meilleures", dit-elle. "Mais je pense que ce sera bon pour moi d'apprendre certaines choses aussi, et j'ai tellement de respect pour la fédération de lutte et les lutteuses japonaises. Ce sera un peu nostalgique, mais ce sera un bon sentiment."

Dans l'ensemble, il s'agit également de faire accepter les femmes dans ce sport.

"Aux États-Unis, il y a encore des problèmes de manque de respect de la lutte féminine par les lutteurs masculins ou même simplement par les hommes", dit-elle. C'est un gros problème et j'ai l'impression que les filles doivent encore se défendre, ce qui est assez triste.

"En Norvège, il y a un grand système d'égalité, comme les hommes et les femmes doivent être égaux. Je pense que c'est une bonne chose, mais dans le milieu de la lutte, c'est un combat difficile. Bien sûr, je me défendrai pour moi et pour mes filles, ainsi que pour mon avenir en tant que femme. C'est l'un de mes objectifs."