World Championships

Championnats du Monde Cadet : trois belles victoires pour le Japon et les Etats-Unis

By William May

SARAJEVO (30 août) – Le Japon et les Etats-Unis ont remporté trois magnifiques victoires et ont stoppé la Russie lors du dernier jour de compétition de lutte libre aux Championnats du Monde de lutte Cadet. Gable STEVESON (USA), Jarod VERKLEREEN (USA) et Takuto OTOGURO (JPN) ont remporté les seules victoires face à la Russie au Sports Hall Amel Beckovic  dimanche, et les trois lutteurs ont remporté l’or.

Les U.S ont remporté dimanche des titres grâce à Steveson (100kg) et Verklereen (63kg), ainsi qu’une médaille de bronze grâce à Daton FIX (54kg), et ont un total de 55 points. Ils remportent la troisième place des classements par équipe.

Stevenson a battu Soslan KHINCHAGOV (RUS) 10-5 en demi-finale à 100 kg à la fin de la session du matin.

Stevenson a ensuite battu Khasanboy RAKHIMOV (UZB)  9-0 en finale ; ce dernier a du se contenter de la médaille d’argent, tout comme son frère jumeau, Khusanboy RAKHIMOV (UZB), qui avait remporté l’argent à 85 kg le jour précédent.

Aleksey KOPYLOV (RUS) a remporté l’or dimanche soir face au médaillé de bronze des Championnats d’Europe Georgios PILIDIS (GRE) , 10-0 par supériorité technique en finale à 46 kg.

Takuto OTOGURO (JPN) a livré un match plein de rebondissements en finale à 54 kg. Il semblait certain que le lutteur allait gagner le match par supériorité technique 13-2, mais le côté russe a demandé le challenge et l’a obtenu, redéfinissant le score à 9-2 en début de seconde période.

« Mes coachs m’ont dit de ne pas me faire de souci et de continuer à marquer des points lorsque je le pouvais » déclare Otoguro après avoir remporté le match 13-6. « Les encouragements de mes coéquipiers et du public de l’arène m’ont vraiment redonné le moral. »

« Il y a une année, je tentais de garder l’avantage en misant sur ma défense » explique Otoguro. « Cette année, je savais que je devais marquer des points et attaquer. »

Vertkleeren a gagné en finale à 63 kg, 11-0 en 2 :51 face à Khayrullah NURADINOV (RUS).

Aslanbek GVARAMIA (RUS)  a également gagné pour la Russie, battant le médaillé de bronze des Championnats d’Europe Ivan STEFANOV (BUL) en finale à 76 kg, 10-0 par supériorité technique.

Lutte libre

46kg (26 inscriptions)
Or – Aleksei KOPYLOV (RUS) df. Georgios PILIDIS (GRE) par SP, 10-0, 1:21 
Bronze – Monu MONU (IND) df. Dzmitry YARMOLCHYK (BLR) par SP, 11-0, 3:02 
Bronze – Amir PARASTEH (IRI) df. Dylan DEMILIO (USA) par SP, 15-4, 2:54

54kg (25 inscriptions)
Or – Takuto OTOGURO (JPN) df. Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS), 13-6
Bronze – Gevorg ABRAMIAN (UKR) by Hamed SIAYHDOOLAN (IRI) par tombé, 2:38
Bronze – Daton FIX (USA) df. Abbas RAKHMONOV (UZB) par SP, 17-2, 3:34

63kg (24 inscriptions)
Or – Jarod VERKLEREEN (USA) df. Khayrulla NURADINOV (RUS) par SP, 11-0, 2:51 
Bronze – Ahmed MEDHIZADEHMARZAN (IRI) df. Vasili DIACONU (MDA), 11-6 
Bronze – Orkhan ABBASOV (AZE) df. Rui SAKASAI (JPN), 6-2

76kg (26 inscriptions)
Or – Aslanbek GVARAMIA (RUS) df. Ivan STEFANOV (BUL) par SP, 10-0, 2:25 
Bronze – Arkadzi PAHASIAN (BLR) df. Gabriele DORO (ITA) par SP, 10-0, 1:44
Bronze – Ahliman GULIYEV (AZE) df. Hamed MANAFIAN (IRI) par SP, 10-0, 2:20

100kg (21 inscriptions)
Or – Gable STEVESON (USA) df. Khasanboy RAKHIMOV (UZB), 9-0
Bronze – Yakup YERLIKAYA (TUR) df. Hussain NASIR (IND) par SP, 12-2, 3:07
Bronze – Soslan KHINCHAGOV (RUS) df. Zuriko URTASHVILI (GEO), 10-2

 

#NFRoundup

NF Roundup : 23-27 novembre

By United World Wrestling Press

The Uzbekistan women's national team doing joint training at the Yangiabad Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 21 - Dec. 11.

The Uzbekistan's freestyle national team doing joint training at the Dinamo Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 25 - Dec. 9.

Légende iranienne de la lutte, Mohammad KHADEM est décédé à l'âge de 85 ans. Khadem, médaillé mondial d'argent en 1962, fut l'entraîneur de l'équipe nationale iranienne pendant plusieurs années. 

Khadem était le père des champions iraniens Rasul et Amir Reza, et a mené ses enfants jusqu'à leurs médailles olympiques et mondiales de lutte libre. Il étair l'entraîneur de son fils Rasul pour sa finale des Jeux Olympiques de 1996 sur le légendaire Makharbek KHADARTSEV (USSR).

Rasul fut champion cette année-là, et médaillé de bronze en 1992. Il obtint également deux médailles d'or et une d'argent en championnats du monde.

Son frère Amir Reza fut deux fois médaillé olympique de bronze, en 1992 et 1996, champion du monde en 1991 et médaillé mondial de bronze en 1990. 

United World Wrestling et la grande famille de la lutte offrent leurs condoléances à la famille et aux amis de M. Khadem, ainsi qu'à la Fédération iranienne de lutte.

La Fédération roumaine a célébré cette semaine son 90ème anniversaire ; les actes fondateurs avaient été signés dans la ville d'Oradea en 1930.

Elle est actuellement l'une des meilleures fédérations sportives du pays et se place en cinquième position en terme du nombre de médailles récoltées aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde toutes époques confondues.

La Fédération de lutte d'Ouzbékistan a mené à bien son tournoi national de lutte gréco-romaine, de lutte féminine et de lutte libre. D'une durée de six jours, l'événement permettra de déterminer qui concourra dans les tournois 2021 du calendrier UWW.

Vous trouverez ci-dessous des extraits des combats de lutte gréco-romaine.

Par Ikuo Higuchi, JWF // Photo avec la permission de RIZIN

Médaillé d'argent olympique de Rio et champion du monde en titre, Shinobu OTA (JPN) mettra ses talents de lutteur gréco-romain à l'épreuve en arts martiaux mixtes (MMA) en montant sur le ring d'un gala de la Fédération de combat RIZIN la veille du Nouvel An. 

Ota, vainqueur du titre mondial des 63kg l'année dernière au Kazakhstan, a saisi l'occasion d'un événement de MMA organisé à Osaka le 21 novembre dernier pour annoncer son inscription à une compétition à l'arène de Saitama, au Nord de Tokyo, le 31 décembre prochain.

Ota est apparu sur le ring aux côtés de son adversaire, le lutteur vétéran de MMA Hideo TOKORO, 43 ans, qui combat depuis presque deux décennies.

"Je suis Shinobu Ota du monde de la lutte," a lancé Ota en guise d'introduction devant la foule du Osaka Castle Hall. "J'ai été surpris d'apprendre que je rencontrerai Tokoro à l'événement RIZIN la veille du Nouvel An."

"C'est un combattant que je suis depuis que je suis petit, alors j'appréhende [de faire face] à un athlète que j'apprécie vraiment. Mais quand le combat commence, c'est une autre histoire. Je vais me préparer pour inscrire une victoire décisive."

Âgé de 26 ans, Ota s'était déjà joint à des sessions d'entraînement de MMA par le passé. "Je suis un peu trépidant, mais je n'ai aucune intention de perdre," dit-il. "Je veux que ceci m'amène vers de plus grande choses."

Ota avait commencé la lutte au Hachinohe Kids dans la préfecture d'Aomori, l'un des meilleurs clubs pour enfants du pays. Il a continué, avec grand succès, au lycée Yanai Gakuin de la préfecture de Yamaguchi et à l'université des sciences sportives de Yokohama, remportant toute une série de titres.

En 2015, il a remporté le championnat du Japon. L'année suivante à Rio, il est devenu le premier médaillé olympique japonais de lutte gréco-romaine depuis 16 ans, vainquant le champion olympique de Londres 2012 sur son chemin vers la médaille d'argent des 59kg.

Echouant à rejoindre l'équipe japonaise dans la catégorie olympique des 60kg pour les mondiaux de l'année dernière, Ota est passé en 63kg, où il a pu obtenir sa qualification pour la capitale kazakhe. Il y vainquit le tenant du titre pour obtenir son premier titre mondial.

Il tenta ensuite de se qualifier pour les JO de Tokyo dans la catégorie suivante, celle des 67kg, mais échoua au championnat du Japon en décembre dernier, se fermant ainsi la porte des JO. En septembre, en préparation à son nouveau défi, il s'est séparé de sa compagnie, ALSOK.

De nombreux lutteurs de MMA ont un bagage de lutte. Henry CEJUDO (USA), médaillé d'or de lutte libre à Pékin en 2008, a obtenu des titres dans deux catégories de poids du Ultimate Fighting Championship (UFC), considéré comme le plus haut niveau du MMA.

Amir ALIAKBARI (IRI), champion du monde de lutte gréco-romaine en 2010, a lui aussi trouvé le succès sur le circuit de la RIZIN. Daniel CORMIER (USA), quatrième en lutte libre à Athène en 2004, a brillé à la fois en poids mi-lourds et en poids lourds.

Quant aux champions du monde ou olympiques en titre liés au MMA, les exemples ne manquent pas.

En février 1999, c'est la superstar Alexandre KARELIN (RUS), avec au tableau 11 titres consécutifs de lutte gréco-romaine mondiaux et olympiques à son nom, qui combattit dans le réseau d'événements RINGS au Japon, prenant le dessus sur Akira MAEDA par décision. A l'époque, les combats de MMA se faisaient à mains nues.

En décembre 2004, le champion olympique de lutte gréco-romaine d'Athènes Karam IBRAGIM (EGY) a combattu au K-1 Premium Dynamite au Japan, mais perdit par KO face à Tomoyuki FUJITA, un ancien athlète de lutte libre qui poursuit avec succès une carrière en lutte pro et en MMA.

Dans les deux cas, les lutteurs avaient pour objectifs les prochains JO et leurs percées en MMA étaient vues comme ponctuelles ; aucun d'eux n'a relutté depuis en MMA.

Il semble donc qu'Ota soit le premier champion du monde en titre qui passe en MMA.